jeudi 2 octobre 2008

Nous sommes d'accord avec Georges Leroux !

Nous sommes d'accord avec Georges Leroux, un des pères du cours d'éthique et de culture religieuse imposé par le Monopole de l'Éducation à tous les jeunes Québécois, quand il s'interroge dans l'extrait vidéo suivant sur ce programme « qui pourrait s’apparenter à de la folie ».

Nous sommes également d'accord quand il admet, au sujet de l'imposition du programme ECR, que « actuellement, personne au Québec ne mesure l’amplitude du changement et ses conséquences réelles ».

Et pourtant, au Québec, subitement, le principe de précaution et le libre choix devant l'incertitude sont exclus !

mercredi 1 octobre 2008

Le monopole de l’éducation devrait-il imposer l’éthique et la culture religieuse à tous les « étudiants » (sic) ?

Nous publions ci-dessous de larges extraits d'une lettre d'un enseignant de Granby publiée (en partie) par la Voix de l'Est la semaine passée.
Suite à la lettre de Rémi Robert, enseignant de philosophie au Cégep de Granby, sur le cours d’éthique et culture religieuse, voici quelques commentaires. Premièrement, vous utilisez le terme étudiant tout au long de votre article. Sachez qu’au primaire et au secondaire, il n’y a aucun étudiant, il n’y a que des élèves (voir le site de l’Office de la langue française : élève qui fréquente un établissement d'enseignement supérieur). Je suis donc parfaitement d’accord avec vous ! Vous dites : «l’étudiant s’éveille et cherche par lui-même le sens et les enjeux de sa spiritualité» avec ECR. « Un panorama acceptable des différentes religions » peut donc être présenté aux étudiants. Mais quel âge a « un étudiant » M. Robert ?

Le problème avec le cours d’ECR n’est pas difficile à comprendre. Le Code civil mandate les parents comme l’autorité première de l’enfant. Cependant, le gouvernement usurpe ce droit pour maintenant inculquer une culture religieuse obligatoire dès 6 ans et sur 11 années. Il faut réaliser que le MELS détient un «monopole» sur l’éducation au Québec.

[…]

Vous parlez d’une société qui déserte les lieux de culte. C’est vrai, mais cela donne-t-il le droit moral au gouvernement de forcer les parents ? Vous parlez de l’accueil des réfugiés. Ironiquement, il y en a parmi eux qui demandent l’exemption ! D’ailleurs, avez-vous lu le récent livre « Le Québec sur le divan » ? Plusieurs psychologues et psychiatres d’ici et d’ailleurs y analysent « la psychologie du Québec ». Plusieurs de ces auteurs parlent de l’exagération des Québécois « de souche » à vouloir s’ouvrir à la diversité culturelle et religieuse comme s’ils n’étaient pas déjà très ouverts (un complexe même selon certains auteurs). Alors, avec ce cours, le gouvernement semble vouloir amplifier de façon démesurée ce désir d’ouverture de certains et inculquer au peuple l’obligation de « devenir » ce qu’il doit être selon l’État.

Le MELS est-il l’autorité suprême sur l’éducation de nos enfants et sur la société ? Plusieurs parents ne veulent pas de religion à l’école et sont ignorés! L’ancien cours de morale faisait leur affaire ! C’est aux parents de juger des contenus religieux présentés ou non à leurs enfants ! Le gouvernement doit respecter la liberté de conscience de tous ses citoyens ! Le problème se situe bien au delà de la foi de l’enfant M. Robert. C’est une question de droit des parents et de contrôle de l’État.

[...]

La Commission scolaire du Val-des-Cerfs a donné comme un des motifs de refus de l’exemption ceci : « il n’appartient pas à la Commission scolaire de juger des contenus pédagogiques » choisis par le ministère. Autrement dit, nos élus les commissaires (et nos directeurs et nos enseignants) devraient-ils demeurer de simples exécutants soumis s’ils ne peuvent contredire le Ministère ?

Vous dites que le cours n’a pas pour but de « convertir ou même d’endoctriner les « étudiants », mais plutôt « d’élargir les horizons culturels ». Mais on parle d’horizons religieux ! De plus, saviez-vous que 39 % des anciens programmes religieux couvraient les grandes religions ? Mais les parents l’avaient choisi ! Que ce cours d’ECR soit donc optionnel ! Le parent le choisirait. Vous parlez de « tolérance à l’égard de la différence de culte », mais qu’en est-il de la tolérance de la part du gouvernement ? Pourquoi ce gouvernement libéral tient-il autant à imposer à tous unilatéralement ce cours? À la rencontre avec les autorités du MELS à Valcourt, la suggestion leur a été faite de donner un cours solide et concentré sur la culture des religions en 5e secondaire et non avant. Pourquoi ? Parce que les enfants ont le besoin d’entendre parler d’abord de leur croyance afin d’en faire un point de référence. Ceci est nécessaire au bon équilibre du développement. En insérant des contenus de différentes croyances au primaire, ce processus d’identification personnel est outrepassé. On bouscule la pensée du jeune enfant avant de l’aider à définir et à solidifier ses propres croyances de base. L’enfant se retrouve confronté trop tôt. Il se fait présenter ce à quoi il peut croire. On veut que ce soit présenté comme une culture, mais l’enfant, qui n’a pas encore à son âge de croyance de base bien définie, recherchera à s’en approprier une sans avoir la capacité et le développement mental pour le faire. Voilà pourquoi la présentation d’une variété de « culture » religieuse n’a pas sa place dans un cours imposé à des « élèves » du primaire.

Patrice Gagnon, enseignant
Porte-parole de la Coalition pour la liberté en éducation de la Haute-Yamaska

L'emprise du monopole de l'Éducation sur le secteur privé

Mythe : L'école privée offre une diversité pédagogique et permet aux parents d'éviter la réforme pédagogique décriée par de nombreux parents et intervenants.

Réalité

Les écoles privées québécoises doivent respecter les exigences du ministère de l'Éducation. Que ce soit pour les notes, les bulletins, la pédagogie ou le contenu du programme de l'éducation québécoise, toutes les institutions doivent s'y conformer.

Certaines écoles privées ont un programme d'enseignement enrichi, mais elles doivent toutefois se conformer aux exigences du ministère de l'Éducation; exigences qui tendent à s'allonger. La dernière exigence du Monopole : le programme unique pour tous d'éthique et de culture religieuse qui — ne pas rire — permettrait l'ouverture à la diversité...

« C’était complètement débile… »

Extrait d'un article du « professeur solitaire » :
Vendredi dernier, j’ai reçu une « formation » (si on peut l’appeler ainsi) pour le nouveau cours d’éthique et culture religieuse.

C’était complètement débile…

La personne qui animait cette soi-disant formation a avoué elle-même avoir été parachutée là à sa grande surprise et ne savait donc pas trop de quoi elle parlait. Elle a lu le programme, l’a digéré et nous le vomissait dans le bec comme les gentils petits oisillons que nous sommes. Comme d’habitude, nous les profs, on est supposés s’asseoir là gentiment, avaler et surtout, SURTOUT, ne rien remettre en question.

[...]

C’est quoi l’idée derrière ce cours ? Simple: face à la réalité du Québec qui compte de plus en plus d’immigrants, le gouvernement a décidé de remplacer les cours de catéchèse et de morale par un nouveau cours sur l’éthique et sur TOUTES les cultures religieuses.

[...]
Faire étudier les fondements du sikhisme, du taoïsme ou du judaïsme aux élèves québécois, ça fait très « belle ouverture d’esprit » et « on est tous des frères » en apparence, mais quand on s’y arrête, il y a quelque chose de débile là-dedans. C’est la majorité qui s’adapte à la minorité alors que ça devrait être le contraire. Pensez-vous que les petits Français et Allemands étudient l'islam au primaire à cause du grand nombre d'immigrants algériens et turcs ? Croyez-vous que les écoles primaires américaines enseignent les fondements du catholicisme en réaction à l'immigration massive des latinos ? Bien sûr que non… ce genre de trucs, on retrouve ça seulement ici !

Deuxièmement, on justifie ce nouveau cours avec la citation suivante d’André Gide: «Le meilleur moyen pour se connaître, c’est de chercher à connaître autrui.» À cela je réponds ceci: pourquoi passer par la religion pour apprendre à connaître autrui? Est-ce la seule chose qui nous définit? Moi, j’ai des amis qui ne partagent pas mes croyances et si on me demandait de les décrire, je vous parlerais de leurs goûts, de leurs rêves, de leurs valeurs, de leurs vies et de leurs personnalités, leur religion n’entrerait même pas en ligne de compte. L’idéal n’est-il pas de regarder au-delà de ces étiquettes? Plutôt que de dire « j’ai une amie musulmane », n’est-il pas préférable de dire « mon amie Shahrzad adore les films policiers et rêve d’être architecte » ? Pensez-y, les gens de votre entourage, les aimeriez-vous plus ou moins s’ils avaient une religion différente ? Dans mon cas, la réponse est non, cela n’influence en rien l’opinion que j’ai d’eux !

J'irais même jusqu'à dire qu'imposer une étiquette à quelqu'un divise les gens au lieu de les réunir. Je pense à deux de mes anciennes élèves, l'une juive et l'autre musulmane. En 5e année, elles étaient les meilleures amies du monde. C'était tellement beau de les voir. Elles étaient inséparables, toujours en train de s'amuser, de rire, de se faire des câlins. Je leur avais demandé si la religion de l'une et de l'autre était parfois un problème et j'ai bien vu par leurs réponses qu'elles s'en fichaient éperdument, tant de leur propre religion que de celle de l'amie. Puis, en 6e, elles ont commencé à apprendre, à prendre conscience de leurs religions respectives et de celle de l'autre. Elles se sont lentement éloignées. À la fin de l'année, elles ne se parlaient plus. Parce qu'elles avaient perdu la capacité de voir ce qui les réunissait, les rapprochait, ce qui faisait d'elles des amies. Elles ne voyaient plus en l'autre qu'une « musulmane » ou une « juive ». C'est à briser le cœur. Qu'on fiche donc la paix aux enfants, qu'on les laisse donc être des enfants! Pour eux, la religion est une abstraction qui n'a aucune importance !

[...]

Mais non, avec ce nouveau cours, dès la première année, on va leur enfoncer dans le fond de la gorge ces étiquettes et mettre toute l'emphase sur le fait que le groupe X n'est pas comme le groupe Y. C'est d'une tristesse inouïe.

Troisièmement, ce qui m'écœure le plus et ce qu’il y a de plus insidieux et de plus dangereux dans ce cours, c'est qu'on demande surtout au prof de ne jamais intervenir, de ne jamais donner « son opinion personnelle » et de laisser les enfants se faire leur propre opinion. Ça peut paraître merveilleux vite de même, mais pensez-y un peu…

Ça tombait bien parce que justement, la parachutée nous a montré un vidéo d’un enseignante de Québec qui a fait une activité dans sa classe. Les élèves, divisés en groupes, devaient faire des recherches sur les récits de l’origine des humains dans différentes religions. Ce qui est scandaleux, c’est que l’évolution (la parachutée a même osé utiliser le terme « théorie » pour en parler) est présentée comme un récit de plus parmi les autres. Le prof n’a rien dit à ce sujet, c’est comme si l’évolution avait autant de crédibilité scientifique que Adam et Ève ! Hallucinant…

[...]

Dans le vidéo, l’enseignante n’intervenait pas, elle laissait les élèves patauger là-dedans aveuglément. À un moment donné, elle a demandé aux élèves de relever les similitudes entre ces différentes versions de l’origine de l’homme. Un p’tit gars a répondu un truc du genre : « Dans toutes les versions, c’est un ou des dieux qui ont créé l’homme, sauf pour l’évolution ». Qu’est-ce que cet enfant est en train de se dire? Peut-être quelque chose du genre : « Si toutes les religions racontent que des dieux ont créé les êtres humains, comment peuvent-elles toutes se tromper ? »

Manque de manuels en anglais au Québec, aucun en ECR

L'Association provinciale des enseignantes et enseignants du Québec a fait parvenir une lettre ouverte à la ministre de l'Education, Mme Michelle Courchesne concernant les manuels scolaires.

L'APEQ avait déjà soulevé cette question en mars 2008 avec la ministre. Depuis ce temps, comme le président de l'APEQ, Serge Laurendeau, reconnaît dans sa lettre, il y a eu « des progrès concrets : des manuels de mathématiques et d'histoire et d'éducation à la citoyenneté pour le secondaire IV ont été produits à temps pour la rentrée de l'année courante ».

Cependant, M. Laurendeau poursuit en signalant « malgré ces progrès, il reste encore beaucoup à accomplir ». C'est ainsi qu'aucun manuel d'éthique et de culture religieuse n'existe à ce jour en anglais.

dimanche 28 septembre 2008

Nouvelles d'Espagne et de la lutte contre l'imposition du programme d'Éducation à la citoyenneté


Quelques dernières nouvelles d'Espagne :
  1. À ce jour, plus de 45 000 parents ont fait des demandes d'exemption au programme d'Éducation À la citoyenneté ;
  2. Plus de 100 décisions judiciaires (jugements ou mesures de sauvegarde) ont été prononcées en faveur des objecteurs qui exemptent leurs enfants du cours et des examens associés à celui-ci ;
  3. Plus de 50 juristes (avocats, procureurs, notaires) consacrent du temps ou prodiguent leurs conseils gratuitement aux objecteurs.

samedi 27 septembre 2008

Le Petit Robert — mots à orthographe multiple

Alain Rey, le plus célèbre des linguistes, lance un pavé dans la mare en proposant dans son Petit Robert 2009 des mots écrits d’une manière différente de celle des autres dictionnaires. Son but : simplifier notre langue. Le dictionnaire encyclopédique Hachette avait déjà fait ce choix en 2002.

Orthographe rectifiée

Près de 6 000 des 60 000 mots (dont 400 nouveaux) y figurent avec plusieurs orthographes : la traditionnelle et celle souvent dérivée de sa prononciation usuelle. La plupart de ces modifications sont des mots composés que l'on a soudés ou des emprunts aux langues étrangères qui ont été francisés. Cela donne par exemple « millepatte », « bassecour », « parebrise », « pizzéria »,... Acuponcture voisine avec acupuncture.

Nouveaux mots

En ce qui concerne la langue française, de nouveau mots issus des secteurs de l'informatique, du sport et de l'environnement ont été ajoutés. On pourra lire et employer les mots « blogosphère », « glaciériste », « réfugié climatique », « bioéthanol » ou encore « écoparticipation » (taxe pour financer le recyclage).


« Le français n’est pas en décrépitude »

Avec la malice et la gourmandise qui le caractérisent, Alain Rey assume. L’évolution de la langue française, il est vrai, c’est son credo : « Les gens ont toujours une idée unitaire de la langue française, or il y a autant de types de français que d’usages dans le monde francophone. Si on lisait aujourd’hui du Montaigne comme il écrivait à son époque, ce serait illisible. Un ouvrage original de Racine semblerait bourré de fautes : aujourd’hui, il aurait une sale note ! » Alain Ray répond à ceux qui l'accuseraient de contribuer au déclin de la langue française : « Le français n’est pas en décrépitude. C’est si on ne le laisse pas vivre qu’il reculera ! » Alain Rey justifie son dépoussiérage : « Un choix militant, dans le sens où je suis pour une plus grande démocratisation de l’orthographe, trop raide. Il ne s’agit pas de choquer, simplement de donner, avec une prudence de Sioux, quelques exemples de simplification acceptables. »

De plus en plus de cégépiens écrivent mal le français

Les élèves de cégep ont de plus en plus de difficulté à écrire correctement le français. Selon le quotidien Le Soleil, le nombre de cegépiens qui se sont inscrits au cours de rattrapage pour le français a augmenté de 36 % entre 2002 et 2006.

Selon la Fédération des cégeps, cette augmentation peut s'expliquer par les difficultés grandissantes des jeunes Québécois en français. Généralement, ces cours de mise à niveau sont imposés aux élèves qui ont leur diplôme d'études secondaires en poche, mais dont la moyenne générale en français est faible. On peut d'ailleurs se demander à la lumière de ces faiblesses grandissantes ce que ce diplôme d'études secondaires peut bien encore indiquer quant au niveau des connaissances en français de ces diplômés.

Selon les données fournies par la Fédération des cégeps, le nombre d'inscriptions à ces cours est passé de 4 700 en 2002 à 6 400 en 2006.

Les cours de mise à niveau — dont la réussite est obligatoire — permettent de revoir des notions de base : grammaire, orthographe, syntaxe, ponctuation, etc. En cas d'échec, dans la plupart des cégeps, l'élève recommence le même cours de mise à niveau...

Toutefois la réussite au cours de mise à niveau n'est pas un gage de succès pour la suite. Le nombre de fautes permis est deux fois plus élevé que dans les cours de français habituels : une erreur tous les 15 mots plutôt qu'une erreur tous les 30 mots.

Selon Patrick Moreau, professeur de français de cégep au Collège Ahuntsic et auteur du livre Pourquoi nos enfants sortent-ils de l'éco­le ignorants ?, « La langue s'enseigne de plus en plus mal dans les écoles. La majorité ont des lacunes énormes et ils ont de la difficulté à exprimer clairement leurs idées, surtout à l'écrit. »

On se console comme on peut : dans le subjectif

Chantale Lebel, enseignante de français au Cégep Limoilou interrogée par le Soleil, voit dans ces résultats quel­ques lueurs d'espoir : « Je ne sais pas s'ils sont vraiment moins bons à l'écrit, mais une chose est sûre, c'est qu'ils ont plus d'idées, dit-elle. Parfois, ça sort tout croche, mais ils ont de quoi argumenter. »

Encore faudrait-il voir ce qui est qualifié d'arguments, la régurgitation confuse du prêt-à-penser ?

France — École secondaire, la violence entre les lignes

Qu’est-ce que la violence dans les écoles secondaires (les collèges) des quartiers difficiles de France ? Que se passe-t-il dans les têtes de ces élèves capables du pire et du meilleur et qui rendent souvent la tâche difficile aux professeurs ? Une équipe da la télévision publique française a passé trois semaines dans un établissement dit sensible, anciennement ZEP (zone d'éducation prioritaire), dans le quartier du Neuhof à Strasbourg. Une dizaine de faits graves ont été signalés à la justice l’année dernière.


jeudi 25 septembre 2008

Est de Montréal : les enseignants et les manuels d'ECR ne sont pas prêts

Le Guide Montréal-Nord, en date du mercredi 24 septembre 2008 (page 11), nous informe que le cours d'ECR
« suscite un malaise chez les enseignants de la Commission scolaire de la Pointe-de-l'Île (CSPI) qui ne le maîtrisent pas. « Les professeurs ne se sentent pas prêts », explique Luc Ferland, président du syndicat des enseignants de la Pointe-de-l'Île (SEPI). Pour leur transmettre les bases du nouveau programme, la CSPI a tenu une journée de formation l'année dernière. Toutefois, cette journée n'a pas satisfait le corps enseignant. « Ça consistait en la lecture du programme du cours, tout simplement. Il y avait très peu de documents complémentaires et d'ateliers proposés. Ce n'était pas fameux », ajoute Sylvain Frenette, lui aussi représentant du SEPI. »


On apprend également que les manuels se font attendre :
« L'année scolaire est amorcée et, en plus de ne pas se sentir d'attaque pour enseigner le cours d'éthique et culture religieuse, les enseignants attendent toujours le manuel pédagogique associé à ce programme. Ce recueil est prêt, mais il doit recevoir une série d'approbations avant de pouvoir servir. Tout ce manque de préparation laisse un goût amer dans la bouche des enseignants. »