lundi 19 juin 2023

À Montréal, le nombre d’élèves allophones est si élevé que les cours de français virent aux cours de français langue étrangère

 Extraits d'une chronique de Laïc Tassé dans le Journal de Montréal de ce jour:

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le Canada commence à souffrir de ses politiques migratoires trop généreuses.

En 2022, la population du Canada a augmenté d’un million d’habitants en raison de l’immigration. S’il fallait que la tendance se maintienne ou pire, qu’elle s’accentue, la situation deviendrait intenable.

La crise du logement au Canada s’explique en grande partie par le nombre d’immigrants que le pays reçoit. Sans eux, il y aurait 2,5 % de logements de plus sur le marché canadien et 1,7 % de plus sur le marché québécois.

Les réfugiés concurrencent pour le logement les personnes les plus faibles de notre société : les gens qui ont des problèmes psychologiques, les personnes à très faible revenu, les personnes âgées, etc. Cette concurrence se vérifie avec le nombre croissant de sans-abris qui circulent dans les villes.

Par ailleurs, même s’il n’existe aucune statistique sur le sujet, il est probable que les immigrants récents expliquent une part de l’engorgement des services de santé.

Les faibles résultats aux examens de français du ministère de l’Éducation tiennent en partie à la composition des classes dans les grandes villes. [Voir Excellents résultats des îles de la Madeleine : peu d'immigration, confinement court, petites classes, beaucoup d'effort en écriture et lecture au primaire] À Montréal, le nombre d’élèves allophones est si élevé que les cours de français normaux se transforment en cours de français langue seconde ou langue troisième.

Les réfugiés drainent aussi une part importante des ressources des organisations communautaires, au détriment des Canadiens.

Effets négatifs sur l’économie

Le manque de main-d’œuvre est souvent invoqué pour justifier le nombre exceptionnellement élevé d’immigrants que nous devrions recevoir. [Voir aussi Y a-t-il vraiment une pénurie énorme de travailleurs au Québec ?]

Pourtant, ces nouveaux venus ont aussi des effets négatifs sur l’économie. Ils créent des effets de rareté et donc accentuent l’inflation. Ils contribuent à garder ouvertes des entreprises qui devraient faire faillite. [Ils font aussi pression à la baisse sur les salaires dans les secteurs où la concurrence augmente.]

Politiquement, ils deviendront difficiles à gouverner vers 2030, quand l’évolution démographique résorbera les pénuries de travailleurs.

La question n’est pas d’être alarmiste ou anti-immigrants. La question est de considérer les faits froidement.

La bienveillance illimitée de certains groupes envers les réfugiés commence à ressembler à de la cruauté envers les Canadiens.

Voir aussi

Coïncidence — Immigration : Le Québec fracasse un record, loyers records à Montréal, pénurie et surcharge de travail à l'école

Malgré une immigration record : stagnation, voire baisse, du PIB réel/habitant au Canada en 2022 (et 2023 selon les prévisions)

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