mercredi 18 janvier 2012

La collaboration à l'école comme dans les entreprises tue la créativité

Cerveau/Nevit via Wikimedia CommonsDans les entreprises, les écoles ou les centres de recherches, la solitude n’est plus tendance. Elle a progressivement été délaissée au profit du travail en équipe, des plateaux de collaborateurs séparés par des cloisons à hauteur d'homme et des projets communs. Mais le problème de ce mode d’organisation est qu’il amputerait la créativité : « Sans grande solitude, aucun travail sérieux n'est possible », disait déjà Picasso.

Jouir de liberté et d’un lieu privé décuplerait la créativité. D’autant plus que les personnes les plus créatives sont souvent introverties et que dans les travaux en groupe, on observe une certaine tendance à prendre du recul et laisser les autres faire le travail, explique Susan Cain, auteur d'un livre à paraître sur le sujet, dans les colonnes du New York Times.

Cependant, dans certaines entreprises, le travail d'équipe est un moyen stimulant et utile pour échanger des idées. Or, cela fonctionne seulement quand chaque membre travaille de façon autonome sur « sa pièce du casse-tête », et non lorsqu’il est astreint à des réunions interminables ou à des conférences téléphoniques bruyantes. Cela rejoint des études qui montrent que les plateaux (open spaces) peuvent rendre les travailleurs hostiles et distraits.

Une des solutions avancées serait le remue-méninges électronique via internet. La protection de l'écran atténue de nombreux problèmes du travail collectif. C'est un endroit où l’on peut être seul et ensemble en même temps.





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

1 commentaire:

Loulou a dit…

ceci alors que l'école québécoise insiste beaucoup sur le travail collectif (tout en prétendant vouloir former des enfants autonomes, mais on comprend que cela c'est autonomes des parents donc malléables par les pédagogues).