Entretien de Georges Buscemi, le président de Campagne Québec-Vie, la principale organisation pro-vie au Québec, sur Théovox de jeudi dernier. Lors de cet entretien, il était question de la résistance de parents contre l’activisme LGBTQ2SAI+ dans les écoles.
Georges
Buscemi fait allusion à cet incident qui s’est produit le 16 avril de cette
année quand une centaine d’étudiants de l’école secondaire Chêne-Bleu, à
Pincourt (Montérégie de l’Ouest) ont
piétiné le drapeau LGBT arraché par un de leur camarade salué par la foule qui
huait le symbole LGBTQ2SAI+.
« Une vidéo de
l’incident a été largement diffusée sur les réseaux sociaux. »
Il y a quelques semaines, un intervenant de l’Association LGBTQ2+, Vaudreuil-Soulanges, s’était rendu à l’école pour faire de la sensibilisation auprès des élèves. Selon Julie Lemieux, les élèves sont de plus en plus réticents à l’idéologie LGBT « Notre intervenant sentait beaucoup de fermeture, de résistance venant des étudiants. Il a trouvé très difficile son passage à l’école », commente-t-elle.
« Des étudiants de l’École secondaire du Chêne-Bleu, à Pincourt, ont littéralement arraché et piétiné le drapeau aux couleurs de la fierté, ce mardi. » #polqc #LGBT https://t.co/Ky1JJutCds
– Jérôme Blanchet-Gravel (@Jerome_bg) May 18, 2023
Cet événement
est loin d’être isolé et a plutôt tendance à prendre de l’ampleur. Selon
TVA Nouvelles, des élèves de deux écoles secondaires en Estrie ont protesté
contre la journée contre l’homophobie et la transphobie. À l’école
internationale du Phare, une pétition a été lancée pour retirer les symboles
LGBTQ+ et des jeunes ont arraché les affiches et les drapeaux. Le CSSRS a
confirmé que des mesures ont été prises à l’égard des élèves fautifs. À l’école
secondaire La Frontalière de Coaticook, des élèves se sont vêtus de noir au lieu
des couleurs de l’arc-en-ciel. Des sanctions ont été imposées et le CSSHC a
assuré que des actions de « sensibilisation » (endoctrinement renforcé ?) seront
menées.
L’idéologie du wokisme semble perdre de son attrait et agace les
élèves qui doivent habituellement se conformer à la doxa dans le silence. Un
autre élément important à noter est que les commentaires sous les vidéos et les
publications sur les réseaux sociaux soutiennent massivement les élèves qui se
rebellent contre le drapeau LGBTQ+.
La
CBC nous apprend par ailleurs qu’au Nouveau-Brunswick le Premier
ministre, Blaine Higgs, maintient sa volonté de changer la politique 713,
prétendument conçue « pour protéger les étudiants LGBTQ ».
Parmi ces
changements, les élèves de moins de 16 ans doivent désormais obtenir la
permission de leurs parents pour que les enseignants et le personnel utilisent
les noms et pronoms qu’ils ont choisis.
Mme Higgs a défendu ce
changement, affirmant que les informations concernant un enfant ne devraient pas
être cachées à ses parents.
« Nous essayons de trouver un moyen de
protéger les enfants et d’impliquer les parents lorsque le moment est venu et de
faire participer les bonnes personnes à ce processus », a-t-il déclaré.
La menace d’élections sur cette question a été évoquée par M. Higgs
après qu’il a été confronté à la rébellion de plusieurs de ses principaux
ministres en réponse à la révision de la politique. Depuis lors, un ministre a
démissionné du cabinet de M. Higgs.
Jeudi, après avoir entendu M. Higgs
parler à l’Assemblée législative de sa conviction que la dysphorie de genre est
devenue « à la mode » et que l’acceptation croissante de cette maladie nuit aux
enfants et exclut les parents, l’ancienne ministre Dorothy Shephard s’est levée
et a quitté l’assemblée.
Alors que le Premier ministre du
Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, parlait jeudi à l’Assemblée législative de sa
conviction que la dysphorie de genre est devenue « à la mode » et que son
acceptation accrue nuit aux enfants et exclut les parents, la ministre Dorothy
Shephard s’est levée et a quitté l’Assemblée. Elle a ensuite démissionné de son
poste de ministre du Développement social.
En réponse aux critiques de M.
Shephard, M. Higgs a déclaré qu’il reconnaissait que les décisions prises à
l’Assemblée législative ne seraient pas toutes unanimes, mais que la majorité du
caucus avait convenu qu’il fallait « trouver une manière de gérer » la politique
713.
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