mercredi 1 décembre 2021

Vaccination des jeunes : faits et « communication gouvernementale »

Faits

Une étude asiatique confirme le risque de myocardite/péricardite aiguë chez les adolescents après la seconde injection Pfizer. 1 garçon sur 2680.

Ceci pour un gain incertain (probablement nul étant donné le caractère bénin de la Covid-19 chez les adolescents). Rappelons que la maladie est très peu dangereuse pour les enfants et ados. Des médecins-scientifiques allemands ont rapporté ce lundi 29 novembre qu'aucun enfant en bonne santé âgé de 5 à 18 ans n'était mort de la Covid en Allemagne au cours des 15 premiers mois de l'épidémie. Pas un. Même en incluant les enfants et les adolescents souffrant de maladies préexistantes, seuls six de cette tranche d'âge sont décédés. L'Allemagne est le plus grand pays d'Europe, avec plus de 80 millions d'habitants, dont environ 10 millions d'enfants et d'adolescents d'âge scolaire. Environ 1,5 million d'enfants ou d'adolescents allemands ont été infectés par Sars-Cov-2 entre mars 2020 et mai 2021.

S’il semble que la Covid-19 induit plus de myocardites/péricardites dans la population infectée (environ 10 fois plus que chez les vaccinés), ce sont des valeurs pour la population en général. Il faudrait voir les valeurs pour les jeunes gens. 

En outre, avec l’augmentation des rappels vaccinaux, ce moindre risque lié à la vaccination peut diminuer d’autant que les injections se multiplient. Une campagne de vaccination touche la grande majorité des jeunes, alors que l’infection en touche nettement moins chaque année (15 % des 5 à 18 ans en 15 mois pour l'Allemagne).

Enfin, vacciner les jeunes contre la Covid-19 c’est ne pas consacrer ces ressources à faire autre chose : s’occuper des vieux, investir dans les hôpitaux, vacciner contre d’autres maladies. « [Dans le monde], plus de 22 millions de nourrissons ont raté leur première dose de vaccin contre la rougeole en 2020, 3 millions de plus qu'en 2019. L'augmentation [...] a été la plus importante en 20 ans,  créant des conditions dangereuses pour que des épidémies se produisent », ont noté le CDC et l'OMS. 

 

Le PDG de Pfizer parle de piqûres de rappel annuelles.

La peur que suscite la COVID-19 chez certaines personnes diminuerait leurs capacités cognitives et leur faculté de raisonnement, a conclu une équipe de chercheurs du Neuro de l’Université McGill dans une étude dévoilée mercredi. Les gens inquiets ont aussi affiché une moins bonne capacité à évaluer les risques, ont noté les chercheurs. «De tels résultats incitent à penser que l’inquiétude provoquée par la COVID-19 semble avoir affecté leurs capacités décisionnelles. Il s’agit d’un élément crucial, susceptible d’influencer les décisions en matière de vaccination», a fait valoir le Neuro. L’étude a été publiée en novembre dans la revue scientifique Plos One.

« Communication gouvernementale »

On imagine qu’elle est axée sur les parents sceptiques, lesquels penseraient que la vaccination transforme leurs enfants en monstre ? N’assiste-t-on pas à l’infantilisation des parents considérés comme des demeurés ?

Il faut sans doute occuper les esprits, donner l’impression de faire quelque chose, détourner l’attention du scandale des CHSLD. Rappelons que 5700 aînés sont décédés lors de la première vague de la Covid-19 dans des institutions de soins gérées par le gouvernement. « Les “copies de secours” des rapports d’inspection de CHSLD retrouvées par le gouvernement ne ressemblent pas aux versions originales », selon Radio-Canada.

Les placements publicitaires liés à la Covid-19 de la CAQ de François Legault ont atteint les 200 M$ en septembre dernier, dépassant de loin toutes les autres administrations provinciales ou même le fédéral.

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