lundi 25 novembre 2024

Les tensions raciales s'exacerbent en Nouvelle-Zélande


Des guerriers maoris au torse nu ont conduit 42 000 manifestants devant le parlement néo-zélandais le 19 novembre. Certains manifestants, brandissant des drapeaux maoris rouges, noirs et blancs, avaient parcouru des centaines de kilomètres pour s'opposer à un projet de loi qui réduirait leurs droits. Cette manifestation était l'une des plus importantes en faveur des Maoris. Le projet de loi, a déclaré Jenny Shipley, ancienne Première ministre conservatrice, « invite à la guerre civile ».

C'est une caricature. Mais cela fait des décennies que les relations raciales n'ont pas été aussi houleuses en Nouvelle-Zélande, un pays connu pour sa relative harmonie. La Nouvelle-Zélande s'est efforcée d'honorer un traité conclu en 1840 entre les chefs maoris et les colons britanniques. Elle a adopté sa langue et sa culture indigènes. Mais le ton a changé depuis que les Néo-Zélandais ont élu l'année dernière un gouvernement de coalition conservateur, dirigé par Chris Luxon. Ce gouvernement a abrogé les politiques mises en place par les précédents gouvernements travaillistes. Il a réduit l'utilisation de la langue maorie et supprimé une agence de santé maorie.

Les esprits se sont échauffés lorsque l'ACT, un petit parti libertarien au sein de la coalition au pouvoir, a présenté un projet de loi visant à éroder des droits accordés aux Maoris en vertu du traité. Depuis les années 1970, un tribunal enquête sur les violations passées du traité et indemnise les tribus. Le traité a été intégré dans des lois visant à réparer les torts causés par la colonisation. Ces mesures ont contribué à améliorer la vie des Maoris. Ils vivent plus longtemps et sont plus riches que les Aborigènes australiens.


David Seymour, le chef de l'ACT (dont la mère est maorie), se plaint que « des juges activistes ont détourné le sens de notre document fondateur » pour accorder des privilèges de plus en plus importants aux Maoris, qui représentent 20 % de la population. Selon lui, les quotas ethniques et les initiatives de gouvernance partagée leur confèrent des avantages injustes. Son projet de loi vise à limiter les applications modernes du traité. En essayant de « réécrire le traité », il porterait atteinte à la démocratie, ont écrit plus de 40 avocats dans une lettre ouverte. Seymour a travaillé au Canada en tant qu'analyste politique pendant cinq ans pour le Frontier Centre for Public Policy et le Manning Centre. Le projet de loi a peu de chances d'être adopté. M. Luxon promet que son parti national le rejettera après une consultation publique. 


Chaque réfugié coûterait en moyenne 82.000 $ par an au Canada, selon le député conservateur Arpan Khanna

Arpan Khanna est un avocat, entrepreneur et homme politique canadien. Il a été élu député à la Chambre des communes du Canada lors d'une élection partielle le 19 juin 2023. Il représente la circonscription d'Oxford sous la bannière du Parti conservateur du Canada. Il siège au Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration.

Selon lui, chaque réfugié coûterait en moyenne 82.000 $ par an au Canada.


Vidéo en anglais


Traduction:

Arpan Khanna — Est-ce la première fois que vous voyez cela dans notre pays ?
Rouala Eatrides [Vice-présidente de la Section de la protection des réfugiés] —  Le volume le plus élevé jamais enregistré par la CISR [Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada].

Arpan Khanna —Avec 200 000 nouveaux réfugiés référés au Ministère, le temps d’attente pour traiter un dossier est passé de 14 mois à 44 mois.

C'est le niveau le plus élevé jamais enregistré. Et pourquoi est-ce important ? C'est important parce que cela permet désormais au demandeur, dont nous voyons beaucoup de fausses demandes d'asile, de rester dans le pays pendant 44 mois supplémentaires avec un statut.

Ils ont le droit de trouver un emploi, d’avoir accès aux soins de santé, ils ont le droit de rester dans notre pays.

Sur les 200 000 nouvelles références, 70 % sont arrivées au cours de cette année seulement.

Ainsi, tous les changements apportés par Marc Miller ont en réalité conduit à cette crise. Et nous en avons également parlé dans notre vidéo précédente.


Un réfugié moyen coûte aux contribuables 82 000 $ par an. Ceci est juste un autre exemple du chaos que ce gouvernement a causé dans le programme.

Dans la dernière vidéo que nous avons réalisée, je vous ai montré comment Marc Miller n'a aucune idée de ce qui se passe dans son propre département.

Marc Miller — Ce volume est déconcertant.
C’est vraiment un système qui est devenu incontrôlable, et c’est une conversation que nous devons avoir.

Arpan Khanna —J'ai posé les mêmes questions aux représentants de son service, des questions de base pour lesquelles on pouvait obtenir des réponses sur Google, mais ils n'en avaient aucune idée.
Regardez ce clip.

Arpan Khanna — Savons-nous quel a été le nombre d’approbations l’année dernière pour les visas étudiants ?
Bronwyn May [directrice générale, Service des étudiants internationaux] — Nous pouvons également déposer ces chiffres auprès du comité.

Arpan Khanna — Savons-nous combien sont venus par Volet direct pour les études [VDE, abrogé le 8 novembre] plûtot que la voie habituelle [plus lente] ? [De nombreux candidats reçus en vertu de ces programmes d'études demandaient l'asile une fois au Canada!]
Bronwyn May — Heureuse de fournir cette information au comité.

Arpan Khanna — Savons-nous quel était délai moyen de traitement pour les candidats VDE ?
Bronwyn May — Je pourrais fournir cette information séparément au comité.

Arpan Khanna — Savez-vous combien de temps il a fallu pour traiter le volet sécurité de ces candidats  VDE ?
Bronwyn May —  Je n'ai pas cette information avec moi, mais nous pouvons la fournir au comité.

Arpan Khanna — Ils n'en avaient aucune idée. Justin Trudeau et ses ministres libéraux Marc Miller et Sean Fraser ont détruit notre système d’immigration.

Voir aussi

Canada — Demandeurs d'asile logés à l'hôtel par le gouvernement qui reçoivent 224 $ par jour pour se nourrir et se loger

L’accueil d’un demandeur d’asile coûterait 16 500 $ sur trois ans au Canada (2024, coût du fédéral, à l'époque temps moyen d'attente était de 36 mois désormais 44 mois)

Budget 2023-2034 pour la Sélection et intégration des réfugiés et immigrants (5,1 milliards, double de 2021) :

Le gouvernement fédéral canadien réclame 411 millions de dollars supplémentaires pour couvrir les soins de santé des réfugiés, alors que le nombre de nouveaux arrivants augmente de façon vertigineuse.

Le coût des soins de santé pour les réfugiés a été multiplié par sept au cours des huit dernières années (CBC, 22 novembre 2024)
Le Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI) est conçu pour couvrir les migrants qui n'ont pas encore droit à l'assurance maladie provinciale ou territoriale. En supprimant certains obstacles aux soins de santé, le programme permet aux demandeurs d'asile d'obtenir plus facilement les soins dont ils déclarent avoir besoin à leur arrivée.

dimanche 24 novembre 2024

Le président Trump prévoit d'expulser les troupes transgenres de l'armée dès le premier jour de son accession au pouvoir

Major Rachel Jones, chef de la division cybernétique du U.S. Army Sustainment Command, qui a déclaré que le fait de pouvoir vivre et servir de manière « authentique » lui avait sauvé la vie

Le président Trump prévoit d'expulser les troupes transgenres de l'armée, 15 000 militaires seraient  ainsi « libérés pour raisons médicales » dès le premier jour de son mandat, selon un rapport.

Le président élu Donald Trump aurait l'intention de prendre un décret dès son « premier jour de mandat » afin d'interdire les membres transgenres de l'armée.

Selon le Sunday Times, ce décret controversé entraînerait le « renvoi pour raisons médicales » de 15 000 membres actifs de l'armée, qui seraient jugés inaptes à servir.

Selon le Times, M. Trump cherche à publier cette mesure exécutive le 20 janvier 2025, soit le premier jour de son mandat, ce qui empêcherait toute personne transgenre de s'enrôler dans l'armée, alors que toutes les branches de l'armée continuent à avoir du mal à recruter.

L'ancien président, âgé de 78 ans, a nommé l'ancien animateur de Fox News Pete Hegseth à la tête du ministère de la défense et s'est engagé à purger toutes les agences gouvernementales des politiques « woke ».

Ce n'est pas la première fois que Trump tente de se débarrasser des personnes transgenres dans le service. En 2017, le président Trump a annoncé dans une série de tweets qu'il interdirait aux personnes transgenres de servir dans l'armée.

Le transgenre Dr Richard Levine (qui se fait appelé Rachel), secrétaire adjoint à la santé de Joe Biden, et Sam Brinton, employé du ministère de l'environnement, ont célébré le 14 Juillet à la résidence de l'ambassadeur de France à Washington en 2022. Sam Brinton, « de genre fluide », a été renvoyé à la suite de vols de robes de femme à répétition dans 3 aéroports différents.

La Maison-Blanche avait alors déclaré que le fait de conserver des soldats ayant des antécédents ou un diagnostic de « dysphorie de genre » - ceux qui peuvent avoir besoin d'un traitement médical important - « présente un risque considérable pour l'efficacité et la létalité de l'armée ».

À l'époque, M. Trump avait déclaré sur Twitter que l'armée « ne peut pas être accablée par les coûts médicaux considérables et les perturbations qu'entraîneraient les transgenres dans l'armée ».

Ce décret entraînerait la « décharge médicale » de 15 000 militaires actifs, qui seraient jugés inaptes à servir.

L'administration Obama avait modifié la politique des forces armées en déclarant que les soldats pouvaient servir ouvertement en tant qu'individus transgenres.

Le nombre de militaires transgenres dans l'armée américaine a doublé depuis 2020 et les contribuables ont dépensé 26 millions de dollars pour leur faire subir des opérations et des traitements de changement de sexe.

M. Biden a annulé cette politique le cinquième jour de son mandat, en janvier 2021.

Le nombre de membres du personnel de l'armée américaine souffrant de dysphorie de genre a doublé au cours de cette période, passant d'environ 1 800 à 3 700, selon les données du ministère de la Défense.




Source : The Times of India, Daily Mail

Rapport — Le gouvernement du Québec doit réduire la part de l’enseignement en anglais dans les cégeps et les universités

Le gouvernement du Québec doit réduire la part de l’enseignement en anglais dans les cégeps et les universités pour qu’au moins 85 % des cours soient donnés en français, selon le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil. Sans quoi « les tendances défavorables » au maintien de la langue risquent de s’accentuer, a-t-il dit mercredi.

Le commissaire a rendu public en matinée son plus récent rapport sur l’avenir de la langue française. Le document, intitulé Comprendre le recul, inverser les tendances, se veut une réponse aux données rendues publiques par l’Office québécois de la langue française l’an dernier. Il contient huit recommandations, portant sur l’enseignement, la culture et l’économie.

Le document suggère au premier chef que « le gouvernement du Québec se fixe une cible de 85 % d’enseignement en français dans l’enseignement supérieur dans le but d’y accroître progressivement la place de cette langue ». Son atteinte permettrait « d’assurer la prédominance du français dans l’enseignement supérieur, y compris à Montréal, tout en reconnaissant l’importance d’accorder à l’anglais un espace raisonnable ».

Selon M. Dubreuil, la proportion d’étudiants suivant des cours en anglais au cégep ou à l’université (22,4 %) à l’heure actuelle est « trop élevée ». Pour tendre vers l’objectif de « 85 % », Québec devrait notamment augmenter le nombre de cours donnés en français dans les établissements anglophones, réduire le nombre d’étudiants étrangers dans les établissements de langue anglaise, comme s’est engagé à le faire le gouvernement Legault, et poursuivre le plafonnement des places disponibles dans les cégeps anglophones — une mesure en vigueur depuis l’adoption de la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français (loi 96).

« Nous pensons qu’un cumul de mesures […] permettrait de tenir compte des contraintes organisationnelles des universités et des collèges », a signifié le commissaire, selon qui il n’est pas nécessaire d’étendre la loi 101 aux cégeps, comme le demande par exemple le Parti québécois.

« L’application de la loi 101 aux cégeps, pour nous, c’est une proposition qui est légitime, et, globalement, on pense que sa mise en œuvre contribuerait à renforcer le français. Cependant, nous pensons que la contribution que nous avançons est plus pertinente », a affirmé M. Dubreuil, lors d’une conférence de presse tenue mercredi à l’Assemblée nationale.

« D’abord, elle concerne l’ensemble de l’enseignement supérieur. C’est important, parce que nos études montrent que l’enjeu n’est pas propre aux collèges, mais concerne tout autant les universités. Ensuite, c’est une approche qui offre une grande flexibilité », a-t-il dit. La recommandation du commissaire éviterait par ailleurs de « compromettre la viabilité financière des établissements anglophones » [Il faut au contraire en réduire massivement la taille et ne pas se laisser intimider par les cris d'orfraies systématiques des anglicisés et anglophones du Québec dès qu'on touche à leur TROIS universités subventionnées. Pourquoi  trois ?]

Suède — 79 % des réfugiés sont déjà retournés en vacances dans le pays qu'ils ont fui

Une nouvelle enquête de la firme Novus, publiée par le journal en ligne suédois Bulletin, montre que plus de 85 % des personnes nées à l’étranger sont retournées à un moment ou à un autre dans leur pays d’origine pour y passer des vacances. Parmi ceux qui sont arrivés en Suède en tant que réfugiés, la proportion de ceux qui ont passé des vacances dans leur ancien pays d’origine est de 79 %.

Partir en vacances dans le pays que l’on a fui est devenu un sujet de discussion dans les pays européens ces dernières années. Bulletin a demandé à Novus d’enquêter sur la façon dont les personnes nées à l’étranger perçoivent la migration de retour, l’éducation de leurs enfants et les vacances dans leur pays de naissance. L’échantillon est composé de 1050 personnes nées à l’étranger et l’enquête a été menée entre le 18 et le 24 août.

L’enquête montre que seuls deux pour cent des personnes nées à l’étranger prévoient de retourner dans leur pays de naissance à l’avenir, tandis que 16 % répondent peut-être. 76 % déclarent avoir l’intention de rester, parmi ceux qui sont venus en Suède d’un pays étranger, la proportion est de 81 %. 53 % des personnes nées à l’étranger pensent que la Suède est un meilleur pays pour leurs enfants par rapport à leur pays d’origine, tandis que 9 % pensent que la Suède est pire que leur pays d’origine. 33 % ne répondent ni l’un ni l’autre.


Passer ses vacances dans son pays d’origine

Selon l’enquête Bulletin/Novus, 85 % des personnes nées à l’étranger ont déjà visité leur pays d’origine pour y passer des vacances. Parmi les immigrants familiaux, 92 % sont retournés au moins une fois dans leur pays d’origine pour y passer des vacances, contre 79 % pour les réfugiés. Le groupe de personnes nées à l’étranger qui compte la plus forte proportion de personnes n’ayant jamais passé de vacances dans leur pays de naissance est celui des adoptés, dont 41 % n’ont pas visité leur pays de naissance depuis leur arrivée en Suède.

Novus souligne qu’il est dans la nature des choses que les personnes qui participent à ses enquêtes soient raisonnablement bien intégrées en Suède, puisqu’elles répondent aux questions en suédois. Les conditions politiques dans leur pays d’origine peuvent donc avoir changé avec le temps.

Toutefois, 79 % restent un chiffre très élevé, étant donné qu’il s’agit de personnes qui sont venues en Suède et ont déclaré être des réfugiés.

En Norvège, le quotidien Aftenposten a rapporté en 2018 que 24 % des immigrants de Somalie, 40 % des immigrants d’Afghanistan, 55 % des immigrants d’Iran et 71 % des immigrants d’Irak se rendaient régulièrement dans leur pays d’origine. Selon Aftenposten, les données ont été compilées par les Statistiques de Norvège (SSB). Une différence par rapport à l’enquête Bulletin/Novus réside dans le fait que les chiffres norvégiens représentent le pourcentage d’immigrants qui passent régulièrement des vacances dans leur pays d’origine, tandis que les chiffres suédois indiquent ceux qui ont voyagé au moins une fois.

La plupart des pays autorisent les personnes devenues citoyennes à retourner dans leur pays d’origine pour les vacances. Dans le même temps, le fait que tant de personnes arrivées à l’origine en tant que réfugiés retournent dans leur pays d’origine suggère que le besoin de protection n’est plus d’actualité, ou qu’il n’a peut-être jamais été très fort.

Les règles applicables aux demandeurs d’asile qui n’ont pas obtenu la citoyenneté varient selon les pays. En Suède, aucune restriction n’est imposée aux réfugiés qui ont obtenu la résidence permanente pour retourner dans leur pays d’origine. Toutefois, le statut de réfugié peut être révoqué s’il s’avère que la personne n’a plus besoin de la protection internationale de son pays d’origine, et dans les cas où il est établi que les demandeurs d’asile ont fourni de fausses informations sur leur besoin de protection. D’autres pays ont des règles plus strictes. La Suisse, par exemple, n’autorise pas les demandeurs d’asile à retourner dans leur pays d’origine pour voir des membres de leur famille ou partir en vacances, sauf dans des circonstances exceptionnelles. Dans ce cas, le ressortissant étranger perd le droit de continuer à détenir un permis de séjour en Suisse, selon le HCR.

En Allemagne, les voyages de vacances des demandeurs d’asile dans leur pays d’origine sont également devenus une question politique, les voyages de vacances étant considérés comme incompatibles avec l’affirmation selon laquelle ils ont fui pour sauver leur vie et cherché une protection en Allemagne en raison du danger qui les guette dans leur pays d’origine. Dans une déclaration faite en 2019, Horst Seehofer, alors ministre de l’Intérieur de l’Allemagne, a averti les réfugiés qu’ils feraient l’objet d’une enquête et se verraient retirer leur permis de séjour s’ils se rendaient dans leur pays d’origine.

« Si quelqu’un, un réfugié syrien, passe régulièrement des vacances en Syrie, il ne peut pas honnêtement prétendre être persécuté en Syrie », a-t-il déclaré, ajoutant « nous devrions le priver de son statut de réfugié ».

Par exemple, selon DW (Deutsche Welle), en 2016, des enquêtes ont permis à 66 réfugiés d’Irak et de Syrie de se voir retirer leur permis de séjour et d’être considérés comme n’ayant plus besoin de protection parce qu’ils avaient voyagé dans leur pays d’origine.

Angela Merkel a également critiqué les voyages de vacances des réfugiés dans leur pays d’origine, affirmant que cela pourrait être interprété comme une réévaluation de leurs besoins de protection.

Source : Bulletin (Suède)


samedi 23 novembre 2024

« Les enseignants eux-mêmes ne maîtrisent pas la grammaire et l'orthographe », pointe cette enseignante

«Les enseignants eux-mêmes ne maîtrisent pas la grammaire et l'orthographe», a pointé ce samedi sur CNEWS Lisa Ken-Hirsig. La professeure des écoles à Paris a évoqué la hausse des fautes dans les dictées d'élèves de CM2 (10 à 11 ans).

Grève de Postes Canada — Le syndicat réclame des « soins d’affirmation du genre » gratuits dans ses revendications


Le syndicat représentant les travailleurs des services postaux nationaux du Canada en grève a inclus dans ses demandes de retour au travail l’accès gratuit à la chirurgie de changement de sexe.

Les employés de Postes Canada, une société d’État gérée par le gouvernement, se sont mis en grève vendredi dernier, et le syndicat représentant ses travailleurs, le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP), a demandé que les « soins d’affirmation du genre » soient ajoutés au régime d’avantages sociaux des employés.

Outre la demande évidente d’une augmentation de salaire, le syndicat déclare vouloir « des améliorations significatives à nos régimes d’avantages sociaux collectifs, y compris une couverture accrue pour les spécialistes de la santé, les traitements de fertilité, les soins d’affirmation du genre, les soins de la vue, et plus encore ».

Depuis plusieurs années, Postes Canada perd des millions de dollars chaque année.

Deux employés ont récemment été suspendus après avoir refusé de livrer des documents qui dénonçaient les « changements de sexe » ciblant les enfants.

Ces dernières années, de nombreuses branches du gouvernement fédéral canadien, dirigé par le Premier ministre libéral Justin Trudeau, ont mis en œuvre des politiques pro-LGBT et « diversitaire ».

Comme l’a récemment rapporté le Western Standard, l’agence d’espionnage officielle du Canada cherche à embaucher des étudiants pour l’été et du personnel permanent « avec le souci de former un effectif inclusif et diversifié ».


Musk dans ses propres mots (analyse de 40.000 de ses messages sur Twitter et 𝕏)

« Bien sûr, VOUS pouvez dire quelque chose de stupide de temps en temps, comme je le fais, mais cela permet aux gens de savoir que c’est vraiment vous ! »

Dans le cadre d’un appel aux « dirigeants politiques et d’entreprise » à se joindre à lui pour s’exprimer sur X, son réseau social, Elon Musk a souligné à plusieurs reprises que de tels messages offraient une authenticité inhabituelle et engageante.

Qu’est-ce que ses billets disent de lui ?

Pour savoir quels sont les sujets qui préoccupent M. Musk et comment ses opinions ont évolué au fil du temps, The Economist a analysé son activité sur Twitter (alors que le réseau s’appelait ainsi) et sur 𝕏 (depuis 2023). En utilisant l’intelligence artificielle pour parcourir ses 38 358 messages entre décembre 2013 et novembre 2024, l’hebdomadaire a constaté que Musk publiait beaucoup plus souvent et avec un penchant beaucoup plus politique. Le changement climatique et l’énergie propre étaient auparavant les domaines politiques sur lesquels il se prononçait le plus, mais il s’exprime désormais beaucoup plus sur l’immigration et la liberté d’expression (voir le graphique ci-dessous). M. Musk publie beaucoup plus de messages qu’auparavant. Entre décembre 2013 et le milieu de l’année 2018, il a gazouillé un peu plus d’une douzaine de fois par semaine, en moyenne. Entre cette date et le 27 octobre 2022, date à laquelle il a finalisé l’achat de 𝕏, il postait 50 fois par semaine. Depuis le rachat, ce chiffre est passé à environ 220 par semaine.

Ceux qui le suivent — et ils sont plus de 200 millions — ont peut-être aussi remarqué un changement de sujet. De 2016 à 2021, entre 30 % et 50 % de ses tweets annuels concernaient Tesla ou SpaceX, ses deux plus grandes entreprises. Aujourd’hui, ils ne représentent plus que 11 %. Dans le même temps, la part de ses messages à caractère politique est passée de moins de 4 % en 2016 à plus de 13 % cette année.

L’évolution des sujets de ces messages est encore plus spectaculaire. En 2022, alors qu’il achetait Twitter, les messages sur la liberté d’expression ont fait un bond. En 2023 et 2024, les messages sur l’immigration, le contrôle des frontières, l’intégrité des élections et le « virus mental woke » ont fait un bond en avant. (Les vicissitudes d’une mauvaise réglementation sont restées un sujet commun tout au long de la période).

Malgré ses intérêts commerciaux considérables en dehors de l’Amérique, peu de messages évoquent d’autres pays. Entre 2017 et 2020, environ 1 % d’entre eux ont abordé la Chine, mais souvent en passant (” China & Japan have awesome trains. . .”) ou pour faire l’éloge de la filiale de Tesla dans ce pays. Son intérêt pour le pays a depuis diminué. Avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, M. Musk ne s’intéressait guère à ces deux pays, mais en 2022, ils figuraient dans près de 3 % de ses tweets. Le seul autre pays à apparaître dans plus de 1 % de ses messages ces dernières années est le Brésil, après que le pays a brièvement bloqué 𝕏 en août de cette année.

Pour ses partisans, M. Musk prône une attention soutenue aux missions qu’il considère comme urgentes, telles que faire de l’homme une « espèce interplanétaire » en colonisant Mars. Les billets qu’il publie lui-même révèlent des intérêts changeants au cours des dernières années, le seul véritable centre d’intérêt étant l’acte de publication lui-même. Il a peut-être plus d’argent que n’importe qui d’autre sur Terre et l’oreille du prochain président, mais pour un observateur occasionnel, Elon Musk ne semble pas si différent de n’importe quel autre Américain dans la cinquantaine : il s’oriente vers la droite sur le plan politique, passe une grande partie de son temps en ligne, se plaint de l’immigration et se moque de la gauche.

vendredi 22 novembre 2024

🤥 Fauxtochtone — le ministre libéral Randy Boissonnault démissionne après avoir prétendu être autochtone

La liste des personnalités publiques qui mentent et se prétendent être autochtones s’est encore allongée : le ministre Randy Boissonnault (ci-contre) de l’Alberta, l’un des deux seuls députés Albertains élus sous la bannière du parti de Trudeau, vient de démissionner.

Cette liste risque fort de continuer à grandir : les avantages symboliques et pécuniaires accordés aux « minorités visibles » et aux autochtones sont trop importants dans le régime diversitaire qu’est le Canada. (Voir quelques prestations offertes aux autochtones par le fédéral sur le site du gouvernement.) On trouvera ci-dessous dans les liens plusieurs exemples (précédés de 🤥) de ces fauxtochtones, mais vrais opportunistes.

Il faut dire que les explications de 🤥 M. Boissonnault sont restées brumeuses au fil des ans. Tantôt métis, tantôt cri, il se raccrochait à une arrière-grand-mère pour expliquer son identité autochtone. Or l’appartenance de cette bisaïeule à une des Premières Nations (crie en l’occurrence) est plus que douteuse.

Le ministre démissionnaire avait fondé une PME (Global Health Imports) avec un associé, pour fournir de l’équipement COVID. Afin de remporter des appels d’offres gouvernementaux, l’entreprise s’est présentée comme ayant un dirigeant issu des Premières Nations, car cela améliore les chances d’obtenir un contrat. « Global Health est une entreprise à 100 % autochtone et LGBTQ », avait précisé l’ancien partenaire commercial de M. Boissonnault, Stephen Anderson, dans un appel d’offres lancé en juin 2020 par Global Health Imports Corporation (GHI) pour un contrat de fourniture de masques faciaux. Le National Post a obtenu l’offre par le biais d’une demande d’accès à l’information. Anderson a réitéré cette prétention par la suite.

Au Canada, l’appartenance à un groupe autochtone permet notamment d’accéder à certaines aides. De plus, le gouvernement Trudeau s’est fixé comme objectif d’accorder annuellement au moins 5 % de la valeur totale de tous les marchés publics à des entreprises autochtones.

Ces révélations s’inscrivent dans le cadre d’une enquête parlementaire sur le programme appelé « Stratégie d’approvisionnement auprès des entreprises autochtones » (SAEA). L’enquête a été lancée à la suite d’un reportage de Global News décrivant les méthodes que les entreprises non autochtones auraient utilisées pour accéder à la SAEA. Les enjeux sont de taille. Selon les chiffres du gouvernement, le programme a aidé les participants à décrocher des contrats d’une valeur de 1,6 milliard de dollars en 2022.

Voir aussi

🤥 Supercherie : la chanteuse oscarisée Buffy Sainte-Marie se serait inventé des origines autochtones

🤥 « Je suis blanche » : une universitaire s’excuse d’avoir prétendu à tort toute sa vie qu’elle était amérindienne (à Berkeley)

🤥 Artiste imposteur : il se prétend amérindien et « survivant des pensionnats » (Morris Blanchard)

🤥 Faux autochtones et aborigènes, mais vrais opportunistes 

🤥Remise en doute des origines autochtones d’une militante autochtone (m-à-j)

🤥 L’acteur « cherokee » [né de deux parents siciliens…] Iron Eyes Cody [né Espera Oscar de Corti] qui avait posé pour l’affiche écologiste Crying Indian (Indien en larmes) n’avait rien d’un porte-parole écologiste… mais son visage buriné et le message véhiculé étaient, eux, des plus parlants. (Ci-contre.)  Vivant à Hollywood, il a commencé à insister, même dans sa vie privée, sur le fait qu’il était amérindien, revendiquant au fil du temps son appartenance à plusieurs tribus différentes.

🤥 Une élue de Montréal accusée d’avoir menti en prétendant être Autochtone

🤥 Fausse autochtone — La directrice scientifique de l’Institut de la santé des Autochtones 

🤥 Remise en doute des origines autochtones d’une militante autochtone (m-à-j) [UQAM]

Depp (ci-contre) est principalement d’origine anglaise, avec quelques ancêtres français, allemands, irlandais et afro-américains. Son nom de famille vient d’un immigrant huguenot français, Pierre Dieppe, qui s’est installé en Virginie vers 1700. Lors d’interviews en 2002 et 2011, Depp a affirmé avoir des ancêtres amérindiens : « Je suppose que j’ai des ancêtres amérindiens quelque part dans la lignée. Mon arrière-grand-mère était assez amérindienne. Elle a grandi en tant que Cherokee ou peut-être en tant qu’Indienne Creek. ». Les affirmations de Depp ont fait l’objet d’un examen minutieux lorsque Indian Country Today a écrit que Depp ne s’était jamais renseigné sur son héritage ou n’avait jamais été reconnu comme membre de la nation cherokee. La communauté amérindienne a alors critiqué Depp, qui n’a pas d’ascendance amérindienne attestée et que les dirigeants de la communauté amérindienne considèrent comme un 🤥 « non-Indien » et un prétendu Indien (un « prétindien »).


 🤥 Danielle Smith — Première ministre de l’Alberta qui a prétendu avoir une
arrière-arrière-grand-mère cherokee victime de la Piste des larmes. Une enquête d’APTN National News n’a trouvé aucune preuve que les ancêtres de Smith étaient indigènes ou avaient participé à la Piste des Larmes. Elle est en réalité d’origine ukrainienne. Plus de détails dans la seconde partie de ce billet. À la suite du reportage d’APTN, l’attaché de presse de Mme Smith a déclaré que cette dernière n’avait pas fait de « recherches approfondies sur ses ancêtres » et qu’elle avait « entendu parler de son héritage par ses proches ». 

🤥 Grey Owl (« Chouette cendrée » ou « Chouette grise ») est le nom adopté par Archibald Stansfeld Belaney (18 septembre 1888 – 13 avril 1938) à l’âge adulte. Il se prétendit indien alors qu'il était né à Hastings en Angleterre de parents britanniques. Il fut un précurseur du courant écologique moderne. Personnalité célèbre, sa véritable identité a été révélée après sa mort en 1938 en Saskatchewan. Il vécut trois ans au Québec. Sa vie romancée a fait l'objet d'un film de Richard Attenborough en 1999 avec Pierce Brosnan dans le rôle de Grey Owl.

jeudi 21 novembre 2024

Comment imposer une idéologie sous couvert de publicité pour des fruits et légumes

Publicité réalisée pour Interfel, l’Interprofession de la filière des fruits et légumes frais, une association loi de 1901 et un groupe de pression créé en 1976.

Le budget prévisionnel d’Interfel est de près de 20 millions d’euros par an. Les recettes proviennent de « cotisations volontaires obligatoires ».

Interfel est reconnue comme seule interprofession nationale pour les fruits et légumes frais par les pouvoirs publics qui lui délèguent le pouvoir d’élaborer des accords interprofessionnels qui font force de loi. Interfel est reconnue par l’Union européenne depuis le 21 novembre 1996.

Voir aussi

Après avoir subi un boycott à la suite d’une publicité mettant en avant un influenceur homme se disant femme (« transgenre ») qui avait entraîné une chute de 25 % de ses ventes, la marque BudLight lance désormais une campagne parodiant les pubs « wokes ».

Que vend Jaguar ? Plus des voitures, apparemment.

Bud Light—Nouvelle pub patriotique pour contrer effondrement des ventes et perte de 6 milliards de $ US en bourse (Homme qui se dit femme ambassadeur de la marque)

Publicité pro-trans des Cafés Starbucks crée la controverse en Inde

Les législateurs russes cherchent à interdire la « propagande zéro enfant », aides aux familles aux États-Unis

Quand les entreprises américaines déboulonnent leurs politiques diversitaires

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Wokisme — Nouvelle vidéo de recrutement de l'armée américaine

Selon Marie-Claude Ducas, rédactrice en chef du magazine Infopresse, on doit ce phénomène de sexisme inversé au féminisme: puisqu’on peut difficilement déprécier les femmes en publicité, les rôles de maladroits reviennent systématiquement aux hommes. «Afin de raconter une histoire en 30 secondes, la publicité a recours à des stéréotypes», explique-t-elle.  

Certains hommes peuvent toutefois avoir des rôles positifs dans les publicités (quand ils ont le bon profil ethno-genré) :