Le taux d’occupation dans les garderies privées non subventionnées aurait chuté sous 50 %.
Plusieurs garderies privées non subventionnées sont au bord du gouffre, faute d’enfants. Elles accusent Québec de les conduire à la faillite et réclament un moratoire pour freiner l’octroi de nouveaux permis.
Forte croissance des garderies privées favorisée par l'État
Le gouvernement a un double discours, déplorent-elles, puisqu’il boude leurs installations (en refusant de les convertir en garderies subventionnées par l'État) tout en favorisant leur croissance exponentielle. Leur nombre a quadruplé en quatre ans et la tendance s’est poursuivie dans les derniers mois.
Soixante-quatre nouvelles garderies non subventionnées (pour un total de 796) ont ouvert leurs portes entre le 1er avril et le 31 juillet, inondant le marché de 3677 places supplémentaires, soit 97 % de toutes les nouvelles places en garderies créées dans les quatre derniers mois.
La ministre de la Famille, Nicole Léger, rappelons-le, a interdit aux garderies non subventionnées de participer à l’appel d’offres pour les 15 000 nouvelles places dites à 7 $ (en réalité près de 60 $ par jour pour le contribuable). Déjà fortement ébranlées par ce refus, elles doivent maintenant composer avec un nombre croissant de concurrents.
Le Journal de Montréal a discuté avec une quinzaine de propriétaires de garderies dans une situation précaire à Québec, Montréal, Laval, en Montérégie, dans Lanaudière et les Laurentides. L’une d’elles, à Laval, a déclaré faillite à la mi-août, même si elle disposait d’installations « cinq étoiles » selon le gestionnaire qui préfère taire son nom. «La concurrence nous a tués. »
Le phénomène est «répandu» selon la Coalition des garderies privées non subventionnées, qui avait sonné l’alarme au printemps. La situation s’est détériorée cet été. Le taux d’occupation de ses membres (qui facturent entre 35 $ et 45 $ par jour par enfant) aurait chuté sous la barre de 50 %.
Pléthore de places ?
« Je reçois des appels tous les jours. Les parents, évidemment, privilégient les places à 7 $. Mais il y a même des garderies à 7 $ et des CPE qui s’affichent en ce moment parce qu’ils manquent d’enfants, je n’ai jamais vu ça en 15 ans», a commenté Marie-Claude Collin au Journal de Montréal. « Ça fait un an qu’on leur dit d’arrêter d’émettre des permis et de décréter un moratoire. La ministre veut 250 000 places subventionnées pour compléter son réseau à 7 $, mais on est rendu à 262 000 places au total. Il y a peut-être une pénurie de places à 7 $, mais il n’y a plus de pénurie de places.»
Plusieurs garderies privées non subventionnées sont au bord du gouffre, faute d’enfants. Elles accusent Québec de les conduire à la faillite et réclament un moratoire pour freiner l’octroi de nouveaux permis.
Forte croissance des garderies privées favorisée par l'État
Le gouvernement a un double discours, déplorent-elles, puisqu’il boude leurs installations (en refusant de les convertir en garderies subventionnées par l'État) tout en favorisant leur croissance exponentielle. Leur nombre a quadruplé en quatre ans et la tendance s’est poursuivie dans les derniers mois.
Soixante-quatre nouvelles garderies non subventionnées (pour un total de 796) ont ouvert leurs portes entre le 1er avril et le 31 juillet, inondant le marché de 3677 places supplémentaires, soit 97 % de toutes les nouvelles places en garderies créées dans les quatre derniers mois.
La ministre de la Famille, Nicole Léger, rappelons-le, a interdit aux garderies non subventionnées de participer à l’appel d’offres pour les 15 000 nouvelles places dites à 7 $ (en réalité près de 60 $ par jour pour le contribuable). Déjà fortement ébranlées par ce refus, elles doivent maintenant composer avec un nombre croissant de concurrents.
Le Journal de Montréal a discuté avec une quinzaine de propriétaires de garderies dans une situation précaire à Québec, Montréal, Laval, en Montérégie, dans Lanaudière et les Laurentides. L’une d’elles, à Laval, a déclaré faillite à la mi-août, même si elle disposait d’installations « cinq étoiles » selon le gestionnaire qui préfère taire son nom. «La concurrence nous a tués. »
Le phénomène est «répandu» selon la Coalition des garderies privées non subventionnées, qui avait sonné l’alarme au printemps. La situation s’est détériorée cet été. Le taux d’occupation de ses membres (qui facturent entre 35 $ et 45 $ par jour par enfant) aurait chuté sous la barre de 50 %.
Pléthore de places ?
« Je reçois des appels tous les jours. Les parents, évidemment, privilégient les places à 7 $. Mais il y a même des garderies à 7 $ et des CPE qui s’affichent en ce moment parce qu’ils manquent d’enfants, je n’ai jamais vu ça en 15 ans», a commenté Marie-Claude Collin au Journal de Montréal. « Ça fait un an qu’on leur dit d’arrêter d’émettre des permis et de décréter un moratoire. La ministre veut 250 000 places subventionnées pour compléter son réseau à 7 $, mais on est rendu à 262 000 places au total. Il y a peut-être une pénurie de places à 7 $, mais il n’y a plus de pénurie de places.»
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