dimanche 19 janvier 2014

Étude : Environ 70 % des ados qui se disaient LGBT se déclarent hétérosexuels par la suite

Une nouvelle étude affirme que de nombreuses recherches sur les homosexuels, lesbiennes et bisexuels adolescents se fonderaient sur des données défectueuses en raison de réponses fournies par des adolescents embrouillés ou « plaisantins » qui ont déclaré par la suite être des hétérosexuels stricts.

L'article, publié en ligne le 24 décembre dans la revue Archives of Sexual Behavior, affirme que le résultat d’une étude précédente selon laquelle 5 à 7 pour cent des adolescents seraient des homosexuels ou des bisexuels constitue probablement une énorme surestimation.

Incohérences

L'Enquête longitudinale nationale [américaine] sur la santé des adolescents, communément dénommée Add Health (Santé Ado), avait interrogé 14 000 adolescents sur des questions détaillées au sujet de leur santé, de leur bien-être et d'autres comportements en quatre vagues successives de 1994 à 2008.

Mais lorsque les résultats de la première vague ont été publiés dans les années 1990, les chercheurs s’étonnèrent. Alors que seuls un pour cent des adolescents s’était auparavant identifié comme homosexuel ou bisexuel, l’étude Santé Ado révélait des chiffres considérablement plus élevés (5 à 7 %).

Plus étrange encore, environ 70 pour cent des adolescents qui s’étaient identifiés comme homosexuels, lesbiennes ou bisexuels au début se sont dits hétérosexuels lors de vagues ultérieures de la même enquête.

Examens des raisons

Une raison qui expliquerait ces divergences voudrait que les adolescents auraient « réintégré le placard » après l'école secondaire. Mais d'autres recherches montrent qu’en fait plus les gens vieillissent plus ils avouent leur homosexualité et non l’inverse.

Selon Savin-Williams, un scénario plus probable est l’hypothèse de « blagues potaches ». Les adolescents auraient pensé qu’il était drôle de se faire passer pour homosexuels ou bisexuels aux yeux des chercheurs.

Des indices suggèrent que les adolescents se moquaient bien des universitaires.

« Nous aurions dû savoir que quelque chose clochait, a déclaré Savin-Williams. Un indice : la plupart des enfants qui avait d’abord prétendu avoir des membres artificiels (dans le volet santé physique de l'enquête) avaient miraculeusement vu leurs bras et jambes repousser lorsque les chercheurs sont venus les interroger en personne. »

Une autre indication dans ce sens, la plupart des jeunes qui changèrent d’orientation sexuelle étaient des garçons qui semblent être les plus enclins à ce type de plaisanterie si l’on en croit les chercheurs.

Il est également possible que la formulation vague du questionnaire (« Avez-vous déjà eu une attraction romantique pour un homme ? ») ait dérouté plus d’un adolescent et que les enquêtes ultérieures aux questions plus directes sur l’orientation sexuelle aient suscité des réponses plus honnêtes de la part des adolescents.

Conséquence de cette importante surestimation

Cette surestimation pourrait avoir de graves conséquences pour une génération de chercheurs qui utilisent les données de l’enquête Santé Ado. Ainsi, cette enquête a-t-elle peut-être contribué, à tort, à l’idée que les adolescents homosexuels sont plus suicidaires, déprimés ou plus susceptibles d’être atteints d’une maladie mentale, selon un communiqué publié par les chercheurs.

Or, les jeunes qui avaient changé d’avis quant à leur attirance sexuelle avaient de moins bons résultats scolaires et aux tests d’intelligence. Il est donc possible que la question sur « l'attirance romantique » les ait désorientés puisque les termes n’étaient pas définis. Ces mêmes jeunes, aux résultats médiocres, pourraient aussi moins bien s’insérer dans la société et connaître plus de difficultés sociales et de problèmes mentaux.

La SRC fidèle à elle-même

Entre-temps, Radio-Canada propage sur son site des chiffres fantaisistes (voir ci-dessous) sur la sexualité des jeunes en appui à ses nombreux feuilletons (payés avec nos sous) sur l'homophobie en milieu scolaire dans Trente Vies.  On remarquera que la vidéo fait la publicité d’organisations militantes pro-LGBT sous le couvert « d’écoute ». D'ailleurs, le « spécialiste » interrogé par Radio-Canada, Bill Ryan, est surtout connu comme un homosexuel militant qui a adopté un jeune garçon.


Notons également que la belle promesse que le programme ECR respecterait toutes les religions cède le pas devant « les droits des jeunes homosexuels face à l'extrémisme religieux » dans la fiction radio-canadienne.

Sources

Springer, LA Times, Education News.

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