samedi 3 février 2024

Plusieurs États américains définissent par la loi ce qu'est une femme et un homme sur base biologique

Le 29 janvier, le Gouverneur de l’Etat de Virginie-Occidentale a apporté son soutien à la Charte des droits de la femme et annoncé qu’il signerait le projet de loi 5243 s’en inspirant lorsqu’il aura été adopté par la Chambre des représentants et le Sénat. Ce projet de loi, présenté par Kathie Hess Crouse, membre de la Chambre des délégués de Virginie-Occidentale, définit les termes « homme » et « femme » sur la base du sexe biologique à la naissance. Il n’existe « que deux sexes et chaque individu est soit un homme soit une femme » complète-t-il tout en précisant que les personnes « intersexes » « ne constituent pas un troisième sexe ».

Cette mesure ne modifie pas la législation de l’État mais permettra d’« éviter des interprétations différentes » alors que les mots « femme » et « féminin » apparaissent à au moins 120 reprises dans les lois de l’État.

La Charte des droits de la femme a été rédigée et publiée en 2022, « en réaction au mouvement transgenre », par deux organisations, Independent Women’s Voice et Independent Women’s Law Center, en collaboration avec Women’s Liberation Front, une organisation de gauche.

Mêmes lois au Kansas, Tennessee, Oklahoma et Nebraska

Le premier État à adopter une loi s’en inspirant a été le Kansas en avril, avant le Tennessee en mai. En 2023, des décrets promulguant la Charte ont été signés par les gouverneurs de l’Oklahoma et du Nebraska
 
Dans le Montana, la loi indique qu’une femme est une «  personne qui produit des ovocytes » alors que « l’homme produit des spermatozoïdes ». Le Kansas reprend en partie cette définition en précisant que « le système reproducteur de l’homme » est conçu pour féconder l’ovule.

Quant au Tennessee, le sexe y est défini comme « le sexe biologique immuable d’une personne tel que déterminé par l’anatomie et la génétique au moment de la naissance ».

Deux lois, au Montana et au Tennessee, devraient arriver sur le bureau du gouverneur incessamment. Quant à la loi du Kansas, les législateurs ont annulé le veto du gouverneur.

De son côté, un district scolaire du Vermont, pour favoriser « une éducation sexuelle non sexiste », a souhaité supprimer les termes « masculin » et « féminin » en les remplaçant par « personne qui produit des spermatozoïdes » ou « personne qui produit des ovocytes ».

 

Source : Washington Times, Valérie Richardson, Généthique

1 commentaire:

l'Indépendant du Québec a dit…

Être obligés de légiférer afin de statuer qu'est-ce qu'un homme et qu'est-ce qu'une femme est bien la preuve de la décadence en marche de l'Occident.