jeudi 7 février 2013

Liberté d'éducation pour les élèves au privé, insistent les parents catholiques


Communiqué de l'Association des parents catholiques du Québec.

Montréal, le 7 février, 2013. L'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) félicite l'École secondaire Loyola (Loyola) d'en appeler du jugement du 4 décembre 2012 de la Cour d'appel du Québec infirmant la décision rendue en faveur de Loyola par la Cour supérieure en 2010 dans l'affaire l'opposant au Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec (MELS) concernant le programme Éthique et culture religieuse (ECR).

L'enjeu est non seulement la liberté pour une institution catholique d'enseigner selon ses valeurs religieuses mais la liberté en éducation, selon l'APCQ. Actuellement, les écoles privées au Québec sont tenues de donner le programme éducatif du MELS. Ce n'est pas seulement la liberté de religion qui a été bafouée par ce jugement, selon elle, c’est l'ensemble des libertés fondamentales garanties par la Charte canadienne des droits et libertés qui ont été fragilisées : « la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression, y compris la liberté de la presse et des autres moyens de communication;  liberté de réunion pacifique; et  liberté d’association » (art.4).

 Imposer le programme ECR à Loyola alors qu'il contrevient à ses valeurs les plus profondes, est qualifié de « négligeable » par  la Cour d'appel. « Comment espérer jouir des libertés fondamentales dans un contexte scolaire où toute la population touchée est traitée avec une telle intransigeance », demande la présidente de l'APCQ, Mme Jean Morse-Chevrier. « Les parents sont profondément offusqués que la Cour d'appel tienne pour si peu important l'effet sur leurs enfants d'un programme occupant près de 250 heures au secondaire et pouvant aussi être intégré à d'autres matières », affirme-t-elle. Si le jugement de la Cour d'appel est maintenu, selon elle, la société québécoise en sera la première pénalisée car elle perdra en diversité, en source de créativité et en richesse de civilisation.

L'APCQ a été fondée par des parents qui croient fortement dans la liberté éducative garantie par l'école privée. Si on enlève à l'école privée toute spécificité, le choix des parents et élèves sera réduit à un modèle unique pour tous, ce qui est fondamentalement anti-démocratique, selon l'APCQ. 

L'APCQ s'attend à ce que la Cour suprême reconnaisse pour Loyola les libertés fondamentales garanties par la Charte canadienne et assurées depuis bientôt 75 ans par la Déclaration universelle des droits de l'homme : « Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites. » (Art. 18)

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Contacts : Jean Morse-Chevrier, présidente APCQ, 514-276-8068 (APCQ), 819-661-7140 (cellulaire)
Marie Bourque, vice-présidente APCQ et porte-parole, 514-276-8068 (APCQ)





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Projet de « mariage » homo en France : des explications pour rejeter un amendement

La majorité socialiste en France a décidé de prolonger les débats toute la nuit du 3 au 4 février. Petit aperçu de la qualité des échanges avec l'intervention d'Erwann Binet, rapporteur du projet de loi sur le prétendu « Mariage pour tous » (qui exclut les polygames, les polyandres, les incestueux, les mineurs, etc.)

Qui peut expliquer l'intervention de ce rapporteur ?


Après « ces explications », les socialistes ont rejeté comme un seul homme l'amendement proposé.

Avec une telle qualité des explications et des « débats », comment croire que les lois sont bien débattues et donc légitimes ?







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Le sommet de l'enseignement supérieur, une farce ?

La rectrice de l'Université McGill, Heather Munroe-Blum (1re vidéo) estime que le Sommet sur l'enseignement supérieur est une «farce».

Mme Munroe-Bum a également affirmé que « les débats des rencontres pré-sommet ne sont pas ouverts. Ils sont chorégraphiés à la minute près », accusant le gouvernement péquiste de faire du « théâtre ».

Encore un sommet bien verrouillé, une consultation bien calibrée... pour arriver à un « consensus » dont le Québec a le secret ?









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mercredi 6 février 2013

Nettement plus d'enfants par femme mariée québécoise que par femme en union libre ou sans conjoint

Comme on le sait, le Québec connaît un déficit de natalité depuis 1970, soit plus de 40 ans. Depuis, la nuptialité s’est également effondrée. Les Québécois qui se disent progressistes conçoivent même une certaine fierté du fait que de moins en moins de gens se marient. Ce serait un signe incontestable de leur modernité, à leurs yeux.

Le Québec affiche même une proportion de naissances hors mariage parmi les plus élevées au monde. Depuis le milieu des années 2000, cette part est d’un peu plus de 60 %. Cette situation est grandement attribuable au fait qu’une proportion importante des femmes en âge d’avoir des enfants vivent désormais en union libre avec leur conjoint. Mais qu’en est-il de la fécondité des femmes qui choisissent cette forme d’union ? Dans quelle mesure diffère-t-elle de la fécondité des femmes mariées ?

Comme on le remarquera ci-dessous la fécondité des femmes mariées est nettement supérieure à celles des femmes dans les autres situations conjugales. Quant aux mères célibataires qui représentent aujourd’hui environ 30 % des femmes d’âge fécond de plus de 24 ans, leur fécondité est très basse. Le nombre des mères célibataires était négligeable il y a 50 ans.

 La fécondité de tous les groupes sous la trentaine semble cependant décroître.


Taux de fécondité selon la situation conjugale par groupe d’âge 
Québec, 1995-1996, 2000-2001 et 2005-2006



Quelles leçons en tirent l’Institut de la statistique (page 9) du Québec et ses analystes de cette tendance qui n’augure rien de bon pour la démographie québécoise ?
« Bien qu’il soit intéressant de souligner les différences entre la fécondité des femmes mariées et en union libre, il n’en demeure pas moins qu’au Québec, la décision d’avoir un enfant dépend beaucoup plus du fait d’être en couple ou non que de la forme de l’union. Si les femmes en union libre ont une fécondité inférieure à celle des femmes mariées, elles sont tout de même responsables de plus de la moitié des naissances. »
Et voilà, on termine par une conclusion réjouissante : les femmes en union libre font plus d’enfants que les mères célibataires et les femmes en union libre font plus d’enfants en nombre absolu que les femmes mariées par le simple fait que les femmes mariées fécondes sont désormais nettement moins nombreuses que les femmes en union libre. Aucune discussion sur l’effet néfaste de l’union libre sur la fécondité, de l’effet positif que pourrait avoir un nombre plus grand de mariage, des unions plus stables, sur la fécondité défaillante du Québec.

(Les statistiques provisoires indiquent que la fécondité du Québec en 2012 ne sera probablement pas supérieure à celle de 2011 qui était de 1,69 enfant par femme, soit une troisième année de déclin après avoir atteint 1,74 en 2008.)







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Taux de fécondité au Québec selon la langue maternelle et le lieu de naissance

Les femmes de langue maternelle française et anglaise ont une fécondité semblable. Au cours de la période 2001-2006, leur indice synthétique de fécondité a été d’un peu moins de 1,5 enfant par femme en moyenne.

Chez les femmes de langue autre (en excluant les langues autochtones), l’indice est de 1,8. Ce sont les femmes de langue maternelle autochtone qui affichent, de loin, la fécondité la plus élevée, soit environ 3 enfants par femme.

• Les femmes de langue maternelle autochtone se distinguent des autres groupes linguistiques par une fécondité beaucoup plus élevée dans les plus jeunes groupes d’âge. À l’inverse, ce sont les femmes du groupe anglophone qui affichent le calendrier de fécondité le plus tardif.

• Chez les femmes de langue maternelle autre, celles de langue arabe affichent une fécondité moyenne de 2,6 enfants par femme en 2001-2006. Seules les femmes de langue indo-iranienne ont aussi une fécondité supérieure à 2 enfants.

On compte environ 1,7 enfant par femme chez les femmes de langue créole ou espagnole, tandis que la fécondité est très faible, entre 1,2 et 1,4, chez les femmes dont la langue maternelle est une langue chinoise, une langue slave ou une langue latine différente de l’espagnol (à savoir l'italien, le portugais ou le roumain).

Les femmes nées à l’étranger ont une fécondité supérieure à celle des femmes nées au Canada. Au cours de la période 2001-2006, la fécondité des immigrantes a été de 1,9 enfant par femme en moyenne, comparativement à 1,5 chez les non-immigrantes. Par leur plus forte fécondité, les immigrantes contribuent à ajouter 0,05 enfant à l’indice de fécondité du Québec. Ce qui est peu.

La fécondité des immigrantes surpasse celle des non-immigrantes dans tous les groupes linguistiques. L’apport des immigrantes à la fécondité des femmes de langue maternelle française et anglaise est mineur, mais il est considérable en ce qui concerne les femmes de langue autre, puisque 75 % d’entre elles sont nées à l’étranger.






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mardi 5 février 2013

Le « Tout numérique : du slogan à la réalité

Depuis peu, le blogue satirique Framablog diffuse une information intéressante. Dans un souci d’élargir son marché, Microsoft part à la conquête de l’école :
« Le projet « Écoles innovantes », fondé sur l’innovation pédagogique et l’utilisation des technologies de l’information, a été lancé au niveau mondial. La première « École innovante » a ouvert ses portes au début de l’année 2006 à Philadelphie. » 
Rien de critiquable ici, c’est une démarche normale, pour une multinationale. Le problème, c’est l’engouement de Vincent Peillon, ministre de l’Éducation [français], pour le « Tout numérique ».

Le ministre de l’Éducation nationale l’a récemment déclaré : « Nous instaurerons un service public de l’enseignement numérique dès 2013. C’est un des aspects fondamentaux de la refondation, car l’école française a déjà pris beaucoup de retard sur ce point. » Selon lui, nous sommes en retard ; mais par rapport à qui ? Lorsqu’une jeune Chinoise d’une mégapole inconnue de Mandchourie apprend Lao Tseu pour préparer son Gao Kao (sorte de bac [D.E.C.] noté sur 600 points, sur la base duquel les universités chinoises et japonaises démarchent ensuite les élèves ayant eu les meilleurs résultats), elle l’étudie au format papier ! Les Japonais utilisent souvent l’ordinateur à l’école. Seulement, le numérique n’y remplace pas les méthodes traditionnelles et ne s’impose pas dans toutes les matières. La calligraphie japonaise sera toujours une affaire de plume. [Note du carnet : de plus en plus d'écoles américaines abandonnent l'apprentissage de l'écriture cursive.]

On sait aujourd’hui que lire un texte sur un support numérique laisse moins de souvenirs que sur un support papier classique. Se pose aussi la question de l’organisation des connaissances entre elles ; le numérique, avec son fonctionnement par hyperliens, ne facilite ni la structuration ni la hiérarchisation des données, surtout quand le lecteur n’a pas de connaissances antérieures à la découverte d’un sujet sur la Toile. Le saut souhaité par M. Peillon dans le tout numérique est-il conforme au principe de précaution dont on nous rebat tant les oreilles ? Sommes-nous sûrs que l’enseignement s’en trouvera amélioré ? Avons-nous eu assez de recul ? Avons-nous testé un tel choix pédagogique dans plusieurs écoles et sur plusieurs populations cibles pour avoir des certitudes et une méthodologie éprouvée ? Si tel n’est pas le cas, il semble qu’il faille accomplir quelques étapes préalables avant de basculer avec quelque raison dans le « tout numérique ».

Je soulignerais en outre les points suivants.

Indépendamment du contenu, un écran présente toujours un risque. Les effets de l’écran sur le cerveau ne sont pas entièrement connus. Ce dernier ne fait pas de différence entre la luminosité du soleil et le faisceau d’électrons, d’où la possibilité de veiller si tard face à un ordinateur. Manque de sommeil et nervosité sont des conséquences connues d’un abus de pixels. Certains effets sont très néfastes. Une succession trop rapide d’images porte ses conséquences. C’est pour cela que les dessins animés japonais sont soumis à un contrôle de scintillement (pour qu’ils n’atteignent pas un seuil critique). À l’inverse, une image calme induit des ondes alpha, ce qui pacifie le cerveau (ce que le neuroscientifique Michel Desmurget appelle la « TV-lobotomie »).

Qui n’a jamais été choqué de voir un adolescent amorphe devant un écran numérique ? Savez-vous que nombre de créateurs de jeux-vidéos font appel à des scientifiques pour capter l’attention visuelle de leur public (on parle alors de neuromarketing) ? Ces derniers étudient les images pour diminuer le nombre de clignements d’yeux de l’observateur. Par ces techniques on sait qu’un enfant, contrairement à l’adulte, ne peut détourner son regard d’une scène contenant trois facteurs : une action ralentie ou accélérée, des formes géométriques bien définies et des couleurs vives. À titre personnel, je considère le film Le Fils du Mask comme le meilleur exemple d’utilisation de ce procédé (voir la scène de danse « I love U baby » ou le papier peint et la décoration du logement du héros). Ici, le combat neurologique est proprement inégal.

Il ne viendrait pas à l’idée d’un parent de dire à son enfant « surtout colle bien tes yeux à l’écran ». La luminosité électronique est partout, dans la rue, le métro, la salle à manger, la chambre… L’école est justement l’un des derniers lieux où le cerveau peut, parfois, se reposer d’une telle influence. On peut aujourd’hui mesurer la nocivité de l’écran. Selon l'Étude longitudinale du développement des enfants du Québec, il existe un lien entre le temps passé devant un écran et les performances physiques. Connaître le temps passé devant la télé durant l’enfance permettrait même de prédire le tour de taille et les performances sportives plus tard. (Source : Caroline Fitzpatrick for International Journal of Behavioral Nutrition and Physical Activity [résumé en français]).

En introduisant des écrans numériques dans les classes, ne compromettrait-on pas la relation élève-professeur ? La relation entre les deux n’est-elle pas détournée par l’écran ? On le voit en famille lorsque la télévision est allumée ou qu’une partie de jeu vidéo est en cours, l’attention des enfants n’est plus disponible pour écouter les personnes physiques présentes dans la pièce.

Le support numérique facilitera par ailleurs l’invasion intrusive de la publicité dans nos vies. Ce problème ne se pose pas avec un cahier, ce n’est qu’un simple support ; ce qui n’est pas le cas d’une tablette numérique. Avec elle, la publicité s’impose (comme dans Word starter qui en oblige la présence). À travers un carnet d’écriture, il est ardu pour une marque comme Clairefontaine de faire passer son message, il en est autrement d’une société comme Microsoft avec son support électronique. Une « lumière réfléchie » (comme au cinéma) laisse une distance sur son auditoire, elle rebondit sur un écran. La « lumière directe », (comme celle d’un ordinateur ou d’une télévision), traverse le spectateur, elle s’imprime en lui, il devient l’écran (cf. travaux de Marshal McLuhan). L’individualité en est gommée (d’où les ondes alpha dans le cerveau, produits habituellement en période d’inactivité).

Avec du texte sur papier, la lenteur, la concentration et le processus cognitif obligent le cerveau à travailler, il est stimulé. Avec internet, le sens cognitif est dévié. Il se fixe sur l’immédiateté et la rapidité, notre attention est éparpillée. La notion d’apprentissage est bouleversée. On parle alors de lecture sensitive, d’intelligence associative. La recherche en profondeur y est évincée au profit des sens. La raison fait place à l’émotion. On associe les pages sans creuser le fond. Selon le professeur Maryanne Wolf, spécialiste des relations entre langage et apprentissage (cf. support de son intervention lors de la première session des Entretiens du nouveau monde industriel, « Les changements sur le cerveau du lecteur au XXIe siècle »), le texte imprimé permet un niveau de compréhension bien supérieur à sa version numérique. Il est important de le répéter, le cerveau s’adapte continuellement et se modifie, il est la plasticité même. Aussi vrai que la méditation change sa physionomie, les nouvelles technologies lui ont réduit des zones essentielles (la mémoire à long terme en première ligne). Je conseille à ce propos l’excellent livre de Nicholas Carr Internet rend-il bête ? [Note du carnet : Un titre racoleur et simpliste en français qui cache un livre pertinent et documenté].

Outre l’écran, le Wi-Fi est désormais partout. Qui empêchera l’élève qui le souhaite de se connecter à internet ? Votre serviteur, se souvient des nombreuses fois où il a « pompé » ses devoirs sur le web. Les affaires de tricheries qui en résultent ne sont pas rares. [Note du carnet: Harvard, 100 étudiants exclus pour tricherie] Que faire face à la non-protection de l’information et des contenus sur internet ? Va-t-on entouré les écoles de papier alu pour empêcher les ondes Wi-Fi d’y pénétrer ? [Note du carnet : le wifi n'a pas une portée importante, sinon des brouilleurs existent.] Et que dire des contenus violents qui y circulent… Les conditions ne semblent pas propices au Tout numérique dans les écoles. D’autant qu’en matière d’apprentissage numérique… ce n’est pas la génération « machine à écrire » qui va réussir à dicter sa loi à la génération « web » !

Matthieu Nielsen, spécialiste des nouvelles technologies, analyste en neuromarketing, Source







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lundi 4 février 2013

Loyola High School asks the Supreme Court to hear the case

Press release from Loyola High School

MONTREAL, Feb. 4, 2013 /CNW Telbec/ - The Board of Governors of Loyola High School ("Loyola") today announced its decision to appeal the December 4th judgment by Québec's Court of Appeal, which overturned the 2010 Superior Court ruling in its favor, in the case involving the Ministry of Education, Leisure and Sport ("MELS"), regarding the Ethics and Religious Culture program ("ERC").

The decision of the Court of Appeal has, in effect, raised fundamental issues that, in Loyola's estimation, address some of the core values of our Québec and Canadian societies. It is for this reason that the Board of Governors, with the support of the Jesuit Board of Directors, has decided to pursue the matter and ask the Supreme Court of Canada to hear the case.

In 2008, the MELS introduced its ERC course. Loyola did not object to the program's goals. "Loyola has long promoted an intelligent respect for, and appreciation of, the world's religions. In fact, at Loyola, 'World Religions' has been offered as a course in itself, or been a major component of a 'Religion' course, since 1975," argues Fr. Robert Brennan S.J., former President and Chaplain and current teacher at the school.

Despite significant reservations about the ERC course's ability to achieve its own, stated goals, it was hoped that it would at least promote some type of religious literacy and allow for a better "dialogue de société". However, as a Catholic, Jesuit high school, Loyola believed that there was a value-added dimension to teaching a course of this nature from a "confessional" perspective. "Teaching another belief system from a confessional perspective − in our instance, a Catholic one − engages belief and when belief is engaged, it gives an account of who we are and what matters to others. This provides the opportunity for life to grow, for society to evolve and for depth and openness to emerge. It creates a fire that kindles other fires," adds Fr. Michael Murray S.J., President of Loyola High School.

The background of the case

Following a procedure provided for by law, Loyola applied for an exemption from the course in March of 2008, asking that the Minister allow the school to teach all of the competencies, content and goals of the program using a structure and methodology that was more in keeping with its Jesuit and Catholic identity. The Minister refused to grant the exemption and informed Loyola that the competencies, content and goals of the program could not be taught according to ministerial expectations in a Catholic (i.e., confessional) context.

As it was unable to engage in a dialogue about the exemption with the Minister, Loyola decided to take the matter to the Quebec Superior Court. From June 8 to 12, 2009, Loyola High School was in court to argue for an exemption. On June 18, 2010, the Superior Court concluded that the decision to refuse Loyola's request was invalid because it assumed that a confessional program could not achieve the goals proposed by the Ministry program. The judgment permitted Loyola to teach its own version of the ERC course. The Minister appealed and in a judgment issued December 4, 2012, the Quebec Court of Appeal overturned the Superior Court's ruling.

The key elements in the debate

Loyola believes that the Minister was wrong to have used the criterion of "confessionality" as the reason for denying the requested exemption and for not recognizing Loyola's program as "equivalent". The Minister's argument that it would be impossible to teach tolerance, good will and good citizenship from a confessional perspective is absurd. Catholic education in general, and Jesuit education in particular, have produced a whole spectrum of intellectually competent individuals who made, and continue to make, a difference in the world.

Further, Loyola contends that the Minister's decision violates Loyola's religious freedom by imposing on the school a pedagogy that is counter to its principles. Paul Donovan, Loyola's Principal, is of the opinion that "… there is, on the Minister's part, the political desire to 'secularize' the public schools to better reflect the multi-cultural reality of our evolving society. But," he asks, "does this mean that confessional, private schools and other institutions, should be 'secularized' as well?"

Although the Court of Appeal acknowledged that there was a possible infringement of religious freedom, it argued that the infringement was negligible because the ERC course was only one course "among many". Loyola would argue that calling the Minister's infringement on Loyola's religious freedom "negligible" is to demonstrate a profound lack of understanding of the nature of religious freedom.

Finally, Loyola disputes the Minister's contention that religious corporations, such as Loyola, cannot possess freedom of religion at all. Donovan indicates that "… perhaps the most remarkable facet of the case is the fact that the Quebec Attorney General has gone on public record saying that religious corporations, such as Loyola, do not even enjoy freedom of religion." According to this position, only individuals possess freedom of religion, whereas corporations such as Loyola (incorporated as a non-profit entity under the Quebec Companies Act) do not, and the State can restrict their religious practice and belief as much as it wishes. This would mean that the numerous religious groups in the province are entirely at the mercy of the State. "This is completely contrary to Canada's tradition of religious freedom as we understand it," concludes Donovan.

The decision of the Court of Appeal to overturn the initial decision was, to say the least, disappointing for Loyola. After much soul-searching, it was decided to pursue the matter and ask the Supreme Court of Canada to hear the case.

Loyola is an English private school founded and managed by Jesuits. It traces its origins to 1848. Located in Montréal, it is home to 750 boys from Secondary-One to Secondary-Five. Its mission is the formation of mature, responsible Christian adults, in accordance with the traditions of the Catholic Church and the Society of Jesus.

SOURCE: Loyola High School


See also

Loyola's principal Paul Donovan on ERC Court Case

 Bilingual text Loyola v. Monopoly of Education (appeal)

Our Loyola file (in English and French)

State: Loyola’s teachers have to pretend that the Catholic school was equally open to the idea that Jesus was a complete fraud

Quebec’s position smacks of totalitarianism. The Court of Appeal ruling should not, and hopefully will not stand.






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L'École secondaire Loyola demande l'autorisation d'en appeler en Cour Suprême

Communiqué du collège Loyola.

MONTRÉAL, le 4 févr. 2013 /CNW Telbec/ - Le conseil d'administration de l'École secondaire Loyola (« Loyola ») a annoncé aujourd'hui sa décision d'en appeler du jugement du 4 décembre 2012 de la Cour d'appel du Québec infirmant la décision rendue en faveur de Loyola par la Cour supérieure en 2010 dans l'affaire l'opposant au ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec (« MELS ») concernant le programme Éthique et culture religieuse (« ECR »).

L'arrêt de la Cour d'appel soulève des questions essentielles qui, aux yeux de Loyola, touchent des valeurs fondamentales de la société québécoise et canadienne. C'est pour cette raison que le conseil d'administration, avec l'appui du Conseil de direction jésuite, a pris la décision d'aller plus loin et de solliciter l'autorisation d'en appeler devant la Cour suprême du Canada.

En 2008, le MELS a introduit le programme ECR. Loyola ne s'est pas opposée aux objectifs du programme. « Cela fait longtemps que Loyola cherche à inculquer la connaissance et le respect des religions du monde. En effet, Loyola dispense, depuis 1975, un enseignement approfondi sur les religions du monde comme partie intégrante de ses cours de religion », explique le père Robert Brennan, S.J., ancien président et aumônier de Loyola, actuellement membre du personnel enseignant.

Bien que Loyola entretînt de sérieuses réserves quant à la capacité du programme ECR d'atteindre les objectifs qu'il s'était fixés, elle espérait néanmoins que ce type de programme favoriserait une compréhension des religions qui permettrait un meilleur dialogue de société. Toutefois, en tant qu'école catholique et jésuite, Loyola croyait pouvoir y apporter une valeur ajoutée en enseignant le programme selon une perspective confessionnelle. « Le fait d'enseigner un autre système de croyances selon une perspective confessionnelle — dans notre cas, une perspective catholique — fait nécessairement intervenir la dimension de la foi. Cette perspective nous permet de rendre compte non seulement de qui nous sommes, mais aussi de ce qui compte pour les autres. Cela favorise la croissance de la vie, l'évolution de la société et l'émergence d'une ouverture réciproque profonde. À terme, cela débouche sur un foisonnement d'idées qui rejaillit sur l'ensemble de la société », ajoute le père Michael Murray, S.J., président de Loyola.

L'arrière-plan factuel du dossier

En mars 2008, suivant une procédure prévue par la loi, Loyola sollicita une exemption du programme ECR, demandant à la ministre de permettre à Loyola d'enseigner les compétences, les contenus et les objectifs du programme selon une structure et une méthodologie qui convenaient à son identité jésuite et catholique. La ministre refusa d'accorder l'exemption et informa Loyola que les compétences, le contenu et les objectifs du programme ne pouvaient pas être enseignés conformément aux attentes ministérielles dans un contexte catholique, c'est-à-dire confessionnel.

Ayant tenté en vain d'amorcer un dialogue avec la ministre, Loyola décida de s'adresser à la Cour supérieure du Québec. Le procès eut lieu du 8 au 12 juin 2009. Le 18 juin 2010, la Cour supérieure statua que la décision refusant la demande de Loyola était invalide parce qu'elle présumait qu'un programme confessionnel ne pouvait pas atteindre les objectifs du programme ministériel. Le jugement autorisa Loyola à dispenser son propre programme en lieu et place du programme ECR. La ministre en appela de ce jugement et le 4 décembre 2012, la Cour d'appel du Québec infirma la décision de la Cour supérieure.

Les éléments clés du débat

Loyola croit que c'est à tort que la ministre appliqua un critère de confessionnalité comme motif pour rejeter la demande d'exemption et pour refuser de reconnaître le programme de Loyola comme étant équivalent. La position de la ministre, selon laquelle il serait impossible d'enseigner la tolérance et les valeurs citoyennes selon une perspective confessionnelle, est insoutenable. L'enseignement catholique en général et l'enseignement jésuite en particulier ont formé de nombreuses personnes qui ont contribué au bien-être de la société et qui continuent de le faire.

Par ailleurs, Loyola soutient que la décision de la ministre porte atteinte à sa liberté de religion en lui imposant une pédagogie qui va à l'encontre de ses principes. Paul Donovan, directeur de Loyola, est d'avis qu'« il y a, de la part de la ministre, une volonté politique de "laïciser" les écoles publiques afin de mieux refléter le pluralisme multiculturel de notre société. Mais, dit-il, est-ce que cela veut dire que les institutions à caractère confessionnel — qu'il s'agisse d'écoles privées ou autres — doivent elles aussi être "laïcisées"? »

Bien que la Cour d'appel ait reconnu qu'il pouvait y avoir, en l'espèce, violation de la liberté de religion de Loyola, elle a jugé cette atteinte « négligeable » parce que le programme ECR ne constitue qu'un seul cours parmi d'autres. Avec égards, Loyola est d'avis que le fait de qualifier l'atteinte de négligeable témoigne d'une profonde incompréhension de ce qu'est la liberté de religion.

Enfin, Loyola conteste la prétention de la ministre selon laquelle les institutions religieuses, comme Loyola, ne jouissent même pas de la liberté de religion. M. Donovan fait valoir que « l'aspect le plus remarquable du dossier est peut-être le fait que le Procureur général du Québec ait dit sur la place publique que les institutions religieuses, comme Loyola, ne jouissent même pas de la liberté de religion ». En effet, selon cette position, seule une personne physique (un individu) possède cette liberté, mais face à une entité comme Loyola (instituée comme société sans but lucratif en vertu de la Loi sur les compagnies), l'État peut restreindre à souhait la pratique et la croyance religieuses. Cela voudrait dire que les nombreux groupes religieux du Québec sont à la merci de l'État. « Cela est tout à fait contraire à la tradition canadienne de la liberté de religion, du moins telle que nous la comprenons », conclut M. Donovan.

L'arrêt de la Cour d'appel infirmant le jugement de première instance a beaucoup déçu Loyola. Après mure réflexion, il fut décidé de porter le dossier devant la Cour suprême du Canada.

Loyola est une école privée de langue anglaise pour garçons, fondée et gérée par des membres de l'Ordre des Jésuites. Ses origines remontent à 1848. Située à Montréal, elle compte 750 élèves de niveaux secondaire I à secondaire V. Sa mission consiste à assurer la formation d'adultes chrétiens responsables, selon les traditions de l'Église catholique et de la Société de Jésus.

SOURCE : École secondaire Loyola




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La CLÉ soutient le collège Loyola dans sa demande auprès de la Cour suprême

Communiqué de la CLÉ.

MONTRÉAL, le 2 fév. 2013 – La Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ) apporte son soutien au collège Loyola de Montréal – une école privée catholique de langue anglaise. Celle-ci vient de présenter à la Cour suprême du Canada une demande d’en appeler de la décision de la Cour d'appel du Québec qui lui impose d'enseigner le programme d'éthique et de culture religieuse (ÉCR) de façon « laïque ».

La Cour suprême peut refuser d’accueillir cette demande, mais la CLÉ considère que l'école privée doit pouvoir bénéficier de liberté pédagogique en cohérence avec sa confession et ne comprend pas l’exigence d'uniformisation du ministère de l'Éducation du Québec (MELS).

Rappelons que le collège Loyola donne un cours sur les religions du monde depuis plus de 20 ans et que jamais le MELS n'a prétendu que cette formation était de mauvaise qualité ou formait des élèves intolérants ou ignorants. En fait, ce ministère exige unilatéralement qu'on enseigne le cours ÉCR exclusivement à sa façon, c.-à-d. avec sa méthodologie et son point de vue. Selon le secrétaire de la CLÉ, Patrick Andries, « le gouvernement outrepasse ses prérogatives lorsque le MELS prétend qu’une école chrétienne privée doit être "ouverte" et enseigner pendant quelques heures que Jésus pourrait bien n'être qu'une figure mythique comme une autre. »

Les milliers de parents que représente la CLÉ souhaitent de tout cœur que la Cour suprême accueille cette demande du collège Loyola face à la pression intolérable faite à l'encontre des écoles privées du Québec. Les écoles québécoises ont besoin de plus d'autonomie, de liberté pédagogique et d'excellence. Le Québec a besoin de plus d'écoles d'excellence comme Loyola et de moins d'interventions idéologiques de l’État, tel que l’imposition obligatoire du cours ÉCR.

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Pour information : Richard DÉCARIE, porte-parole
Cellulaire : 514-701-7254
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dimanche 3 février 2013

France — On désinforme sur le Canada et le « mariage » homo

Avant-hier, lors d'une émission très populaire, un militant homosexuel socialiste, Jean-Luc Roméro a déclaré sans broncher que le mariage homosexuel était passé à l'unanimité (!) au Canada. Voir la vidéo ci-dessous. Évidemment, personne ne broncha, le Canada c'est si loin. Or, bien sûr Roméro désinforme. Peut-être voulait-il dire que les médias (moutonniers et endogames) francophones au Canada étaient unanimement pour le « mariage » homosexuel ? A beau mentir qui parle de choses lointaines...



Voici ce qu'en disait Radio-Canada (portant favorable à cette parodie de mariage ) :

Le Canada est devenu, le 28 juin 2005, le troisième pays après la Belgique et les Pays-Bas à légaliser les mariages entre conjoints de même sexe.

Il aura fallu près de quatre ans de tergiversations politiques, de commissions parlementaires, de renvois juridiques et de réécriture pour que, finalement, une majorité de parlementaires canadiens donne à tous les couples gais du Canada le droit de se marier.

« C'est quelque chose d'historique », a affirmé le chef bloquiste Gilles Duceppe à l'issue du vote, ajoutant que « la démocratie progresse ». Si le chef néo-démocrate Jack Layton et le premier ministre Paul Martin partageaient l'enthousiasme de M. Duceppe, le conservateur Stephen Harper était convaincu, pour sa part, qu'un « prochain Parlement pourra rouvrir le débat ».

Il est fort à parier que, là-dessus, Stephen Harper ne se trompe pas et que les Canadiens auront pour de nombreuses années encore l'occasion de débattre de la question du droit au mariage pour les couples de même sexe.

[...]

Un feu vert historique de la Cour suprême

En affirmant que la définition du mariage est de compétence fédérale et qu'il revient ainsi aux parlementaires de décider de la légalisation ou non des mariages gais, la Cour suprême du Canada prenait, en décembre dernier, une décision historique qui a, de facto, marqué l'histoire des droits civils canadiens d'un nouveau jalon.

Ottawa avait demandé à la Cour suprême de déterminer si l'avant-projet de loi, déposé en juillet 2003 par le gouvernement de Jean Chrétien, est en conformité avec la Charte canadienne des droits et libertés et qu'il ne porte pas préjudice aux autres groupes minoritaires, tels que les communautés religieuses.

« L'objet de la loi, loin de contrevenir à la Charte, découle de celle-ci », a plutôt estimé le tribunal, qui explique que « la simple reconnaissance du droit à l'égalité d'un groupe ne peut, en soi, porter atteinte aux droits garantis à un autre groupe ».

[...]

Une nation divisée

Au printemps 2004, un sondage de la firme Léger Marketing démontrait que les Canadiens étaient fortement divisés sur la question des mariages gais, avec 47 % des sondés qui se disaient défavorables contre 43 % de favorables.

Toujours selon ce même sondage, c'est au Québec que l'on retrouve, avec 51 % des répondants, la plus forte proportion de Canadiens favorables au mariage gai. Les Albertains sont, à l'inverse, ceux qui sont le plus opposés à cette idée, avec 56 % d'opinions défavorables.

Près d'un an plus tard, un autre sondage, réalisé par la firme Ekos pour le compte du Toronto Star, indiquait très peu de changement dans la perception qu'ont les Canadiens du mariage gai. Ainsi, selon ce dernier sondage, 42 % des Canadiens appuieraient le concept du mariage gai contre 40 % qui s'y opposent. La même dichotomie entre un Québec « pour » et une Alberta « contre » peut s'observer dans le sondage Ekos.

Méthodologie: le sondage Léger Marketing a été réalisé entre le 6 et le 11 avril 2004 auprès de 1511 Canadiens et Canadiennes et comporte une marge d'erreur de plus ou moins 2,6 %, 19 fois sur 20. Le sondage Ekos, quant à lui, a été réalisé auprès de 1046 personnes entre le 7 et le 9 février 2005 et comporte une marge d'erreur de plus ou moins 3 %, 19 fois sur 20.

Les Communes tout aussi divisées

Le vote du 28 juin 2005 sur le projet de loi C-38 a divisé le Parlement canadien jusqu'au dernier moment.

Au sein même du Parti libéral de Paul Martin, 32 députés se sont opposés au projet de loi, dont un membre du cabinet, le ministre Joe Comuzzi. Les bloquistes ont majoritairement appuyé le projet de loi, mais 6 députés se sont absentés le jour du vote et 5 autres s'y sont opposés. Une députée néo-démocrate a, elle aussi, voté contre le projet C-38.

Chez les conservateurs, toutefois, la vaste majorité des députés a voté contre le projet de loi, seulement trois d'entre eux s'étant rangés du côté de gouvernement Martin.

Le paradoxe québécois

Troisième province à avoir légalisé les unions entre conjoints de même sexe (pour le mariage homo par une décision de la Cour d'appel en 2004 et  non un vote à l'Assemblée nationale), le Québec reste néanmoins l'un des endroits au pays où l'on a célébré le moins de mariages gais.

En effet, alors que les couples gais de l'Ontario et de la Colombie-Britannique se sont rués par centaines pour se marier, - juste en Ontario, on parle de plus de 3000 mariages gais depuis 2003 - seulement 307 couples gais québécois se sont mariés depuis mars 2004.





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