L'Inspection académique a effectué un second contrôle à l'école Saint-Projet de Bordeaux le 7 mai dernier. Il s'agit d'une école privée catholique hors contrat, elle ne reçoit donc pas de subventions de l'État. Les parents de la vingtaine d'élèves du collège Don Bosco Saint-Projet seront mis en demeure d'inscrire leurs enfants dans un autre établissement, ont indiqué hier après-midi l'inspecteur d'académie André Mercier et le recteur Jean-Louis Nembrini.
Le recteur explique :
« Un certain nombre de carences ont été relevées et des observations ont été formulées à la direction des deux établissements. »
Et celui-ci de pointer des éléments « fondamentaux » du socle commun qui ne serait pas enseignés comme « l'ouverture aux autres ». Un second contrôle opéré le 7 mai dernier a laissé penser que l'école primaire était « en bonne voie de prise en compte des observations formulées », le collège qui correspond aux trois premières années du secondaire n'a lui pas convaincu les inspecteurs. En cause, selon l'académie, « une quasi-absence d'enseignement des sciences et notamment des sciences de la vie » et un enseignement de l'histoire « scientifiquement décalé ». Concrètement, il est reproché au collège de ne fournir aucun enseignement sur l'histoire des religions (hormis le catholicisme) et de distiller une instruction historique uniquement marquée par « une vision catholique du monde » qui, « en l'absence de cours d'instruction civique » ne permet pas aux élèves de « se former un esprit critique ».
Si le collège n'est pas à proprement parler « fermé », les autorités ont mis en demeure la directrice du collège de leur fournir la liste des parents, afin qu'eux-même soient mis en demeure d'inscrire leurs enfants dans un autre établissement. « Si la mise en demeure n'était pas respectée, les parents s'exposeraient à des poursuites pénales », a précisé André Mercier. En clair, le collège existe toujours, mais plus aucun parent ne peut y inscrire ses enfants !
L'école primaire peut en revanche continuer à accueillir des élèves.
L'inspecteur d'académie André Mercier et le recteur Jean-Louis Nembrini lors d'un point presse.
Le recteur explique :
« Un certain nombre de carences ont été relevées et des observations ont été formulées à la direction des deux établissements. »
Et celui-ci de pointer des éléments « fondamentaux » du socle commun qui ne serait pas enseignés comme « l'ouverture aux autres ». Un second contrôle opéré le 7 mai dernier a laissé penser que l'école primaire était « en bonne voie de prise en compte des observations formulées », le collège qui correspond aux trois premières années du secondaire n'a lui pas convaincu les inspecteurs. En cause, selon l'académie, « une quasi-absence d'enseignement des sciences et notamment des sciences de la vie » et un enseignement de l'histoire « scientifiquement décalé ». Concrètement, il est reproché au collège de ne fournir aucun enseignement sur l'histoire des religions (hormis le catholicisme) et de distiller une instruction historique uniquement marquée par « une vision catholique du monde » qui, « en l'absence de cours d'instruction civique » ne permet pas aux élèves de « se former un esprit critique ».
Si le collège n'est pas à proprement parler « fermé », les autorités ont mis en demeure la directrice du collège de leur fournir la liste des parents, afin qu'eux-même soient mis en demeure d'inscrire leurs enfants dans un autre établissement. « Si la mise en demeure n'était pas respectée, les parents s'exposeraient à des poursuites pénales », a précisé André Mercier. En clair, le collège existe toujours, mais plus aucun parent ne peut y inscrire ses enfants !
L'école primaire peut en revanche continuer à accueillir des élèves.
L'inspecteur d'académie André Mercier et le recteur Jean-Louis Nembrini lors d'un point presse.
Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)