Selon David Bowles, président de la Fédération des établissements d’enseignement privé :
De plus, contrairement à un discours populaire [anti-école privée], le Québec n’a pas un système scolaire inéquitable. Les tests PISA évaluent l’équité des différents systèmes scolaires en mesurant l’écart entre les élèves les plus performants et les moins performants.
En 2018, de toutes les provinces canadiennes, c’est au Québec que cet écart était le plus faible en lecture et en mathématique, ce qui en ferait en fait le système scolaire le plus équitable au Canada, qui se classe lui-même parmi les pays les plus équitables au monde.
M. Bowles poursuit en disant « Nos élèves se démarquaient dans les tests internationaux. Les jeunes de 15 ans, évalués tous les trois ans par le biais des tests PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves), se classaient parmi les meilleurs au monde, particulièrement en mathématique. »
Dans le dernier TEIMS (2019), les résultats des élèves québécois en mathématiques sont dans la moyenne supérieure, mais en rien parmi les premiers au monde. Les élèves québécois en 4e année du primaire se classent ainsi 17e avec la Flandre belge et juste derrière les États-Unis… C’est bien, mais encore faut-il comprendre les limites de ces tests (aucune démonstration, aucune dissertation, rien sur la culture générale ou même scientifique, rien qui évalue la faculté de pourvoir bien écrire dans sa langue maternelle (en français ici), etc.)
Voir Les élèves québécois parmi les meilleurs au monde ? et Québec et PISA 2018 — bons résultats en maths, baisse en sciences, immigrants à la traîne et fort taux de non-participation des écoles.
Voir aussi
PISA — analyse des résultats de la Finlande (en baisse) et de l’Estonie (1re en Occident)
L’école privée n’est pas à blâmer
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