jeudi 12 novembre 2009

Les garçons, sexe faible à l'école

Sauvons les garçons !, de Jean-Louis Auduc, s'inscrit non pas contre mais dans le droit-fil d'Allez les filles ! (Seuil, 1992) et de Quoi de neuf chez les filles ? (Nathan, 2007), des sociologues Christian Baudelot et Roger Establet.

Si les inégalités sociales dans l’accès à l’instruction sont désormais interrogées et donnent lieu à la mise en place de politiques publiques, il existe une autre fracture largement passée sous silence. Pourtant, là encore, les chiffres sont écrasants : garçons et filles ne sont pas égaux en classe. Sur les 150 000 jeunes sortant sans aucune qualification du système éducatif dont les médias nous parlent fréquemment, on ne dit pas que plus de 100 000 sont des garçons. Dès l’école primaire, les garçons manifestent un retard dans l’acquisition de la lecture et de l’écriture et engorgent les structures pour élèves en difficulté ou coupables de comportements violents. La fracture sexuée est souvent plus signifiante que la fracture sociale dans l’analyse des parcours scolaires. Les études traditionnelles, développées en termes d’inégalités économiques et culturelles, doivent évoluer pour faire une place à cette réalité dérangeante. L’échec scolaire a un sexe. Prétendre résoudre ce problème sociétal sans prendre en compte l’une de ses principales caractéristiques est illusoire.

Un mauvais score qui perdure du primaire au supérieur, puisque sept femmes sur dix ont un bac ou un diplôme postbac, contre six hommes sur dix. Selon des chiffres 2008-2009 du ministère de l'éducation, les filles sont 31 % à décrocher une mention bien ou très bien au bac S (qui n'attirent pas les scientifiques, mais les forts), contre 24 % de garçons.

Pourquoi un tel écart et un tel échec ? « Les filles, peu ou mal reconnues dans la maison, ont surinvesti dans l'école et elles y sont reconnues, explique l'auteur, directeur adjoint de l'IUFM de Paris-XII-Val-de-Marne à Créteil. A l'inverse, les garçons sont souvent reconnus dans leur famille, mais ils vivent une crise identitaire à l'école. (...) La conviction de leur supériorité confronte les garçons à des contradictions insolubles en ne se traduisant pas par une supériorité intellectuelle sur les filles de leur classe. »

Notons tout de suite que la précocité physique évidente des filles ne semble pas avoir effleuré l'auteur comme une explication possible sur la différence des résultats entre garçons et filles, pas plus que le fait que l'école valorise des attitudes traditionnellement « féminines » : l'écoute et l'obéissance.

Résultat pour l'auteur : les garçons sont amenés à dévaluer les savoirs scolaires et à se rebeller contre l'école. La spirale de l'échec est amorcée. Elle se vérifie jusque dans l'orientation, où les filles sont sous-représentées dans les filières dites courtes (CAP, BEP, bac STI, bac pro, etc.) En revanche, elles sont surreprésentées dans le supérieur, à l'exception des filières d'excellence, où les garçons repassent devant elles.

En effet, en dépit de parcours scolaires meilleurs, les filles choisissent moins fréquemment qu'eux les filières de l'élite. Une situation qui serait liée à un « atavisme culturel » qui empêche de « bousculer les frontières du masculin et du féminin à l'intérieur de la famille » selon l'auteur. Rappelons que, selon d'autres auteurs, il s'agit simplement d'une stratégie pour choisir des carrières qui permettront maternité et emploi (en évitant les domaines où les savoirs deviennent vite périmés). Selon une étude (de mars 2009) de la Caisse nationale d'allocations familiales, les deux tiers du travail parental et ménager reposent sur les femmes.

Pour l'auteur, la famille - celle qui élève et celle qu'on reproduit -, la voilà, la grande fautive... « Les discriminations professionnelles ne trouvent plus leurs racines dans les inégalités institutionnelles, que ce soit à l'école ou dans les lois, mais dans l'intimité des foyers et des consciences », écrit l'auteur. Des discriminations qui reposent sur des images traditionnelles des deux sexes et qui ont de fortes répercussions sur la scolarité des uns et des autres. On ne comprend cependant pas en quoi la lutte voulue par lutte contre ces stéréotypes résoudraient les problèmes des garçons !

L'auteur prétend que le fait de moins stimuler oralement que physiquement les garçons (qu'on souhaite plus forts) a une influence directe sur une acquisition du langage plus lente chez les enfants de sexe masculin. Et donc sur leur scolarité. On se demande qui véhicule ici les stéréotypes.

Beaucoup de garçons « ne se relèvent jamais du stéréotype que concrétise souvent l'éducation parentale selon lequel la communication verbale est une compétence essentiellement féminine », remarque Jean-Louis Auduc. À l'opposé, l'image de la femme, véhiculée dans certains milieux, « contribue à développer chez les filles des capacités d'écoute et d'ordre qui seront des atouts à l'école ». Et dans la société ? Un constat d'autant plus vrai à mesure que l'on descend dans l'échelle sociale, et finalement plus préjudiciable aux garçons des milieux défavorisés. Rois chez eux, ils sont désavoués à l'école, où, selon l'auteur, la mentalité machiste les place en position de rebelles, donc de refus et d'échec. Bref, si les garçons ne réussissent pas c'est parce que les garçons ne sont pas éduqués comme des filles.

Comment sortir de cette situation ? Pour l'auteur, en luttant contre les stéréotypes machistes et en limitant paradoxalement la mixité, propose l'auteur, qui ne milite pas pour autant en faveur du retour des classes unisexes, mais s'interroge « sur la pertinence de quelques activités où, pour mieux gérer la totalité de la classe, garçons et filles seraient séparés ».

Hypothèse pessimiste pour Le Monde mais pas irréaliste : on peut aussi imaginer que l'écart entre les genres diminuera avec la poursuite de la montée en puissance des filles. À force de se rapprocher des positions sociales des garçons, elles en adopteront aussi les codes et développeront à leur tour les aspects pervers encore propres aux stéréotypes du sexe « fort ». Mais s'agirait-il d'une victoire pour elles »?


C’est au portrait de cette douloureuse adaptation masculine à l’école que cet essai se consacre. Il s’agit de comprendre les raisons sociales et culturelles qui prédisposent les garçons à l’échec et les filles à la réussite afin de proposer des solutions concrètes à ce problème collectif.

Source : Le Monde et l'éditeur




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France — cours de rattrapage en première année d'université

Elle est le point aveugle du système éducatif, la statistique qui dément toutes les autres : 50 % d'étudiants échouent en première année d'université. C'est le seul véritable indicateur du niveau des élèves, et les satisfecit qui accompagnent chaque année les résultats du baccalauréat ne sont là que pour faire oublier ce gâchis. Le Plan pour la réussite en licence, lancé par Valérie Pécresse en décembre 2007 dans la continuité de la loi LRU, et qui entre peu à peu en vigueur, se veut une réponse au problème, une façon de proposer des solutions à des étudiants angoissés par cette nouvelle “constante macabre”.

« J'avais demandé une classe préparatoire, explique Aurélie, fraîchement inscrite en histoire après un bac ES mention assez bien, mais mon dossier de terminale n'était pas suffisant. Bien sûr, j'ai peur de me retrouver noyée, de ne pas m'en sortir avec les cours magistraux, la prise de note... Et puis, je ne sais pas comment il faut faire quand on commence à perdre pied, à qui il faut s'adresser. »

Les bacheliers qui arrivent aujourd'hui en première année de licence n'ont pas le profil d'il y a vingt ans. Moins autonomes, ne maîtrisant pas les bases, même dans le domaine qu'ils ont pourtant choisi, ils découvrent dans l'anonymat des amphithéâtres la fragilité de leur formation. Et pour éviter le naufrage collectif, les universités tentent de s'adapter.

Dans un nombre croissant d'établissements, les traditionnelles journées d'intégration, avec présentation du campus ou initiation à l'informatique, ont laissé place à des stages de prérentrée, véritable propédeutique au monde universitaire. L'université d'Évry, dans l'Essonne, entend ainsi « désacraliser l'université » aux yeux des étudiants, tout en rappelant quelques connaissances de base.

Cours disciplinaires de trois à six heures, travaux sur la prise de notes, les recherches en bibliothèques... le tout proposé gratuitement aux étudiants, alors que les officines de soutien scolaire se lancent activement dans les stages de remise à niveau à destination des étudiants. À Évry, 400, parmi les 1 000 étudiants inscrits en première année, ont répondu à l'appel.

Les 730 millions d'euros mis sur la table par le ministère de l'Enseignement supérieur pour rénover la licence permettent de financer notamment le dispositif d'“orientation active” : les, élèves de terminale signalent leurs choix d'études supérieures sur Internet. L'université repère les étudiants les plus faibles et leur suggère d'autres parcours ou leur propose un tutorat. Ou comment traiter en aval les carences du primaire et du secondaire.

Source : Le Figaro






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ECR : retour à l'expéditeur de ce programme partial


Retour à l'expéditeur dans la piscine


Extrait d'un billet sur le cours d'ECR par un témoin du procès de Loyola :
Fait intéressant, dans son rapport officiel, le Groupe de travail sur la place de la religion à l'école a pris une position étonnante, laquelle donnait le ton à la mise en place de l'ECR, pour la décennie qui allait suivre :

« L’un des moyens de développer l’ouverture et la tolérance à l’école est d’initier l’élève aux différentes cultures et aux différentes religions et de les présenter comme des manifestations de l’esprit créateur humain, tout aussi légitimes que la sienne » (rapport Proulx, p. 90).

Tel que prévu dès le tournant de l'année 2000, l'assise de l'ECR est donc, dans le même esprit, celle des sciences humaines et plus particulièrement de la phénomélogie de la religion (voir OUELLET, Fernand et al (Comité sur l’éducation au phénomène religieux). L’enseignement culturel des religions, 1999). L'approche phénoménologique (déjà identifiée dans les orientations de 1998-2000, surtout par la contribution de l'Étude 1), a été confirmée le 10 juin 2009, par le témoignage devant la cour, du philosophe Georges Leroux, spécialiste et pro-ECR dans le procès qui oppose le collège Loyola contre le Ministère de l'Éducation, du loisir et du sport (MELS).

Le témoin a précisé en cour, le 10 juin, que l'approche du cours d'ECR envers les religions n'était pas « phénoméniste », mais plutôt « phénoménologique » (Troisième journée du procès de Loyola contre la ministre Michelle Courchesne : Mercredi 10 juin 2009).

L'approche phénoménologique n'est pas neutre à l'égard des religions qu'elle étudie

Il est important de savoir que la phénoménologie, une philosophie à peine centenaire, appliquée à l'étude des religions, les réduit à la somme de « phénomènes religieux » disparates ; une forme de dissection. Toutes les expériences religieuses sont soit humaines, soit psychologiques, soit inexpliquées ou inexplicables; des manifestations qui s'équivalent plus ou moins. Tout est ramené au niveau de la culture. Les plus engagées parmi les religions abordées, sont bientôt interprétées comme inférieures et déséquilibrées (ex. christianisme, judaïsme, islam).

De plus, les religions comparées par bribes (phénomènes), cessent de former un tout.

Aussi, parce qu'elles sont ainsi démembrées en plusieurs infimes parties pour être comparées, la vue d'ensemble est perdue. On peut créer l'impression que tout se vaut plus ou moins. Ou on peut perdre le sens du message. Par exemple, la naissance de Jésus et sa crucifixion perdent leur sens historique de poursuite des enseignements hérités du judaïsme. La nativité peut alors se résumer à la naissance du bébé Jésus dans une crèche. La crucifixion qui était le but de son incarnation pour racheter les hommes (rédemption) de la perdition et qui n'a pas de sens sans la résurrection, pourrait se réduire à la mort d'un réformateur, au même niveau que la pendaison de Louis Riel. L'approche phénoménologique permettrait facilement ce genre de déformations des contenus.

Il devient alors facile de comparer les meilleures éléments d'une voie avec les moins bons de l'autre.

En plus, avec le procédé de la dénaturation des religions en tant que systèmes en les éclatant en pièces détachées, il devient très facile (trop) de faire ressortir le meilleur d'une religion et le moins bon de l'autre. Par exemple, selon la tendance d'un enseignant, puisqu'il peut puiser dans l'actualité, ce qui est même permis et encouragé par le programme, ce dernier pourrait par exemple ressortir des articles de publications présentant les religions orientales de façon positive, et la semaine suivante, amener une discussion en classe, basée sur un article de presse négatif contre certains abus (réels ou présumés) du catholicisme, pour laisser entendre que le christianisme est négatif comparé aux précédentes. Une telle déformation (par la sélection de la source et de l'angle), intentionnelle ou non, serait difficile à identifier et à prouver.

L'approche phénoménologique créée une déformation que ne permettrait PAS aussi facilement une approche systématique de l'étude des religions. L'approche phénoménologique pourrait être comparée à une suite de clips, créant l'impression (fausse) de maîtriser des contenus de sens (et contre-sens) très complexes.






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mercredi 11 novembre 2009

Même si l'école est obligatoire jusqu'à 16 ans au Québec, le décrochage existe et augmente parmi les 13-14 ans

Même si, au Québec, l'école est obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans, 5 400 jeunes de 13 ou 14 ans décrochent avant d'avoir terminé leur deuxième secondaire. Un chiffre qui a augmenté de 15 % depuis cinq ans. Les élèves de la réforme n'y échappent pas, bien au contraire.

Les décrocheurs au premier cycle

Année

Élèves inscrits

Décrocheurs

Taux de décrochage

2002-2003

207 805

4 690

2,26 %

2003-2004

216 986

4 974

2,30 %

2004-2005

218 809

5 083

2,32 %

2005-2006

216 014

5 245

2,43 %

2006-2007

211 167

5 380

2,55 %


Source: MELS, via Le Soleil






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Jacques Brassard critique une vache sacrée, il n'a plus sa chronique

Jacques Brassard ancien ministre péquiste, pourfendeur des marottes du correctivisme politique et du prêt-à-penser multiinterculturaliste, dont le programme ECR qu'il comparaît à une « bouillabaisse de religions », imposée subrepticement, n'a plus de chronique au Quotidien de Saguenay.

Son crime ? Avoir osé défier Steven Guilbeault porte-parole d'Équiterre et les « faits établis et reconnus par la communauté scientifique internationale ». Comme si le panurgisme était un argument scientifique, comme si des scientifiques n'émettaient pas des doutes quant à l'origine purement anthropogénique du réchauffement climatique, comme si celui-ci devait nécessairement être mauvais pour des pays comme le Québec, la Russie, l'Alaska, le Canada, la Scandinavie, bref, une très grande partie des terres émergées.

Rappelons que l'ombudsman de Radio-Canada, Mme Miville-Deschênes, avait déjà dénoncé en mai 2009 le manque de diversité à la SRC en citant précisément M. Steven Guilbeault : « Un exemple : à lui seul, Steven Guilbeault, ex-directeur de Greenpeace au Québec, a été entendu 120 fois à la radio et à la télévision de Radio-Canada en 2007. »

Mario Dumont parle de la sanction pour crime de lèse-correctivisme politique qui frappe Jacques Brassard



Les éléments du délit :

La Chronique de Jacques Brassard : « La prophétie d'Andy Warhol se réalise ».

Extraits :
« L'un des prélats les plus en vue de l'épiscopat écolo-réchauffiste est Steeve Guilbeault.

Le géologue et sismologue à la retraite de l'UQAC, Reynald Du Berger, aussi ingénieur de formation, s'est intéressé récemment à cet expert auto-proclamé. Il a découvert que les études supérieures que Steeve Guilbeault avait abordées étaient théologiques. Il ne s'est pas rendu, cependant, jusqu'au diplôme, mais en a gardé la propension au dogmatisme. C'est ce théologien inachevé qui, depuis des années, nous sermonne sur le climat, la forêt et l'énergie. Et qui est sujet d'une vénération flagorneuse de la part de tous les médias, plus particulièrement de Radio-Canada, Télé-Québec et du Devoir.

Avis

Auparavant, Steeve Guilbault pontifiait à partir de Greenpeace; maintenant, il prêche la bonne parole à Équiterre, une congrégation écolo québécoise. Il est, à toutes fins utiles, le Professeur Tournesol attitré de Radio-Canada. Récemment, en zappant le matin (ce qui m'arrive rarement), je l'ai vu aux «Lionnes». Il pérorait sur le climat tout en dénigrant le Stephen Harper. Les animatrices étaient en extase devant ce «guide spirituel».

En fait, à ma connaissance, je n'ai jamais vu ce fat personnage sérieusement questionné ou talonné par les animateurs-bureaucrates de la société d'État. Ces derniers ne sont toujours que des faire-valoir, lui permettant de présenter sa salade sur la forêt ou le climat. Jamais de questions embarrassantes qui risqueraient de mettre à nu les lacunes de son bric-à-brac doctrinal. »

Équiterre défend Steven Guilbeault.

Supplément pour contrer l'unanimisme écologiste des manuels et cahiers ECR

Débat entre universitaires à l'Université de Nantes le 7 juin 2009 sur le réchauffement climatique (1/4)



Serge Galam : « le réchauffement climatique n'est pas prouvé »





Écrivez (courtoisement) pour vous plaindre de cette troublante entrave au débat et à la libre expression :

redaction@lequotidien.com

Le Quotidien
1051, boul. Talbot
Saguenay, Québec
Canada, G7H 5C1

Téléphone : 418 545-4474

Sans garderies gouvernementales, sans congés parentaux généralisés, la natalité canadienne augmente plus vite que la québécoise

En 2007, il est né environ 13 000 bébés de plus que l'année précédente au Canada.

Au total, 367 864 enfants sont nés en 2007, soit 3,7 % de plus qu'en 2006. Statistique Canada révèle ce matin que les provinces de l'Alberta, de l'Ontario, du Québec et de la Colombie-Britannique sont responsables de la presque totalité de cette croissance. Près d'un nouveau-né sur cinq au Canada en 2007 était Québécois. Il s'agit d'une progression de 3 % du nombre de bébés au Québec entre 2006 et 2007.

Naissances et indice synthétique de fécondité, Canada, 1987 à 2007


L'indice synthétique de fécondité, soit le nombre moyen d'enfants par femme, s'est accru pour passer de 1,59 en 2006 à 1,66 en 2007.

Bien qu'il s'agisse de l'indice synthétique de fécondité le plus élevé enregistré depuis 1992, ce dernier s'est situé encore nettement en dessous du seuil de remplacement de 2,1 enfants par femme. Ce seuil représente le niveau qu'il faut maintenir pour remplacer la population en l'absence de migration.

Bien que sa croissance démographique soit plus forte que celle du Québec, le reste du Canada n'a pas mis en place les mesures sélectives et non universelles choisies par la Belle Province : garderies très fortement subventionnées pour les femmes qui retournent travailler, congés parentaux prolongés. Ces mesures sélectives ont été préférées au Québec à des mesures universelles d'aide à tous les parents.

Voir également :






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mardi 10 novembre 2009

Fermeture massive d'écoles prévue en Ontario

Un rapport publié ce mois par People for Education, un groupe militant dans le domaine de l’éducation, révèle que jusqu’à 335 écoles ontariennes pourraient être fermées dans les trois ans à la suite d’une baisse de fréquentation, conséquence du faible taux de natalité de l’Ontario.

Selon cette organisation, 172 écoles primaires et secondaires fermeront probablement avant 2012, alors qu’en mai on n’en prévoyait encore que 145. Un autre lot de 163 écoles sont sous la loupe et pourraient également fermer.

« C’est la plus grande augmentation de fermeture d’écoles depuis la fin des années 1990 » affirme le rapport, « alors qu’entre 1999 et 2004, les conseils scolaires ne fermèrent que 250 écoles dans la province à la suite de compressions budgétaires. »

L’organisation explique cette baisse massive par la baisse de fréquentation et un modèle de financement gouvernemental désuet qui n’a pas su s’adapter pour compenser la baisse de la clientèle scolaire

« Depuis 1997, la fréquentation moyenne des écoles primaires en Ontario a baissé de 15 % » révèle le rapport. « Pour les écoles secondaires, depuis 2002, le nombre d’inscriptions a baissé de 14 %. »

« La baisse de fréquentation scolaire est un phénomène pancanadien, résultat de la baisse de la natalité. » Le taux très important d’immigrant qu’accueille le Canada ne parvient pas à compenser la diminution du nombre de naissances et le vieillissement de la population. L’Institut Fraser le révélait déjà il y a quelques semaines dans une étude de plus de 250 pages. (Malgré ce fait, le Québec a lancé récemment une campagne publicitaire pro-immigration, mais aucune pronatalité).

Statistique Canada prévoit que le nombre d’écoliers baissera de 500 000 dans les 10 prochaines années.

L’indice synthétique de fécondité de l’Ontario était de 1,57 enfant par femme en 2007 (1,52 en 2006). Il était de 1,69 au Québec. Contrairement au Québec, personne ne parle d’un baby-boom en Ontario, malgré l’augmentation de la fécondité récemment. Rappelons qu’il faut un indice synthétique de fécondité de 2,1 enfants par femme pour simplement remplacer les générations.






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Omissions et critiques pédagogiques du chapitre sur le clonage d'un livre d'ECR pour la 2e secondaire

Le cahier de savoirs et d'activités vivre ensemble 2 publié par ERPI, conçu pour le cours d'éthique et culture religieuse et destiné aux élèves de deuxième secondaire, aborde dans son dixième dossier le clonage (pages 147 à 168).

Toutefois, ce dossier passe sous silence différents aspects qui sont dommageables sur le plan pédagogique et qui entache l'objectivité de ce dossier.

Page 148, D'emblée anesthésier le jugement

page 148

Il est très dommageable que l'on présente aux élèves à la page 148 des exemples « à faire pleurer d'émotion », pathétiques, ce qui va immédiatement anesthésier leur jugement. Avec bon coeur un élève pourrait être tenté de répondre qu'il faut TOUT faire pour aider ces personnes, et comme en plus le cahier (voir plus loin) ne leur donne pas le moyen de savoir que le clonage ou la recherche sur l'embryon impliquent la destruction d'un embryon, donc d'un être humain, leur frère, ils ne peuvent que conclure à la nécessité d'autoriser ces pratiques....

Page 151, Destruction de l'embryon omise

page 151

Le Livre omet à la page 151 de dire que la récupération de cellules embryonnaires pour le clonage « thérapeutique » sur un embryon, détruit de facto l'embryon. Comment les élèves pourraient-ils ensuite poser les termes du problème et comprendre les enjeux éthiques, s'ils ne savent pas que l'embryon est détruit ? C'est primordial.

Page 155, Protection de la vie humaine omise

page 155

De même à la page 155, nulle part n'apparait le terme « protection de la vie humaine » ce qui est fondamental. La notion de dignité – ou de droits humains – est bien plus vague, il faut maintenir le terme de « vie humaine », biologiquement démontrable.

Page 157, Ian Wilmut

page 157

Le livre d'ERPI pourtant paru à la mi-2008 n'évoque pas les publications révolutionnaires du Pr Yamanaka (août 2006) qui transforment radicalement les données : la découverte de ces cellules souches adultes pluripotentes met un frein brutal à la recherche sur l'embryon et au clonage, car non seulement ce sont des cellules qui ont un potentiel égal à celui des celllules embryonnaires, mais en plus elles ne présentent pas les mêmes difficultés d'orientation et de contrôle et ne posent aucune problème éthique puisqu'elles n'impliquent pas la destruction d'un embryon. Pour toutes ces raisons même Ian Wilmut — donné en exemple comme partisan du clonage par ERPI à la page 157 ! — annonce qu'il va maitenant faire des recherches sur ces cellules et stopper ses recherches sur le clonage.
Gènéthique N° 96 - Décembre 2007 : Ian Wilmut renonce au clonage

« Ces résultats nous entraînent dans une ère entièrement nouvelle de la biologie des cellules souches », s’est exclamé le professeur Ian Wilmut du Roslin Institute d’Édimbourg. Le « père » scientifique de la brebis clonée Dolly vient d’annoncer qu’il abandonnait ses recherches sur le clonage, au profit de la production de cellules souches sans embryon. Il renonce donc à exploiter la licence qu’il a obtenue, il y a deux ans, pour cloner des embryons humains et souhaite se rallier aux recherches du Professeur Yamanaka qui lui semblent plus prometteuses que celles sur les embryons. « Nous pouvons maintenant envisager le moment où une méthode simple pourra être utilisée pour générer n’importe quel tissu à partir d’un tout petit échantillon pris sur n’importe lequel d’entre nous. »

Page 158, Axel Kahn

page 158

Quant à Axel Kahn, l'exemple de ce chercheur est mal choisi, car il est tantôt contre le clonage, tantôt pour. Quand le professeur Hwang de Corée avait annoncé avoir réussi à cloner un embryon humain, Axel Kahn avait alors abandonné son discours « anticlonage » et avait rejoint les partisans du clonage. Depuis l'on sait que Hwang a trompé la communauté internationale et qu'il n'a pas réussi à faire de clonage... Et quand Axel Kahn dit que « vouloir interdire les deux formes de clonage [le thérapeuthique et le reproductif] est une utopie » la chose n'est pas du tout évidente, car la déclaration de l'ONU a bien réussi à se prononcer contre toute forme de clonage humain, reproductif et « de recherche ». Après des mois de débat houleux, la majorité des pays a voté à l'ONU contre toute forme de clonage humain. Les pays qui voulaient favoriser le clonage de recherche et interdire le seul clonage reproductif étaient notamment la France (qui l'interdit pourtant au niveau national !), la Grande-Bretagne, la Belgique, etc. Les pays qui ont voté contre toute forme de clonage : les États-unis, et de nombreux pays africains et musulmans, car contrairement à ce que dit le Livre scolaire, les musulmans sont majoritairement respectueux de la vie humaine commençante et ne sont pas favorables à la recherche sur l'embryon et au clonage. À ce titre, Boubaker, recteur de la Mosquée de Paris cité en exemple par l'ouvrage, n'est pas représentatif de l'islam.

Page 162, Clones pas des êtres humains

page 162

Proposer un texte qui allègue que les clones ne sont pas des êtres humains, mais servent leur santé, sans que l'élève ne puisse lire immédiatement en face que c'est monstrueux d'écrire cela, est un contre-sens pédagogique. Soit les auteurs veulent que l'élève retienne effectivement que le clone n'est pas un homme, mais un esclave, une réserve de pièces détachées, et il faut s'y opposer avec force, soit ils veulent que l'élève comprenne l'horreur de cette affirmation, mais alors c'est une erreur pédagogique de ne pas l'écrire. L'écrit est ce qui marque, ce qui reste, il faut écrire le vrai et non le faux !

Autres omissions

Le livre d'ERPI omet de dire à la page 151 qu'il n'y aucun essai clinique au monde avec les cellules embryonnaires, mais qu'il y a déjà des thérapies efficaces avec les cellules adultes et notamment les cellules souches de sang de cordon. Il y a donc encore moins d'espoir avec le clonage puisque ni le clonage humain ni la thérapie cellulaire avec des cellules embryonnaires n'ont donné de résultats ! Pour être juste, il ne faut donc pas parler de clonage thérapeutique, mais de « clonage théoriquement thérapeutique » ou « clonage de recherche ». Aujourd'hui, en France, même les chercheurs qui ont milité pour le clonage depuis des années s'accordent à reconnaître que le clonage ne peut plus être utilisé pour la thérapie, mais seulement pour l'intérêt de la connaissance. (Même Peschanski en France !)

Il est incorrect de présenter le clonage reproductif comme étant un moyen de contourner la stérilité. Le but du clonage reproductif n'est pas de donner un enfant à un couple stérile, mais de dupliquer un être humain pour, par exemple, remplacer un mort.

Appréciation générale du chapitre

Globalement le chapitre consacré au clonage de l'ouvrage publié par ERPI pour le cours d'éthique en 2e secondaire pose le problème, mais le pose mal, soit par ignorance, soit par tendance « proclonage ». Les élèves ont peu d'éléments pour comprendre les transgressions, et reçoivent, d'un côté, des textes très affectifs qui invitent à autoriser ces manipulations pour soulager la souffrance décrite et, de l'autre côté, peuvent lire quelques mises en garde, mais bien filtrées soit en leur rappelant que ce sont certains penseurs qui émettent ces objections, ou que ce sont des raisons religieuses, donc privées et qui n'engagent que leurs adeptes.


Voir aussi Erreurs et imprécisions dans le même chapitre sur le clonage.

Témoignage intéressant sur le sujet de Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, devant la mission d’information sur la révision des lois bioéthiques, le 3 juin 2009 à 10 h 15.

CÉGEP — plus fort taux d'échec en français depuis 10 ans

Le quotidien La Presse a rapporté jeudi que 17,2 % des cégépiens ont échoué l'épreuve uniforme de français de 2008-2009, ce qui constitue l'un des plus forts taux d'échec en 10 ans. Qu'en pense la ministre du Monopole de l'Éducation, Michelle Courchesne ? Ensuite, Frank Desoer présente, un reportage sur les sources de la crise de l'apprentissage du français, où il conclut que, au-delà des méthodes pédagogiques, le contexte culturel et social est en cause.

Écoutez l'entretien de Michel Labrecque avec Michelle Courchesne



Logorrhée et promesses.


Écoutez le reportage de Frank Desoer

Trois remarques :
  1. Il y a trente ans, la fréquentation scolaire était quasi universelle aussi.
  2. En France, plusieurs dictées faites à près de 30 ans d'écart montrent bien une baisse de niveau.
  3. Si les grands-mères n'écrivaient pas de romans quand elles savaient écrire, les petits-fils n'en écrivent pas plus aujourd'hui.






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dimanche 8 novembre 2009

Angleterre — Éducation sexuelle dès la maternelle

Le gouvernement britannique a inscrit au programme scolaire l'éducation sexuelle et l'étude des relations humaines, à partir de la rentrée 2011, pour les enfants âgés de 5 à 16 ans. Les élèves apprendront dorénavant en primaire à nommer toutes les parties de leur corps, y compris les plus intimes. Ils se pencheront aussi sur la puberté, les différentes formes de « famille » (le mariage, l’union civile, la famille monoparentale, l’homoparentalité), le divorce... Au secondaire, les adolescents anglais aborderont la sexualité, l’homosexualité, la reproduction, la contraception, la grossesse, les maladies sexuellement transmissibles.

Jusqu'ici, l'éducation sexuelle était laissée au libre arbitre des écoles. Dorénavant, tous les établissements scolaires seront tenus de l'enseigner. Les parents pourront demander que leurs enfants soient exemptés de cette formation pour des raisons morales ou religieuses pour leurs enfants de moins de 16 ans. Jusqu’à récemment, les parents pouvaient décider que leurs enfants soient exemptés de ce type de matières jusqu’à ce que leur progéniture ait 19 ans. Mais, selon M. Ed Balls, ministre des Écoles, l’État devait restreindre ce droit des parents, car les jeunes peuvent désormais voter à 18 ans et qu’à 16 ans ils atteignent la majorité sexuelle .

Le tiers des écoles en Angleterre sont des écoles confessionnelles. Même les écoles confessionnelles (le plus souvent publiques en Angleterre) devront enseigner tous les éléments du nouveau programme y compris les unions homosexuelles, la contraception et l’avortement, bien que l’Administration ait précisé que cela pourrait se faire dans le cadre de « leurs préceptes religieux ».

M. Ed Balls a déclaré « Vous pouvez faire la promotion du mariage, vous pouvez enseigner la fidélité et qu’il ne faut pas avoir de sexe en dehors du mariage, mais vous ne pourrez nous empêcher d’informer les jeunes au sujet de la contraception en dehors du mariage. »

« Il en va de même pour l’homosexualité. Certaines religions ont une opinion sur ce qui est bon ou mal en termes religieux – ce qu’elles devront enseigner c’est l’importance de la tolérance. »

Londres prétend ainsi lutter contre le taux de grossesse particulièrement élevé des adolescentes britanniques. En la matière, a calculé l'Organisation de coopération et développement économiques (OCDE), le Royaume-Uni arrive en quatrième position, derrière le Mexique, la Turquie et les États-Unis. Tous les ans, près de 40 000 jeunes filles de moins de 18 ans sont enceintes. En 2007, dernière année pour laquelle les statistiques sont connues, on a compté 4 376 avortements chez les moins de 16 ans, 10 % de plus qu'en 2006.

Pas une nouveauté, simplement une généralisation

En 2005, le Daily Telegraph avait déjà décrit la colère de parents qui venaient d’apprendre que leurs enfants de 12 ans recevaient des leçons sexuelles explicites au cours desquelles on leur parlait de la sodomie, de la sexualité orale en parlant de « tailler une pipe » et de la masturbation mutuelle. Après avoir enquêté sur le sujet, le correspondant du Daily Telegraph en était arrivé à trois conclusions : « Premièrement, l’utilisation fréquente de matériel didactique explicite et vulgaire. Deuxièmement, l’école n’informe pas les parents sur ce qui sera enseigné à leurs enfants de 12 ans. Et troisièmement, les parents n’ont pratiquement aucune possibilité de savoir ce qui se donne en classe d’éducation sexuelle. »

Critiques acerbes

De nombreuses critiques ont immédiatement fusé. Citons ici quelques extraits de l’article de Gerald Warner of Craigenmaddie, journaliste et ancien conseiller de l’ex Premier ministre conservateur John Major :
« 
La campagne d’abolition de l’enfance continue à marche forcée. Le gouvernement a décidé d’imposer l’« éducation sexuelle » aux jeunes écoliers à partir de 5 ans. La sexualisation prématurée des enfants et la promotion de sujets émoustillants [à ce sujet lire la dérive observée des cours techniques d’éducation sexuelle vers des cours d’hédonisme sexuel] dès un âge tendre est précisément la cause d’une augmentation du nombre de grossesses chez les adolescentes (que les hypocrites qui imposent ce programme dégénéré disent vouloir réduire). Mais, voilà, les fanatiques s’entêtent à vouloir détruire le peu d’innocence que nos enfants peuvent encore avoir à notre époque.

Alors que l’hystérie antipédophile empêche une mère d’accompagner son propre enfant jusqu’à la balançoire d’une aire de jeux de son quartier en l’absence d’une vérification en bonne et due forme de son casier judiciaire, les mauvais traitements les plus importants infligés aux jeunes enfants de ce pays sont le fait du gouvernement.

Le gouvernement n’a aucunement considérer l’impact potentiellement troublant qu’aura l’inutile information sexuelle sur la représentation que les enfants se font de leurs parents.

Pourquoi enseigner la reproduction à des écoliers de 7 ans ? Pour éviter des grossesses prématurées répond machinalement la nomenklatura. Combien de fillettes de 7 ans sont-elles tombées enceintes l’année dernière ? L’augmentation des grossesses chez les jeunes adolescentes est la preuve même que cette doctrine fallacieuse est contre-productive. Pour l’imposer davantage, le gouvernement réduit le droit des parents de soustraire leurs enfants de ces classes.

[…]

Autre atteinte à la liberté de conscience : l’imposition faite aux écoles confessionnelles d’enseigner ce programme rébarbatif. Concession cosmétique : ces écoles pourront le faire dans le cadre de « leurs préceptes religieux », mais elles devront fournir de l’information factuelle sur la contraception, l’homosexualité, etc. Les écoles catholiques devront donc dire à leurs élèves : « La contraception est péché mortel. Maintenant voici les méthodes contraceptives et comment les employer… » ou encore « L’Église condamne la sodomie comme un des quatre péchés qui crient vengeance au ciel, mais si jamais vous êtes intéressé, voici de quoi il s’agit… » ?

Si tout ceci paraît fou, c’est qu’il s’agit simplement d’une méthode cynique pour imposer des valeurs antichrétienne aux écoles confessionnelles. Il sera intéressant, toutefois, d’observer jusqu’à quel point le gouvernement va vérifier que les écoles musulmanes appliquent vraiment ce programme. Tout à coup, c’est l’heure de la fatwa pour le Nouveau Parti travailliste.

Ce gouvernement travailliste a été l’administration la plus frénétiquement opposée à la famille et à la morale judéo-chrétienne de l’histoire britannique. Il a complètement défait le tissu social avec sa croisade anti-famille. Ici, il dévoile son ordre du jour néo-marxiste, digne de l’École de Francfort, partagé par l’Union européenne. L’éducation sexuelle obligatoire a toujours été un article important du programme de l’École de Francfort.

Quand Georg Lukacs devint commissaire de l’Instruction publique sous la brève dictature communiste de Béla Kun en Hongrie en 1919, il obligea les écoles à enseigner un programme d’éducation sexuelle pornographique qui valorisait la promiscuité et dénigrait les valeurs chrétiennes. Le but était de séparer les enfants de leurs parents et de la morale traditionnelle, de détruire l’institution familiale exécrée dans le cadre du « terrorisme culturel ». Le résultat fut une génération d'inadaptés sociaux en Hongrie. Quatre ans plus tard, il était un des fondateurs de l’École de Francfort, la tendance culturelle et sociologique la plus influente dans notre Occident dégénéré contemporain. Nous vivons dans l’ombre de sa néfaste influence.
 »

Résumé du programme

Première étape clé (de 5 à 7 ans)

Les enfants devront apprendre :
  1. Les changements physiques de base de leur corps depuis leur naissance et les différences entre les garçons et les filles.
  2. Identifier les différentes « relations » (maritale ou non) et leur importance. [Ceci est également au programme du premier cycle du primaire au Québec dans le cours ECR]


Deuxième étape clé (de 7 à 11 ans)

Les enfants devront apprendre :
  1. La puberté, y compris les changements au niveau des corps, des sentiments et des attitudes
  2. Les rapports entre ces changements et la reproduction humaine.
  3. Comment écouter et respecter les points de vue et les sentiments.
  4. Les différentes « relations » humaines y compris le mariage, les unions civiles et la séparation.


Troisième étape clé (de 11 à 14 ans)

Les professeurs devront enseigner :
  1. L’activité sexuelle, la reproduction humaine, la contraception, la grossesse et les maladies sexuellement transmissibles.
  2. Comment s’y prendre lors d’une rupture
  3. Les relations homosexuelles y compris les unions civiles.
  4. La nature et l’importance du mariage et des relations stables pour l’éducation des enfants.
  5. L’orientation sexuelle et l’impact des préjugés, de l’intimidation et de la discrimination


Quatrième étape clé (de 14 à 16 ans)

Les professeurs devront enseigner :
  1. Comment les médias représentent les jeunes, l’image et la santé corporelles
  2. Comment et où obtenir de l’information sur la santé et des conseils sur la sexualité.
  3. Les compétences parentales et leur impact sur la vie de la famille.
  4. Impact de la séparation, du divorce et du deuil sur les familles.


Sources : Le Monde, The Daily Telegraph.








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