Le taux de croissance démographique en 2023 est le plus élevé depuis 1957 (alors qu'il était soutenu par la natalité aujourd'hui en berne). Notons que cela signifie également que la richesse par habitant a diminué quasiment d'autant puisque la croissance du PIB réel brut total du Canada est à peine de 1 %. Voir Le Canada n'est plus l'un des pays les plus riches, les autres pays le dépassent les uns après les autres.
La population du Canada a augmenté plus rapidement l’année dernière qu’elle ne l’a jamais fait depuis les années 1950, dans un contexte d’augmentation du nombre de résidents temporaires, a indiqué mercredi Statistique Canada.
L’agence fédérale souligne que la population canadienne a bondi de 3,2 % en 2023, son rythme le plus rapide depuis 1957, lorsqu’elle avait augmenté de 3,3 %. Cette augmentation a porté la population canadienne à 40 769 890 habitants au 1er janvier 2024, une hausse de 1 271 872 personnes en un an.
Statistique Canada précise que la majeure partie de cette croissance de 3,2 % l’an dernier était due à l’immigration temporaire. Sans cette immigration dite temporaire, le taux de croissance de la population canadienne aurait été de 1,2 %, indique l’agence fédérale.
Des taux de croissance supérieurs à 3 % n’ont « jamais été observés dans un pays développé » depuis les années 1950, a souligné Frédéric Payeur, démographe à l’Institut de la statistique du Québec.
L’augmentation de la migration au Canada est comparable à celle d’Israël dans les années 1960 et à celle de l’Irlande en 2006 et 2007 – lorsque ce pays a connu un boom de l’immigration au cours d’une période de croissance économique rapide, a déclaré M. Payeur. Mais même dans ces cas, aucun de ces pays n’a connu une croissance démographique supérieure à 3 %, dit-il.
« Notre conclusion est qu’en chiffres absolus, il s’agit de la plus forte croissance jamais vue, a précisé M. Payeur. En proportion de la population, en 1957, il y a eu une croissance globale un peu plus élevée, mais cela était principalement dû au baby-boom, combiné à une vague migratoire liée aux évènements de Hongrie. »
Plus de 37 000 réfugiés hongrois avaient fui vers le Canada lorsque les troupes soviétiques ont écrasé un soulèvement contre le régime communiste en novembre 1956.
Partout au Canada, la population a augmenté de 1 271 872 entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2024. Statistique Canada affirme que 97,6 % de cette croissance démographique était le résultat de l’immigration : 471 771 immigrants se sont installés dans le pays l’année dernière et le nombre de résidents temporaires – dont la plupart sont des travailleurs étrangers – a augmenté de 804 901.
La population du Canada a augmenté plus rapidement l’année dernière qu’elle ne l’a jamais fait depuis les années 1950, dans un contexte d’augmentation du nombre de résidents temporaires, a indiqué mercredi Statistique Canada.
L’agence fédérale souligne que la population canadienne a bondi de 3,2 % en 2023, son rythme le plus rapide depuis 1957, lorsqu’elle avait augmenté de 3,3 %. Cette augmentation a porté la population canadienne à 40 769 890 habitants au 1er janvier 2024, une hausse de 1 271 872 personnes en un an.
Statistique Canada précise que la majeure partie de cette croissance de 3,2 % l’an dernier était due à l’immigration temporaire. Sans cette immigration dite temporaire, le taux de croissance de la population canadienne aurait été de 1,2 %, indique l’agence fédérale.
Des taux de croissance supérieurs à 3 % n’ont « jamais été observés dans un pays développé » depuis les années 1950, a souligné Frédéric Payeur, démographe à l’Institut de la statistique du Québec.
L’augmentation de la migration au Canada est comparable à celle d’Israël dans les années 1960 et à celle de l’Irlande en 2006 et 2007 – lorsque ce pays a connu un boom de l’immigration au cours d’une période de croissance économique rapide, a déclaré M. Payeur. Mais même dans ces cas, aucun de ces pays n’a connu une croissance démographique supérieure à 3 %, dit-il.
« Notre conclusion est qu’en chiffres absolus, il s’agit de la plus forte croissance jamais vue, a précisé M. Payeur. En proportion de la population, en 1957, il y a eu une croissance globale un peu plus élevée, mais cela était principalement dû au baby-boom, combiné à une vague migratoire liée aux évènements de Hongrie. »
Plus de 37 000 réfugiés hongrois avaient fui vers le Canada lorsque les troupes soviétiques ont écrasé un soulèvement contre le régime communiste en novembre 1956.
Partout au Canada, la population a augmenté de 1 271 872 entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2024. Statistique Canada affirme que 97,6 % de cette croissance démographique était le résultat de l’immigration : 471 771 immigrants se sont installés dans le pays l’année dernière et le nombre de résidents temporaires – dont la plupart sont des travailleurs étrangers – a augmenté de 804 901.
Baisse du poids du Québec
Au Québec, le taux d’accroissement démographique s’établissait à 2,5 % à la fin de 2023, comparativement à 3,4 % dans le reste du Canada sans cette province.
« Le poids démographique du Québec dans l’ensemble du Canada diminue ainsi de nouveau légèrement pour se situer à 22,0 % au 1er janvier 2024, comparativement à 22,2 % au 1er janvier 2023 », souligne mercredi l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) dans un communiqué.
La population du Québec a augmenté de 218 000 personnes en 2023, pour atteindre 8,98 millions d’habitants, selon l’ISQ. Cette croissance repose presque exclusivement sur la migration internationale – surtout l’immigration temporaire (+ 174 200), « qui est plus de trois fois supérieure à l’immigration permanente (+ 52 800) », indique l’Institut.
Le nombre de ces « résidents non permanents » atteignait au 1er janvier dernier 560 000 personnes au Québec. Selon l’ISQ, ce groupe est notamment composé de 234 000 travailleurs étrangers temporaires, de 177 000 demandeurs d’asile et de 124 000 étudiants internationaux, dont certains munis d’un permis de travail.
En exploitant les données administratives d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, Statistique Canada estime qu’au 1er janvier 2024, le Québec comptait 19 % des travailleurs étrangers temporaires du Canada, 54 % des demandeurs d’asile et 12 % des étudiants internationaux.
L'Institut de la statistique du Québec
La croissance démographique du Québec, bien que record, a été inférieure à celle de toute autre province, à l’exception de Terre-Neuve-et-Labrador.
C’est l’Alberta qui a connu la plus forte croissance démographique en 2023, à 4,3 %, selon les données de Statistique Canada adaptées par l’ISQ ; l’Île-du-Prince-Édouard suit avec un taux de 3,6 %.
La population de l’Ontario a augmenté de 3,4 %, même si elle a perdu 36 197 habitants au profit d’autres provinces, indique Statistique Canada. L’Alberta a accueilli 55 107 personnes en provenance d’autres provinces, soit la plus forte augmentation depuis que des données comparables sont devenues disponibles en 1972.
Le Québec n’a déclaré que 400 naissances de plus que les 77 550 décès en 2023. « Un total de 77 950 naissances a été enregistré au Québec en 2023, soit le nombre le plus faible depuis 2005, indique l’ISQ. La tendance générale est à la baisse depuis 2013, et elle s’observe également à l’international et ailleurs au Canada. »
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