mardi 11 septembre 2012

Ontario — Père demande exemption pour ses enfants pour les matières morales auxquelles il s'oppose

Le Dr. Steven Tourloukis
Un père de famille de Hamilton demande aux tribunaux de forcer l'école de ses enfants à lui accorder l'exemption de ses enfants de certains cours. Il entame ainsi une poursuite contre le conseil scolaire anglais de Hamilton-Wentworth.

Steven Tourloukis veut connaître le contenu de certains cours offerts à son fils en quatrième année et sa fille, en première année. Il affirme qu'il voudrait pouvoir choisir de les retirer de certaines classes ou activités si l'enseignement va à l'encontre des valeurs de sa religion grecque orthodoxe.

« Pour lui et à cause de sa foi, il a l'obligation d'éduquer ses enfants de la perspective chrétienne. La famille, le mariage et la sexualité humaine sont des thèmes qu'il veut dicter la façon dont ils sont enseignés », explique l'avocat Albertos Polizogopoulos, au sujet de son client. Le Dr Steve Tourloukis cherche à obtenir une une ordonnance du tribunal déclarant qu'en tant que parent, il a l'autorité finale quant à l'éducation de ses enfants.

Steve Tourloukis, qui a deux enfants dans les écoles primaires au sein du Conseil de Hamilton-Wentworth District School (HWDSB), dit qu'il croit que le conseil accommode les parents d'autres confessions, notamment des musulmans et des Témoins de Jéhovah.

Tourloukis dit qu'il appuie ces autres familles d'autres, mais qu'il veut bénéficier du même traitement.


Ses demandes ont jusqu'à maintenant été rejetées par le conseil scolaire public Hamilton-Wentworth.

Selon le directeur du conseil, John Malloy, plusieurs familles demandent de pouvoir superviser ainsi l'éducation de leurs enfants chaque année. Il affirme que les élèves doivent recevoir, d'une manière ou d'une autre, la matière scolaire obligatoire inscrite au programme. Selon lui, toutes les demandes, jusqu'à maintenant, ont pu « être réglées » par la discussion.

Dans des documents déposés en Cour supérieure de l'Ontario, l'avocat invoque la Loi sur l'éducation et la Charte canadienne des droits et libertés pour exiger que les choix religieux soient respectés par le conseil scolaire.

Le Dr Tourloukis, un dentiste, dont la femme travaille pour le conseil scolaire  public Hamilton-Wentworth, s'est dit pas le moins du monde un extrémiste, mais il veut que ses enfants reçoivent une éducation sur le mariage, la famille et la sexualité qui respecte les préceptes de sa foi.

Les responsables de l'école lui ont suggéré de mettre ses enfants à l'école privée ou des les instruire à la maison, mais ils lui ont refusé de retirer ses enfants de la classe, car cela serait « discriminatoire » envers les autres enfants, comme le relate le D
r Tourloukis.

La Ministre de l'Éducation de l'Ontario, Laurel Broten a déclaré que les conseils scolaires locaux sont obligés d'accommoder les demandes religieuses.

À titre d'exemple, des parents ont demandé à ce que leurs enfants ne dansent pas, leur école leur a permis de plutôt écrire une rédaction sur la musique, a déclaré Mme Broten au Toronto Sun.

« Ceci dit, notre programme d'études factuelles doit être enseignée partout dans la province, que vous soyez à Timmins ou Toronto...  », a déclaré M
me Broten.

Le Dr Tourloukis est soutenu financièrement par une association torontoise The Parental Rights in Education Defense Fund.


Reportage en anglais sur le sujet

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1 commentaire:

Walter E a dit…

Ce conseil scolaire a un préjugé très favorable envers les LGBTQ mais pas du tout envers les religions traditionnelles.

Deux poids, deux mesures... Une nouvelle fois...

http://www.youtube.com/watch?v=JcP-d8DWmQI&feature=plcp