samedi 3 février 2024

Plusieurs États américains définissent par la loi ce qu'est une femme et un homme sur base biologique

Le 29 janvier, le Gouverneur de l’Etat de Virginie-Occidentale a apporté son soutien à la Charte des droits de la femme et annoncé qu’il signerait le projet de loi 5243 s’en inspirant lorsqu’il aura été adopté par la Chambre des représentants et le Sénat. Ce projet de loi, présenté par Kathie Hess Crouse, membre de la Chambre des délégués de Virginie-Occidentale, définit les termes « homme » et « femme » sur la base du sexe biologique à la naissance. Il n’existe « que deux sexes et chaque individu est soit un homme soit une femme » complète-t-il tout en précisant que les personnes « intersexes » « ne constituent pas un troisième sexe ».

Cette mesure ne modifie pas la législation de l’État mais permettra d’« éviter des interprétations différentes » alors que les mots « femme » et « féminin » apparaissent à au moins 120 reprises dans les lois de l’État.

La Charte des droits de la femme a été rédigée et publiée en 2022, « en réaction au mouvement transgenre », par deux organisations, Independent Women’s Voice et Independent Women’s Law Center, en collaboration avec Women’s Liberation Front, une organisation de gauche.

Mêmes lois au Kansas, Tennessee, Oklahoma et Nebraska

Le premier État à adopter une loi s’en inspirant a été le Kansas en avril, avant le Tennessee en mai. En 2023, des décrets promulguant la Charte ont été signés par les gouverneurs de l’Oklahoma et du Nebraska
 
Dans le Montana, la loi indique qu’une femme est une «  personne qui produit des ovocytes » alors que « l’homme produit des spermatozoïdes ». Le Kansas reprend en partie cette définition en précisant que « le système reproducteur de l’homme » est conçu pour féconder l’ovule.

Quant au Tennessee, le sexe y est défini comme « le sexe biologique immuable d’une personne tel que déterminé par l’anatomie et la génétique au moment de la naissance ».

Deux lois, au Montana et au Tennessee, devraient arriver sur le bureau du gouverneur incessamment. Quant à la loi du Kansas, les législateurs ont annulé le veto du gouverneur.

De son côté, un district scolaire du Vermont, pour favoriser « une éducation sexuelle non sexiste », a souhaité supprimer les termes « masculin » et « féminin » en les remplaçant par « personne qui produit des spermatozoïdes » ou « personne qui produit des ovocytes ».

 

Source : Washington Times, Valérie Richardson, Généthique

jeudi 1 février 2024

Le taux de fécondité du Canada a atteint son plus bas niveau historique en 2022

Le taux de fécondité du Canada a atteint un nadir depuis que Statistique Canada a commencé à recueillir des données il y a plus d'un siècle.

L'agence a publié ses chiffres les plus récents mercredi, qui indiquent que le taux de natalité est tombé à 1,33 enfant par femme en 2022, bien en deçà du niveau de remplacement d'environ 2,1. Les chiffres de 2023 ne sont pas connus pour l'instant.

Le taux de natalité du Canada était encore de 1,43 en 2021 et poursuit une "tendance à la baisse [qui] a commencé en 2009".

(cliquer sur l'image pour l'agrandir)

Il s'agit d'une tendance nationale avec des taux records dans presque toutes les provinces et tous les territoires. Le Québec et la Nouvelle-Écosse sont les exceptions, indique Statistique Canada. L’Indice synthétique de fécondité (enfants/femme) au Québec en 2022 (1,49) est le plus bas enregistré dans la province depuis 2002 (1,47). Le record plancher a été enregistré en 1987 (1,36), tout juste avant une bonification substantielle et une implantation universelle des allocations familiales avec le budget provincial 1988-1989.

Le Canada semble rejoindre le club des nations dont le taux de natalité peut être qualifié d'"ultra-bas"", a déclaré Don Kerr, professeur de démographie au King's College de l'université Western à London (Ontario), lors d'un entretien accordé au début du mois à GlobalNews.

Alors que les taux de natalité diminuent régulièrement depuis plus d'une décennie, le rythme s'est accéléré "au début de la pandémie de COVID-19", selon Statistique Canada.

Le rapport intitulé "La fécondité au Canada de 1921 à 2022" indique que le Canada, comme d'autres pays, traverse les "montagnes russes de la pandémie de fécondité", un nombre croissant de familles remettant à plus tard la naissance d'un enfant.

"Étant donné que la pandémie de COVID-19 a déclenché une période de crise de santé publique, ainsi que des chocs économiques et sociétaux, il est possible qu'une partie de la population ait réagi à cette période d'incertitude généralisée par ses choix en matière de procréation", peut-on lire dans le rapport.

Le rôle de l'incertitude économique et du prix des logements

Selon M. Kerr, l'incertitude économique prolongée pourrait faire baisser encore davantage le faible taux de natalité au Canada.

"La situation a été difficile pour beaucoup de gens. L'inflation n'a certainement pas aidé.Certains couples, au vu de leur salaire et de leurs dépenses, se disent que ce n'est peut-être pas le moment idéal pour avoir des enfants".

L'âge moyen des mères au moment de l'accouchement était de 31,6 ans au Canada et de 34,4 ans pour les pères.

Le professeur de démographie précise qu'il existe des différences régionales notables, les plus grandes villes du pays affichant des taux encore plus bas que la moyenne nationale. Elles concentrent à la fois l'immigration la plus importante et des logements de plus en plus chers.

M Kerr cite l'exemple de Vancouver, où le taux de natalité est de 1,1 enfant par femme. "Je suppose que le coût du logement joue un rôle", ajoute-t-il.

France — Dix raisons pour lesquelles les parents choisissent l'école privée

1. L'école est en faillite

les mauvais scores obtenus par la France dans la dernière enquête Pisa en témoignent : le moteur est grippé, quelque chose ne fonctionne plus dans l’éducation nationale. dans ce palmarès qui classe les systèmes éducatifs dans le monde, la France figure à la 23e place. elle est classée 22e en mathématiques, 24e en compréhension de l’écrit, 22e en sciences parmi les 38 pays de l’OCDE. les résultats de la France sont « parmi les plus bas jamais mesurés », avec une chute vertigineuse du niveau en mathématiques depuis 2018. bien entendu, l’enseignement public comme l’enseignement privé ont leur part de responsabilité dans ce naufrage. Mais celle du public est proportionnelle à son poids dans l’éducation nationale ; or sur les 12 millions d’élèves fréquentant les écoles, collèges et lycées de notre pays, plus de 83 % sont scolarisés dans des établissements publics !


2. Le privé, ça marche


Il n’y a pas de secret : l’une des raisons qui poussent les parents à inscrire leurs enfants dans les établissements privés tient aux meilleurs résultats que ceux-ci obtiennent sur le plan scolaire. Plusieurs tests le démontrent. À l’entrée en sixième, les élèves sont par exemple évalués sur leurs capacités de compréhension d’un texte en français. lors des dernières évaluations, menées en septembre 2023, ceux issus du privé ont obtenu la note de

272,6 points, contre 240,5 dans le public… soit plus de 32 points d’écart. Au collège, cet écart se confirme : 97 % des élèves du privé décrochent leur brevet, contre 87 % dans le public. Idem pour le baccalauréat où le taux de réussite dans la filière générale et technologique atteint 98 % dans le privé, contre 94 % dans le public.

3. Des professeurs plus présents

En matière d’absentéisme, les derniers chiffres connus sont ceux communiqués par le ministère de l’Éducation nationale pour l’année scolaire 20182019. Durant cette période, 45 % des personnels des corps enseignants du secteur public ont eu au moins un congé pour raison de santé, contre 36 % pour les corps enseignants du second degré du secteur privé. Durée d’absence moyenne dans le public : 16,9 jours contre 13,1 jours dans le privé. Et que dire des heures non remplacées, évoquées maladroitement par Amélie Oudéa-Castéra, la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, pour justifier son choix d’inscrire son fils à Stanislas plutôt qu’à l’école publique Littré (Paris, 6e arrondissement) qui, comme tout établissement scolaire et malgré son excellente réputation, n’échappe pas au casse-tête de la gestion des remplacements ! « Ma fille a fait tout son primaire à l’école Littré et en 2021, alors qu’elle était en CM2, son professeur a eu des problèmes de santé, témoigne un père d’élève que nous avons interrogé. Il a fallu attendre quatre mois avant qu’il soit enfin remplacé et, en attendant, les élèves ont été dispatchés dans des classes de niveaux inférieurs ce qui leur a fait prendre du retard et a suscité la colère de nombreux parents d’élèves. La directrice elle-même était désespérée de cette situation. » Et notre témoin de poursuivre : « Nous avons vécu une année scolaire infernale. Chaque lundi, on se demandait si la maîtresse serait enfin là ! » Ce fâcheux contretemps n’a pas empêché la jeune élève de rejoindre par la suite l’ENC Blomet, un établissement privé d’excellence du 15e arrondissement parisien… « Je n’ai pas le souvenir que l’un de ses professeurs ait été en arrêt maladie aussi longtemps depuis son inscription au collège l’an dernier ! » lance son père.

Si les remplacements sont si compliqués dans l’enseignement public, c’est peut-être en raison du manque de professeurs, dira-t-on. Mais curieusement, le public compte de nombreux enseignants titularisés (16 % des effectifs titulaires du premier degré public, 6 % de ceux du second degré) qui ne font pas cours !

« Ramener les taux du public au niveau du privé permettrait ainsi de remettre face aux élèves plus de 30 800 enseignants dans le premier degré public et plus de 11 700 enseignants dans le second degré public, tout en réalisant une économie de 3 milliards d’euros », estime une étude de la Fondation Ifrap (Société civile, octobre 2021).

4. Davantage d'autonomie dans le privé

Véritables chefs d’orchestre, les directeurs d’établissements privés ont bien plus d’autonomie que dans le public. Outre la bonne gestion des comptes, l’entretien des bâtiments, ils sont aussi chargés de recruter les enseignants contractuels ou remplaçants, et font même passer des entretiens aux enseignants titulaires souhaitant changer d’établissement. Résultat : une plus grande cohésion de l’équipe pédagogique. « Dans le public, les chefs d’établissement n’ont la main que sur les emplois du temps, ils doivent passer par le rectorat pour gérer les équipes pédagogiques, tandis qu’une collectivité gère le personnel technique et les questions matérielles » remarque la Fondation Ifrap.

5. Moins de grèves

Cela n’échappe à personne : les enseignants et personnels font rarement grève dans les établissements d’enseignement privé. Tel n’est pas le cas dans l’enseignement public. Prochain rendez-vous : le 1er février, à l’appel de plusieurs syndicats dont l’Unsa Éducation, au nom de la défense de l’école publique et laïque. « Nous l’école publique, on la respecte », dit le syndicat.

6. Plus d'autorité, moins de drogue et d'incivilités…

« Les enfants sont clairement mieux encadrés que dans le public », témoigne une mère de famille qui a connu les « deux écoles » et dont les enfants sont aujourd’hui inscrits dans un établissement privé parisien. « Les jeans troués, les débardeurs et les téléphones portables sont interdits, le maquillage est prohibé pour les filles… C’est très positif pour les jeunes d’avoir un cadre, surtout durant les années de collège où ils doivent se construire. » Nombre de parents qui optent pour les établissements privés sont à la recherche de ce petit supplément d’autorité qui se fait de plus en plus rare. L’enseignement privé fait par ailleurs figure de citadelle face à la montée de l’insécurité en milieu scolaire. La violence à l’école n’est pas un mythe : 427 incidents graves s’y produisent chaque jour, soit 69 000 incidents par an dans le second degré. Plus de 79 % sont des atteintes à la personne, 4,8 % des incidents liés à la consommation de drogues ou à un trafic ; 4,5 % sont liés à un port d’arme blanche ou d’objet dangereux.

7. Un choix de conviction

Offrir à son enfant un cadre approprié à sa réussite scolaire, faire en sorte qu’il reçoive une éducation religieuse, favoriser son épanouissement, le développement de ses talents, son désir d’engagement au service des autres… Telles sont les motivations de nombreux parents optant pour le privé. « Dans l’école privée où est inscrit mon fils, on propose aux élèves de faire des maraudes le soir, ou encore du soutien scolaire à des enfants du quartier », témoigne un père de famille, entrepreneur à Lyon. Pour beaucoup de parents, opter pour l’enseignement privé est une façon de garantir une certaine cohérence entre l’éducation transmise à la maison et celle dispensée par le corps enseignant et les éducateurs. Ils sont d’ailleurs très sollicités pour participer à la vie de l’établissement, préparer le marché de Noël, la fête annuelle… Cette recherche d’harmonie et de cohérence est essentielle pour comprendre pourquoi certains parents, qui payent

déjà des impôts, acceptent de régler en plus des frais de scolarité alors qu’ils pourraient se contenter de profiter de l’école publique et gratuite.

8. Une offre plurielle

Si les établissements d’élite occupent le devant de la scène, l’enseignement privé est constitué d’une multitude d’écoles, collèges et lycées qui permettent aux parents d’opérer un vrai choix, en fonction du niveau scolaire de leur enfant et des priorités qui sont les leurs. Certains mettent davantage en avant la réussite scolaire, d’autres les langues, la religion, le sport… Avec l’émergence des établissements hors contrat, cette pluralité de l’offre éducative n’a fait que se renforcer. En 2023, ces écoles dites indépendantes scolarisent près de 100 000 élèves dans plus de 2 470 établissements (maternelle, primaire, collège et lycée). Il se crée environ 120 établissements hors contrat par an. « Contrairement aux établissements de l’Éducation nationale, les établissements indépendants jouissent d’une grande liberté : recrutement des enseignants, choix des méthodes, des horaires et des programmes, etc. Cette liberté leur permet de s’adapter rapidement et facilement aux besoins des élèves », note la Fondation pour l’École. Elle permet aussi de proposer des modèles d’enseignement très novateurs, comme par exemple celui mis en place par l’Académie musicale de Liesse – une école maîtrisienne où l’on apprend autant à travailler qu’à chanter – à laquelle Le Figaro Magazine a consacré un reportage complet en septembre 2023.

9. Une priorité : l'épanouissement des élèves

Nombre d’établissements privés ne se contentent pas de délivrer l’enseignement prévu par les programmes de l’Éducation nationale. Ils s’intéressent au développement de la personnalité des élèves, à leurs talents, en cherchant à les armer pour la vie comme l’explique Mathieu, ancien élève de l’École alsacienne, un établissement huppé du 6e arrondissement de Paris. « J’ai étudié à l’École alsacienne de la sixième à la terminale dans les années 1980. Elle présentait aux yeux de mes parents beaucoup d’avantages. D’abord, elle proposait à ses élèves une réelle ouverture sur le monde en proposant de nombreux voyages à l’étranger (Rome, Florence, Prague…) ou dans nos régions (Alsace, Quercy…) dès notre plus jeune âge. On y enseignait aussi des langues inhabituelles (chinois, russe, hébreu…). On pouvait parallèlement pratiquer des disciplines variées, comme le théâtre. Il y avait également des compétitions sportives contre d’autres établissements, renforçant notre esprit de corps. Dès le début, j’ai pu observer la proximité entre les élèves et les profs. On continuait volontiers nos échanges au café. Ils étaient soucieux de nous faire progresser dans nos domaines de prédilection ; ne s’acharnaient pas à nous faire aimer une matière qui nous rebutait et savaient miser sur notre épanouissement. Sous leur impulsion, on avait le sentiment de pouvoir penser “autrement”. Ils veillaient, par ailleurs, à nous faire travailler en équipe. Ils nous responsabilisaient, sans sévérité. Loin de l’image de la fameuse “austérité protestante”. Après notre scolarité, ils ont toujours été heureux de nous revoir, mon groupe d’amis et moi. Et vice versa. Nous sommes même devenus copains avec un certain nombre d’entre eux. »

10. Une école loin d'être réservée aux plus riches

Contrairement à une idée reçue, les écoles privées ne sont pas réservées aux plus riches. Dans nombre d’établissements privés, notamment catholiques, il règne un véritable esprit de solidarité. Certains attribuent par exemple des aides financières, sous certaines conditions, pour accompagner les familles rencontrant des difficultés. En mai 2023, l’enseignement privé s’est par ailleurs engagé à demander aux établissements de pratiquer des tarifs différenciés en fonction des revenus des familles. « Actuellement, environ 30 % d’entre eux le font, mais je souhaiterais qu’une très large majorité le fasse », a déclaré Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique, promettant que le nombre d’établissements proposant des contributions modulées augmentera au minimum de 50 % en 5 ans. Autre engagement : doubler en cinq ans le nombre de boursiers (12 % des élèves aujourd’hui) dans les établissements privés sous contrat.

Des établissements qui savent concilier exigence et bienveillance, ouverture d’esprit et sens des responsabilités...

Source : Figaro magazine

mercredi 31 janvier 2024

La responsable en chef de la diversité à Harvard accusée de plagiat et de manipulation de données

Harvard est de nouveau sous le feu de la critique après le départ de son ancienne présidente, Claudine Gay, accusée de plagiat. Sherri Ann Charleston (ci-dessous), responsable de la diversité et de l’inclusion à l’université de Harvard, semble avoir commis de nombreux plagiats dans ses travaux universitaires, reprenant de larges portions de texte sans guillemets et s’attribuant même le mérite d’une étude réalisée par un autre chercheur — son propre mari — selon une plainte déposée auprès de l’université lundi et une analyse du Washington Free Beacon.


La plainte contient 40 accusations de plagiat qui couvrent l’ensemble des publications de Charleston. Dans sa thèse de 2009, présentée à l’université du Michigan, Mme Charleston cite ou paraphrase près d’une douzaine d’universitaires sans les citer comme il se doit, selon la plainte. Et dans son seul article publié dans une revue évaluée par des pairs — écrit avec son mari, LaVar Charleston, en 2014 — le couple recycle une grande partie d’une étude publiée en 2012 par LaVar Charleston, vice-chancelier adjoint chargé de la diversité et de l’inclusion à l’université du Wisconsin-Madison, en faisant passer l’ancien matériel pour une nouvelle recherche.

Par ce tour de passe-passe, Sherri Ann Charleston s’est effectivement attribuée les travaux de son mari. L’article de 2014, coécrit avec Jerlando Jackson, aujourd’hui doyen de la faculté d’éducation de l’université d’État du Michigan, et publié dans le Journal of Negro Education, reprend les mêmes méthodes, les mêmes résultats et la même description des sujets de l’enquête que l’étude de 2012, qui comportait des entretiens avec des étudiants noirs en informatique et qui a été publiée pour la première fois dans le Journal of Diversity in Higher Education (Journal de la diversité dans l’enseignement supérieur).

Les deux articles font même état de réponses identiques de la part de ces étudiants. Ce chevauchement suggère que les auteurs n’ont pas mené de nouveaux entretiens pour l’étude de 2014, mais qu’ils se sont appuyés sur les entretiens de LaVar Charleston de 2012, ce qui constitue une grave violation de l’éthique de la recherche, selon les experts qui ont examiné les allégations.

« L’article de 2014 semble être entièrement contrefait », a déclaré Peter Wood, directeur de la National Association of Scholars et ancien doyen associé de l’université de Boston, où il a mené plusieurs enquêtes sur l’intégrité académique. « Il s’agit d’une manifeste fraude en matière de recherche ».

Sherri Ann Charleston était responsable de la discrimination positive à l’université du Wisconsin-Madison avant de rejoindre Harvard en août 2020 en tant que première responsable de la diversité dans l’histoire de l’université. À ce titre, Mme Charleston a siégé au comité consultatif du personnel qui a contribué à orienter le processus de recherche du président de l’université, lequel a abouti à la sélection de l’ancienne présidente de Harvard, Claudine Gay, en décembre 2022, selon le Harvard Crimson.

Historienne et avocate de formation, Mme Charleston a donné des cours sur les études de genre à l’université du Wisconsin, selon sa biographie à Harvard, qui la décrit comme « l’une des principales expertes nationales en matière de diversité ». Le site précise que son travail consiste à « traduire la recherche sur la diversité et l’inclusion en actions concrètes pour les étudiants, le personnel, les chercheurs, les boursiers postdoctoraux et les professeurs de couleur ».

Les experts qui ont examiné les allégations contre Charleston ont déclaré qu’elles allaient d’un plagiat mineur à une possible falsification de données et qu’elles justifiaient une enquête. Certains ont également affirmé que Charleston avait commis un péché scientifique plus grave que Gay, l’ancienne présidente de Harvard, qui a démissionné en janvier après avoir été accusée d’avoir repris de longs passages d’autres auteurs sans les attribuer correctement.

Les articles qui omettent quelques citations ou guillemets reçoivent rarement plus qu’une correction, selon les experts. En revanche, lorsque les chercheurs recyclent de grandes parties d’une étude antérieure — en particulier ses données ou ses conclusions — sans les citer, l’article ainsi reproduit est souvent rétracté et peut même enfreindre la loi sur le droit d’auteur.

Cette infraction, connue sous le nom de « publication en double », est typiquement une forme d’auto-plagiat dans laquelle les auteurs republient d’anciens travaux dans le but d’étoffer leur CV. Dans le cas présent, l’article dupliqué ajoute deux nouveaux auteurs, Sherri Ann Charleston et Jerlando Jackson, qui n’ont pas participé à l’original, ce qui leur permet de s’attribuer le mérite de la recherche et de se rendre complices de l’escroquerie.

« Sherri Charleston semble avoir utilisé les recherches de quelqu’un d’autre sans attribution appropriée », a déclaré Steve McGuire, ancien professeur de théorie politique à l’université de Villanova, qui a examiné les articles de 2012 et de 2014.

Un cinquième de l’article de 2014, y compris les deux tiers de sa section « résultats », a été publié dans l’étude de 2012, selon la plainte, et trois réponses d’entretien sont identiques dans les deux articles, ce qui suggère qu’elles proviennent de la même enquête.

Selon Lee Jussim, psychologue social à l’université Rutgers, « il est essentiellement impossible que deux personnes différentes dans deux études différentes produisent la même citation ». Dans le meilleur des cas, les auteurs se sont trompés et ont mélangé des interviews réalisées dans le cadre de deux enquêtes distinctes, qui impliquaient toutes deux 37 participants présentant exactement le même profil démographique. Dans le pire des cas, les auteurs ont commis une falsification de données en faisant passer d’anciennes réponses à l’enquête pour de nouvelles, ce qui constitue une infraction distincte et plus grave.

Le Journal of Negro Education n’a pas répondu à une demande de commentaire. Sherri Ann Charleston, LaVar Charleston et Jerlando Jackson n’ont pas répondu aux demandes de commentaires du FreeBeacon.

La plainte déposée lundi sous le couvert de l’anonymat intervient alors que Harvard est confrontée à des questions concernant l’intégrité de ses partenaires de recherche et l’idéologie de ses bureaucrates de la diversité, dont la plupart dépendent du bureau tentaculaire que Sherri Ann Charleston supervise.

Le Dana-Farber Cancer Institute, l’un des trois hôpitaux universitaires de la Harvard Medical School, a annoncé en janvier qu’il allait rétracter six articles et en corriger des dizaines d’autres après que certains de ses cadres supérieurs ont été accusés de manipulation de données. Cette nouvelle fait suite à un essai viral dans lequel Carole Hooven, biologiste à Harvard, décrit comment elle a été chassée de son poste d’enseignante par le comité de diversité de son département après avoir déclaré lors d’une interview qu’il n’y a que deux sexes.

L’université Harvard fait également l’objet d’une enquête du Congrès sur sa gestion de l’antisémitisme et sur sa réponse aux allégations de plagiat à l’encontre de Gay, que Harvard a d’abord tenté d’étouffer par des coups de sabre juridiques. La moitié des travaux publiés par Mme Gay contenaient des éléments plagiés, allant de simples phrases à des paragraphes entiers, certains des plagiats les plus graves ayant été relevés dans sa thèse. Bien que Mme Gay ait quitté ses fonctions de présidente le 2 janvier, elle reste membre permanent de la faculté et perçoit un salaire annuel de 900 000 dollars.

dimanche 28 janvier 2024

France — L'enseignement privé coûte 30 % moins cher aux pouvoirs publics

Pour la directrice de la Fondation Ifrap, Agnès Verdier-Molinié, l’enseignement privé n’est nullement privilégié par l’État, au contraire. Elle a donné une entrevue au Figaro Magazine.
 
 


— Vous affirmez dans une de vos études que l’enseignement privé fait faire des économies à l’État et aux collectivités locales. Comment arrivez-vous à ce résultat ?

— Commençons par le constat : l’enseignement privé coûte, tous financeurs confondus, 30 % moins cher par élève et par an. Environ 3 000 euros d’écart par élève et par an, que ce soit dans le premier degré ou dans le second degré. En premier lieu car les retraites des enseignants du public, calculées sur les 6 derniers mois, sont plus élevées – à carrière égale – que celles des enseignants du privé, calculées sur les 25 meilleures années. En second lieu, le profil des enseignants : dans le public, on trouve 3 fois plus d’agrégés qui enseignent 15 heures hebdomadaires pour un salaire annuel moyen de 42 000 euros. Dans le privé, on trouve 4 fois plus de contractuels avec un salaire annuel moyen plus faible. Les enseignants du public sont également deux fois plus nombreux à ne pas être « en charge d’une classe » que dans le privé : aligner le taux public sur celui du privé permettrait de remettre face aux élèves plus de 40 000 enseignants publics. Enfin, les frais de fonctionnement représentent 43 % des économies que le privé réalise par rapport au public.

— Y a-t-il un sous-financement du privé par l’État ?

— Il y a globalement une volonté de dépenser moins dans l’enseignement privé sous contrat. Au niveau de l’État, le choix d’aligner le calcul des retraites des enseignants du privé sur le régime général et non sur celui des enseignants statutaires publics en dit long. Le recours aux contractuels dans le privé pour couvrir les absences sans passer par le rectorat permet aussi à l’État de faire des économies. Au niveau des collectivités, les frais de fonctionnement plus rationalisés dans le privé sont la conséquence du choix des collectivités locales de verser aux établissements du privé un forfait de fonctionnement par élève au plus juste. Alors que les mêmes collectivités emploient du personnel statutaire coûteux et champion de l’absentéisme pour le nettoyage et l’entretien des lycées ou collèges publics.

— Depuis 1992, avec la règle des 80/20, le privé ne bénéficie que de 20 % des crédits d’éducation, est-ce légitime ?

— Cette règle est totalement arbitraire, elle n’est même pas inscrite dans la loi, c’est une pratique qui rationne les financements du privé sous contrat et maintient sous cloche le nombre d’élèves qui ont accès à une place dans un établissement privé. La première conséquence, c’est que l’on observe des listes d’attente très longues pour ces établissements. Plutôt que de vouloir ressortir les vieilles antiennes de la « guerre scolaire », qui n’existe que dans la tête de quelques caciques, il serait temps de faire sauter cette règle inique et de rendre aux Français une vraie liberté de choix pour la scolarité de leurs enfants.

Des résultats scolaires qui ne justifient pas la surdépense dans l’enseignement public

Si l’on se penche sur les résultats scolaires des élèves, on constate qu’en termes de résultats bruts, les élèves du privé s’en sortent généralement mieux. Les évaluations nationales de 2019, sur les compétences des élèves démontrent ceci : les élèves du CM1 [9-10 ans] public (hors Éducation prioritaire [REP]) maîtrisaient le français à 75,5 % contre 89,4 % dans le privé (et 54,9 % en REP [quartiers à « difficulté sociales »] et 51,2 % en REP+ [les quartiers les plus difficiles]). Concernant les mathématiques, les élèves du CM1 public affichaient un taux de maîtrise satisfaisant de 73,1 % contre 85,9 % dans le privé (et 52,4 % en REP et 51,3 % en REP+). Des taux qui se confirment en 6e puisque si 72,1 % des élèves de 6e du privé maîtrisaient la compréhension et l’écrit en français, ils n’étaient que 61,5 % dans le public hors Éducation prioritaire (contre 46 % en REP et 35,5 % en REP+). Et concernant la résolution de problèmes de mathématiques, 72,7 % des élèves du privé maîtrisaient cette compétence, contre 63,2 % dans le public hors Éducation prioritaire (et 45,2 % en REP et 33,5 % en REP+).

Néanmoins la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), dans une étude sur le sujet, concluait en 2017 que les meilleurs résultats des élèves du privé étaient corrélés à leur milieu social et qu’en supprimant ce biais, la performance entre public et privé était relativement équivalente. Une nuance confirmée par les classements PISA où la France se classe dans le groupe des pays où les élèves des établissements privés ont une meilleure performance globale (environ +20 points) mais une performance annulée après la prise en compte des critères économiques, sociaux et culturaux des élèves.

Cependant, il faut noter qu’actuellement, la France se place en bas de classement PISA avec comme résultat : une 23e place sur 82 en lecture, une 25e place sur 82 en mathématiques et en sciences mais aussi une 28e place en bien-être des élèves et une 8e place sur 77 en équité (vis-à-vis du sexe, issu de l’immigration ou milieu social). Et d’ailleurs, en 2018, alors que PISA analysait l’évolution de la performance des pays depuis la parution du premier classement en 2000, la France était classée dans les pays ne présentant ni progression, ni diminution du niveau des élèves. D’autres pays européens affichaient, pourtant, une performance à la hausse comme l’Estonie, le Portugal, l’Allemagne, la Pologne et la Roumanie. Une performance stagnante des élèves français qu’il convient de corriger, non pas en rajoutant des moyens comme cela se fait depuis plusieurs années, comme en réformant les structures, en donnant plus d’autonomie aux établissements et en se dégageant des marges de manœuvre financières. Si les résultats bruts du privé sont meilleurs, si les résultats prenant en compte le milieu social sont égaux, rien ne justifie la surdépense actuellement accordée au public. D’autant plus que la DEPP soulignait aussi que le choix du privé, par rapport au public, était fortement corrélé à la proximité de l’établissement du domicile, alors qu’en moyenne l’établissement public le plus proche est à 670 m tandis que l’établissement privé le plus proche est à 3,8km.


Aux Pays-Bas, chaque réfugié africain coûterait en moyenne 600 000 euros à la société

Une étude néerlandaise sur la contribution nette de l’immigration à la société démontre qu’un réfugié africain coûte en moyenne 600 000 euros aux Pays-Bas sur toute sa vie.

Publié en avril 2023, le rapport n’avait été repris qu’en Allemagne et en Belgique : il faut dire que tout le monde en Europe ne parle pas le néerlandais. Pourtant, les calculs obtenus à partir de microdonnées uniques de la part de quatre chercheurs expérimentés sont formels : l’immigration en soi coûte de l’argent, mais tandis que certaines immigrations peuvent être bénéfiques pour les Pays-Bas, d’autres se traduisent par un important coût pour la société. Par exemple, un réfugié africain coûterait en moyenne, sur le cours de sa vie, 600 000 euros à la société.

Le coût de l'immigration pourrait augmenter de 17 à 50 milliards par an

« Les immigrés contribuent-ils plus aux finances publiques qu'ils n'en tirent profit ? Ou bien notre État-providence attire-t-il des immigrés qui en font un usage supérieur à la moyenne ? L'immigration est-elle nécessaire pour aider à couvrir les coûts du vieillissement ? Quel est le rôle de l'éducation et des facteurs culturels dans tout cela ? Et qu'en est-il de la deuxième génération ? » C’est un peu à toutes ces questions qu’a tenté de répondre le rapport produit par la renommée Université d’Amsterdam en avril 2023, dans une enquête menée par quatre économistes.

17 milliards par an. C’est le premier chiffre choc diffusé par ces économistes, qui représenterait « l’impact net » de l’immigration sur l’économie néerlandaise, porté dans son immense majorité par l’immigration « non-occidentale ». Toujours selon l’étude, ce coût pourrait, à terme et sans changement conséquent de politique, passer à 50 milliards d’euros annuels, de quoi leur faire dire que « l’État-providence ne survivrait probablement pas ». Le problème est en effet structurel : ainsi que le démontrait une autre étude allemande, la charge de l’immigration se fera particulièrement sentir lorsque les immigrés prendront leur retraite et que de nouveaux immigrés seront chargés de payer les cotisations.

De même, l’une des conclusions majeures de l’étude est que « Si les immigrés travaillent, cela ne signifie pas qu'ils versent automatiquement une contribution nette positive au Trésor, comme le montre l'émigration en provenance d'Europe centrale et orientale. Cela contredit l'opinion parfois entendue selon laquelle « tout va bien tant que l'immigré travaille » » De fait, il s’avère que l’immigration étant généralement peu qualifiée, sa contribution à la société sera globalement faible, voire négative la plupart du temps.

La chose est d’abord liée au niveau d’études originel : « du point de vue des finances publiques, l'immigration n'est avantageuse que si, en moyenne, les immigrants ont au moins un niveau d'études collégiales ou des compétences équivalentes », mais persiste même au bout de la troisième génération. Toujours selon le rapport : « L'adage « les prochaines générations iront bien » ne s'applique pas : si l'immigration a un impact budgétaire négatif important, les générations suivantes compensent rarement dans la pratique ». Au total, sur la période 1995-2040, l’immigration pourrait même coûter la somme faramineuse de 1 000 milliards d’euros.

Une différence importante selon le type d’immigration

Comme on pouvait s’en douter, le coût de l’immigration dépend largement de deux facteurs : le type d’immigration et la région d’origine des immigrés. De fait, si l’immigration provenant du Japon, du Royaume-Uni, d’Irlande ou d’Amérique du Nord rapporte en moyenne 200 000 euros par individu, l’immigration d’asile en provenance d’Afrique, elle, coûte en moyenne 625 000 euros par personne. La différence est colossale et s’explique largement par le capital apporté et le niveau d’études, distingués dans le langage par la différence entre la notion « d’expatrié » et celle de « migrant » : « il existe une très forte corrélation entre la contribution nette et le niveau d'instruction » expliquent les chercheurs.

Le rapport écrit ainsi noir sur blanc que « quels que soient les motifs migratoires, les immigrants occidentaux « s'en sortent mieux » que les immigrants non occidentaux ».

Un problème majeur est d’ailleurs souligné dans le rapport : « ce sont précisément les groupes ayant une faible contribution nette au Trésor néerlandais et une grande distance culturelle des Pays-Bas qui ont tendance à rester longtemps aux Pays-Bas. Ce sont aussi les immigrés qui obtiennent de mauvais résultats sur toutes sortes d'indicateurs d'intégration : faible revenu, faible niveau d'éducation et idem pour les cotes cito, forte dépendance à l'aide sociale et criminalité, etc. De cette manière, l'État-providence néerlandais agit comme un « aimant à prospérité inversé » qui « retient » souvent les immigrés ayant une contribution nette négative, tandis que les immigrants qui obtiennent de bons résultats aux indicateurs d'intégration partent souvent rapidement. » Concrètement, moins l’immigré est intégré, riche et éduqué, moins il a de chances de rester. Pour la faire plus simple, ce sont les pires immigrés qui restent sur le sol néerlandais pour profiter de ses avantages.


Alors, pratiquement, combien coûte, combien rapporte un immigré ?

Durant sa vie, les immigrés occidentaux, selon qu’ils viennent de régions plus ou moins développées (écart significatif entre l’Albanie et le Japon par exemple), rapportent en moyenne 25 000 euros (200 000 euros pour les Japonais, -150 000 pour l’ex-Yougoslavie). En revanche, les immigrés non-occidentaux coûtent en moyenne 275 000 euros, avec à nouveau un écart entre l’Afrique du Sud (+ 150 000) [souvent des Blancs qui parlent afrikaans qui retournent en quelque sorte à la métropole] et la Corne de l’Afrique (-600 000). Les immigrés les plus chers sont alors les exilés africains : 625 000 euros chacun. Même chez les étudiants, le coût se fait ressentir : +75 000 euros pour un étudiant venant de l’UE, -250 000 euros pour un étudiant africain.

La question démographique

Ainsi que l’affirment régulièrement les dirigeants européens, l’immigration aurait un effet positif sur la démographie française en raison de leur taux de fécondité supérieur. Le rapport s’attaque également à cette épineuse question en alléguant que « en moyenne, les immigrés ont également un taux de fécondité inférieur au seuil de remplacement. Cela s'explique en partie par le fait que les groupes ethniques ayant un nombre élevé d'enfants finiront par ajuster leur fécondité à la baisse et que les immigrés de nombreux pays d'Amérique du Nord et du Sud, d'Europe et d'Asie de l'Est ont déjà une faible fécondité. À long terme, l'espérance de vie se rapprochera également du niveau néerlandais. » Alors, l’immigration peut certes enrayer le phénomène propre de la baisse démographique, sans être capable toutefois de l’arrêter et en tiers-mondisant allègrement le pays au passage.

Pour faire face à cette question dont l’impact se retrouve plus particulièrement au niveau du système de retraites, l’étude assure que « essentiellement, le vieillissement est principalement dû à une faible fertilité. La seule solution structurelle à ce problème est d'augmenter le nombre moyen d'enfants par femme aux Pays-Bas à environ 2,1 ». De fait, si l’immigration non-occidentale (et donc plus fertile) aggrave les problèmes au lieu de les résoudre, alors la solution se retrouve bien plus dans une politique nataliste capable de faire remonter le problème conjoncturel du nombre d’enfants par femme.

Il convient de rappeler que les chiffres avancés ne s’appliquent qu’aux Pays-Bas, et dans une moindre mesure, à en croire le journal Bild, à l’Allemagne, car les deux pays ont un système social similaire. Il pourrait néanmoins être intéressant de réaliser la même étude en France, à toutes fins utiles.

Source : Le Livre noir 

Voir aussi

Pays-Bas — Plus les non-Occidentaux y vivent depuis longtemps, plus leur confiance envers autrui diminue

Vaste étude confirme que la diversité ethnique a des effets négatifs sur la cohésion sociale 

Et si la diversité diminuait la confiance ?

Étude — Baisse de « solidarité » corrélée à l’augmentation du nombre d’étrangers

 « À long terme, une politique nataliste est plus efficace qu’une politique d’immigration »

Pays-Bas — 65 % des sondés pour une réduction de l'immigration (2020)

 

 


29 janvier 1752 — Naissance à Louisbourg (Acadie) de Pierre Martin, vice-amiral de France

Naissance à Louisbourg de Pierre Martin, vice-amiral Français canadien. Il servira la Monarchie, la République et l’Empire. Il sera fait Chevalier de Saint-Louis (1791) & Grand Officier de la Légion d’honneur (1804). Son nom est gravé sous l’Arc de Triomphe à Paris.

Sa famille installée au Canada doit se réfugier en France en 1759 à Rochefort après la prise de Louisbourg lors de la guerre de Sept Ans. Il est d’abord mousse sur la flûte Le Saint Esprit de la Marine royale. Après cette première expérience, il suit une formation à l’école d’hydrographie et devient pilotin en 1769 et navigue à destination de l’océan Indien. Aide-pilote, il perd accidentellement un œil lors d’une campagne sur la frégate Terpsichore en 1775. 

La guerre d’indépendance des États-Unis

Premier pilote sur le vaisseau le Magnifique, il participe à la bataille d’Ouessant le 27 juillet 1778 puis, sur le même bâtiment, fait toute la campagne de l’amiral d’Estaing : combats de la Grenade, et la Dominique au cours duquel il est blessé, opération de Savannah, etc.

En 1781, il sert sur la frégate Cérès dans l’escadre du marquis de Vaudreuil. Il devient officier auxiliaire (« officier bleu ») en 1782.

Au retour à la paix, il demeure dans la marine royale et sert sur différents bâtiments essentiellement aux Antilles. Il commande en 1785 la corvette Rossignol puis de 1786 à 1791 la corvette La Cousine basée à Gorée (Sénégal). Il bénéficie de la réforme de Castries et devient sous-lieutenant de vaisseau en 1788.
 

Les promotions accélérées de la Révolution


Comme beaucoup de ses homologues formés comme pilotes et officiers bleus, il va bénéficier des avancements accélérés et faire partie des premiers promus de la marine révolutionnaire. Il est lieutenant de vaisseau début 1792 et commande la corvette l’Espoir toujours sur les côtes du Sénégal.

Capitaine de vaisseau au début 1793, il commande la frégate L’Hermione sur les côtes de France et s’empare d’un corsaire. Il est posté trois mois dans l’embouchure de la Loire pour appuyer les troupes républicaines contre les Vendéens. En septembre 1793, L’Hermione fait naufrage et sombre près du Croisic par la faute d’un pilote local. Martin est exonéré de toute faute par le conseil de guerre.

En novembre 1793, il est promu contre-amiral. 

Il meurt en 1820.

jeudi 25 janvier 2024

Le Québec dépasse les 9 millions, 3,6 fois plus d'immigrés par jour que de naissances

L'immigration internationale (806/jour) dépasse les naissances (227/jour) d'un facteur 3,6. Si cette tendance se maintient, comment les immigrés pourront-ils jamais être intégrés et francisés alors que l'État québécois n'existe même pas, que l'on peut y vivre entièrement en anglais ?

 


On observe un manque d'enseignants et de locaux dans les écoles. Le ministre québécois Drainville demande (quémande) à Trudeau de mettre fin au «bar ouvert en immigration». Lequel M. Trudeau n'a pas réagi. Il y a désormais 1237 classes de francisation pour les élèves immigrés récemment arrivés au Québec, l’équivalent de cinquante écoles primaires.


mercredi 24 janvier 2024

Canada — Invocation des mesures d'urgence fondée sur des renseignements fabriqués de toutes pièces ?

Selon Michael Shellenberg, une enquête publique de plusieurs mois révèle que le gouvernement canadien a eu recours à la désinformation pour réprimer la manifestation du « Convoi de la liberté », menée par des camionneurs réclamant la fin de l’obligation de vaccination contre le virus Covid-19, en février 2022. La Gendarmerie royale du Canada (GRC), la force de police nationale du Canada, a ensuite diffusé ces fausses informations aux autres pays anglophones, les « Five Eyes ».

La police d’Ottawa bouscule et piétine les manifestants en février 2022

L’histoire commence en 2022, lorsque des médias affirment que la manifestation du Convoi de la liberté organisée par les camionneurs est un mouvement raciste, fasciste ou d’extrême droite. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau qualifie le convoi de « petite minorité marginale aux opinions inacceptables » et accuse les députés conservateurs de soutenir la haine. « Les membres du Parti conservateur peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent des croix gammées. Ils peuvent se tenir aux côtés de ceux qui brandissent le drapeau confédéré », a déclaré M. Trudeau.

Le 14 février 2022, M. Trudeau a pris la mesure extraordinaire d’invoquer la « loi sur les situations d’urgence » pour la première fois dans l’histoire du Canada. Cette loi confère au gouvernement des pouvoirs étendus pour arrêter les manifestants, geler leurs comptes bancaires, saisir leurs biens et démanteler les barrages, ce que Trudeau a fait.

L’invocation de la loi par M. Trudeau reposait essentiellement sur la menace présumée de l’extrémisme de droite et de la violence.


Or, de nouveaux documents que le diffuseur Jeremy Mackenzie a obtenus grâce à la loi canadienne sur la liberté d’information montrent que cette mesure draconienne était fondée sur des renseignements fabriqués de toutes pièces.

Qui plus est, le Canada semble avoir partagé cette désinformation avec d’autres membres de l’alliance Five Eyes. Cette alliance comprend le Canada, les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.


Voir aussi
 
 
 
L’Association canadienne des libertés civiles (ACLC) a remporté son pari : la Cour fédérale lui donne raison au sujet de son recours constitutionnel concernant la Loi sur les mesures d’urgence, qu’elle qualifie de déraisonnable et d’inconstitutionnelle.


 Trudeau : « est-ce qu'on tolère les gens » farouchement opposés à se faire vaccinés anti-Covid ? (Trudeau et deux enfants discutent de la vaccination à la télé.)

Des allées de jouets unisexes sont désormais obligatoires dans les grands magasins californiens

Les allées de jouets non sexistes sont devenues obligatoires dans les grands magasins de la Californie, un État dirigé par les démocrates.

La loi, qui est entrée en vigueur au début du mois de janvier, s’applique aux magasins comptant au moins 500 employés dans cet État dirigé par les démocrates.

Les magasins qui refusent de s’y conformer se verront infliger une amende de 250 dollars américains pour une première infraction et de 500 dollars s’ils continuent à défier la règle.

En vertu de la loi, les magasins doivent disposer d’une allée « dans laquelle est présentée une sélection raisonnable d’articles et de jouets pour enfants qu’ils vendent, qu’ils aient été traditionnellement commercialisés pour les filles ou pour les garçons ».

Le projet de loi ajoute : « Séparer des articles similaires traditionnellement commercialisés soit pour les filles, soit pour les garçons, rend plus difficile pour le consommateur la comparaison des produits et implique à tort que leur utilisation par un sexe n’est pas appropriée ».

Les magasins pourront avoir des rayons de jouets séparés pour garçons et pour filles, ainsi que des espaces unisexes désormais obligatoires.

La loi a été adoptée en 2021 et signée par le gouverneur de l’État, Gavin Newsom.

« Nous devons laisser les enfants être des enfants »

La loi a été initialement présentée par Evan Low, législateur démocrate à l’Assemblée de l’État de Californie, qui a déclaré avoir été incité à agir par une enfant de huit ans qui se demandait pourquoi un magasin devait lui dire ce qui était un jouet ou une chemise de fille.

Des groupes chrétiens, tels que le California Family Council (CFC), ont critiqué ce changement.

« Nous devrions tous avoir de la compassion pour les personnes souffrant de dysphorie de genre », a déclaré Jonathan Keller, président du CFC.

« Mais les activistes et les législateurs de l’État n’ont pas le droit de forcer les détaillants à épouser les messages approuvés par le gouvernement sur la sexualité et le genre. C’est une violation de la liberté d’expression et c’est tout simplement inacceptable ».

Par le passé, M. Low a été coauteur d’un projet de loi autorisant le tourisme de « transition de genre », faisant de la Californie un « État sanctuaire » pour les enfants à qui l’on refuse une opération de changement de sexe ou une thérapie hormonale dans un autre État.

Des États conservateurs comme le Texas ont interdit ces procédures, arguant qu’elles s’apparentent à de la maltraitance d’enfants.