mercredi 21 juin 2023

Michigan — La gauche woke se sent trahie par la mairie musulmane qui interdit le drapeau LGBTQ

Peinture murale de la ville
Dans la ville de Hamtramck au Michigan à majorité yéménite et bangladeshie, la gauche blanche a fait élire un maire musulman en grande pompe en 2021, mais s’étonne maintenant qu’il a décidé d’interdire les drapeaux LGBT sur la voie publique.

En 2015, de nombreux résidents libéraux de Hamtramck, dans le Michigan, ont célébré que leur ville ait attiré l’attention internationale pour être devenue la première aux États-Unis à élire un conseil municipal à majorité musulmane.

Ils considéraient le changement de pouvoir et la diversité comme une réprimande symbolique, mais significative de la rhétorique islamophobe qui était un thème central de la campagne du candidat républicain à la présidence, Donald Trump.

Cette semaine, beaucoup de ces mêmes résidents ont regardé avec consternation un conseil municipal maintenant pleinement musulman et socialement conservateur adopter une loi interdisant aux drapeaux de la fierté d’être hissés sur les propriétés de la ville qui avait — comme beaucoup d’autres qui volaient à travers le pays — était destinée à célébrer la communauté LGBTQ +.

Les résidents musulmans qui remplissaient l’hôtel de ville ont éclaté de joie après le vote unanime du conseil, et sur les pages de médias sociaux de Hamtramck, les railleries ont été implacables : « Ville sans drapeau », lit-on dans un message, souligné avec des émojis d’un biceps fléchissant. 💪

Dans un monologue tendu avant le vote, le membre du conseil Mohammed Hassan s’est justifié en criant aux partisans LGBTQ + : « Je travaille pour le peuple, ce que la majorité des gens veut. »

[…] « On se sent trahi. » « Nous vous avons soutenu lorsque vous avez été menacé, et maintenant nos droits sont menacés, et c’est vous qui menacez. »

« Quand on était au pouvoir on leur a laissé faire l’appel à la prière 5 fois par jour au haut-parleur. Aujourd’hui, il n’y a pas de réciproque quand les rôles sont inversés. »

Pendant environ un siècle, les catholiques polonais et ukrainiens ont dominé la politique à Hamtramck, une ville de 28 000 habitants. En 2013, les immigrants bangladais et yéménites en grande partie musulmans ont supplanté les Slaves, bien que la ville reste le foyer d’importantes populations de ces groupes, ainsi que d’Afro-Américains, de Blancs et d’Américains bosniaques et albanais. Selon le recensement de 2020, environ 30 % à 38 % des habitants de Hamtramck sont d’origine yéménite et 24 % sont d’origine asiatique, en grande partie bangladaise.

Le maire Amer Ghalib, 43 ans, qui a été élu en 2021 avec 67 % des voix pour devenir le premier maire yéménite américain du pays, a déclaré jeudi au Guardian qu’il essayait de gouverner équitablement pour tout le monde, mais a déclaré que les partisans LGBTQ+ avaient attisé la tension en « forçant leur imposer leur ordre du jour aux autres ».

En 2021, la BBC se félicitait du caractère multiculturel de cette localité :

Une promenade dans la rue principale de Hamtramck, dans le Michigan, ressemble à un tour du monde.

Un magasin de saucisses polonaises et une boulangerie d’Europe de l’Est côtoient un grand magasin yéménite et un magasin de vêtements bengali. Les cloches des églises résonnent en même temps que l’appel à la prière islamique. « Le monde en deux kilomètres carrés » : Hamtramck est à la hauteur de son slogan, avec une trentaine de langues parlées sur une superficie de 5 km² […]

Ce mois-ci, cette ville du Midwest de 28 000 habitants franchit une étape importante. Hamtramck élit un conseil municipal entièrement musulman et un maire musulman, devenant ainsi la première ville des États-Unis à avoir un gouvernement musulman américain.

Autrefois confrontés à la discrimination, les résidents musulmans sont devenus partie intégrante de cette ville multiculturelle, dont ils représentent désormais plus de la moitié de la population.

Et malgré les défis économiques et les débats culturels intenses, les habitants d’Hamtramck issus de différents milieux religieux et culturels coexistent en harmonie, faisant de la ville une étude de cas significative pour l’avenir de la diversité croissante en Amérique.

Le diffuseur gouvernement britannique notait cependant :

En juin [2021], lorsque le gouvernement de la ville approuve l’installation d’un drapeau de la Gay pride devant l’hôtel de ville, certains habitants sont furieux. Plusieurs drapeaux de fierté accrochés à l’extérieur d’entreprises privées et de maisons sont arrachés, y compris celui qui se trouve à l’extérieur d’un magasin de vêtements rétro du centre-ville appartenant à Mme Majewski. « Cela envoie un message vraiment alarmant aux gens », dit-elle.

La marijuana est également devenue une source de controverse. L’ouverture de trois dispensaires à Hamtramck suscite la consternation de certains membres des communautés musulmane et polonaise-catholique.

D’autres résidents s’inquiètent du manque de participation politique des femmes dans les communautés musulmanes conservatrices.

Quillette : « Au Canada, demander des preuves est désormais considéré comme du "négationnisme" »

Les affirmations sensationnelles de 2021 selon lesquelles des tombes d’enfants indigènes non marquées avaient été découvertes en Colombie-Britannique semblent désormais douteuses. Mais le dire pourrait bientôt être considéré comme une infraction pénale. Texte de Jonathan Kay dans Quillette.

Cela fait maintenant plus de deux ans que le Canada a été secoué par des allégations selon lesquelles 215 tombes anonymes d’écoliers autochtones avaient été découvertes sur le terrain d’un ancien pensionnat à Kamloops, en Colombie-Britannique. Il n’y avait pas de corps ou de restes humains, mais des données de géoradar (radar à pénétration de sol) indiquant des dislocations du sol régulièrement espacées. Mais on ne s’en serait pas douté à la manière dont l’histoire a été rapportée à l’époque. Un titre de Global News annonçait la « Découverte de restes humains sur le terrain du pensionnat de Kamloops ». Un autre, dans le Toronto Star, déclarait : « Les restes de 215 enfants ont été retrouvés ».

Élèves amérindiennes au pensionnat de Kamloops

Je faisais partie des nombreux Canadiens qui ont cru à ces titres. Les sévices racistes perpétrés par les pensionnats canadiens des XIXe et XXe siècles, créés pour « civiliser » les peuples indigènes et les dépouiller de leur culture, sont largement débattus depuis des décennies. Compte tenu de cette sombre histoire, il n’était pas difficile de croire que certains des prêtres et des éducateurs qui dirigeaient ces écoles n’avaient pas seulement fait preuve de cruauté et de négligence (ce que l’on savait déjà), mais qu’ils avaient également commis des actes de massacre contre des enfants sans défense.

Sans attendre que les preuves tangibles sortent de terre, les drapeaux ont été mis en berne, les célébrations de la fête du Canada du 1er juillet ont été annulées, Justin Trudeau s’est agenouillé devant les caméras et la nation tout entière est entrée dans une période collective d’autoflagellation sans précédent. Avant la fin de l’été, Justin Trudeau s’est engagé à verser plus de 300 millions de dollars de nouveaux fonds aux communautés autochtones, afin qu’elles puissent mener à bien la sinistre tâche consistant à fouiller la terre à la recherche de cadavres d’enfants. La Presse canadienne l’a ensuite qualifiée d’histoire de l’année.

Vingt-quatre mois plus tard, beaucoup de choses ont changé. Pendant toute cette période, on n’a pas trouvé une seule tombe, un seul corps ou un seul ensemble de restes non marqués à Kamloops, ni dans aucune des autres communautés des Premières Nations qui ont effectué des levés similaires au géoradar.

Cela ne signifie pas que des tombes et des corps ne seront pas découverts à un moment indéterminé dans l’avenir. Mais étant donné que les données radar initialement annoncées auraient indiqué aux groupes autochtones et aux enquêteurs médico-légaux l’emplacement exact des restes humains présumés, le fait que deux années se soient écoulées sans qu’aucune preuve matérielle n’ait été déterrée ne peut être qualifié que d’étrange.

Comme je l’ai noté dans un article récent pour un magazine britannique, et ici à Quillette, c’est un sujet dont beaucoup de Canadiens polis ont peur de parler. En 2021, la découverte supposée de ces 215 tombes anonymes a pris l’allure d’un récit national sacré. Souligner les lacunes de ce récit qui se sont développées depuis, comme je le fais ici, ressemble à un sacrilège séculaire.

mardi 20 juin 2023

Crise climatique — Le Sahel reverdit

Le sahel

Climatiquement sinistrée dans les années 1980, la zone enregistre depuis plusieurs années des pluies abondantes et des récoltes records.

Le 10 mai 2023, le ministère malien de l’Agriculture a mis en ligne un communiqué très positif sur la récolte de céréales en 2023-2024. Cette saison encore, elle devrait battre celle de l’année précédente (de 6 % exactement), « sous l’effet d’une expansion des superficies plantées, d’une météorologie favorable et d’une distribution améliorée des engrais aux producteurs ». Le Mali exporte désormais 10 à 15 % de ses céréales vers les pays voisins. En décembre 2022, le gouvernement a même décidé de les bloquer dans l’espoir de ralentir la hausse des prix en interne !

Les disettes subsistent au Sahel, mais beaucoup moins désormais à cause du climat qu’en raison de l’insécurité, qui gêne le travail des agriculteurs. C’est le cas au Niger. Dans ce pays, classé parmi les plus pauvres d’Afrique, les récoltes battent des records : + 69 % pour les céréales en 2022 par rapport à l’année précédente, avec une hausse d’un tiers de la superficie totale des cultures emblavées. L’insécurité alimentaire est causée par les islamistes et le manque d’engrais, bien plus que par la sécheresse.

L’anomalie climatique des années 1970 et 1980

Pour les spécialistes, ces informations n’ont rien de surprenant. Le grand public a gardé du Sahel une image surannée, fixée dans les années 1980 : une immense zone subsaharienne inexorablement grignotée par le sable et les dunes, faute de précipitations. « L’Afrique de l’Ouest a effectivement connu un épisode de sécheresse brutal de 1968 à 1993 », explique Luc Descroix, hydrologue à l’Institut de recherche pour le développement. « C’est du passé. Nous avons désormais des données robustes qui nous permettent de dire que la pluviométrie est revenue à son niveau moyen de long terme. »

Bonne nouvelle supplémentaire, le retour de la pluie au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Tchad va se pérenniser, sous l’effet du changement climatique. « Les terres se réchauffent plus vite que l’eau dans le golfe de Guinée, explique Luc Descroix. Cela rend la mousson plus puissante. »

Le phénomène est comparable à ce que les météorologues appellent un « épisode cévenol », ou les marins un « thermique », mais à l’échelle d’un continent. Schématiquement, l’air surchauffé du Sahel monte, ce qui pompe vers l’intérieur de l’Afrique des masses d’air océanique, relativement plus fraîches et surtout chargées d’humidité. « On est parti pour des moussons efficaces au moins jusqu’en 2100 », résume Luc Descroix. À tel point que le Sahel connaît parfois maintenant des inondations !

L’analyse des séries de photos satellites confirme « une tendance au reverdissement à l’échelle régionale comme résultat de l’amélioration des conditions pluviométriques à partir des années 1990 », expliquent des chercheurs français et africains dans une étude parue en 2021 dans la revue Physio-Géo. La période 1968-1994 était « une anomalie sèche », aux causes encore mal comprises.

Quand la surpopulation fait reculer la famine

Luc Descroix fait beaucoup de terrain. Il se trouvait en Guinée lorsque Le Point l’a interrogé. Il explore sur place un autre phénomène, encore plus contre-intuitif qu’un reverdissement lié au réchauffement climatique. Le recul de la famine serait parfois la conséquence, et pas seulement la cause, de la hausse de la population au Sahel. « On observe un reverdissement accéléré dans les régions les plus peuplées », relève l’hydrologue.

Il a une hypothèse, assise sur ses observations, à confirmer : « Les paysans, plus nombreux, ont les moyens de passer d’une agriculture extensive à une agriculture intensive réfléchie. Rien de nouveau. On pourrait comparer certains secteurs du Sahel aux zones de culture en terrasses de Toscane. La terre est ingrate, mais, avec un travail important, elle peut nourrir beaucoup de monde. »

En deux décennies, dans de nombreuses zones rurales du Sahel, la population a doublé et les rendements ont triplé, amorçant une boucle vertueuse. « Il y a de la main-d’œuvre pour travailler, de la pluie pour faire pousser des acacias qui fixent l’azote et de l’argent pour acheter des intrants. Résultat, la sécurité alimentaire s’améliore. Les terres sont très médiocres, mais, avec un travail intensif, elles nourrissent 400 habitants par kilomètre carré », soit une densité quatre fois supérieure à celle de la France, plus proche de celle des Pays-Bas.

La surpopulation n’épuiserait-elle donc pas forcément une terre spontanément nourricière ? « L’idée fait son chemin, mais elle ne fait pas encore consensus, sourit Luc Descroix. Disons que je fais figure d’afro-optimiste… »

Source : Le Point

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Oscar du meilleur film — Plus aucun film historique avec une distribution reflétant la réalité ?

À partir de 2024, pour être nommé comme meilleur film aux Oscars, un film devra absolument inclure un acteur principal ou important second rôle issu d’un groupe « racial ou ethnique » sous-représenté, une intrigue principale qui met en scène un groupe sous-représenté ou 30 % de la distribution doit provenir de 2 groupes ou plus sous-représentés.

Le film biographique Oppenheimer de Christopher Nolan, très attendu, qui sort cet été ne pourrait donc pas être nommé à l’Oscar du meilleur film pour des raisons raciales. 
 
Le célébrissime film Le Parrain n’aurait sans doute aucune chance d’être couronné aujourdhui.
 
Traduction de ces critères en français ci-dessous (dans l’encadré).

« C’est complètement ridicule », a déclaré un réalisateur d’Hollywood au New York Post. « Je suis pour la diversité, mais vous obliger à choisir certains types de personnes si vous voulez être nommés ? Cela rend tout le processus artificiel. La personne qui convient au rôle doit l’obtenir. Pourquoi devriez-vous être limité dans vos choix ? Mais c’est le monde dans lequel nous vivons. C’est de la folie ».

Richard Dreyfuss partage cet avis.

 

En discutant des nouvelles normes d’inclusion dans l’émission « The Firing Line » sur PBS le mois dernier, l’acteur chevronné a fustigé ces règles : « Elles me font vomir ».

Décrivant le cinéma comme « une forme d’art » et « une forme de commerce », l’acteur de « Rencontres du troisième type » a ajouté : « Personne ne devrait me dire, en tant qu’artiste, que je dois me plier à l’idée la plus récente de ce qu’est la moralité ».

Un initié de l’industrie a déclaré au New York Post : « Leur objectif n’est pas de disqualifier des films, mais plutôt de célébrer et d’encourager les progrès vers une plus grande représentation et inclusion dans l’industrie ».

L’un des plus grands producteurs d’Hollywood a déclaré au Post que très peu de personnes dans l’industrie sont favorables aux nouvelles règles — mais, contrairement à Dreyfuss, elles ne s’expriment pas par crainte de la culture du bâillon qui sévit.

« Tout le monde pense que l’Académie est allée trop loin. Il est ridicule de nous dire que nous devons réglementer notre travail », a-t-il déclaré. « Nous en parlons entre nous, mais cela ne vaut pas la peine d’en parler publiquement. »

Les lauréates du meilleur film de ces dernières années répondent déjà à ces critères.

Dans « Tout, partout, tout à la fois » (au Québec) ou « Everything Everywhere All at Once » (dans l’Hexagone, si, si !), qui a remporté le prix 2023, Michelle Yeoh est à la tête d’une distribution essentiellement asiatique.

« CODA », un resucé du film français La Famille Bélier, qui a remporté le prix en 2022, est centré sur une famille de sourds à Gloucester, dans le Massachusetts. « Nomadland », qui date de 2021, tourne autour du personnage de la veuve de Frances McDormand qui parcourt les États-Unis dans une camionnette.

« Parasite » (2020) se concentre sur deux familles sud-coréennes.

Le lauréat de 2019, « Le livre de Green » (Québec) ou « Green Book: sur les routes du Sud » (Paris), a suscité la controverse parce qu’il a été accusé de « nourrir les Blancs de racisme », mais il a tout de même été retenu.

Mais d’autres films sélectionnés cette année pourraient ne pas être retenus.

 

« À l’Ouest, rien de nouveau » n’aurait pas été nommé », a déclaré le réalisateur du film sur la Première Guerre mondiale, dont les acteurs sont des hommes blancs qui correspondent à la vérité historique.

Angleterre — une élève met en doute l'assertion d'un camarade de classe «s'identifiant à un chat», sa prof la qualifie de «méprisable» (autres cas)

Selon le Daily Telegraph britannique, d’autres élèves du même établissement et d'autres écoles s’identifieraient aussi comme des animaux, devant des enseignants mal outillés pour gérer ce comportement des élèves. 

Dans une école du Pays de Galles, une élève s’identifiant comme un chat refuserait notamment de répondre aux questions de son enseignant en anglais, préférant miauler, selon ce qu’aurait relaté une camarade de classe au «Telegraph». 

«Et les enseignants ne sont pas autorisés à être agacés parce que c’est vu comme de la discrimination, aurait-elle ajouté. C’est dérangeant de s’asseoir dans une classe et d’avoir quelqu’un qui miaule à l’enseignant au lieu de répondre à ses questions.»

Car si les écoles auraient établi des protocoles pour adresser la question d’identité des élèves transgenres, la question de ceux qui s’identifient comme des «furry» – des animaux anthropomorphes – ne devrait pas être adressée par le département de l’Éducation britannique, qui invite plutôt les enseignants à appliquer le «bon sens», malgré le sujet délicat.  

«Les enseignants devraient gérer la situation sous des lignes directrices prédéterminées, a martelé Tracy Shaw. Si un enfant se présente à l’école en s’identifiant comme un chat ou un cheval, cela devrait immédiatement soulever des drapeaux rouges.»


Billet du 19 juin

Des parents se sont plaints après l’apparition d’un enregistrement sur lequel un enseignant traite ses élèves d’homophobes et leur suggère d’« aller dans une autre école ».

Une enseignante de l’Église d’Angleterre a déclaré à une élève qu’elle était « méprisable » après qu’elle a refusé d’accepter que sa camarade de classe s’identifie comme un chat.

La jeune fille de 13 ans et son amie ont été réprimandées par leur professeur au Rye College, dans l’East Sussex, vendredi, à la fin d’un cours de 8e année sur « l’éducation à la vie », au cours duquel on leur a dit qu’elles pouvaient « être qui elles voulaient être et que la façon dont elles s’identifiaient ne dépendait que d’elles ».

La dispute, qui a exaspéré les parents, aurait été déclenchée par l’un d’entre eux qui aurait demandé à un camarade : « Comment peux-tu t’identifier comme un chat alors que tu es une fille ? »


Vidéo de présentation du collège (en anglais)

Leur professeur leur a dit qu’ils seraient signalés à un responsable et qu’ils n’étaient plus les bienvenus à l’école, qui fait partie de l’Aquinas Trust, un réseau de 11 écoles de l’Église d’Angleterre, s’ils continuaient à exprimer l’opinion selon laquelle seuls les garçons et les filles existent. [Matthieu 19:4 : « Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme » et notamment « Marc 10:6 : “Mais au commencement de la création, Dieu fit l’homme et la femme ;”]

« Elles se sentent vraiment mal, elles sont folles ».

Le Daily Telegraph de Londres a écouté un enregistrement de l’échange houleux réalisé par l’un des élèves, dans lequel l’enseignant commence par dire « comment oses-tu — tu viens de bouleverser quelqu’un » en « remettant en question son identité ».

L’élève a répondu : « S’ils veulent s’identifier à un chat ou autre, c’est qu’ils vont vraiment mal, qu’ils sont fous ».

L’enseignant demande ensuite aux filles « d’où vous vient cette idée qu’il n’y a que deux sexes », ajoutant : « Ce n’est pas une opinion ».

L’enseignante précise que « le genre n’est pas lié aux parties avec lesquelles on est né, le genre est lié à la façon dont on s’identifie, et c’est ce que j’ai dit dès le début du cours ».

Elle a ajouté qu’« il y a en fait trois sexes biologiques parce qu’on peut naître avec des parties du corps masculines et féminines ou avec des hormones » et qu’« il y a beaucoup de genres — il y a le transgenre, il y a l’ » agender » qui sont des personnes qui ne croient pas du tout qu’elles ont un genre ».

Les filles ont déclaré qu’elles n’étaient « pas d’accord avec cela » et qu’il n’était « pas possible » d’avoir une identité agenre « si vous avez un vagin, vous êtes une fille et si vous avez un pénis, vous êtes un garçon — c’est tout ».

L’enseignant s’est interposé en haussant le ton : « Que voulez-vous dire par vous ne pouvez pas l’avoir ? Ce n’est pas une loi… Cisgenre n’est pas nécessairement la façon d’être — vous parlez du fait que le cisgenre est la norme, que vous vous identifiez à l’organe sexuel avec lequel vous êtes né, c’est en gros ce que vous dites, ce qui est vraiment méprisable ».

L’enseignant a suggéré qu’elles étaient homophobes et confuses, ce que les filles ont nié. Lorsque les élèves ont déclaré que leurs mères seraient de leur côté, l’enseignante a répondu : « Eh bien, c’est aussi très triste ».

L’enseignant a déclaré que « si vous n’aimez pas cela, vous devez aller dans une autre école », ajoutant : « Je vous dénonce auprès de [l’école] » : L’enseignant a déclaré que « si vous n’aimez pas cela, vous devez aller dans une autre école », ajoutant : « Je vous dénonce auprès [de la direction], vous devez avoir une véritable conversation éducative sur l’égalité, la diversité et l’inclusion parce que je n’ai pas l’intention de l’exprimer dans mon cours ».

La suppression du débat

Le Daily Telegraph de Londres a contacté l’école et la fondation pour obtenir des commentaires.

Le parent de l’élève qui a pris l’enregistrement a exprimé sa colère en ligne et a remercié « ceux qui ont été gentils et ont apporté leur soutien » à sa fille.

Un parent d’un autre élève de 8e année de l’école qui a reçu la même leçon a déclaré au Telegraph : « Je comprends ce que l’enseignante voulait dire : “Je comprends ce que l’enseignante voulait dire, mais ce qui me dérange, c’est qu’elle mette fin au débat d’une manière aussi menaçante et agressive, ce qui, selon moi, n’est pas approprié dans le cadre d’un enseignement.

“Quel que soit le sujet, l’éducation devrait servir à sensibiliser aux différents points de vue afin d’élargir la compréhension d’un sujet. Il ne devrait pas s’agir d’un cas d’endoctrinement”.

La fondation de l’Église d’Angleterre qui gère l’école, ainsi que d’autres établissements de l’East Sussex, du Kent et du sud-est de Londres, aurait demandé à ses enseignants, au début de l’année, de “rééduquer” ceux qui utilisent un “langage négatif” tel que “c’est de la folie” et “arrêtez de vous comporter comme une fille”.

Un porte-parole du Rye College a déclaré : “Nous nous engageons à offrir à nos élèves une éducation inclusive. Les enseignants s’efforcent d’écouter les opinions des élèves et les encouragent à poser des questions et à s’engager dans la discussion. Ils s’efforcent également de répondre aux questions avec tact et honnêteté.

“Nous nous efforçons de maintenir les normes les plus élevées dans l’ensemble de l’école. Nous allons revoir nos procédures et travailler avec les personnes concernées pour veiller à ce que de tels événements ne se reproduisent plus à l’avenir”.


Source : The Daily Telegraph

Voir aussi

Canular ? Une collégienne australienne s’identifierait à un chat, l’école la soutiendrait (2022, Herald Sun)

lundi 19 juin 2023

Religion et philosophie — Le Pari de Pascal (naissance de Blaise Pascal, il y a 400 ans)




Qu’avez-vous à perdre à tenir un pari qui ne vous coûte rien et qui risque de vous faire gagner l’infini ? Il faut parier, vous n’avez pas le choix, vous êtes embarqué. Ne pas parier que Dieu existe, c’est parier qu’il n’existe pas. Sur quoi pariez-vous donc ? Pesons le gain et la perte. En prenant le pari de croire que Dieu existe, si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Inversement, si vous pariez qu’il n’existe pas, vous perdrez tout s’il existe, et rien s’il n’existe pas. Pariez donc qu’il existe sans hésiter.

(Extrait du film Blaise Pascal de Rossellini)

Québec — Cours d'éducation à la sexualité ou comment endommager une génération en une seule prise...

Se rappeler que ce qui suit se passe au Québec sous un gouvernement que l’on prétend de droite et nationaliste. Texte de Jean-François Lisée…

Dans un service de garde de Montréal, un jour de mars, une dizaine d’enfants de cinq ans reçoivent une invitée spéciale venue leur parler de genre. Comment sait-on qu’on est une fille ou un garçon ? Les parents sont invités. Une mère enregistre.

« Les filles sont des filles et les garçons sont des garçons à cause de nos cellules », répond une enfant.

« C’est vrai qu’il y a une partie qu’on dit biologique ou génétique qui fait de toi un garçon ou une fille, répond l’intervenante. Après ça, comment, toi, tu le sais, personnellement, que tu es un garçon ou une fille ? »

Une enfant tente de l’éclairer. À l’accouchement, « les docteurs, ils savent si c’est un garçon ou une fille. Pour un garçon, ils le mettent dans une serviette en bleu, pour une fille, la serviette est rose ».

S’ensuit une discussion sur les préférences de couleurs. L’intervenante les recentre : « La question […], c’est personnellement, comment tu le sais […] que tu es un garçon ou une fille ? »

« Parce qu’on n’a pas de pénis ! crie une petite fille. Mais on va pas montrer notre vulve à tout le monde ! »

L’intervenante insiste : « Si je te dis, est-ce que tu es un garçon ou une fille, et est-ce que tu y crois vraiment fort, comment tu le sais ? »

« J’ai pas de pénis ! » crie à nouveau la fillette.

Ce n’est pas compliqué. Mais ça devient lassant. Les enfants s’ennuient et le disent clairement. L’intervenante n’est pas prête à abdiquer. « Qu’est-ce qui fait que tu es une fille ? C’est parce que tu te sens une fille. […] T’as pas besoin de me le prouver, je te crois. […] C’est un sentiment qui est à l’intérieur de toi. » Et à la volée : « Donc […], c’est quoi le plus important ? »

Ils n’ont que cinq ans, mais ils ne sont pas des tarés. Ils ont compris ce que veut l’intervenante. Une enfant répond : « Que tu le sentes en toi. » Bingo ! « C’est vraiment une belle réponse », dit l’intervenante.

La mission est accomplie. Ces enfants croyaient qu’on était fille ou garçon parce qu’on était nés ainsi. Ils le pensent sans doute toujours. Mais ils viennent de comprendre qu’une figure d’autorité insiste pour qu’ils distinguent la biologie et le sentiment intérieur. Ils n’ont pas fini de l’entendre.

La théorie du genre devenue certitude

Depuis quelques années, nos enfants, à partir de l’âge de quatre ans et pendant tout leur parcours préscolaire, primaire et secondaire, apprennent que les sexes n’existent pas. Qu’il y a une infinité de possibilités et de choix, non seulement pour l’orientation sexuelle et l’identité de genre, mais aussi pour le sexe lui-même.

À Montréal, le nombre d’élèves allophones est si élevé que les cours de français virent aux cours de français langue étrangère

 Extraits d'une chronique de Laïc Tassé dans le Journal de Montréal de ce jour:

 [...]

le Canada commence à souffrir de ses politiques migratoires trop généreuses.

En 2022, la population du Canada a augmenté d’un million d’habitants en raison de l’immigration. S’il fallait que la tendance se maintienne ou pire, qu’elle s’accentue, la situation deviendrait intenable.

La crise du logement au Canada s’explique en grande partie par le nombre d’immigrants que le pays reçoit. Sans eux, il y aurait 2,5 % de logements de plus sur le marché canadien et 1,7 % de plus sur le marché québécois.

Les réfugiés concurrencent pour le logement les personnes les plus faibles de notre société : les gens qui ont des problèmes psychologiques, les personnes à très faible revenu, les personnes âgées, etc. Cette concurrence se vérifie avec le nombre croissant de sans-abris qui circulent dans les villes.

Par ailleurs, même s’il n’existe aucune statistique sur le sujet, il est probable que les immigrants récents expliquent une part de l’engorgement des services de santé.

Les faibles résultats aux examens de français du ministère de l’Éducation tiennent en partie à la composition des classes dans les grandes villes. [Voir Excellents résultats des îles de la Madeleine : peu d'immigration, confinement court, petites classes, beaucoup d'effort en écriture et lecture au primaire] À Montréal, le nombre d’élèves allophones est si élevé que les cours de français normaux se transforment en cours de français langue seconde ou langue troisième.

Les réfugiés drainent aussi une part importante des ressources des organisations communautaires, au détriment des Canadiens.

Effets négatifs sur l’économie

Le manque de main-d’œuvre est souvent invoqué pour justifier le nombre exceptionnellement élevé d’immigrants que nous devrions recevoir. [Voir aussi Y a-t-il vraiment une pénurie énorme de travailleurs au Québec ?]

Pourtant, ces nouveaux venus ont aussi des effets négatifs sur l’économie. Ils créent des effets de rareté et donc accentuent l’inflation. Ils contribuent à garder ouvertes des entreprises qui devraient faire faillite. [Ils font aussi pression à la baisse sur les salaires dans les secteurs où la concurrence augmente.]

Politiquement, ils deviendront difficiles à gouverner vers 2030, quand l’évolution démographique résorbera les pénuries de travailleurs.

La question n’est pas d’être alarmiste ou anti-immigrants. La question est de considérer les faits froidement.

La bienveillance illimitée de certains groupes envers les réfugiés commence à ressembler à de la cruauté envers les Canadiens.

Voir aussi

Coïncidence — Immigration : Le Québec fracasse un record, loyers records à Montréal, pénurie et surcharge de travail à l'école

Malgré une immigration record : stagnation, voire baisse, du PIB réel/habitant au Canada en 2022 (et 2023 selon les prévisions)

Alberta — Tensions entre parents musulmans et militants LGBTQ2SAI+ (parents chrétiens manifestaient aussi)

La diversité est une force au Canada... (Cela se vérifiait déjà depuis des siècles entre Anglais et Français...)

Matériel des parents en question appelant à la manifestation (en anglais, puis sa traduction automatique) :

 



Selon cette vidéo « Musulmans et chrétiens sont solidaires et dénoncent les contre-manifestants [LGBTQ2SAI+]qui se rassemblent de l'autre côté de la rue. »


Voir aussi 

Parents issus des minorités immigrées contre militants LGBTQ

France — Inspections commandos dans les écoles libres selon le Figaro

Les contrôles de l’Éducation nationale se multiplient depuis quelques mois dans les établissements scolaires hors contrat. Et ils sont de plus en plus musclés. Pour ne pas dire hors normes.

Armelle, enseignante en CM1 et CM2 à l’école des Sarments de Toulouse, se souviendra longtemps de la dernière visite des inspecteurs de l’Éducation nationale venus contrôler, pour la troisième fois en cinq ans, cet établissement hors contrat et aconfessionnel comptant 75 élèves de la maternelle au CM2. « Ils ont débarqué à quatre, un matin de mars, raconte-t-elle. On avait l’impression de voir arriver des shérifs. Ils ont commencé par ouvrir tous les placards et les tiroirs de l’établissement… et ont fouillé partout : on voyait qu’ils voulaient trouver quelque chose. Mais c’est surtout leur attitude et leur façon de s’adresser à nous qui m’ont déplu, leurs mimiques devant les enfants et leurs reproches verbaux portant sur nos méthodes ou les supports pédagogiques utilisés, ajoute-t-elle. C’était terriblement choquant. » Une fois les inspecteurs partis, les élèves d’Armelle lui ont demandé : « Mais pourquoi vous ont-ils si mal parlé ? Pourtant, vous êtes gentille ! »

Le cas de l’école des Sarments n’est pas isolé. Dans un communiqué récent, relayé par la Fondation pour l’école, la Fédération des parents d’élèves des écoles indépendantes (FPEEI) explique enregistrer de nombreuses plaintes de ses adhérents à la suite d’inspections pratiquées par les services académiques de l’Éducation nationale dans l’école de leurs enfants. Plusieurs de ces inspections ont donné lieu à des pratiques scandaleuses, explique la fédération. Arrivée par une porte dérobée, fouille des cartables des élèves, intimidations…

« Nous n’avons rien contre le principe de l’inspection. On est tous là pour progresser. Mais que les inspecteurs travaillent professionnellement, estime Marie-des-Neiges Guillotel, représentante de la FPEEI. Certains demandent à parler aux élèves en dehors de la présence d’un membre de la direction ou de l’équipe enseignante. Et les questions qu’ils leur posent n’ont souvent rien à voir avec la vie scolaire. Pourquoi demander aux enfants si leurs parents s’entendent bien ? Si les mangas sont autorisés à la maison ? S’ils ont accès à internet ? À la télévision ? S’ils parlent de la sexualité en famille ? On a l’impression que ce ne sont pas les écoles qui sont contrôlées mais les familles qui y scolarisent leurs enfants ! » Récemment, une directrice qui avait tenté de s’opposer à ce que les enfants soient interrogés en dehors de la présence d’un membre de son établissement s’est vue menacée de voir celui-ci fermé !

Des Inspecteurs méfiants


Face à la recrudescence de ces inspections commandos, la Fondation pour l’école tire la sonnette d’alarme. Depuis janvier, elle a reçu une trentaine d’alertes dénonçant des contrôles abusifs, traumatisants ou par trop intrusifs. Et ce, dans l’ensemble des rectorats. Des consignes auraient-elles été données aux inspecteurs par le ministère de l’Éducation nationale ? La loi sur le séparatisme [vendue au public contre une lutte contre l'islamisme radical...] de 2021, qui facilite notamment la fermeture des écoles libres hors contrat par les préfets, les encouragerait-elle à faire du zèle ? « Depuis quelques mois, les inspecteurs se comportent comme s’ils étaient investis d’une nouvelle mission consistant à sauver les enfants de supposées dérives scolaires, voire quasi sectaires, note Michel Valadier, directeur général de la Fondation pour l’école. La plupart n’ont pas un a priori bienveillant à l’égard des écoles libres hors contrat. Mais comment en serait-il autrement ? Beaucoup d’entre eux sont des professeurs distingués de l’enseignement public que l’on envoie contrôler des écoles qui, à leurs yeux, ne devraient pas exister : comptant 100 000 élèves – un chiffre qui a doublé en dix ans –, les 2 500 établissements scolaires hors contrat sont le témoignage que quelque chose ne fonctionne pas dans l’Éducation nationale. Sinon, pourquoi des parents décideraient-ils d’y inscrire leurs enfants plutôt que dans l’enseignement public ou même dans l’enseignement privé sous contrat [gratuit !]? » Cofondateur du groupe scolaire Saint-Dominique du Pecq (Yvelines), Michel Valadier a pu vérifier récemment la force des vertus développées dans cet établissement catholique réputé : Henri, le jeune homme de 24 ans qui s’est courageusement interposé la semaine dernière à Annecy contre le demandeur d’asile armé d’un couteau, est un ancien de « Saint-Do ». « C’est un pur produit du hors contrat, fait remarquer, non sans fierté, Michel Valadier. Honneur à lui et à sa famille. »

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