jeudi 13 mars 2008

Demande d'exemption au cours d'ECR (école privée)

formulaire d'exemption

GUIDE D’UTILISATION D’UNE DEMANDE D’EXEMPTION
  1. Le parent ou son mandataire, s’il est d’accord avec l’énoncé des motifs évoqués, signe la demande d’exemption.
  2. Cette demande d’exemption signée doit être remise au directeur d’école.
  3. Une copie de la demande peut être envoyée par télécopieur à la Coalition pour la liberté en éducation.
  4. Si la demande est acceptée, l’enfant sera dirigé vers une activité autre que le programme ÉCR durant l’heure de classe.
  5. Dans une école PRIVÉE, le directeur d’école a l’autorité pour décider d’accorder ou non l’exemption.
  6. Dans une école PUBLIQUE, la décision provient de la commission scolaire. Si la réponse est négative, le ou les parents peuvent s’adresser au conseil des commissaires pour obtenir une révision de la décision.
  7. Si le parent qui s’est vu refuser la demande d’exemption par les autorités d’une école publique ou d’une école privée n’est pas satisfait, un recours peut être intenté en Cour Supérieure du Québec pour demander un jugement déclaratoire sur la validité des motifs invoqués par le parent. La CLÉ n’entreprendra pas cette procédure, mais peut aider le parent dans sa démarche.
Certains lecteurs se sont demandés ce qui passerait si une école privée confessionnelle exemptait ses élèves. Est-ce que le Monopole de l'Éducation (MELS) pourrait retirer le permis à l'école confessionnelle ? Selon certaines sources juridiques, un tel retrait de permis ne peut que rappeler l'arrêt très important Roncarelli c. Duplessis : abus de pouvoir de la part de l'État ou de fonctionnaires condamné par la Cour suprême.

Introduction de cours de religion musulmane à l'école allemande

Le ministre allemand de l'Intérieur Wolfgang Schäuble a proposé d'introduire des cours de religion islamique dans les écoles :
« Nous recourons à tous les moyens contre les prédicateurs de la haine. Avec des cours de religion islamique, nous leur faisons pour ainsi dire concurrence. Car, si nous envoyons les enfants à des cours de religion dans des écoles d'Etat, cela nous conduira à un changement de l'exercice de la religion dans les mosquées ».
Ces cours devront être donnés en allemand. Cette proposition s'inscrit dans le cadre de la 3e Conférence sur l'islam qui se tenait à Berlin. En Allemagne, la Constitution garantit le droit d'organiser des cours de religion dans les écoles, qui sont des « matières officielles ». Le contenu doit être déterminé « en concordance avec les principes des communautés religieuses ».

Le gouvernement du Québec lui semble préférer imposer un point de vue laïciste et pluraliste à tous (ah! si tous les enfants pouvaient devenir athées !), plutôt que de respecter les différentes religions dans leur particularisme.

France — le retour de l'internat ?

Aujourd'hui, seuls 4,1 % des élèves sont internes. Une proportion qui n'a cessé de baisser ces vingt dernières années. Mais les temps changent. Les ministres de l'Éducation souhaitent, les uns après les autres, relancer l'internat.

Le ministère de l'Éducation national met en place un « annuaire des internats » contrôlés par l'État qui permet d'obtenir des informations sur les offres d'hébergement proposées aux élèves par les établissements publics et privés sous contrat. Les établissements libres hors contrat ne sont pas répertoriés.

L'explosion des familles décomposées, l'échec scolaire et les problèmes de discipline semblent réhabiliter l'internat scolaire.