Le gouvernement du Québec doit réduire la part de l’enseignement en anglais dans les cégeps et les universités pour qu’au moins 85 % des cours soient donnés en français, selon le commissaire à la langue française, Benoît Dubreuil. Sans quoi « les tendances défavorables » au maintien de la langue risquent de s’accentuer, a-t-il dit mercredi.
Le commissaire a rendu public en matinée son plus récent rapport sur l’avenir de la langue française. Le document, intitulé Comprendre le recul, inverser les tendances, se veut une réponse aux données rendues publiques par l’Office québécois de la langue française l’an dernier. Il contient huit recommandations, portant sur l’enseignement, la culture et l’économie.
Le document suggère au premier chef que « le gouvernement du Québec se fixe une cible de 85 % d’enseignement en français dans l’enseignement supérieur dans le but d’y accroître progressivement la place de cette langue ». Son atteinte permettrait « d’assurer la prédominance du français dans l’enseignement supérieur, y compris à Montréal, tout en reconnaissant l’importance d’accorder à l’anglais un espace raisonnable ».
Selon M. Dubreuil, la proportion d’étudiants suivant des cours en anglais au cégep ou à l’université (22,4 %) à l’heure actuelle est « trop élevée ». Pour tendre vers l’objectif de « 85 % », Québec devrait notamment augmenter le nombre de cours donnés en français dans les établissements anglophones, réduire le nombre d’étudiants étrangers dans les établissements de langue anglaise, comme s’est engagé à le faire le gouvernement Legault, et poursuivre le plafonnement des places disponibles dans les cégeps anglophones — une mesure en vigueur depuis l’adoption de la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français (loi 96).
« Nous pensons qu’un cumul de mesures […] permettrait de tenir compte des contraintes organisationnelles des universités et des collèges », a signifié le commissaire, selon qui il n’est pas nécessaire d’étendre la loi 101 aux cégeps, comme le demande par exemple le Parti québécois.
« L’application de la loi 101 aux cégeps, pour nous, c’est une proposition qui est légitime, et, globalement, on pense que sa mise en œuvre contribuerait à renforcer le français. Cependant, nous pensons que la contribution que nous avançons est plus pertinente », a affirmé M. Dubreuil, lors d’une conférence de presse tenue mercredi à l’Assemblée nationale.
« D’abord, elle concerne l’ensemble de l’enseignement supérieur. C’est important, parce que nos études montrent que l’enjeu n’est pas propre aux collèges, mais concerne tout autant les universités. Ensuite, c’est une approche qui offre une grande flexibilité », a-t-il dit. La recommandation du commissaire éviterait par ailleurs de « compromettre la viabilité financière des établissements anglophones » [Il faut au contraire en réduire massivement la taille et ne pas se laisser intimider par les cris d'orfraies systématiques des anglicisés et anglophones du Québec dès qu'on touche à leur TROIS universités subventionnées. Pourquoi trois ?]
Le commissaire a rendu public en matinée son plus récent rapport sur l’avenir de la langue française. Le document, intitulé Comprendre le recul, inverser les tendances, se veut une réponse aux données rendues publiques par l’Office québécois de la langue française l’an dernier. Il contient huit recommandations, portant sur l’enseignement, la culture et l’économie.
Le document suggère au premier chef que « le gouvernement du Québec se fixe une cible de 85 % d’enseignement en français dans l’enseignement supérieur dans le but d’y accroître progressivement la place de cette langue ». Son atteinte permettrait « d’assurer la prédominance du français dans l’enseignement supérieur, y compris à Montréal, tout en reconnaissant l’importance d’accorder à l’anglais un espace raisonnable ».
Selon M. Dubreuil, la proportion d’étudiants suivant des cours en anglais au cégep ou à l’université (22,4 %) à l’heure actuelle est « trop élevée ». Pour tendre vers l’objectif de « 85 % », Québec devrait notamment augmenter le nombre de cours donnés en français dans les établissements anglophones, réduire le nombre d’étudiants étrangers dans les établissements de langue anglaise, comme s’est engagé à le faire le gouvernement Legault, et poursuivre le plafonnement des places disponibles dans les cégeps anglophones — une mesure en vigueur depuis l’adoption de la Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français (loi 96).
« Nous pensons qu’un cumul de mesures […] permettrait de tenir compte des contraintes organisationnelles des universités et des collèges », a signifié le commissaire, selon qui il n’est pas nécessaire d’étendre la loi 101 aux cégeps, comme le demande par exemple le Parti québécois.
« L’application de la loi 101 aux cégeps, pour nous, c’est une proposition qui est légitime, et, globalement, on pense que sa mise en œuvre contribuerait à renforcer le français. Cependant, nous pensons que la contribution que nous avançons est plus pertinente », a affirmé M. Dubreuil, lors d’une conférence de presse tenue mercredi à l’Assemblée nationale.
« D’abord, elle concerne l’ensemble de l’enseignement supérieur. C’est important, parce que nos études montrent que l’enjeu n’est pas propre aux collèges, mais concerne tout autant les universités. Ensuite, c’est une approche qui offre une grande flexibilité », a-t-il dit. La recommandation du commissaire éviterait par ailleurs de « compromettre la viabilité financière des établissements anglophones » [Il faut au contraire en réduire massivement la taille et ne pas se laisser intimider par les cris d'orfraies systématiques des anglicisés et anglophones du Québec dès qu'on touche à leur TROIS universités subventionnées. Pourquoi trois ?]
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