dimanche 6 juillet 2014

Victor Hugo, fils de p**e !

Billet de Mathieu Bock-Côté

En France, la chose a fait scandale, mais ici, elle est passée inaperçue. À la mi-juin, les lycéens français devaient commenter un poème de Victor Hugo lors des examens du bac [Note du carnet : professionnel et donc peu littéraire faut-il ajouter]. La chose n’a manifestement pas plu. Plusieurs se sont déchaînés sur Twitter contre lui, en insultant sa mémoire. Quelques tweets ont frappé l’opinion. Le plus imbécile m’a servi de titre pour cet article: «Victor Hugo, fils de pute!» J’en cite un autre: «Va chier, Victor Hugo!»

Apparemment, l’auteur de Notre-Dame-de-Paris et des Misérables ne disait rien à ces petits insulteurs. Et s’ils ne comprenaient rien à son œuvre, ce n’est pas parce qu’ils n’en firent pas l’effort. C’est parce qu’elle était apparemment incompréhensible, ou du moins, inaccessible à la jeunesse de notre époque, qui était donc en droit de la rejeter violemment, dans le plus grand mépris.

Certains n’y verront qu’une preuve supplémentaire que les médias sociaux ont plus souvent qu’autrement le rôle de vide-ordures. Ils offrent le pire visage possible de la démocratie: un perpétuel bavardage où tous les propos se valent, où les crétins, s’ils chassent en meute, peuvent écraser le savant qui s’y serait égaré. C’est rarement le peuple qu’on y rencontre, mais une foule haineuse. C’est presque une loi: sur Twitter, moins un homme en sait, plus il gueulera fort.

Mais ce petit événement en dit beaucoup sur notre époque et ce que devient l’école. Car au même moment, encore à la mi-juin, même s’ils le firent de manière moins grossière, quarante mille élèves se révoltèrent contre l’autorité scolaire. Ils trouvaient leur examen de mathématique trop difficile. Ils signèrent une pétition pour exiger que la prochaine fois, il le soit moins. Tout simplement.

Comprenons bien: désormais, l’élève veut décider de ce qu’on lui enseignera. La jeunesse s’éduquera elle-même. Cela rappelle les utopies pédagogiques délirantes des années 1970. La réussite n’est plus un mérite, mais un droit. Et chacun définira lui-même sa réussite. Il faut ajuster les examens pour permettre à tous de les passer. L’examen ne doit plus confirmer l’acquisition de connaissances indispensables, mais chouchouter et câliner l’étudiant.

Comment expliquer cette folie? Peut-être en partie parce que les autorités scolaires elles-mêmes se sont depuis longtemps couchées et n’ont plus le courage d’assumer leurs responsabilités. D’ailleurs, Benoit Hamon, le ministre socialiste de l’Éducation nationale, proposait à peu près au même moment une autre idée: en finir avec les notes «sanctions», distinguant la réussite de l’échec. Ce qui revient pratiquement à abolir les notes, même s’il ne le reconnaît pas.

Au Québec, nous avons trouvé la solution. Cela fait longtemps que nous relevons artificiellement les notes pour nous faire croire que tout va bien. Surtout, nous ne faisons plus lire Victor Hugo et les grands noms de la littérature française. C’est probablement une manière très rusée d’éviter qu’ils ne se fassent finalement insulter. À moins que nous ne soyons tout simplement en avance dans la marche vers la bêtise?




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jeudi 3 juillet 2014

Les familles les plus défavorisées demandent des notes à l'école

Jean-Paul Brighelli. On lui doit La Fabrique du crétin. Il prépare, pour la rentrée, un nouvel essai : Tableau noir (Hugo et Cie). Et défend l’actuel système de notation, en même temps qu’une certaine idée de l’école. Valeurs Actuelles l'a interrogé. Extraits.

— Le nouveau ministre socialiste de l'Éducation en France Benoît Hamon estime que les élèves français sont inhibés par la peur de l’échec. Il en déduit qu’il faut changer notre système d’évaluation. Qu’en pensez-vous ?

Qu’il fait erreur, mais cela ne m’étonne pas. Comme ses prédécesseurs, il épouse les thèses des syndicats qui inspirent depuis des années la politique du [Ministère de l'Éducation] [...] — sans oublier les fédérations de parents d’élèves, je pense à la FCPE. Ce sont eux qui contrôlent l’éducation et plaident pour la suppression des notes qu’ils tiennent pour « un vestige dépassé de l’élitisme républicain » — dixit l’Unsa.

Mais les élèves ne sont-ils pas stressés ?

Des élèves inhibés, je n’en connais guère ! Leurs parents, en revanche, sont inquiets, on le voit au moment du bac. Les élèves, eux, savent qu’ils l’auront :dans l’enseignement général, on approche des 100% de réussite! Mais les parents pensent que leurs enfants passent le bac qu’ils ont passé il y a trente ans. Or ce n’est plus du tout le même examen et les consignes de notation ont changé du tout au tout.

Cette année, les élèves ont contesté l’épreuve de mathématiques, qu’ils jugeaient trop compliquée. Le ministère a modifié le barème et l’épreuve sera notée sur 24. Et ceux qui le ratent cette année l’auront l’an prochain.

On a banni le par-cœur au motif que les élèves devaient apprendre à réfléchir. Or beaucoup ont du mal à résoudre des problèmes pourtant assez simples. N’est-ce pas la preuve que les réformes entreprises depuis trente ans ont échoué ?

On a mis l’accent sur la pédagogie en réduisant systématiquement les horaires de français et de maths. Tout syndicat responsable — c’est un oxymore — devrait exiger une augmentation des heures de français. Mais on fait le contraire : on s’apprête à réviser les programmes à la baisse pour les adapter aux nouveaux rythmes scolaires. [Note du carnet : Il en va de même au Québec : on diminue les heures de français et on augmente fortement celles en anglais alors que les résultats en lecture (ne parlons pas de l'écriture) des élèves québécois francophones (pas les anglophones) baissent fortement dans les épreuves. Voir Très forte chute des résultats en lecture pour les élèves québécois francophones entre 2007 et 2010 et Lecture — la catastrophe québécoise.]

[...]

— On a l’impression, en écoutant Benoît Hamon, que l’école est devenue un lieu de coercition. Vrai ou faux ?

— C’est un discours très désagréable : les enseignants ne sont pas des bourreaux d’enfants ! Il se répand pourtant depuis plusieurs années. Peter Gumbel en a fait la trame de son essai en 2010 : On achève bien les écoliers. Un livre fondé sur l’idée que les élèves français sont stressés, alors que l’école devrait tendre au bonheur tout de suite. Eh bien, je suis désolé, l’école tend au bonheur, c’est vrai, mais au bonheur différé ! Ce qui compte, c’est de former des gens cultivés et compétents, qui sauront résoudre les problèmes qu’ils affronteront, devenus adultes. Vouloir tout, tout de suite, c’est s’exposer, plus tard, à bien des frustrations !

— Les enseignants ne sont pas des tortionnaires, mais le système de notation est-il infaillible ?

— D’abord, aucun enseignant n’assimile un élève à la valeur de ses productions. On a une note, on n’est pas une note. Qu’un élève, pour excuser sa faiblesse, dise : « C’est parce que le prof ne m’aime pas », cela arrive, mais c’est un réflexe d’enfant. Qu’un ministre embraye sur ce discours, c’est grotesque ! Ensuite, une note n’est qu’une indication. Elle permet à l’enseignant d’aider l’élève à se corriger. À progresser ! Pour qu’il ait ensuite une meilleure note en révisant ce qui n’est pas acquis. Enfin, par quoi voudrait-on la remplacer ? Par un indicateur beaucoup plus flou, dont l’efficacité est nulle. Les trois quarts des écoles primaires ont mis en place un livret de compétences où l’enseignant indique si celles-ci ont été acquises, non acquises ou si elles sont en cours d’acquisition.

Qu’est-ce que cela signifie? Une compétence est toujours en cours d’acquisition. L’idée, en fait, c’est de mettre tout le monde à compétences égales ! C’est bien un rejet de l’élitisme républicain. Mais ce rejet favorise in fine les enfants d’une élite, celle qui a les moyens de payer à ses enfants des cours en plus.

— Benoît Hamon prétend pourtant que la notation « satisfait d’abord les familles qui maîtrisent les codes de la réussite à l’école. Il faut en finir, dit-il, avec ces délits d’initiés »…

Ceux qui sont les plus demandeurs de notes, de la vérité des notes, ce sont les familles les plus défavorisées ! Les bobos ne veulent pas qu’on traumatise leurs enfants mais le peuple, lui, veut que ses enfants apprennent des choses. Et le peuple s’insurge car il a de plus en plus le sentiment que ses enfants n’apprennent rien !

Étonnez-vous, ensuite, qu’il soit tenté par le seul parti qu’on n’ait pas encore essayé…

Source : Valeurs actuelles







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mercredi 2 juillet 2014

(m-à-j) Les commissions scolaires demandent à ce que l'État coupe dans le financement des écoles privées

Jean-Marc Saint-Jacques, président de la Fédération des établissements d’enseignement privés (FEEP), a répondu dans les colonnes du Devoir à l'étude que la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard, a présenté la semaine dernière.

Pour M. Saint-Jacques, il s'agit d'« une étude sur le financement des écoles privées qui était truffée d’erreurs. Le manque de rigueur de Mme Bouchard discrédite l’organisme qu’elle représente et nuit à la réflexion que doit faire le Québec sur le financement et l’amélioration de son système d’éducation. »Le président de la FEEP rappelle que « selon cette étude, les frais administratifs des écoles publiques s’élèvent à 4,76 %, comparativement à 13&nbsp% pour les écoles privées. Ce chiffre de 4,76&nbsp% comprend les frais administratifs des commissions scolaires, mais il ne tient pas compte du personnel de direction qui travaille dans les écoles publiques. Ainsi, le directeur d’une école publique n’occuperait pas un rôle administratif, contrairement au directeur d’une école privée ? Il s’agit non seulement d’un manque de rigueur inquiétant, mais aussi d’un manque de considération à l’égard du personnel de direction des écoles publiques. »

Autre erreur grossière : « l’étude présentée par la FCSQ affirme que l’école privée accueille 2,7 % d’élèves en difficulté. Ce pourcentage renvoie au nombre d’élèves du secteur privé qui sont scolarisés dans des écoles spécialisées en adaptation scolaire. Selon les données du ministère de l’Éducation, les écoles privées régulières accueillent plus de 10 % d’élèves en difficulté. Encore une fois, ces données sont facilement accessibles et la confusion dans les données présentées par l’étude fait preuve d’un manque de rigueur sidérant. »


Billet du 26 juin 2014

Confrontées à des compressions budgétaires qui s'accumulent malgré des hausses importantes de taxes scolaires, les commissions scolaires demandent à Québec de changer de cible, d'exiger davantage d'efforts des écoles privées et de réviser le financement de celles-ci.

Dans une étude rendue publique jeudi, la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) dénonce ce qu'elle qualifie d'iniquité du traitement entre les réseaux d'enseignement public et privé.

L'étude, réalisée par une spécialiste de l'économie de l'éducation de l'Université de Sherbrooke, démontrerait un important écart d'efficacité en faveur du réseau public.

Ainsi, on y apprend que les commissions scolaires dépensent 21,5 pour cent de plus (ce qui semblerait indiquer une moindre efficacité au vu des résultats !)que les écoles privées pour l'enseignement (7157 $ contre 5888 $ par élève) et 147 pour cent de moins que les écoles privées pour les activités administratives (515 $ contre 1273 $ par élève).

Au total, les commissions scolaires font valoir qu'elles ne consacrent qu'un peu moins de 5 % de leur budget aux dépenses administratives comparativement à plus de 13 % au privé . Il faudrait, toutefois, voir si certaines dépenses administratives ne sont pas prises en charge par d'autres organismes publics et n'apparaissent pas ainsi dans son bilan, mais sont bien payées par le contribuable.

Par ailleurs, l'étude mettrait en lumière une situation qu'elle qualifie d'iniquité fiscale qui favoriserait les parents qui envoient leurs enfants à l'école privée. Un couple ayant deux enfants d'âge primaire ou préscolaire à l'école privée peut en effet bénéficier d'une économie d'impôt annuelle potentielle de 5000 $ en raison du crédit d'impôt pour frais de garde, notamment. Bref, ce couple de ne paierait pas tout à fait deux fois pour envoyer ces enfants à l'école de son choix : une fois par l'impôt pour payer l'école publique non fréquentée et l'autre fois comme frais d'inscription àa l'école privée ? Une diminution de ce double paiement serait donc pour ce spécialiste une « iniquité » ?

Les commissions scolaires, qui se disent soumises à une reddition de comptes beaucoup plus exigeante que les écoles privées, notent que le gouvernement pourrait économiser de 65 millions à 185 millions en réduisant les subventions aux écoles privées, un débat qui n'a pas été fait selon la FCSQ, alors que Québec coupe allègrement dans le financement des commissions scolaires. La FCSQ se dit persuadée qu’advenant une diminution du financement public au privé, il n’y aurait pas nécessairement d’impact majeur de migration des élèves vers le public, ce qui a par contre été considéré dans l’étude. Portant l’étude rappelle qu’il n’y a que 4 autres provinces au Canada qui financent les établissements d’enseignement privés, mais que c’est au Québec qu’on y retrouve le plus fort pourcentage d’élèves, soit près de 13 % comparativement à environ 7 % ailleurs au pays. Ce qui semble pourtant bien indiquer que c'est l'accessibilité financière de l'école privée (plus abordable au Québec pour l'instant) qui contribue fortement à sa popularité...

Est-ce que cette reddition de comptes plus exigeante est-elle utile ? Est-ce que cette économie se vérifierait-elle si l'école privée devenait inabordable pour de nombreux parents, les forçant à inscrire leur progéniture dans des écoles publiques nettement plus chères pour le Trésor public ? Pourquoi punir les parents qui choisissent l'école privée ?

Rappelons que les écoles privées subventionnées sont déjà particulièrement touchés par les coupures avec une baisse de 14 millions $ des crédits budgétaires qui leur sont alloués, passant de 479,9 millions $ en 2013-20014 à 465,7 millions $ en 2014-2015. Cette coupure fait suite à cinq années de compressions successives des subventions qui représentaient déjà un manque à gagner de 524 $ par rapport au coût de la vie, par élève qui fréquente une école privée subventionnée. De plus, le gouvernement coupe 20 millions $ de subvention pour le transport scolaire des élèves des écoles privées d’ici deux ans.






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lundi 30 juin 2014

L'État danois oblige les églises à marier les homosexuels

Le Parlement danois a approuvé une nouvelle loi qui oblige les églises luthériennes du pays à célébrer des mariages homosexuels plutôt que de courtes cérémonies de bénédiction.

En vertu de la nouvelle loi, les prêtres conservent le droit de refuser d'officier la cérémonie, mais l'évêque local doit s'assurer qu'il y ait alors un prêtre remplaçant qui officiera. La loi est rentrée en vigueur le 15 juin.

Le Parti chrétien démocrate entend lancer une procédure de recours collectif devant la justice. Le projet de loi, déposé par le gouvernement de centre-gauche le 14 mars, a été adopté par 85 voix pour, 24 contre et 2 abstentions. Le reste des 179 députés était absent... Un véritable consensus comme on le voit.

Le Danemark a proposé l'union civile pour les couples homosexuels depuis 1989 et légalisé le mariage homosexuel en 2012.

L'État n'exige pas pour l'instant ces cérémonies des autres religions.





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dimanche 29 juin 2014

Scandales au sein du fisc américain ou l'IRS contre les conservateurs sociaux

Les scandales au sein du fisc américain n’en finissent pas. Déjà au centre d’un scandale pour avoir mené, en 2011 et 2012, des enquêtes approfondies et excessives ciblant des groupes locaux du Tea Party désireux d’obtenir une exemption fiscale, l’Internal Revenue Service (IRS) fait à nouveau parler de lui dans cette affaire.

Ces groupes – de petites associations au budget restreint – ont attendu des mois avant de se voir reconnaître un statut associatif leur permettant notamment de lever des fonds sans limitation. Et, pour ce faire, ils ont parfois dû fournir la liste de tous leurs donateurs et de leurs membres, ce qui est contraire à la loi.

Le fisc américain avait d'abord prétendu qu'il ne s'agissait que d'actes isolés de fonctionnaires malhonnêtes à Cincinnati dans un seul État de l'union, l'Ohio. Cependant, avec le temps, on apprit que les mêmes examens prolongés et excessifs visant les mêmes types d'organisation avaient eu lieu dans plusieurs États. On apprit ainsi que les employés de l'IRS dans au moins quatre bureaux (à Cincinnati en Ohio, à El Monte et Laguna Niguel en Californie et à Washington, DC) procédaient à des examens nettement plus approfondis des organismes qui dans leur demande mentionnaient comme mission de leur association des termes comme les dépenses du gouvernement, la dette publique, les taxes, désiraient « faire de l'Amérique un meilleur endroit où vivre » ou encore préconisaient l'enseignement de la Constitution et la Déclaration des droits de l'homme...  Il faut rappeler que la défense de la Constitution est un thème favori du Tea Party qui considère que le gouvernement fédéral devient tentaculaire et que le président Obama gouverne trop par décrets présidentiels (ce que la Cour suprême semble également penser dans plusieurs de ses décisions récentes).

Désireux de savoir qui avait ordonné ces examens excessifs, ces délais d'approbation et ces demandes illégales de documents, le Congrès américain tient depuis quelques mois des audiences. Lois Lerner, la directrice des services aux organismes demandant une exemption fiscale a été convoquée. Elle s'est présentée pour invoquer le 5e amendement de la Constitution lui permettant de se taire plutôt que de s'incriminer. Elle n'a donc rien dit. En conséquence, le Congrès a voulu savoir si ses dossiers et ses courriels ne parleraient pas pour elle.

Et là, nouveau rebondissement. En effet, s’il faut croire les affirmations des responsables du fisc, une panne touchant le réseau de l’IRS serait à l’origine de la perte de deux années de courriers électroniques impliquant Lois Lerner, l’ex-directrice du fisc américain. Défaillance de disque qui s'est produite dix jours après que le président du Comité des voies et moyens, David Camp, a envoyé une lettre à Lois Lerner pour demander plus de renseignements sur la partialité de traitement à l'IRS. On apprenait aussi que tous les courriels de six autres hauts fonctionnaires impliqués dans les audiences du Congrès américain entourant ce scandale avaient également été perdus. Fort opportunément… Rappelons que les contribuables qui tremblent devant la moindre enquête du fisc américain doivent conserver pendant sept ans les preuves permettant de justifier de leurs revenus et déductions fiscales.

Cette semaine, le commissaire du fisc américain, John Koskinen, a de nouveau comparu devant le Congrès. Lors de sa comparution précédente en mars, le commissaire de l’IRS a fait un faux témoignage. Comme il l’a depuis avoué, il savait dès février 2014 que les courriels des collaborateurs de Lois Lerner étaient « perdus » et « irrécupérables ». À jamais, pour toujours, les disques durs détruits et recyclés. Apparemment, les mêmes courriels ont également disparu des serveurs de courriel... Pourtant, le mois suivant, quand le député républicain Trey Gowdy lui avait demandé pourquoi l’IRS prenait tant de temps pour produire les courriels que le Congrès demandait à voir, Koskinen avait répondu qu’il fallait passer ces messages « au crible ».

Alors qu’il prononçait ces paroles, il savait déjà que « le problème n’était pas que l’IRS avait besoin de plus de temps pour filtrer les courriels, mais que l’IRS n’avait plus les courriels ». Ce faux témoignage, ces méthodes dilatoires, cette destruction de la preuve selon certains républicains, explique sans doute pourquoi le député Gowdy n’était plus d’humeur cette semaine à voir Kiskonen une nouvelle fois noyer le poisson et mentir habillement. Cliquez et dégustez le savon que Gowdy passe à Kiskonen :



Le député Gowdy accuse le commissaire du fisc américain de destruction de preuves (en anglais)
(voir aussi le député Brady : pourquoi devrions-nous vous croire ?)

Mais ce n’est pas le seul scandale qui frappe le fisc sous l’Administration Obama.

L’Organisation nationale pour le mariage a été fondée pour protéger la définition prérévisionniste du mariage, elle bénéficie d’exemption fiscale. En tant que telle, ses bilans financiers et déclarations fiscales sont disponibles publiquement, mais pas sa liste de donateurs. Néanmoins, elle doit nommer ses donateurs en vertu de l’annexe B de l’IRS. Quelqu’un à l’IRS a divulgué cette liste de donateurs à un certain Matthew Meisel, un activiste homosexuel de Boston. Meisel l’a à son tour transmise au groupe militant homosexuel Human Rights Campaign (dont le président était un coprésident national de la campagne de réélection d’Obama), le HRC à son tour publié la liste des donateurs, qui a enfin été republiée par le très progressiste Huffington Post.

Les raisons sous-jacentes de ces fuites illégales sont évidentes : si vous n’êtes pas d’accord avec l’orthodoxie progressiste aux États-Unis (uniquement là bien sûr !), vous n’avez plus le droit de présenter une émission de rénovation de maison sur une chaîne spécialisée, ni de prononcer un discours de collation de grades dans une université américaine ou de participer à un concours de reine de beauté. Mais ces punitions ne sont pas suffisantes pour ces nouveaux inquisiteurs. Même si vous n’êtes pas une personnalité publique, si vous n’êtes qu’un Californien moyen qui installe un signe sur sa pelouse ou met un autocollant sur son pare-chocs en faveur de la proposition huit pour le maintien du mariage traditionnel, votre voiture sera éraflée et votre maison vandalisée. Il en va de même si vous envoyez un chèque par la poste pour une somme modique. Pour ces inquisiteurs, il est nécessaire que vous serviez d’exemple. Brandon Eich (ancien patron de Mozilla), Richard Raddon (ex-directeur du Festival de films à Los Angeles) et Scott Eckern (directeur artistique du California Musical Theatre) ont tous perdu des postes de premier plan en raison de leurs dons en faveur de la proposition 8 à une époque où celle-ci faisait la promotion de l’opinion que Barack Obama affirmait avoir sur le mariage… Même Marjorie Christoffersen, une mormone de 67 ans qui travaillait au restaurant El Coyote à Los Angeles a été contrainte de démissionner parce qu’elle avait fait un chèque de 100 $ à l’appui de la proposition huit.

S’indigner contre ces pratiques n’a rien à voir avec le fait que vous soyez pour ou contre le mariage homosexuel. Il s’agit de savoir si vous soutenez la liberté d’expression, l’activisme, la défense de la vie privée et si vous vous opposez à une culture partisane impitoyable.

Bon, alors, quelles furent les conséquences pour l’IRS de la divulgation illégale de la liste de donateurs de l’Organisation nationale pour le mariage ? Eh bien, après une bataille juridique de deux ans, le gouvernement des États-Unis a admis avoir commis des actes répréhensibles et a accepté de régler l’affaire à l’amiable. Pour 50.000 $... De quoi décourager toute poursuite contre l'IRS au prix des avocats américains.

Le budget annuel du fisc américain est de plus de 11 milliards de dollars, de sorte qu’il peut facilement divulguer de nombreuses listes d’opposants conservateurs à 50K la fuite tout en gardant ces frais dans la rubrique « Divers » de son bilan financier annuel. Cinquante mille dollars (payés par tous les contribuables !), ce n’est même pas une claque sur le poignet. Et ce malgré le fait que l’IRS a entravé la justice et a menti, de façon presque risible. C’est ainsi que le fisc a osé affirmer que la fuite n'était le fruit que d’une erreur commise par inadvertance par une employée de bas niveau appelée Wendy Peters en mars 2011. Alors que, dès février 2011, le militant homosexuel Matthew Meisel avait déjà fait savoir qu’il avait une source qui pourrait lui obtenir les informations.

Comme dans le cas de Mme Lerner, Matthew Meisel a invoqué le cinquième amendement et s’est tu. L’Organisation nationale pour le mariage avait demandé au ministère de la Justice d’accorder l’immunité à Meisel, afin qu’il puisse être amené à divulguer ce qui s’était réellement passé. Mais, voilà, le ministère de la Justice de Barack Obama, Eric Holder, avait déjà décidé qu’il n’allait pas se pencher sur l’affaire et qu’il n’y avait donc aucune raison d’accorder l’immunité à Meisel. Le cinquième amendement, une garantie constitutionnelle qui protège le citoyen contre l’État, s’est transformé de façon créative en protection de l’État contre les citoyens dans des affaires qu’un ministère de la Justice partisan ne poursuivra jamais. Les fonctionnaires de l’administration Obama se taisent pour ne pas s’incriminer et le ministère de la Justice de l’administration Obama ne poursuit aucun fonctionnaire.

Dans l’affaire des divulgations d’informations confidentielles des contribuables à des fins partisanes, l’IRS s’en est donc sorti sans véritable problème. C’est d’ailleurs aussi le cas des examens excessifs ciblant des groupes locaux du Tea Party et des courriels qui disparaissent. Ici comme dans d’autres affaires (l'attaque du consulat à Benghazi, Fast and Furious), l’administration Obama joue la montre, compte sur silence de la presse libérale (avez-vous entendu parler de ces scandales dans les médias québécois ?) et espère que l’affaire se tassera, pour d’ici quelques mois dire qu’il s’agit d’une vieille affaire et qu’il faut regarder de l’avant...





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samedi 28 juin 2014

Les drogues et leurs effets






Voir aussi

France — Démocratisation des drogues dites douces et forte augmentation pour les drogues dures

Les écoliers montagnais s'initient à la drogue à un âge moyen de 9,6 ans

Enquête sur le surpoids, la consommation de drogues, d'alcool et la sexualité des jeunes Québécois

Le cannabis, pas si cool !

Cannabis : les ravages du laisser-faire







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Grande-Bretagne — les enfants d'ouvriers blancs se sentent marginalisés par l'école multiculturelle

Une étude britannique conclut que les enfants d’ouvriers blancs se détourneraient de l’école parce que les leçons sont trop axées sur la célébration des cultures étrangères, alors qu’elles occultent les traditions britanniques.

Selon une étude d’un arrondissement de Londres, les enfants blancs de la classe ouvrière se sentent « marginalisés » à l’école par le fait qu’on les force à suivre un calendrier multiculturel qui ignore les traditions britanniques.

Un grand nombre d’écoles suivent un programme qui célèbre une « diversité d’élèves », alors qu’il marginalise ceux issus de familles pauvres britanniques, affirment les rédacteurs de l’étude.

Les directeurs d’école y rapportent comment ils organisent de nombreux projets tels que le Mois de l’histoire des Noirs et des « journées culturelles » pour sensibiliser les jeunes à des pays tels que le Portugal, la Pologne et la Jamaïque.

Mais l’étude affirme également que les élèves britanniques blancs originaires de familles démunies souvent « ne parviennent pas s’identifier à ces programmes », ce qui les détourne complètement de l’école.

L’étude, publiée par le Conseil de Lambeth au sud de Londres, déclare que les enfants pauvres sont en outre isolés par la mentalité de repli des parents qui n’emmènent pas leurs enfants au parc local ou visiter des lieux d’intérêt culturels, mais passent plutôt des heures avec leurs enfants devant la télévision.

Les chercheurs demandent au ministère de l’Éducation d’élaborer un « programme qui traite l’identité britannique blanche de la même manière que les autres minorités ethniques ».

La publication de cette étude intervient quelques semaines après que Michael Gove, le ministre de l’Éducation, s’est engagé à exiger à ce que toutes les écoles à promouvoir activement les valeurs britanniques dans la salle de classe pour lutter contre l’extrémisme. Cela s’est notamment traduit par l’interdiction d'enseigner le créationnisme en dehors des cours de religion dans les écoles dites « libres ».

Ces conclusions sont publiées alors que les mauvais résultats scolaires des enfants britanniques de la classe ouvrière blanche causent de plus en plus de préoccupations.

Selon les chiffres officiels, à peine 32,3 pour cent des enfants pauvres britanniques blancs ont quitté l’école l’été dernier avec cinq notes allant de A* à C au Certificat général de l’enseignement secondaire (GCSE), diplôme obtenu généralement vers 16 ans. Obtenir 5 notes allant de A* à C est une condition habituelle pour poursuivre des études supérieures.

Les enfants pauvres de tous les autres groupes ethniques ont de meilleurs résultats, plus des trois quarts des élèves chinois pauvres et 61,5 pour cent de ceux des familles indiennes privées obtiennent les meilleurs résultats. (Résultats par groupe ethnique, sexe et catégorie sociale en 2012)

Le fossé entre les résultats des enfants blancs pauvres et leurs camarades de classe blancs les plus aisés n’a guère changé au cours des sept dernières années, même si l’écart observé avec d’autres groupes ethniques a rétréci.

Source : The Daily Telegraph

Voir aussi

Theodore Dalrymple : Enfants gâtés pourris, les dégâts du sentimentalisme

Theodore Dalrymple : Le multiculturalisme et sa haine de toute identité nationale détruit la Grande-Bretagne

Charles Murray : Idées reçues sur les blancs américains, écart moral et culturel croissant des classes sociales
 




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vendredi 27 juin 2014

Québec — Un enseignant en haut de l'échelle salariale gagne environ 75 000 $

On remarquera également ci-dessous la hausse constante des salaires des enseignants, malgré le triste état des finances publiques.

La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante révélait en 2010 qu'un enseignant québécois dans le réseau public reçoit un salaire supérieur de 5,2 % sur les professeurs des écoles privées et de 11,6 % de plus si l'on considère ses avantages sociaux.

Échelle des salaires dans l'enseignement public du Québec :


L’enseignante ou l’enseignant se voit attribuer l’échelon correspondant à son expérience augmenté de :
  • 2 échelons dans le cas de celle ou de celui dont la scolarité est évaluée à 17 ans
  • 4 échelons dans le cas de celle ou de celui dont la scolarité est évaluée à 18 ans
  • 6 échelons dans le cas de celle ou de celui dont la scolarité est évaluée à 19 ans ou plus sans doctorat de 3e cycle
  • 8 échelons dans le cas de celle ou de celui dont la scolarité est évaluée à 19 ans ou plus avec doctorat de 3e cycle


Source

Voir aussi

Salaires dans la fonction publique: 21% de plus qu'au privé (2010)



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vendredi 20 juin 2014

Québec songe à enlever les enfants juifs orthodoxes qui fréquentent des écoles sans permis

Selon le Journal de Montréal, Québec songe à soustraire à leur famille les enfants qui fréquentent des écoles illégales. « Ça fait 25-30 ans que ça traîne, on va se donner les outils pour agir. On s’est donné un échéancier très serré », a prévenu hier le ministre du Monopole de l’Éducation, Yves Bolduc, à l’occasion de l’étude de crédits de son ministère, à l’Assemblée nationale. M. Bolduc répondait aux questions de députés au sujet des écoles illégales qui reçoivent des enfants dans la clandestinité.

Il y a en réalité des écoles juives orthodoxes, aujourd'hui qualifiées d'illégales par le MELS, depuis plus de cinquante ans. Pourquoi le MELS (suivi en chœur par les médias classiques) les déclare-t-il aujourd'hui illégales ? Qu'est-ce qui a changé ? Une volonté de monopole de plus en plus grande ? Une intolérance grandissante ?

Ces écoles sont permises ailleurs en Amérique du Nord. Pourquoi le Québec tient-il tant à les fermer au point de menacer d'enlever les enfants à leur famille ?

Selon le ministre, une telle mesure pourrait créer une pression sur les écoles qui ne disposent pas d’un permis du ministère de l’Éducation et sur les parents de leurs élèves pour « entrer dans l’ordre ». Et abandonner leurs convictions religieuses ?

Ne pas envoyer ses enfants à l’école ne constitue pas un motif d’intervention par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) même si la Loi sur l’instruction publique oblige les jeunes de 16 ans et moins à fréquenter l’école, a prétendu le ministre.

Sans précisions supplémentaires ceci est inexact, on peut très bien éduquer ses enfants à la maison. Enfin, pour l'instant. Article 15 de ladite loi :
15. Est dispensé de l'obligation de fréquenter une école l'enfant qui:

1° en est exempté par la commission scolaire en raison de maladie ou pour recevoir des soins ou traitements médicaux requis par son état de santé;

2° en est exempté par la commission scolaire, à la demande de ses parents et après consultation du comité consultatif des services aux élèves handicapés et aux élèves en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage établi en application de l'article 185, en raison d'un handicap physique ou mental qui l'empêche de fréquenter l'école;

3° est expulsé de l'école par la commission scolaire en application de l'article 242;

4° reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative qui, d'après une évaluation faite par la commission scolaire ou à sa demande, sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l'école.

Est dispensé de l'obligation de fréquenter l'école publique, l'enfant qui fréquente un établissement régi par la Loi sur l'enseignement privé (chapitre E-9.1) ou un établissement dont le régime d'enseignement est l'objet d'une entente internationale au sens de la Loi sur le ministère des Relations internationales (chapitre M-25.1.1) qui dispensent tout ou partie des services éducatifs visés par la présente loi.

Est également dispensé de l'obligation de fréquenter l'école publique l'enfant qui fréquente un centre de formation professionnelle ou reçoit un enseignement dans une entreprise qui satisfait aux conditions déterminées par le ministre en application du règlement pris en vertu du paragraphe 7° de l'article 111 de la Loi sur l'enseignement privé.

Un comité formé de juristes des ministères de l’Éducation, de la Justice et du ministère de la Santé examine la possibilité d’adopter une loi pouvant octroyer un tel pouvoir d’intervention à la DPJ. Enlever les enfants des juifs trop orthodoxes donc.

Loi modifiée pour serrer la vis et  intimider les parents ?

Yves Bolduc reconnaît qu'il refuse d'octroyer des permis à certaines écoles et qu'elles existent dans une impunité relative depuis plusieurs années. Selon le Journal de Montréal, « un juge a déjà statué que certaines de ces écoles disposaient d’un droit acquis en raison du retard à intervenir pris par le gouvernement ». Selon notre interprétation, le juge Dugré a simplement déclaré que le gouvernement ne pouvait demander la fermeture par une procédure en urgence (par le biais d'une demande d'injonction interlocutoire) d'une école alors qu'elle était ouverte depuis plus de 50 ans... Le Journal ne le rappelle pas, mais le juge Dugré n'a pas jugé sur le fond. « La présente affaire soulève des questions importantes et délicates tant sur le plan juridique que social, d'autant plus que l'éducation d'une centaine d'enfants est au cœur du débat », pouvait-on lire dans le jugement. Le juge référait les parties à soumettre le litige dans le cadre d'un procès qui jugerait sur le fond de l'affaire.

« On doit se donner les outils légaux pour s’assurer que tous les enfants aient accès à l’école. L’enfant pourrait être retiré du milieu familial et être obligé d’aller à une école conforme aux normes » du Monopole, a expliqué M. Bolduc. Le monopole de l’Éducation n’écarte pas la possibilité de modifier la Loi sur l’instruction publique. Une telle modification pourrait inclure l’obligation de fréquenter une école conforme à la loi du lundi au vendredi aux heures normales de classe.

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Les libéraux vont de l'avant avec la maternelle à 4 ans

 La Presse de Montréal nous apprend que « les libéraux vont de l'avant avec la maternelle [à] 4 ans ».

« Quand on pense à aider les plus démunis, le modèle des maternelles 4 ans c'est vraiment un succès », a reconnu le ministre, qui a qualifié le projet du gouvernement péquiste d'« excellent ». « La décision qui a été prise, c'est de le généraliser », a-t-il confirmé. Une fois de plus la communauté de pensée sociale du PQ et du PLQ ? Notons que ce constat d'excellence n'est pas unanime...

Dès septembre prochain, environ 75 classes de maternelle destinées aux enfants de 4 ans issus de milieux défavorisés devaient être mises sur pied.

« Le plan pour cette année, c'est que chaque commission scolaire ait une classe de maternelle 4 ans », a dit Yves Bolduc.

L'article ne dit pas en quoi les CPE ne sont pas suffisants pour ces enfants de milieux défavorisés...

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