Seine Saint-Denis (France). Comment l'idéologie d'extrême gauche par la voix de ses syndicats gangrène l'école publique ?
Cette vidéo gênante pour le syndicat Sud Éducation a été censurée par YouTube.
Carnet voué à la promotion d'une véritable liberté scolaire au Québec, pour une diversité de programmes, pour une plus grande concurrence dans l'enseignement.
Seine Saint-Denis (France). Comment l'idéologie d'extrême gauche par la voix de ses syndicats gangrène l'école publique ?
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Le parti conservateur fédéral a grimpé en flèche dans les sondages depuis que Candice Bergen a pris la tête par intérim et a ramené le parti à droite, selon de nouvelles données de Mainstreet Research.
Bergen a pris la relève plus tôt ce mois-ci après que le caucus conservateur a voté pour destituer Erin O’Toole, qui n’a pas réussi à former le gouvernement lors des élections fédérales de septembre dernier après avoir plaidé pour des politiques progressistes que les conservateurs ne favorisent traditionnellement pas.
Quinze autres pour cent ont dit qu’ils voteraient pour le NPD, tandis que le Bloc québécois et le Parti populaire du Canada (PPC) ont chacun obtenu 6 %. Les Verts ou un autre parti ont été choisis par deux pour cent des répondants chacun.
L’enquête a été menée mercredi et jeudi auprès de 1 323 adultes canadiens à l’aide d’entrevues téléphoniques automatisées.
Les sondages de Mainstreet le mois dernier ont montré que les libéraux et les conservateurs étaient ex aequo, chaque parti ayant le choix de 29 % des répondants. Le PPC obtenait un soutien de 13 %.
Le gain de 10 points pour les conservateurs intervient alors que Bergen défend les manifestants qui campent à Ottawa depuis 22 jours pour protester contre les obligations de vaccination fédérales et alors que les conservateurs s’opposent à l’utilisation par le gouvernement de la Loi sur les mesures d’urgence qui a été invoquée sous le prétexte de donner à la police de nouvelles pouvoir d’expulser ces mêmes manifestants.
« Les conservateurs atteignent le point où ils peuvent commencer à concourir pour le gouvernement », a déclaré Quito Maggi, PDG de Mainstreet Research.
Alors que Bergen se déplace vers la droite, plus de la moitié des voix du PPC sont allées aux conservateurs, a-t-il déclaré.
« Cela a fonctionné pour eux, du moins jusqu’à présent », a déclaré Maggi.
Mais les libéraux formeraient malgré tout le gouvernement, selon les projections de Mainstreet : le parti libéral remporterait 152 sièges — à peine sept de moins que ce qu’il a actuellement — et suffisamment pour former un gouvernement minoritaire. Les conservateurs remporteraient 132 sièges, contre 119 actuellement.
Le NPD gagnerait 21 sièges, le Bloc 31 et les Verts en obtiendraient deux.
Le dernier sondage de Maru Public Opinion réalisé les 14 et 15 février a révélé un pays d’humeur très négative. John Wright, vice-président directeur de Maru, a déclaré que les trois dernières semaines ont eu un impact dramatique sur la façon dont les Canadiens perçoivent le Canada. « Leur foi a été profondément ébranlée en ce qui concerne certaines des notions les plus fondamentales sur lesquelles repose leur pays », a déclaré Wright.
Le sondage a révélé que 66 % « craignent pour l’avenir du Canada », tandis que 62 % disent « qu’ils ont perdu confiance dans la capacité du pays à maintenir la paix, l’ordre et le bon gouvernement en place ». 69 % des Québécois sont de cet avis. Ils sont suivis par les trois provinces des Prairies où ce sentiment est partagé par 68 %, comparativement à 66 % en Colombie-Britannique, 64 % en Ontario et 58 % dans le Canada atlantique.
Un peu plus de la moitié des Canadiens — 52 % — croient que le pays est « plus que brisé » et qu’« il n’est tout simplement pas viable dans la façon dont il est actuellement constitué et gouverné ». Ce sentiment est le plus élevé en Alberta à 66 %, suivi du Québec à 54 %.
Par ailleurs, haine, humiliation et harcèlement
La propriétaire du Stella Luna Gelato Café d’Ottawa, Tammy Giuliani, s’exprime sur « Jesse Watters Primetime » sur le harcèlement, les insultes et les menaces auxquels elle a été confrontée après qu’un don de 250 $ qu’elle avait fait aux camionneurs a été rendu public. Elle fond en larmes devant les menaces de ruine financière à cause du gouvernement canadien.
Israël — convoi de la liberté et fin du passe sanitaire
Le virage totalitaire de Trudeau : et si Trudeau cherchait l’escalade, les débordements ?
Ceci n'est pas un compte satirique :
🇫🇷🇨🇦 Un agent de police d'Ottawa frappe un homme déjà blessé et lui donne un coup de genou au sol.
— pasyli (@pasyli) February 18, 2022
"Je ne fais que suivre les ordres"
🇺🇸🇨🇦An Ottawa Police Officer Beats and Knee Thrusts an Already-Wounded Man to the Ground
"Just Following Orders" pic.twitter.com/MTvIk4OMAu
Police à cheval charge et bouscule violemment les manifestants. La police d'Ottawa prétend que la personne en rouge avait projeté un vélo dans les pattes des chevaux pour les blesser alors qu'il s'agit d'une personne âgée sur un déambulateur bousculée et piétinée par les chevaux de la police.
La séquence vidéo. Après que cette femme âgée explique à la police qu'elle participe à la manifestation pour ses enfants et petits-enfants et pour « la paix, l'amour et le bonheur », elle se fait piétiner par des policiers à cheval.
La police d'Ottawa a réagi avec ce gazouillis au sujet de la charge des chevaux (une seule charge) où elle parle d'un vélo (aucune photo ou vidéo ne montre de vélo).
Le diffuseur en direct ZOT arrêté alors qu'il diffusait parce qu'il filmait de trop près les opérations policières :
Police matraque la reporter Alexa Lavoie de Rebel News (vidéo ci-dessous). On attend la dénonciation des journalistes de grands chemins si prompts à se plaindre du moindre mot ou geste déplacé à leur encontre.
Le Premier ministre israélien Naftali Bennett a annoncé le 17 février la fin du passe sanitaire dont son pays avait été l’un des pionniers, affirmant que la vague de contamination liée au variant Omicron s’estompait désormais en Israël. « Nous mettons fin à l’utilisation du passeport vert [nom donné en Israël au passeport sanitaire], la vague Omicron a été jugulée, il y a désormais une forte baisse du nombre de malades graves et de contaminés », a déclaré le Premier ministre Naftali Bennett dans un communiqué, à l’issue d’une rencontre avec des responsables de la santé publique le 17 février. Notons qu’il peut s’agir de la trajectoire naturelle de cette vague omicron et qu’on ne sait pas en quoi le passeport vaccinal l’aurait accélérée ou atténuée.
Le gouvernement israélien avait été l’un des premiers pays à avoir mis en place un passeport sanitaire il y a un an, peu après le lancement d’une vaste campagne de vaccination, afin de lutter contre la pandémie de Covid-19. Début février, le gouvernement avait annoncé annuler l’obligation d’avoir un passe pour s’asseoir dans les cafés, les restaurants, les bars, les salles de sports ou les hôtels, mais l’avait maintenu pour d’autres lieux, comme les salles de concerts ou de cinémas.
Création d’un « Convoi de la liberté » en Israël
Plus tôt cette semaine, des milliers d’Israéliens ont convergé vers Jérusalem en voiture ou en camion depuis plusieurs villes du pays pour manifester contre les restrictions sanitaires liées à la pandémie, imitant le « Convoi de la liberté » apparu au Canada et qui a essaimé dans plusieurs pays.
Ce convoi, qui avait pour destination le Parlement à Jérusalem, a provoqué d’importants embouteillages le 14 février sur fond d’un concert de klaxons, ont constaté des journalistes de l’AFP qui ont vu des milliers de voitures paralyser la ville. Israël avait été l’un des premiers pays à lancer une vaste campagne de vaccination en décembre 2020, à la faveur d’un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer. Aujourd’hui, près de la moitié de la population a reçu trois doses de vaccin.
Le Premier ministre Naftali Bennett a par ailleurs répété ces dernières semaines vouloir lutter contre le coronavirus, en encourageant notamment la vaccination, mais sans « bloquer » l’économie du pays qui s’était contractée aux premiers mois de la pandémie.
Voir aussi
Le virage totalitaire de Trudeau : et si Trudeau cherchait l’escalade, les débordements ?
Pr Éric Caumes : « L’immunité naturelle est toujours meilleure que l’immunité vaccinale. Le passe vaccinal ne sert à rien, sauf pour les personnes à risque. » (voir ci-dessous).
Pr Peyromaure et le passeport vaccinal, aucune utilité pour les moins de 60 ans :
Pressions européennes sur la « découvreuse d’Omicron » : ne dites plus que c’est bénin (vidéo ci-dessous)
Le ministre de la Justice du gouvernement de Justin Trudeau a déclaré que si vous avez de mauvaises opinions politiques, vous devriez vous inquiéter pour votre compte bancaire.
David Lametti, avocat et ancien professeur de droit désormais principale autorité juridique du gouvernement, a fait ces commentaires lorsqu’on lui a demandé si les comptes des personnes qui avaient fait des dons au convoi de camionneurs seraient saisis.
Lorsqu’il a invoqué la Loi sur les mesures d’urgence lundi, le gouvernement Trudeau a clairement indiqué qu’il ne s’attaquait pas seulement au financement participatif des organisateurs du Freedom Convoy, mais qu’il ciblerait également les comptes bancaires individuels.
« Beaucoup de gens ont dit : “Je n’aime tout simplement pas vos mandats de vaccination et j’ai fait un don à cela, maintenant c’est illégal, devrais-je m’inquiéter que la banque puisse geler mon compte ?” » Evan Solomon, animateur de Power Play de CTV, demanda Lametti.
WATCH: Canadian Justice Minister David Lametti says if you’re part of a “Pro-Trump movement” you should “be worried” about your bank account being frozen by the Government. pic.twitter.com/ILPHmaWxQC
— Breaking911 (@Breaking911) February 17, 2022
Lametti, qui avait précédemment dans l’interview comparé ce qui se passe à du terrorisme, a dit oui, les donateurs devraient s’inquiéter.
« Si vous êtes membre d’un mouvement pro-Trump qui donne des centaines de milliers de dollars et des millions de dollars à ce genre de chose, alors vous devriez vous inquiéter », a déclaré Lametti.
Les libéraux de Trudeau ont utilisé la Loi sur les mesures d’urgence pour étendre considérablement le pouvoir du gouvernement de surveiller les transactions financières, pour inclure les cryptomonnaies existantes comme Bitcoin. Ils ont également accru les responsabilités des institutions financières en matière de déclaration des opérations bancaires.
La déclaration d’urgence va jusqu’à « exiger de tout fournisseur de services financiers qu’il détermine s’il a en sa possession ou contrôle des biens appartenant à une personne qui participe au blocus ». Cela pourrait voir les comptes bancaires des personnes qui ont assisté à la manifestation, mais ne les ont pas financées, gelés à la demande du gouvernement.
Entretemps, la vice-première ministre Chrystia Freeland a déclaré que les institutions financières avaient commencé à geler les comptes bancaires appartenant aux manifestants impliqués dans les blocages sur la base des informations fournies par la Gendarmerie royale canadienne (GRC).
La ministre, qui est également ministre des Finances, a déclaré qu’elle disposait de statistiques précises sur le nombre de comptes gelés qui seront rendus publics « en temps voulu et bientôt », mais qui ne seront pas immédiatement divulgués pour éviter de compromettre « les actions opérationnelles ».
Mercredi, la GRC a envoyé des lettres aux institutions financières avec une liste de noms comprenant des organisateurs de manifestations et aux échanges de crypto-monnaie avec des adresses de portefeuille numérique, les encourageant à cesser d’effectuer des transactions avec eux. Mme Freeland a déclaré que les institutions financières « collaborent correctement et efficacement ».
On peut se demander si Justin Trudeau ne recherche pas l’escalade, le pourrissement, des débordements, des actes violents de citoyens privés de fonds et donc désespérés. Il pourrait alors dire qu’il a évité une insurrection similaire au 6 janvier grâce à ses mesures d’exception, les justifiant ainsi a posteriori. Compte tenu de la servilité des médias de grand chemin subventionnés par lui, Trudeau pourrait réussir à réécrire la séquence des événements et faire oublier qu’il a, lui-même, créé cette réaction (encore hypothétique) désespérée.
De l’hebdomadaire britannique Spectator (fondé en 1828) :
Le Premier ministre canadien cherche désespérément son insurrection du 6 janvier
C’est le bain à remous qui fit déborder le vase. Des photos de partisans du convoi canadien se relaxant dans un bain à remous dans une rue du centre-ville d’Ottawa la fin de semaine dernière ont fait la une des journaux. Maintenant, Justin Trudeau est devenu fou et a invoqué des mesures de guerre, connues sous le nom de Loi sur les mesures d’urgence. Il veut que ce bain à remous soit retiré des rues — fissa ! — et il a besoin de pouvoirs de guerre pour le faire. Les libertés civiles restent « temporairement » suspendues… juste pour deux semaines, le temps qu’on écrase les manifestants ! [Deux semaines… comme pour aplatir la courbe des hospitalisations…]
Manifestants à Ottawa la fin de semaine dernière |
La loi permet également au gouvernement d’obliger les entreprises (telles que les remorqueurs) à fournir des services contre leur gré, à interdire les rassemblements et les déplacements publics, à interdire l’utilisation d’une propriété particulière et à sécuriser des zones particulières. Sa mise en œuvre s’est heurtée à l’opposition de quatre Premiers ministres provinciaux [dont celui du Québec].
À en juger par son comportement, Trudeau espère une forme de violence depuis le début du mouvement des camionneurs. Il avait besoin de quelque chose, de tout ce qui pourrait s’apparenter à un 6 janvier canadien pour s’arroger encore plus de pouvoirs dictatoriaux que ne le permettait l’état d’urgence préexistant au Canada. Mais malgré des provocations constantes, les camionneurs ne lui ont pas donné ce prétexte. Même les efforts des meilleurs écrivains créatifs subventionnés par l’État du Canada (les médias grand public) n’ont pas réussi à transformer cette manifestation — dans toute sa gloire de château gonflable pour les enfants, de soirée dansante et de jacuzzi — en une insurrection crédible.
Oui, il y avait et il y a encore quelques blocus frontaliers — mais pacifiques (le blocus le plus important à ce jour, au pont Ambassador entre l’Ontario et le Michigan, a été résolu avant que Trudeau n’invoque la Loi sur les mesures d’urgence). La désobéissance civile pacifique est un moyen admis pour attirer l’attention sur l’injustice lorsque les voies de recours ordinaires ont été épuisées. Pour les théoriciens, cette méthode ne doit s’appliquer qu’aux cas d’injustices sérieusement enracinées, où il existe une chance raisonnable que la désobéissance civile puisse atteindre le but souhaité.
La Révolution des châteaux gonflables sera écrasée |
Cependant, les élites canadiennes, tant de gauche que de droite, malheureusement voient la présence des camionneurs dans la capitale et aux frontières comme une gêne, une sorte de verrue sur le visage de la nation. Pour eux, le problème n’est pas celui du mécontentement citoyen, mais celui de l’optique et de l’économie. Ils ne veulent pas entendre parler de l’impact de ces restrictions sur la vie des citoyens. Ils ne veulent pas procéder à une analyse publique des coûts-avantages ou fournir un plan clair pour éliminer les mesures Covid.
Leur attitude prouve que les lignes de communication ordinaires entre le peuple et le gouvernement ont été rompues. Il n’a pas été possible pour les camionneurs et leurs partisans de voir leurs griefs traités par des moyens civiques ordinaires. Parmi les conditions requises pour justifier la désobéissance civile, une au moins est remplie.
Cette désobéissance civile est tout ce que Trudeau peut invoquer pour justifier la Loi sur les mesures d’urgence, le raisonnement étant que la protestation continue et la désobéissance civile pacifique constituent une menace pour la sécurité nationale et l’économie. Pourtant, un gouvernement crédible aurait complètement évité cette situation en s’attaquant, ou du moins en exprimant une volonté d’évaluer, les souffrances qu’il inflige à son propre peuple. La Loi sur les mesures d’urgence n’est censée être invoquée qu’en dernier recours dans une véritable crise — la Loi sur les mesures de guerre, son prédécesseur, a été invoquée pour la dernière fois sous Pierre Trudeau en réponse à un réel danger terroriste impliquant de nombreux attentats à la bombe et l’enlèvement et le meurtre d’un ministre. [Voir la Crise d’octobre.]
Il est tout à fait vrai que les blocages coûtent énormément d’argent, contrôlent les principaux points d’accès au pays, agacent les États-Unis, le meilleur client de pièces automobiles du Canada, et donnent une mauvaise image du gouvernement Trudeau. Mais au lieu de punir les symptômes, pourquoi les gouvernements fédéral et provinciaux n’ont-ils pas cherché à s’attaquer à la cause ? Trudeau et son équipe semblent avoir délibérément laissé cette crise se développer, enflammé la situation avec un langage insultant et méprisant. Trudeau a attendu le moment où il a estimé qu’il aurait suffisamment de soutien aux différents échelons du pouvoir pour faire taire les dissidents et prendre le contrôle du compte bancaire de chacun pendant qu’il y était.
Il s’agit de méthodes totalitaires, pas de méthodes d’une nation civilisée et justement gouvernée. Ce qui est particulièrement remarquable dans le discours du gouvernement au cours des deux dernières semaines, c’est que la Covid a été relayée au second plan. Personne au pouvoir ne semble véritablement préoccupé par autre chose que de garder la mainmise et de sauver la face. Les deux tiers de la population canadienne appuient maintenant l’abandon de toutes les restrictions.
Il commence à devenir clair que ces restrictions n’ont rien à voir avec la Covid. Ces mesures ne fonctionnent pas et les restrictions de voyage sont inutiles alors que la Covid s’est déjà répandue dans le pays. Mais le gouvernement ne lâchera rien. Plus de 80 % des Canadiens sont vaccinés. Ils veulent que 100 % soient vaccinés. Pourquoi ? Pour qu’ils puissent déplacer les poteaux de but et exiger une autre preuve de conformité ? Le message est clair : participer à la vie normale est un privilège, pas un défaut. Seuls ceux qui sont « en conformité » peuvent participer.
Les Canadiens ne veulent pas que la participation à la vie normale devienne un privilège accordé uniquement sur ordre du gouvernement. C’est à cela que servent ces protestations. Mais leur objectif ne sera pas atteint tant que le système de passeport vaccinal n’aura pas disparu. Même si certaines provinces disent qu’elles abandonnent les laissez-passer vaccinaux, elles maintiennent l’existence de ces systèmes. Il reste légal pour les entreprises de l’imposer à leurs employés ou à leur clientèle. Mais ce système de code QR doit être démantelé et son utilisation rendue illégale. C’est la pierre angulaire d’un éventuel programme de crédit social — un rêve totalitaire. Ne le laissez pas devenir réalité, Canada.
Deux Premiers ministres (Alberta et Saskatchewan) et 16 gouverneurs d’États américains écrivent à Biden et Trudeau pour qu’ils lèvent les restrictions vaccinales aux frontières |
Le Professeur Jordan Peterson (l’auteur canadien le plus lu) est fort remonté :
Continuez à monter la barre, espèce d’imbéciles fanfarons intimidateurs. Vous avez maintenant étendu le contrôle arbitraire du gouvernement à l’assurance automobile et aux banques, et cela est censé apporter la paix et rassurer les Canadiens @OmarAlghabra
Keep upping the ante, you blustering, bullying fools. You have now extended arbitrary govt control to vehicle insurance and banking, and this is supposed to bring peace and reassure Canadians @OmarAlghabra https://t.co/GNsOXSll5H
— Dr Jordan B Peterson (@jordanbpeterson) February 16, 2022
Et voici que Justin Trudeau a recours à la même vieille scie et ose dire à une députée juive, Mélissa Lantsman, qu’elle se tient aux côtés de personnes qui agitent des croix gammées (1 personne anonyme dans une énorme manifestation, peut-être même un agent provocateur ?) Trudeau fils a refusé de s’excuser (malgré quatre demandes) après le tollé que « sa réponse » désormais machinale avait suscité aux Communes.
This is your PM @JustinTrudeau telling a Jewish woman @MelissaLantsman
— Jonny Bowhunter (@JonnyBowhunter) February 16, 2022
she stands with people waving swastikas.#cndpoli pic.twitter.com/7UnjCANM7i
Contrairement à ce qu’affirme le gouvernement Legault, l’Association québécoise des « professeur-e-s » [sic] de français considère qu’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la maîtrise du français sur les bancs d’école, puisque «le coup de barre» n’a pas été donné.
«Le coup de barre, les enseignants l’ont plutôt reçu dans le front à plusieurs reprises depuis les dernières années, en raison de plusieurs manques à gagner dans leurs conditions de travail», lance la présidente de l'AQPF, Katya Pelletier.
Mme Pelletier tenait à réagir aux propos du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, qui estime avoir donné «le coup de barre nécessaire» pour permettre aux élèves d’améliorer leurs compétences en français, après avoir mis en place différentes mesures d’aide dont les impacts se feront sentir dans les prochaines années.
Plusieurs réactions
Le ministre a tenu ces propos à la suite d’un dossier publié par Le Journal qui présentait des solutions pour améliorer le français sur les bancs d’école, alors que 40 % des élèves québécois échouent en orthographe à la fin du secondaire.
Or, les déclarations du ministre Roberge ont suscité de vives réactions dans les rangs des enseignants membres de L’AQPF, qui voient les choses tout autrement sur le terrain.
L’APPF reconnaît que des bonifications ont été faites dans la formation continue, de même que dans le financement rattaché à l’embauche de professionnels et à l’achat de livres. Mais ce n’est pas suffisant, indique sa présidente.
« C’est le début d’un processus, ça ne va pas tout régler », affirme Katya Pelletier.
Pénurie de main-d'oeuvre
La formation continue est maintenant obligatoire, mais les enseignants n’ont aucune obligation de se perfectionner en français.
Des sommes supplémentaires sont disponibles pour embaucher davantage d’orthopédagogues ou d’orthophonistes dans le réseau scolaire, mais plusieurs postes sont vacants en raison de la pénurie de main-d’œuvre.
Les profs ont accès à plus de livres, mais encore faut-il qu’ils soient mieux formés pour bien les utiliser en classe.
Pour y arriver, L’AQPF réclame d’abord un état des lieux afin de bien cerner les difficultés des élèves et les besoins des enseignants, ce qui permettra de mieux intervenir grâce à des orientations claires.
La pénurie de professionnels dans le réseau scolaire, qui existe depuis plusieurs années, est un autre défi important.
« Il n’y en a pas, de personnel, présentement. On a besoin
d’orthopédagogues et d’orthophonistes. C’est criant », affirme Mme
Pelletier.
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Voir aussi
Google occulte les recherches de "Riots Today" à la suite de violents troubles au Minnesota
Dans son nouvel essai, « L’Écologie ou l’Ivresse de la table rase », la philosophe Bérénice Levet dénonce l’écologie telle qu’elle s’incarne aujourd’hui chez les Verts et dans les mouvements associatifs ou militants. Derrière la nécessité de préserver notre environnement, l’écologie politique s’est, selon elle, lancée dans une vaste entreprise de déconstruction de notre civilisation.— Dans votre dernier livre, vous dénoncez une victoire à la Pyrrhus des écologistes. Qu’entendez-vous par là ?
— Victoire à la Pyrrhus, en effet. Victoire parce que l’écologie a gagné la bataille des idées et des esprits. La maison Terre brûle et nous ne regardons plus jamais ailleurs. Films, expositions, festivals, la réquisition est perpétuelle. Vous empruntez le réseau ferroviaire et au terme de votre trajet l’agent de la SNCF se mue en grand prêtre assermenté : « La planète vous remercie d’avoir pris le train. » Mais à la Pyrrhus, c’est-à-dire défaite, parce que, préemptée par la gauche, l’écologie est, avec le féminisme et l’antiracisme décolonial ou indigéniste, de ces grandes machines à fabriquer des dogmes, des slogans, des mots-dièses, ces hallalis numériques du XXIe siècle, des imprécations propres à terroriser, une langue exsangue, sans couleur, sans saveur, sans parfum, un récit accusatoire et une jeunesse instituée en tribunal de l’inquisition, ânonnant catéchisme vert et sentences comminatoires. Bref, une idéologie.
Si bien que, après des années de mondialisation, loin d’être rapatriés sur terre et dans nos terres, dans le monde concret, sensible, charnel des hommes, nous voici entraînés dans l’ivresse de la table rase, de la régénération de l’humanité et du grand règlement de compte avec nos ancêtres. Heureux qui comme Ulysse a fait un grand voyage et puis est retourné vivre entre ses parents le reste de son âge, il n’en est hélas rien. On peut dire des écologistes, en paraphrasant Rousseau, qu’ils sont des hommes à paradoxes parce qu’ils sont des hommes à préjugés : ils restent inféodés à des nœuds mentaux, moralement qualifiés ; l’ouverture, c’est bien, les frontières, c’est mal ; pour ne rien dire de l’enracinement, le mot suffit à leur faire dresser les cheveux sur la tête.
Sous l'amour de la nature, la haine de l'homme occidental
— La nécessité de sauver la planète ne justifie-t-elle pas des mesures fortes et un discours anxiogène ?
— On aurait pu penser que la politique, c’est-à-dire la conversation civique, la question du monde dans lequel nous voulons vivre, de ce que nous poursuivons et de ce que nous hasardons, recouvrerait ses droits après des décennies de pouvoir technocratique. Or, là encore, il n’en est rien. Le mantra de l’urgence climatique met le bâillon à toute interrogation, à tout doute. Le sauvetage de la planète est érigé en absolu, omelette justifiant tous les œufs cassés, selon le principe des régimes totalitaires, et les œufs, c’est nous, une certaine entente de la vie et une certaine idée de l’homme. La politique hier abdiquait devant les mots d’ordre de la modernisation, de l’efficacité, de la rentabilité, de la fonctionnabilité, elle est aujourd’hui sommée de plier devant le salut de la Terre. Il y a du Molière dans la dramaturgie actuelle du climat. Quelque chose entre Le Malade imaginaire et Le Médecin malgré lui, entre « Le poumon, le poumon, vous dis-je » de Toinette et « Voilà justement ce qui fait que votre fille est muette » de Sganarelle. Pluies diluviennes ? Feux de forêt ? Montée des eaux des océans ? Effacement des calottes glaciaires ? Disparition d’espèces animales ? Le réchauffement climatique, le réchauffement climatique, vous dis-je. Pirouette par laquelle on conclut des raisonnements qui n’en sont pas.
— Que vous inspire la campagne des écolos en ce début de présidentielle ?
— Elle me confirme dans mon analyse. EELV est bien le parti de l’insécurité culturelle, au sens que Christophe Guilluy et à sa suite, le regretté Laurent Bouvet, donnaient à ce terme. Ils passent par pertes et profits les fidélités, les attachements des peuples à leurs mœurs, leurs traditions, leurs paysages. La passe d’armes entre le candidat communiste et Sandrine Rousseauest funestement révélatrice du monde dans lequel les écologistes entendent nous faire vivre. Lorsque Fabien Roussel se fait le chantre de la gastronomie à la française, lorsqu’il a la faiblesse de voir encore, selon les belles descriptions d’Italo Calvino dans son magnifique récit Monsieur Palomar, dans un morceau de viande une « promesse de bonheur gustatif » et de sentir « derrière chaque fromage des prés incrustés de sel, des secrets de fabrication transmis au fil des siècles », qui se dresse la première pour le fasciser ? Sandrine Rousseau affirmant que le plat préféré des Français est le couscous. C’est une erreur de croire que la candidate malheureuse, d’un cheveu au demeurant, à la primaire écologiste, incarnerait la version radicale de l’écologie ; elle en est la vérité profonde.
Le meeting de Lyon du 29 janvierétait très instructif. Placé sous le signe de l’égérie suédoise de l’écologie : « Ensemble ici, à Lyon, nous disons avec Greta Thunberg et la jeunesse du monde entier, no more bla bla bla », il s’offrait comme une sorte de synthèse. Les enfants sont prescripteurs dans le monde des Verts. Il n’est rien de fortuit à ce que la trottinette soit leur emblème. Il y a le vélo certes, mais associé au Tour de France, il exhale quelques relents machistes. La trottinette, formidablement féminine par sa grâce, diront d’aucuns, aérienne, ailée, c’est l’enfance, l’innocence sauf que c’est aussi l’expression de l’individu de l’anthropologie libérale, qui va, fendant l’air, sans égard pour ce qui l’entoure. Expression, autrement dit, de cette « pulsion de vie » exaltée, le 29 janvier, par un Jadot enfiévré : « Nous sommes les pulsions de vie, nous sommes la vie. »
Il y avait quelque chose d’effrayant dans ce cri de guerre. La vie est vorace, elle suit son cours, indifférente et la nature fragile, mortelle a besoin au contraire de l’homme en son humanité, capable d’attention, de scrupules, de tact. C’est un point fort préoccupant dans l’écologie actuelle et notamment intellectuelle et universitaire que la réduction de l’humain au vivant. L’homme en son humanité, en sa spécificité, se voit noyer dans le grand bain du vivant. Il est tout à fait significatif que les esprits dits éveillés à la cause écologique aiment à donner à leur fille le prénom Zoé : « zoe » en grec, c’est la vie biologique précisément, par opposition à la vie proprement humaine qu’est le « bios », et qu’on retrouve dans biographie.
— Les écolos français sont-ils des « gauchistes » qui s’ignorent ?
— Qui s’ignorent, pas vraiment, sans doute récuseraient-ils l’épithète de « gauchiste » pour ses accents péjoratifs mais ils se veulent l’incarnation de la vraie gauche, de cette gauche qui a troqué le peuple pour les minorités et la diversité. Ce qu’ils sont en effet. La liquidation de notre modèle de civilisation est le ressort de leur activisme. La Terre, la nature, les bêtes ne sont que des alibis. Ce qui les enfièvre est l’injonction à « réinventer » la vie, la ville, à « changer les mentalités, les comportements », « l’imaginaire des enfants » - on se souvient de l’objurgation de la maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy - à accumuler les ruines assurés qu’ils sont de porter dans leur cœur un monde nouveau, selon le programme du porte-parole d’EELV, Julien Bayou. L’écologie consiste en une furieuse offensive contre l’Occident. « Se désoccidentaliser », là serait le salut pour la Terre. Injonction portée par les voies les plus autorisées et adulées des élites culturelles, notamment le professeur au Collège de France, Philippe Descola.
Des éléphants dans un magasin de porcelaine, autrement dit. Si la nature est mortelle, nos civilisations ne le sont pas moins, mais l’écologie joue la nature contre notre culture. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai écrit ce livre, afin de ne pas laisser le dernier mot aux contempteurs de notre civilisation et singulièrement de l’entente française de la vie.
— Quelles sont les passerelles entre l’écologie politique et ce que l’on appelle désormais la « gauche woke » ?
— Les écologistes, politiques aussi bien qu’associatifs, communient dans le grand récit de la woke culture et de l’intersectionnalité, celui d’un Occident regardé et présenté comme une vaste fabrique de victimes. Un Occident dont toute l’histoire aurait été écrite et continuerait de l’être, selon leur intrigue désolante de simplisme, par l’homme blanc hétérosexuel chrétien ou juif, lequel n’aurait d’autre passion que la domination, d’autre ressort d’action que la prédation - depuis #MeToo, le paradigme prédateur/proie avec ses accents carnassiers, tend à supplanter celui de domination - et l’asservissement de tout ce qui n’est pas lui : les femmes, les Noirs, les minorités sexuelles, les musulmans et désormais, la nature, les animaux et les végétaux. À l’intersection, au carrefour, se trouve toujours un même protagoniste.
Les écologistes sont les vecteurs de la conversion de la France au modèle américain identitaire et diversitaire. Ils enferment chacun dans le cercle étroit de son identité de sexe, de « genre », de race, de religionet l’incarnent dans la prison du présent. La France aurait fait son temps. Il faut en avoir pleinement conscience : lorsque l’on donne son suffrage à EELV, ce n’est pas l’avenir de nos civilisations et des hommes sur la terre que nous servons mais l’avènement d’un modèle qui nous est étranger et contraire. L’affaire des piscines de Grenoble et du port du burkini revêt une validité exemplaire : chantre du droit des minorités et de la diversité, le maire Éric Piolle est totalement désarmé pour y répliquer.
— Paradoxalement, vous accusez également les écologistes d’être des enfants de la société de consommation…
— De la société de consommation, de l’individu atomisé, inaccessible au sentiment de dette, de gratitude, incarnation aussi de l’ignorance crasse dans laquelle s’enfonce notre époque. Greta Thunberg est en effet l’incarnation même de la figure consumériste, réclamant incontinent la satisfaction de ses désirs érigés en droits. Cette enfant, l’œil noir, se lève, tonne contre une civilisation, la civilisation occidentale dont elle ne sait rien sinon qu’elle est coupable et le monde entier plie et ploie. La complexité du réel ne l’étreint guère et les adultes se font flagorneurs. Elle est en outre la personnification de l’homme contemporain, incapable de parler une autre langue que celle du droit : c’est au nom de son droit à la santé, au bien-être, à un air pur que cette jeunesse se mobiliseet Jadot se présente avec lyrisme comme le candidat « des jeunes dans l’écoanxiété ».
— Le sujet de l’écologie n’en est-il pas moins majeur ?
Naturellement, puisque se joue notre manière d’habiter le monde. Le mot le dit : l’« oikos » en grec, désigne une réalité bien concrète : c’est la maison, le foyer, nullement la planète, non plus la Terre. Si l’éco-nomie, qui partage avec l’éco-logie son préfixe, est affaire d’administration, de gestion de la maison dans le but d’en obtenir le meilleur fruit, l’écologie, elle, est d’abord pensée et discours sur l’habitat humain, sur l’art d’aménager le séjour terrestre, de l’arranger au sens musical du terme, ainsi que le suggérait Antoine de Saint-Exupéry lorsqu’il définissait la civilisation comme « un certain arrangement des choses ». L’écologie doit renouer avec sa signification originelle : elle doit se placer à la jointure de l’homme et de la nature, et non noyer l’homme dans la nature.
— Qu’est-ce qu’une « écologie conservatrice » ?
— Une écologie qui se donnerait pour tâche de préserver, sauver, assurer un avenir à ce qui n’a pas été détruit. Une écologie qui prendrait appui sur le modèle français. Si nous avions encore la fierté de notre singularité, nous pourrions être le fer de lance d’une politique agricole, d’un mode d’élevage les plus accordés au tourment écologique. « Le crime de nos politiques est moins de n’avoir pas servi la France que de ne pas s’en être servi », disait Bernanos.
Une écologie qui placerait les humanités au cœur de l’enseignement quand les écologistes n’ont d’autre projet éducatif que l’instauration d’une école occupant les enfants à « potagiser » dans des « cours de récréation dégenrées ». Après avoir été regardée comme un stock de ressources, la nature doit être redécouverte comme réalité sensible, et pour cela il faut rendre aux hommes les mots pour la dire et la voir - les mots sont des instruments de perception - dans son étoffe charnelle. Ce n’est pas seulement l’abêtissement qui marque de son sceau notre époque, c’est aussi la dévastation du vocabulaire de la sensibilité. Si nous voulons rendre ses droits à la nature, nous avons besoin des poètes, des peintres, des musiciens, Debussy, Ravel.
L'écologie ou l'ivresse de la table rase
par Bérénice Levet,
publié le 12 janvier 2022,
à L'Observatoire,
220 pp,
ISBN-13 : 979-1032923696
S’adressant au quotidien allemand Die Welt, la Dr Angélique Coetzee, actuellement à la tête de l’Association médicale sud‑africaine, a déclaré que lors de discussions avec des fonctionnaires européens, il lui a été demandé de ne pas dire que les patients Omicron ne présentaient que des symptômes légers.
« On m’a dit de ne pas déclarer publiquement qu’il s’agissait d’une maladie bénigne. On m’a demandé de m’abstenir de faire de telles déclarations et de dire qu’il s’agit d’une maladie grave. J’ai refusé », a‑t‑elle affirmé à Die Welt alors qu’elle répondait à une question concernant ses premières discussions sur Omicron avec des responsables européens.
Mme Coetzee n’a cependant pas donné de noms précis. Dans l’interview, Angélique Coetzee a déclaré que les fonctionnaires sud‑africains n’ont pas essayé de faire pression sur elle. Plus tard, en revanche, elle a été critiquée par les autorités du Royaume‑Uni et des Pays‑Bas.
Entretien accordé à la chaîne autrichienne ServusTV par la Dr Coetzee à ce sujet
« Je suis clinicienne et d’après le tableau clinique, rien n’indique que nous ayons affaire à une maladie très grave. L’évolution est généralement bénigne. Je ne dis pas que vous ne tomberez pas malade si votre maladie est bénigne », a‑t‑elle déclaré.« La définition de la forme légère de la Covid — 19 est claire, et c’est une définition [de l’Organisation mondiale de la santé] : les patients peuvent être traités à domicile et l’oxygène ou l’hospitalisation ne sont pas nécessaires », a précisé Mme Coetzee, ajoutant : « Une maladie grave est une maladie dans laquelle nous voyons des infections respiratoires pulmonaires aiguës : les gens ont besoin d’oxygène, peut‑être même de respiration artificielle. Nous avons vu cela avec Delta, mais pas avec Omicron. J’ai donc dit aux gens : “Je ne peux pas dire cela parce que ce n’est pas ce que nous voyons” ».
Elle se souvient avoir déclaré à certains responsables : « Ce que j’ai dit à un moment donné, parce que j’en avais juste assez, c’est : “En Afrique du Sud, c’est une maladie bénigne, mais en Europe, c’est une maladie très grave.” C’est ce que vos responsables politiques voulaient entendre. »
Fin novembre, Angélique Coetzee a déclaré dans plusieurs interviews, dont une avec CNN, que la « majorité de ce que nous présentons aux praticiens de soins de santé primaires sont des cas extrêmement légers, donc légers à modérés… et donc, [pour] ces patients, cela signifie qu’ils n’ont pas besoin d’être hospitalisés pour le moment. »
« Nous essayons de faire passer le message au monde pour dire : Écoutez nous ne disons pas que cette maladie ne sera plus jamais une maladie provoquant des formes graves à l’avenir, elle va causer des maladies graves, mais si cette maladie entraîne pour une grande majorité de personnes des symptômes légers, qu’on peut facilement traiter à la maison, sans besoin d’admission, c’est déjà ça de gagné. »
Depuis que le variant Omicron a été nommé de manière controversée « variant préoccupant » par l’OMS en novembre 2021, un certain nombre d’études ont suggéré que ce variant présente des symptômes plus légers que le variant Delta. Désormais, le variant Omicron s’est imposé et représente la majorité des cas de par le monde.
Une étude menée par un groupe de chercheurs japonais et américains, publiée fin décembre, a révélé que le variant Omicron provoque des effets moins dommageables pour les poumons, la gorge et le nez.
Article de Die Welt (tirage quotidien moyen de 209 000 exemplaires par numéro)
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« Le passe vaccinal ne sert plus à grand-chose et n’a plus aucune justification aujourd’hui », estime le Pr Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin.
Pr Peyromaure : « Entre 20 et 40 ans, le vaccin n’apporte rien ».
Pr Peyromaure : « On est en train de s’apercevoir que la qualité de ce vaccin est relativement médiocre ».
É. Levy : « On a tellement dit que ce vaccin allait être merveilleux qu’on regardait ces gens qui ne voulaient pas se vacciner comme des hurluberlus complotistes ».
Dans le passage au complet, le Pr Peyromaure discute de ces chiffres officiels de la DREES |
Pr Peyromaure : « Le risque [d’effets indésirables] n’est pas marginal […] Personne ne peut dire qu’à 2 ans, 3 ans, 4 ans on ne verra pas arriver des effets indésirables liés au vaccin […] On ne respecte plus aucun principe de précaution ».
Pr Peyromaure : « Les effet indésirables sont en train d'apparaître. Je parle à beaucoup de patients, ils ont tous plus ou moins autour d'eux des gens qui ont fait des complications du vaccin : zonas, fourmillements, troubles du rythme, certaines fausses couches... »
Tout le passage de l’émission sur le sujet avec le Pr Peyromaure (35 minutes)
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