jeudi 2 mars 2017

Espagne : polémique autour d'un car qui rappelle des différences biologiques

Le bureau du procureur provincial de Madrid a ouvert une enquête sur le car « transphobe » de l’association HazteOír (Fais-toi entendre) accusé de faire la promotion d'un message haineux.

L'association fait circuler un car sur lequel il est écrit « Les garçons ont un pénis. Les filles, une vulve. Ne te laisse pas berner. » L’organisation se défend du délit d’homophobie. Elle déclare plutôt vouloir rassurer les enfants dans leur sexualité de naissance. De la sorte, elle veut éviter que ces jeunes enfants ne deviennent le jouet de parents militants qui acceptent de les faire changer de sexe (de les « mutiler » selon le porte-parole d’HazteOir) alors qu’ils sont encore jeunes et que leur personnalité n’est pas encore formée et qu’ils sont influençables.

HazteOir s’oppose également à la théorie du genre (on ne naît pas femme, on fait le choix de l’être) qui est enseignée dans les écoles espagnoles.

« Les garçons ont un pénis. Les filles, une vulve. Ne te laisse pas berner.  » Inscription jugée « transphobe » et haineuse par les autorités de gauche.

Bien que l’organisation HazteOir avait promis de contourner l’interdiction de la municipalité de la capitale qu’elle considérait comme liberticide, selon le journal ABC le car aurait été incapable de se déplacer et le véhicule reste immobilisé. La mairesse « rouge » (selon Le Monde), Manuela Carmena (ci-contre), a réaffirmé que son équipe de gouvernement a déjà mis en place les mécanismes à sa disposition pour « prévenir la reproduction de ce crime haineux ».

Manuela Carmena

La Section des crimes haineux, en charge de l’affaire, le procureur a demandé une série de mesures par le risque de « répétition » du crime, compte tenu de l’intention de l’organisation de faire circuler le car. Compte tenu de ce risque, et de celui de « perturbation de la paix publique et de créer un sentiment d’insécurité », le procureur a demandé à ce que le car soit immobilisé jusqu’à ce qu’il en soit retiré le message discriminatoire.

L’administration municipale de Carmena a déclaré mardi soir qu’elle avait interdit la circulation de l’autobus parce qu’il viole les règles de publicité extérieure et de mobilité. « Nous rejetons profondément cette pratique discriminatoire, violente et offensante », a déclaré dans la matinée la porte-parole, Rita Maestre, à propos de la campagne qui nie la transsexualité des enfants avec son slogan « Les garçons ont un pénis. Les filles ont une vulve. Ne vous laissez pas berner ».


Entretien en espagnol avec le porte-parole de Hazteoir qui se dit menacé de mort, la victime de haine et d’insultes fréquentes


Contrairement à ce que dit la municipalité, HazteOír assure que le bus a circulé normalement pendant toute la journée de mardi. L’association continuera de dénoncer les lois d’« endoctrinement sexuel ».

« Il y a des filles avec des pénis, il y a des garçons avec des vulves »
Affiche des lobbies LGBTQ qui n’a posé aucun problème aux autorités


Par contre, on a pu lire des affiches qui proclamaient « Il y a des filles qui ont un pénis et des garçons qui ont une vulve. C’est aussi simple que ça. » Ce message peut être lu à Bilbao dans les aubettes et les stations de métro. La nouvelle campagne lancée par l’association LGBT Chrysallis Euskal Herria cherche à rendre visible la réalité à laquelle seraient confrontés les enfants que cette association appelle transgenres.


Source : ABC

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Russie : réduction rapide du nombre d'avortements

En 1920, l’Union soviétique « est le premier pays à autoriser l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) », interdite du temps des tsars. Mais en 1936, elle est bannie par le régime stalinien et de nouveau autorisée en 1955. A cette époque, les préservatifs et la pilule « trouvent réellement leur place » et les « programmes de sensibilisation se multiplient ».

En 1993, le nombre d’avortements en Russie est l’un des plus élevé du monde : 235 avortements pour 100 naissances vivantes. Divisé par 5 entre 1993 et 2015, les statistiques officielles l’établissent désormais à 44 avortements pour 100 naissances vivantes, et les autorités estiment que c’est encore « un problème croissant ». Ce taux est, en effet, encore très comparé aux autres pays occidentaux. Ainsi, en 2014, on a enregistré environ 29 interruptions volontaires de grossesse pour 100 naissances au Québec. Ce rapport québécois était de 40 en 2002 ; il évolue à la baisse depuis. On dénombre 27 interruptions pour 100 naissances en France en 2013; le rapport est stable à ce niveau depuis plusieurs années.


En 2016, si le projet de loi russe visant à retirer les IVG de la liste des soins remboursés par la sécurité sociale a été abandonné, une nouvelle loi contraint les hôpitaux à l’obtention d’un nouveau certificat pour effectuer des avortements. Par ailleurs, une pétition demandant l’interdiction de l’avortement a recueilli plus de 400 000 signatures.

Avec l’accord du ministère russe de la santé, des consultants financés par la Fondation St Basile-le-grand exercent dans les hôpitaux pour permettre aux femmes de réfléchir à leurs projets d’avortements. En trois ans, « le nombre de consultants et de "centres de prévention" a triplé. Et plus de 39.500 femmes désirant avorter ont changé d'avis après un passage dans ces consultations ». Si le démographe Anatoli Vitchnevski attribue plutôt les évolutions à « une baisse globale de la natalité russe », la ministre de la Santé, Veronika Skvortsova, se félicite de la chute de 13% des avortements en 2016.

Sources: AFP (1/III/2017) et Institut de la statistique du Québec

mardi 28 février 2017

« Grève » du printemps érable : une association étudiante condamnée à indemniser un étudiant

Cinq ans après le printemps érable de 2012, une association étudiante de Montréal a été condamnée à verser plusieurs milliers de dollars à un cégépien pour l’avoir empêché de suivre ses cours pendant cette période tumultueuse.

Antoine Michaudville, ex-élève à la technique en assainissement des eaux, a obtenu un dédommagement de 6500 $ pour compenser le « retard dans son cheminement professionnel » causé par le débrayage de plusieurs mois au cégep de Saint-Laurent.

C’est l’association étudiante qui a été jugée responsable et qui a dû éponger la facture.

L’association « a appelé ses membres à rejoindre le mouvement et à manifester. Elle ne pouvait exercer son droit à la liberté d’expression au détriment du droit de Michaudville de recevoir les cours auxquels il était inscrit », a écrit la juge Magali Lewis, de la Cour du Québec, dans une décision des petites créances rendue l’automne dernier, mais qui vient de faire surface. « En agissant comme elle l’a fait, elle a engagé sa responsabilité et doit assumer les dommages ainsi occasionnés. »

M. Michaudville a fait la preuve que la grève a retardé de cinq mois l’obtention de son statut de technicien au sein de l’usine de traitement des eaux qui l’a embauché : de mai à octobre 2012, il était « payé au taux horaire de 16,60 $ comme étudiant, plutôt que 25,54 $ s’il avait travaillé comme opérateur ». C’est cette perte que l’association étudiante a dû rembourser, en plus de 1000 $ pour « troubles et inconvénients ».

Une injonction


M. Michaudville avait obtenu une injonction en avril 2012 afin de forcer le cégep à lui donner ses cours. Après une courte trêve, des membres de l’Association étudiante du cégep de Saint-Laurent (AECSL) ont toutefois continué à empêcher leur tenue, en bloquant les portes de l’établissement et en perturbant les séances.

Mais même sans injonction, les militants de l’AECSL commettaient une faute qui ouvrait la porte à des poursuites lorsqu’ils bloquaient les portes du cégep, a déterminé la juge Lewis.

« L’Association n’avait pas le pouvoir de déclencher une grève, non plus que celui d’obliger ses membres à respecter un “vote de grève”, ni de manifester en utilisant des mesures d’intimidation et en empêchant les étudiants désireux de suivre leurs cours de le faire dans un climat propice. »

La loi « ne contient aucune disposition permettant à une association étudiante de forcer un étudiant à boycotter ses cours contre son gré », a ajouté la juge.

Délai écoulé

Il n’a pas été possible de savoir si l’AECSL avait effectivement remis les 6500 $ à M. Michaudville. La personne qui a répondu au téléphone dans les locaux de l’association étudiante a indiqué qu’une réunion devrait être tenue avant afin que l’organisation puisse décider si elle souhaite discuter avec La Presse. Un procès-verbal d’une assemblée générale de l’automne dernier indique toutefois que la dépense a été approuvée.

Antoine Michaudville n’a pas voulu commenter le jugement.

En entrevue avec La Presse, l’avocat qui le représentait pour sa demande d’injonction en 2012 a toutefois mis en garde les étudiants qui voudraient lancer des poursuites contre leur association cinq ans plus tard.

« Ce serait très difficile actuellement, vu que le délai de prescription applicable est de trois ans et que les événements se sont déroulés en 2012 », a expliqué Me Damien Pellerin, qui ne s’exprimait pas au nom de M. Michaudville. « Il faudrait que les poursuites soient déjà lancées. »



D’AUTRES VICTOIRES JUDICIAIRES DES « CARRÉS VERTS »

Scolarité remboursée

En 2013, l’étudiant en histoire Marc-Antoine Dumas, de l’Université Laval, a réussi à convaincre un juge des petites créances d’obliger son association étudiante à lui rembourser ses droits de scolarité pour sa session perdue au printemps 2012. « Il reproche essentiellement à l’Association d’avoir organisé et coordonné des lignes étanches de piquetage, de telle sorte que les salles de cours étaient inaccessibles, donc d’avoir posé des gestes illégaux, brimant ainsi son droit à assister aux cours », a relaté le juge Daniel Bourgeois. Or, la loi « ne contient aucune disposition permettant à une association étudiante de forcer un étudiant à boycotter ses cours contre son gré ». Résultat : un dédommagement de 1300 $.

Injonctions à profusion

Après quelques semaines de débrayage, en 2012, les injonctions forçant les établissements à reprendre leurs cours se sont mises à pleuvoir au Québec. Parmi les premières : celle visant le Collège d’Alma, à la fin du mois de mars. Les associations étudiantes et au moins un syndicat de professeurs avaient rapidement dénoncé la « judiciarisation » du conflit. « Nous entendons reprendre les cours. On va se conformer à l’ordonnance, évidemment », avait expliqué à l’époque Bernard Côté, directeur général. Les activités normales n’avaient toutefois pas pu reprendre au lendemain de la décision, le piquetage se poursuivant malgré l’injonction interlocutoire de la Cour.

Nadeau-Dubois coupable, avant d’être innocenté

« Je crois qu’il est tout à fait légitime pour les étudiants de prendre les moyens de respecter le choix démocratique qui a été fait d’aller en [sic, de faire] grève. » C’est cette phrase qui a valu à Gabriel Nadeau-Dubois de se rendre jusqu’en Cour suprême afin que la justice détermine s’il avait commis un outrage au tribunal en la prononçant, en mai 2012, sur les ondes de RDI. Le 1er novembre 2012, ses opposants ont gagné une manche importante : le leader étudiant a « prôné l’anarchie » et « encouragé à la désobéissance civile » avec ses propos, avait tranché le juge Denis Jacques en le condamnant. La Cour d’appel l’a finalement blanchi, une décision confirmée par le plus haut tribunal du pays l’automne dernier.

Source : La Presse

Devoir d'allemand, vous reprendrez bien un peu de culpabilisation pour aider les migrants ?

Un parent dont un des enfants suit les cours par correspondance du CNED français nous a envoyé ce devoir d’allemand de 4e (13 à 14 ans). Nous le laissons décrire sa réaction face à ce devoir et, plus généralement, face au programme du CNED en allemand.

Ce devoir sert principalement, dirait-on, à mobiliser la jeunesse en faveur de l'accueil des immigrants de Syrie. Il n'hésite pas pour ce faire à tracer un parallèle entre la crise migratoire et le sort des juifs sous le Troisième Reich et plus particulièrement d'Anne Frank.

 

Scène de récréation dans une école allemande moderne...


Anne Frank est cette adolescente allemande juive qui écrivit un journal intime, rapporté dans le livre Le Journal d’Anne Frank, alors qu’elle se cachait avec sa famille et quatre amis à Amsterdam pendant l’occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Elle mourut en 1945 à Bergen-Belsen.





Le cours d’allemand qui précède ce devoir a consacré deux leçons (des pages 154 à 163) à l’histoire d’Anne Frank, puis une leçon contenant d’autres mentions à Anne Frank, à la solidarité en classe et un voyage scolaire à Amsterdam pour y visiter le musée d’Anne Frank.

Page 175 : questions autour du voyage à Amsterdam pour y visiter le musée Anne Frank

Notons que le matériel du CNED insiste très peu sur la culture allemande. Les premières leçons parlent surtout de musique rock'n roll, de former un orchestre de musique rock et maintenant de parler de la Deuxième Guerre mondiale et de l’horreur nazie. Exit Goethe, les frères Grimm, la Lorelei de Heine (un juif au passage) comme les anciens manuels d’allemand le faisaient.

Complètement évacuée du cours du CNED, la culture classique allemande

La première question du devoir ci-dessous signale aux écoliers qu’il existe des choses injustes et inhumaines (bien sûr), mais qu’il ne faut pas uniquement se concentrer sur le passé et penser à Anne Frank (« Aber wir sollen nicht alle von Anne Frank sprechen »). « Il existe aussi aujourd’hui des choses injustes et inhumaines. Pensez aux enfants qui, par exemple, viennent chez nous de Syrie ! » (« Es gibt auch heute Dinge, die ungerecht und unmenschlich sind. Denkt an die Kinder, die zum Beispiel aus Syrien zu uns kommen!»)

Le CNED n’hésite pas à faire le parallèle donc entre le sort d’Anne Frank et celui des enfants syriens qui viennent en Allemagne, comme si les enfants syriens étaient menacés de mort dans les camps de réfugiés ou les appartements du Liban, de Turquie ou de Jordanie où ils sont passés avant de venir en Allemagne... Comme si la responsabilité de l'Allemagne était aussi engagée envers Anne Frank qu'aujourd'hui envers les Syriens... Pas d'amalgame, n'est-ce pas ?

Tout le devoir qui suit parle du merveilleux professeur Baumann qui s’implique bénévolement au sein de l’organisation (MiKiBu) qui donne des cours d’allemand aux jeunes immigrants syriens. Il faut émouvoir les écoliers alors on leur dit que beaucoup de jeunes Syriens seraient orphelins (« Viele Kinder bei MiKibU haben ihre Eltern verloren, und zwar die Kinder aus Syrien »). Nous ne connaissons pas la source de cette affirmation du CNED, il est vrai qu’il y a de nombreux Syriens et Afghans qui se disent mineurs (14 000 en Bavière ici, pas de mention à des orphelins...) et qui ne sont pas accompagnés, mais ce n’est pas la même chose. Notons qu'il s'agit surtout de jeunes hommes et qu’il existe d’excellentes raisons pour que de jeunes hommes se rajeunissent, voir cet article sur ces réfugiés comme Saad Alsaud le plus rapide ado de « quatorze ans  » en Suède qui dépassait la concurrence d’une bonne tête. Voir aussi cet article autrichien sur de jeunes Afghans qui auraient menti sur leur âge pour bénéficier d’allocations généreuses destinées aux mineurs. Enfin, en Allemagne, chaque réfugié mineur coûte chaque mois entre 3000 et 5000 euros. Évidemment, le coût économique et social pour l’Allemagne lié à l’immigration de plus d’un million d’immigrants (réfugiés) en 2015 n’est pas abordé ni dans le devoir ni dans le manuel... D’abord, les émotions.

Le devoir se termine avec une lettre à écrire en allemand sur les Restaurants du cœur. Une œuvre respectable, mais surtout bien laïque ce qui est important pour l’école de la République. Le devoir sera donc directif : on ne laisse pas l’enfant choisir son œuvre de bienfaisance, on lui demande de bien connaître celle de Coluche et de vanter les efforts de l’école qui organise une « foire à tout » pour leur envoyer de l’argent.



Complètement absente du cours allemand de 4e, la culture allemande. Reste la culpabilisation, les amourettes, la « solidarité » et le rock'n roll.



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Allemagne — difficultés d'intégration des immigrés

jeudi 23 février 2017

Zemmour sur Bock-Côté : l'avenir de l'Occident visible dès maintenant au Québec

Recension du dernier ouvrage de Mathieu Bock-Côté, Le Nouveau Régime, par Éric Zemmour dans Le Figaro.

Quand j’étais enfant, je croyais que tous les Ca­nadiens français étaient bûcherons ou chanteurs. Depuis lors, les bûcherons ont appris à dissi­muler leurs mains calleuses dans les poches de leurs costumes Armani et les chanteurs à textes pour un concert à Bobino sont devenus des chanteuses pour beuglants de Las Vegas. Les paysans français de Louis XV sont désormais citoyens du monde. Ils ont troqué la religion catholique pour celle des droits de l’homme. Le Premier ministre canadien, le sémillant Justin Trudeau, est l’incarnation du destin qu’on leur réserve — le destin qu’on nous réserve : ses ancêtres sont français, mais il prononce son prénom à l’anglaise. En 2014, le Québec a voté une loi autorisant le suicide assisté. Une Pakistanaise en octobre 2015 a prêté serment en niqab avec l’accord des tribunaux. La commission scolaire de Montréal a supprimé les réfé­rences aux mots « père » et « mère ». Le Parti libéral a débattu de la reconnaissance possible d’un troisième sexe.

Le destin du Québec montre comment l’immigration peut être un instrument redoutablement efficace pour détruire l’identité d’un peuple. En 1970, le leader québécois indépendantiste, René Léves­que, avait fait scandale en déclarant : « On s’est donné un ministère de l’immi­gration. L’autre à Ottawa, pour lequel on paye, il a le droit de continuer à nous noyer, c’est lui qui a le pouvoir. Mais on en a un au Québec pour enregistrer la noyade. » René Lévesque avait tout compris. Le Québec ne pourra plus jamais voter en faveur de son indépendance, car les Canadiens français ne sont plus seuls sur leur terre. Certains parlent de « groupe démographique majoritaire » pour les désigner et le français est langue facultative à Montréal. Là où l’on criait naguère « Vive le Québec libre », des policières règlent la circulation en voile islamique.

Le Canada est le pays dont rêvent nos élites, de Juppé à Macron, d’Attali à Ber­ger. Le Québec était notre passé oublié ; il est devenu notre avenir annoncé. L’avion qui transporte les passagers de Montréal à Paris est aussi machine à remonter le temps.

Avec sa culture classique, sa passion pour l’histoire et la politique, son libéralisme aronien, son amour de la France en particulier et des nations en général, Ma­thieu Bock-Côté incarne « l’infâme réac » au Québec tandis qu’a Paris il devient Cassandre nous décrivant la prochaine catastrophe qui nous tombera dessus. Cassandre, mais rond, jovial, sympathi­que, chaleureux. Cassandre qui a troqué l’incantation prophétique pour l’analyse subtile de l’idéologie dominante, ses non-dits et sa tyrannie. Tout y passe : le « multiculturalisme de droit divin », la théorie du genre qui n’existe pas tout en existant, la prétendue « fin des idéolo­gies », le suicide assisté transformé en droit de l’homme, etc.

Le style de notre auteur est comparable à une vague qui frappe inlassablement la roche pour mieux l’user et l’éroder. Il abuse des adverbes, ose un « vastement », et met des « conséquemment » à toutes les sauces qui perdent de leur charme à l’écrit, lorsqu’ils ne sont plus enrobés dans le papier chatoyant de l’accent qué­bécois. Il excelle à la fin de ses raisonnements, quand il lâche enfin ses coups : « La référence au populisme a ceci d’intéressant qu’elle réintroduit, en la dia­bolisant, le peuple dans la démocratie... La nouvelle vocation messianique de la civili­sation occidentale : s’extraire elle-même de son histoire, pour permettre l’avène­ment de l’humanité mondialisée... Dès lors qu’on ne définit plus la nation comme une réalité historique, mais comme une communauté de valeurs, on tombe dans ce piè­ge qui la condamne à l ’impuissance parce qu’elle ne parvient plus à expliciter son identité... »

Tout en ressort concassé, démantibulé : Bock-Côté déconstruit avec efficacité les déconstructeurs. Il le fait à sa manière, ja­mais de front, tou­jours de biais. Il concède avant de rejeter. On a l’impression qu’il a besoin de s’échauffer avant de frapper. Comme s’il avait malgré lui inté­riorisé les interdits du politiquement cor­rect, et qu’il devait les endosser avant de s’en débarrasser. Donner des gages pour pouvoir être audible dans un univers in­tellectuellement cadenassé [Note du carnet : Zemmour a bien compris le Québec-qui-pense-avec-les-sous-du-contribuable : cadenassé, étriqué, peu original et incestueux]. Ainsi. dit-il, « l’islam n’est pas l’islamisme », avant de traiter le voile islamique ou le burkini de « formes d’exhibitionnisme identitaire ».

Une seule vache sacrée de l’époque échappe à sa verve iconoclaste : le féminisme. Ce qu’il appelle avec enthousias­me « l’émancipation féminine ». Notre auteur, soudain désarmé, semble avoir oublié ses lectures et ses repères. Lui qui a critiqué sévèrement le « contractualis­me » forcené de notre temps oublie que le féminisme en est, selon Christopher Lasch, un des plus flamboyants. Il se mo­que de la théorie du genre et de son por­te-voix le plus célèbre, Judith Butler, mais il ne voit pas — ou ne veut pas voir — que Judith Butler est tout entière dans Simone de Beauvoir, comme Staline est tout entier dans Lénine. La théorie du genre est une interprétation pédantesque à prétention scientifique de sa phrase célèbre : « On ne naît pas femme, on le de­vient. » La rupture du lien entre la féminité et la maternité, dénoncée aujour­d’hui par notre auteur est revendiquée par Simone de Beauvoir. « Selon la théorie du genre, tout homme est un violeur bar­bare en puissance », se plaint Bock-Côté ; mais c’étaient déjà la vision et le slogan des féministes des années 1970.

Tous les adversaires de notre auteur aujourd’hui furent hier les alliés privilé­giés des féministes : alliance politique en­tre Beauvoir (et Sartre) et le FLN dans les années 1950 ; alliance tactique des mou­vements féministes et gays contre l’hom­me blanc hétérosexuel dans les années 1970 ; alliance idéologique et universitaire entre féministes et déconstructeurs à la Foucault ou à la Bourdieu dans les an­nées 1980.

Notre auteur devient alors passionnant à double titre, dans ce qu’il dénonce, mais aussi dans ce qu’il ne dénonce pas. Com­me une borne générationnelle de ce que même un tempérament rebelle, un esprit subtil et iconoclaste ne veut et ne peut remettre en cause de l’héritage légué par le progressisme des quarante dernières années

Le Nouveau Régime
par Mathieu Bock-Côté
publié chez Boréal
dans les « Papiers collés »
en 2017
à Montréal
314 pages
29,95 $





Voici la fin de la recension de David Leroux du même livre qui aborde la critique de Zemmour sur l’oubli par Bock-Côté d’une vache sacrée : le féminisme (triomphant au Québec tant à l’école, les médias de plus en plus féminisés ou dans l’orientation des politiques prétendûment familiales) :

On pourrait reprocher à Bock-Côté, comme l’a fait Eric Zemmour, de ne pas aller au bout de sa pensée en restant trop attaché au libéralisme. La critique, d’un point de vue strictement idéologique, est tout à fait légitime. Il faut cependant différencier l’espace politique français de l’espace québécois. Dans ce dernier, beaucoup plus étouffant que l’espace français du point de vue des idées, Bock-Côté libère une parole conservatrice culturelle essentielle à la santé intellectuelle de la nation. Il éveille nombre de jeunes patriotes qui, autrement, se désintéresseraient de la chose politique par dédain naturel pour l’asepsie intellectuelle proposée par l’ordre actuel des choses. Ce livre, de ce point de vue, est une libération de plus pour la pensée québécoise et, en ce sens, même si l’on comprendra et approuvera même la critique zemmourienne, on ne l’importera pas au contexte québécois.

L’ouvrage, par ailleurs parsemé de références à des livres qu’on aura envie de courir se procurer, se termine en effet sur quelques hommages magnifiques à des écrivains et penseurs de la dissidence s’inscrivant en faux des dogmes berçant notre étrange époque tels que Raymond Aron, Chantal Delsol, Michel Houellebecq, Julien Freund et Éric Zemmour et sur un touchant éloge de l’amitié. On fermera le livre un sourire aux lèvres. On aura envie de continuer à réfléchir avec tous ces auteurs édifiants, d’étoffer notre bibliothèque de leurs œuvres, puis de partager nos lectures avec nos amis autour d’un repas rabelaisien, occupés que nous serons à tenter de conserver la beauté du monde de nos parents, « qui ne méritait pas qu’on en dise tant de mal. »

Voir aussi

Effet de l’école québécoise sur le sentiment nationaliste des jeunes ?

Le Québec tolérant à l’œuvre : Mathieu Bock-Côté entarté (m. à j. vidéo)

mercredi 22 février 2017

France — Un nouveau modèle d'école basé sur la tradition

Poignée de main, vouvoiement des élèves et regard dans les yeux, dans cette école élémentaire de Mantes-la-Jolie (Yvelines), la discipline s'applique avant même de pénétrer dans la cour. Quelques rituels bien ancrés puis les élèves les plus méritants vont hisser les drapeaux français et européens avant d'entonner une Marseillaise à pleins poumons.

Un financement issu du mécénat

Il faut afficher ses attachements aux symboles et c'est la même chose dans les classes. Les garçons portent un uniforme vert et les filles un uniforme bordeaux. Ouverte en septembre dernier, cette école élémentaire fait partie des huit établissements du réseau Espérance banlieues financées par du mécénat. Des écoles privées hors contrat qui visent à redonner confiance aux élèves en difficulté. Les détracteurs de ces nouvelles écoles y voient le retour d'un enseignement archaïque. Ces écoles ne sont pas tenues de suivre le programme gouvernemental ni les méthodes pédagogiques imposées par le gouvernement. Elles ont aussi une grande liberté de recrutement du personnel enseignant (d'où la présence de cette jeune institutrice l'année précédente encore dans la finance). Ces libertés en éducation n'existe pas au Québec.

Résultats équivalents à l'école publique

Le reportage de France 2 affirme que les écoles de ce réseau obtiennent des résultats similaires à ceux d'une école publique secondaire (« collège » en France) locale. Le reportage ne dit rien sur la progression de ces élèves et si ceux évalués au collège étaient, comme il le semble dans le reportage pour cette école primaire, des élèves difficiles ou peu studieux auparavant.



Nouvelle offensive de la Manif pour tous sur l'éducation sexuelle

Le site onsexprime.fr est dans le collimateur de la Manif pour tous.

Le collectif d'associations s'inquiète d'un site, placé sous la tutelle du ministère de la Santé, qui répond aux questions que se posent les adolescents sur l'amour, la sexualité, la contraception, l'avortement, etc.

La Manif pour tous vient de lancer, lundi 20 février, un site d'alerte sur l'éducation à la sexualité. «En quoi consiste l'éducation sexuelle? Vers quels livres et sites internet sont renvoyés les élèves? À quel âge commence la sensibilisation des enfants à la sexualité?», indique en préambule le site ecoleetsexe.fr qui affirme publier des «directives officielles et des supports mis à disposition des élèves pour faire leur éducation sexuelle». Il s'agit d'un «site d'alerte et d'information vis-à-vis des parents». Après avoir longtemps bataillé contre le programme «ABCD» de l'égalité du ministère de l'Éducation nationale et sur les questions de genre, les quatre créateurs du site, tous proches de la Manif pour tous, s'attaquent particulièrement à onsexprime.fr.

Cette plate-forme créée en 2009 et remaniée en 2012 par l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé), placé sous la tutelle du ministère de la Santé, est présentée par les pouvoirs publics comme «la plus complète en matière d'éducation à la sexualité» s'inscrivant au-delà d'une approche santé, comme en attestent les rubriques: Sexe anatomy / Premières fois / Sexe & Santé /Plaisir / Sexe & Sentiments / Sexe & Égalité. Le site est censé répondre «de manière claire et simple» aux questions que se posent les adolescents sur l'amour, la sexualité, la contraception, l'avortement, les infections sexuellement transmissibles (IST), le Sida et les préservatifs.


Esther Pivet, toujours très vigilante sur les questions liées au genre via son site Vigigender et Ludovine de la Rochère, présidente de la Manif pour tous, estiment que ce site «trop technique» ne «parle pas d'amour»: «On y lit une vision de la sexualité technique, hygiéniste, mécanique. On met le corps d'un côté, le cœur de l'autre», juge Esther Pivet. Toutes deux s'indignent du luxe de détails descriptifs et techniques concernant différentes positions sexuelles: levrette, bateau ivre, cunnilingus, 69. Esther Pivet ne voit pas non plus l'utilité de représenter des actions sexuelles par des figurines en papier ou des fruits et légumes: «La sexualité est belle. Ici, on la réduit à des recettes de cuisine. Pourquoi ces représentations? Ma génération s'est passée de dessins. Après tout, c'est naturel!» Pour Ludovine de la Rochère «ce site surinforme. Il va bien au-delà des questions des adolescents. On entend parler de digue dentaire, tribaldisme. Ne peut-on pas garder un peu de mystère? On est uniquement dans la fonctionnalité du corps».

Source : Le Figaro

samedi 18 février 2017

Baisse inquiétante du QI en Occident, selon plusieurs études



Url de la vidéo, si elle ne s’affiche pas ci-dessus.

C’est un phénomène inquiétant. Depuis un siècle, le quotient intellectuel des sociétés occidentales avait tendance à toujours s’élever dans nos sociétés au fil des générations. Mais voici que plusieurs études récemment réalisées montrent un recul généralisé du QI moyen en Occident. Certains mettent en cause les pollutions chimiques, d’autres, notre monde hyper connecté. D’aucuns accusent l’éducation ou même l’afflux de populations peu formées du Tiers-Monde. Mais ces problèmes sont présents aussi en Asie et n’empêchent pas là-bas le QI moyen de progresser.

Le reportage de la télévision publique belge ci-dessus commence à la Faculté de psychologie de l’Université libre de Bruxelles. Laurence y réalise ce qu’on appelle un test de QI. Ces tests évaluent notre logique, notre raisonnement, notre rapidité d’action. En gros, nos facultés intellectuelles. Elles ne tiennent pas compte de notre socialisation ou encore de notre intelligence émotionnelle.

« Cerveaux Google »

Depuis la fin de la guerre jusque récemment, les tests de QI montraient que notre cerveau évoluait plutôt bien. Mais au tournant des années 2000, plusieurs études attestent un recul généralisé du QI moyen en Occident. Certains incriminent notre monde hyper connecté. Pour Axel Cleeremans, responsable du centre de recherche cognitive à l’ULB, ces technologies que sont internet et les iPhone ont pris une telle place dans notre environnement que notre mémoire s’externalise.

Les journalistes ont fait un test sur un campus universitaire. Tous les étudiants interrogés étaient bien en peine de leur citer un seul numéro de cellulaires de leurs proches. Tout est dans leur téléphone intelligent. Lorsque les journalistes leur demandent à quoi correspond la date de 1515, ils s’empressent de faire une recherche sur Google pour nous répondre enfin : « Bataille de Marignan ».

Sommes-nous devenus paresseux ? Pour Emmanuel De Becker, chef du service pédiatrie infantojuvénile à l’hôpital universitaire Saint-Luc, nous sollicitons simplement d’autres zones de notre cerveau. Le fait d’être devant un écran stimule certaines zones cérébrales et pas d’autres.

En fait, la « génération Google » a tellement intégré les nouvelles technologies que son cerveau s’est transformé. Son hippocampe, la zone de la mémoire s’est atrophiée alors que les lobes préfrontaux — les zones de la synthèse se sont développées.

Pour Emmanuel De Becker, les tests de QI devraient prendre en compte désormais ces transformations de notre environnement et mieux intégrer les nouvelles technologies. Mais comment expliquer, dans ce cas, les performances étonnantes réalisées en Asie alors qu’eux aussi sont hyperconnectés ? À Hong Kong et Singapour, le QI moyen est de 108, la Corée du Sud 106. Le premier pays européen à se hisser à la 5e place, c’est l’Italie avec 102.

Pour Laurent Alexandre, prospectiviste également à la tête d’une entreprise de haute technologie : « Les petits Singapouriens nous dépassent dans tous les domaines. Ce n’est pas qu’ils nous dépassent, ils nous écrasent. Probablement avons-nous renoncé à notre leadership technologique, éducatif et scientifique tel que nous l’avions il y a encore 50 ans. À l’inverse, en Asie, des sommes considérables sont investies dans l’enseignement [traditionnels et conservateurs, ajoutons-le]. »

Améliorer notre enseignement, c’est ce que prône ce spécialiste convaincu que c’est la manière d’intégrer le monde de demain. Un monde où nos jeunes devront rivaliser avec l’intelligence artificielle.

mardi 14 février 2017

Italie — Les étudiants ne connaissent plus leur langue maternelle

L'Académie de la Crusca, à Florence
Plus de 600 professeurs d’université lancent un SOS au gouvernement en réclamant des mesures urgentes pour lutter contre les carences linguistiques des étudiants, qui ne cessent de s’aggraver.

Tous unis contre le déclin de la langue de Dante. Outre des recteurs et professeurs des universités de toutes les régions du pays, des membres de l’Académie de la Crusca, institution fondée en 1582 à Florence pour la défense de la langue italienne, figurent parmi les 615 signataires d’une lettre ouverte adressée la semaine passée au gouvernement et au parlement.

On doit cette initiative au « Groupe de Florence », une association d’enseignants et d’intellectuels créée en 2005, dont l’objectif est de remettre au centre de la vie familiale, scolaire et universitaire les principes du mérite et du respect des règles.

« Si un Italien ne sait pas parler ou écrire correctement sa langue maternelle, il perd son identité », se désole Giuseppe Scaraffia, professeur de littérature à l’université La Sapienza de Rome. Le problème n’est pas récent. Mais il ne cesse de s’accentuer. De fait, selon l’Institut national de statistiques (Istat), 58 % des Italiens n’ont pas lu un seul livre en 2016, alors qu’ils étaient 46 % en 2000.


Un vocabulaire qui s’appauvrit

D’un ton ironique, le professeur Scaraffia cite en exemple le récit récent d’un de ses collègues, qui a dû expliquer à une étudiante de 22 ans la signification du mot « penultimo » (avant-dernier). « Cela illustre bien les carences de nos jeunes, ils ont un vocabulaire très pauvre car ils lisent peu ou pas du tout, déplore-t-il. Ils écrivent comme s’ils rédigeaient des SMS. Avec des fautes d’orthographe, de grammaire, de conjugaison, de syntaxe… Un vrai désastre ! »

Emma Nardi, enseignante en pédagogie à l’université Roma Tre, lui fait écho. « Depuis 2010, explique-t-elle, j’ai pris l’initiative de créer un projet de réapprentissage de la langue italienne pour mes étudiants. Ils sont incapables de bien rédiger un courriel ! »

Un besoin d’une plus grande exigence

Si l’on en croit le texte de l’appel, de très nombreux étudiants, en particulier ceux des régions défavorisées du sud du pays, ont une connaissance de la langue italienne équivalente à celle d’un élève en fin de cycle primaire. Mais cela ne les empêche pas d’obtenir un diplôme universitaire.

La lettre insiste également sur l’absence de prise de conscience de ce déclin de la langue italienne par les gouvernements qui se sont succédé depuis les années 1990 : « Des mesures ont été prises pour la formation continue des enseignants mais aucune réforme n’a affronté ce problème dans toute sa gravité. L’Italie a besoin d’une école plus exigeante et plus efficace. Sans quoi, ni l’engagement de tant d’enseignants compétents, ni l’introduction de nouvelles méthodologies ne suffiront. »

Agir au niveau du début du secondaire

Des contrôles réguliers des compétences de base, durant les cycles du primaire et du début du secondaire, à travers des dictées, des résumés et des tests de compréhension, font partie des propositions que font les professeurs alarmés. Giuseppe Scaraffia estime qu’il faudrait aussi introduire un examen d’italien lors de l’inscription universitaire. « Parmi mes 250 élèves, les meilleurs en italien sont des Chinois, c’est un comble ! » s’exclame-t-il.

La nouvelle ministre de l’instruction, Valeria Fedeli, promet de rencontrer des signataires de l’appel dans les plus brefs délais. Dans sa réponse, elle précise que « les écoles primaires fonctionnent bien en Italie ». Mais reconnaît la nécessité d’« agir au niveau des collèges, en augmentant les activités de lecture et d’écriture et en renforçant la capacité de synthèse ». La ministre a aussi annoncé un projet de collaboration avec la Fédération nationale de la presse pour la distribution de quotidiens dans les établissements scolaires.

Source


lundi 13 février 2017

La liberté d'expression à l'UQAM

Selon certains, la liberté d'expression serait en danger dans les universités... Marie-Ève Tremblay a mené une expérience à l'UQAM et les résultats sont assez particuliers.

La liberté d'expression en danger dans les universités? | Cord...

Selon certains, la liberté d'expression serait en danger dans les universités... Marie-Eve Tremblay a mené une expérience à l'UQAM et les résultats sont assez particuliers.

Publié par ICI Grand Montréal sur 13 février 2017

(Hyperlien de la vidéo si elle n'apparaît pas ci-dessus)

Ou comment moins de 50 militants peuvent avoir un impact sur plus de 42.000 étudiants.

Nous avons beaucoup aimé la correction révélatrice d'une des militantes condamnant d'abord les propos « hétérosexistes » (terme militant LGBTQ2S désignant ceux qui considèrent que l'hétérosexualité est plus normale que l'homosexualité) pour ensuite utiliser le terme plus stigmatisant d'« homophobes ».

Voir aussi

Des universités politiquement correctes qui doivent « protéger » leurs étudiants

Canada — Liberté d'expression et d'opinion menacée dans les universités

Lois contre « discours haineux » — Employée aborigène poursuit des étudiants pour « embarras et humiliation » (M-à-j)

Les étudiants américains et leur lutte contre les « auteurs blancs décédés » (suite et non fin)

UQAM aurait une mauvaise réputation, à cause de ses professeurs intolérants ?

Lutte à « l'hétérosexisme » : manque de modestie constitutionnelle du gouvernement québécois