Le PIB canadien par personne (corrigé pour l’inflation) a atteint 56 369 dollars au deuxième trimestre 2019, mais à la fin de 2021, malgré la reprise économique après le choc COVID, il s’élevait à 55 730 dollars, soit environ 1,1 % de moins qu’en 2019. Selon les données disponibles jusqu’au troisième trimestre 2022, le PIB par personne reste inférieur au niveau de 2019, même si l’économie globale est en croissance depuis la fin de l’année 2020.
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Aucune croissance par habitant dans le "G6" depuis 2019 (G6 [pas Japon] = tous des pays à forte immigration...), la croissance est ailleurs
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Ce déclin — ou peut-être plus exactement cette stagnation — du niveau de vie par personne s’est produit dans le contexte d’un rebond économique en 2021-22 après la récession induite par le COVID. Ainsi, alors que l’économie canadienne a enregistré une croissance globale positive, le PIB par personne (c’est-à-dire le niveau de vie individuel moyen) a en fait diminué. De plus, cette tendance négative devrait se poursuivre, selon les prévisions économiques du budget 2023, avec une croissance annuelle du PIB (corrigée de l’inflation) inférieure à 1 % en moyenne au cours des deux prochaines années, alors que la population du Canada augmentera d’au moins 1,4 % — une combinaison qui garantit une nouvelle baisse du niveau de vie.
Et c’est en fait pire que cela. Les politiques économiques explicites d’Ottawa cherchent à faire croître l’économie globale du pays en augmentant la population, principalement grâce à des taux d’immigration élevés, plutôt qu’en comblant les lacunes en matière d’investissement des entreprises, de productivité, d’esprit d’entreprise et d’innovation. Ainsi, même si l’économie globale du Canada peut éviter une récession « officielle » cette année, les Canadiens continueront à souffrir d’une récession sous la forme d’une baisse du PIB moyen par personne (c’est-à-dire du niveau de vie).
Source : Institut Fraser
Voir aussi
Les nouvelles données de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de
2011 nous ont permis d’actualiser notre estimation précédente afin de
mettre en lumière le succès des récentes mesures importantes prises par
le gouvernement fédéral pour améliorer la sélection des nouveaux
immigrants en vue d’améliorer leurs perspectives économiques. Nous
avons constaté que le transfert fiscal net annuel aux nouveaux
immigrants est nettement inférieur, à 5 329 $ par habitant, aux 6 000 $
que nous avions trouvés dans notre analyse précédente. Toutefois, comme
le nombre d’immigrants bénéficiant de ce transfert a considérablement
augmenté, la charge fiscale totale est passée de 16 à 24 milliards de
dollars en 2005, à 20 à 28 milliards de dollars en 2010, et à 27 à 35
milliards de dollars en 2014. (Institut Fraser, 2015)
Un
Canadien sur deux pense que les cibles en immigration sont trop hautes,
75 % qu'elle entraîne une demande excessive des services
Les loyers montent en flèche au Canada alors que l'afflux de personnes est sous-estimé (il est à près de 1 million/an !)
Recension de « Canada maximum, vers un pays de 100 millions »
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