vendredi 10 mars 2023

Québec : « 40 % des étudiants au cégep ont une mauvaise connaissance du français. »

Les trois coautrices du Rapport du comité d’expertes sur la maîtrise du français au collégial font un constat sans équivoque : « il est temps plus que jamais de passer à l’action », selon elles. 

Ce qu’elles ont découvert, après analyse de nouvelles données, c’est que la maîtrise de la langue française à la sortie du secondaire est un gage de réussite des études collégiales. 

Les étudiants ayant obtenu moins de 75 % à l’épreuve de français de secondaire V représentent 40 % des nouveaux admis au collégial depuis 2010. Environ 50 % de ces étudiants n’obtiendront pas leur diplôme d’études collégiales.  Alors que, parmi les étudiants ayant obtenu plus de 75 % à l’épreuve unique de français en secondaire V, 84 % repartiront du cégep diplômés. Mais à peine un étudiant sur deux ayant obtenu une note plus faible terminera avec succès son parcours collégial.

Pourquoi le gouvernement de François Legault a-t-il décidé de retenir le Rapport du comité d’expertes sur la maîtrise du français au collégial pendant une année ? C’est la question que se pose la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), alors que ce même rapport vient d’être rendu public.

« Pourquoi une telle attente si le français est une priorité pour le gouvernement ? A-t-il choisi de ne pas faire de vagues avant les élections de l’automne dernier ? », s’interroge la présidente de la FNEEQ-CSN, Caroline Quesnel. 

Pistes :

 


 

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Non seulement les étudiants arrivent au collégial en présentant de graves lacunes en français, mais les établissements d’enseignement sont contraints par la pénurie de main-d’œuvre d'embaucher des professeurs qui ne satisfont pas à leurs attentes en matière de français écrit.  Les auteures du rapport notent que la rareté de la main-d’œuvre place les établissements devant des «choix difficiles au regard des compétences langagières du personnel recruté». (Source)

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