L’image utilisée par Radio-Canada montre l’eau atteignant environ le haut de la clôture de 3 mètres de haut entourant le palais de Buckingham. Selon les cartes d’élévation, l’altitude du palais de Buckingham est d’environ 13 mètres au-dessus du niveau de la mer, ce qui signifie que pour que l’image soit une représentation réaliste de n’importe quel scénario, le niveau de la mer devrait s’élever d’environ 16 mètres par rapport à son niveau actuel.
Les prévisions du pire des cas de la part de chercheurs climatologues réputés sont loin de ces prévisions apocalyptiques. Dans les scénarios climatiques à fortes émissions, le niveau de la mer devrait augmenter d’environ 77 cm au-dessus de la moyenne 1995-2014 d’ici 2100. Dans les scénarios à émissions plus faibles, le niveau de la mer devrait augmenter de 38 cm d’ici 2100. De même, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU prédit que le niveau de la mer augmentera de 30 cm à 90 cm en moyenne d’ici 2100, la plupart des régions côtières connaissant une élévation du niveau de la mer de moins de 20 % de cette projection. Aucun scénario climatique de source fiable ne prédit que les touristes auront besoin de gilets de sauvetage pour prendre une photo à côté du Palais de Buckingham…
La fabrique de l’écoanxiété chez les jeunes
La SRC colporte des fantasmes catastrophistes susceptibles de créer une anxiété climatique préjudiciable chez les enfants.
Comme le signalait Nature à la fin septembre, le changement climatique provoque de la détresse, de la colère et d’autres émotions négatives chez les enfants et les jeunes du monde entier, selon une enquête menée auprès de milliers de jeunes de 16 à 25 ans. Cette « éco-anxiété » a un impact négatif sur la vie quotidienne des jeunes adultes interrogées, disent les chercheurs qui ont mené l’enquête. Elle est en partie causée par le sentiment que les gouvernements ne font pas assez pour éviter la catastrophe climatique annoncée sans cesse dans les médias.
« Cette étude fournit des arguments à quiconque se préoccupe de la santé mentale des jeunes — le changement climatique est une dimension réelle de leurs problèmes de santé mentale », explique Sarah Ray, qui étudie l’anxiété climatique à la Humboldt State University à Arcata, en Californie.
L’enquête est la plus importante du genre. En effet, on a demandé à 10 000 jeunes de 10 pays ce qu’ils pensaient du changement climatique et de la réponse des gouvernements à ce sujet.
Les résultats révèlent que la plupart des jeunes interrogés étaient préoccupés par le changement climatique, près de 60 % déclarant se sentir « très inquiets » ou « extrêmement inquiets ». De nombreuses émotions négatives associées au changement climatique — les plus couramment choisies étaient « triste », « peur », « anxieux », « en colère » et « impuissant ». Dans l’ensemble, 45 % des participants ont déclaré que leurs sentiments à l’égard du changement climatique avaient un impact sur leur vie quotidienne.
Quid au Québec ?
Dans certaines régions du Canada les terres s’élèvent alors que dans d’autres elles s’affaissent. Au Canada atlantique, où les masses continentales s’affaissent, l’élévation du niveau de la mer est plus importante qu’au Québec. Le niveau de la mer à Halifax, où les terres s’affaissent, monte depuis plus d’un siècle de 3,3 mm/an, soit 0,33 m par siècle. En général, le sol du Québec s’élève (voir illustration ci-dessus) et la hausse du niveau de la mer est (très) modérée (à Rimouski elle est de 0,6 mm/an soit 0,06 m par siècle…) sans qu’on ne décèle de nette accélération.
Les élèves québécois devraient être nettement moins anxieux. Encore faudrait-il qu’ils soient moins constamment bombardés de nouvelles catastrophistes dans les gros médias subventionnés et à l’école.
Dans un article de 2018, Judith Curry, spécialiste des sciences du climat des États-Unis, a averti que « les valeurs extrêmes d’une éventuelle élévation du niveau de la mer sont considérées comme extrêmement improbables ou tellement improbables qu’on ne peut même pas leur attribuer une probabilité ».
Ce soulèvement isostatique est dû au rebond postglaciaire qui suit la fonte des glaciers continentaux et des calottes glaciaires. La baie d’Hudson (le niveau de la mer baisse de 9,3 mm/an à Churchill !) et les Grands Lacs au Canada
sont actuellement en train de se soulever, en réponse à la fonte des calottes glaciaires après la dernière glaciation, il y a 10 000 ans. Ce même effet très lent s’observe en péninsule Scandinave, où par exemple la Haute Côte en Baltique se serait élevée de 285 m depuis la dernière glaciation. Il est vrai que le Sud de l’Angleterre qui n’a pas été atteint par la dernière glaciation ne profite pas de ce rebond, la masse continentale y tend plutôt à s’affaisser de 5 cm par siècle.
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