Le président démocrate Biden a profité de ses premiers jours de fonction pour annoncer un décret qui, selon certains, obligera les écoles à inclure les athlètes nés hommes qui se disent transgenres dans les sports féminins.
L’ordonnance, intitulée « Prévention et lutte contre la discrimination fondée sur l’identité de genre ou l’orientation sexuelle », a été signée quelques heures seulement après l’entrée en fonction du nouveau président des États-Unis mercredi soir.
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Le trans né homme Gabrielle Ludwig, 52 ans et 2 m, joue dans l’équipe universitaire féminine à Santa Clara (Californie) |
Biden affirme que de telles politiques anti-discrimination sont « inscrites dans les lois anti-discrimination du pays » et s’alignent sur une décision de la Cour suprême de 2020 interdisant « la discrimination sur la base de l’identité de genre de quiconque ».
Certains spéculent que les écoles publiques verront leur financement retiré si elles ne permettent pas aux athlètes féminines transgenres de participer à des sports féminins.
Le décret de Biden divise déjà les militants sur Internet. Bien qu’il ait été applaudi par les partisans des droits des transgenres, d’autres disent que ce décret pourrait involontairement discriminer les femmes « cis » (non transsexuelles).
La journaliste Abigail Shrier a écrit sur Twitter : « Le premier jour, Biden éviscère unilatéralement le sport féminin. Tout établissement d’enseignement qui reçoit un financement fédéral doit admettre des athlètes biologiquement masculins dans les équipes féminines, les bourses féminines, etc. Un nouveau plafond de verre vient d’être placé au-dessus des filles. »
Erielle Davidson, de l’Institut juif pour la sécurité nationale d’Amérique, a écrit : « Triste journée pour le sport féminin. Les femmes doivent rivaliser avec des hommes biologiques au risque de se blesser et de perdre leur titre, grâce à un nouvel ordre exécutif de Biden. Ne me dites jamais que c’est “pro-femme”. Ce ne l’est pas. C’est destructeur et malveillant. »
Peu de temps après, le mot-croisillon #BidenErasedWomen a commencé à être tendance sur Twitter.
Cependant, les militants LGBT ont riposté, affirmant que ce décret était simplement la tentative de Biden de progresser vers une société plus inclusive — comme il s’était engagé à le faire lors de son discours inaugural.
Mais Tony Perkins, président du Family Research Council, a déclaré que Biden menace les croyants et va à l’encontre des faits.
« D’un trait de plume, le président Joe Biden a renversé la législation vieille de 50 ans sur les droits civiques, éliminant les protections pour les croyants », a déclaré Perkins dans un communiqué. « Le président Biden procède unilatéralement à un changement de politique radical qui n’a pas toujours réussi à obtenir l’approbation du Congrès, l’organe chargé par la Constitution d’adopter des lois. »
« Malheureusement, l’administration Biden prévoit d’aller beaucoup plus loin dans son assaut contre la réalité biologique et devrait ordonner aux écoles d’abolir les sports féminins et de forcer les garçons et les filles à utiliser les mêmes douches et les mêmes vestiaires, et peut-être même à coucher dans les mêmes chambres lors d’excursions scolaires », a déclaré Perkins. « Le parti qui prétend être le parti de la science fait progresser dès le premier jour des politiques qui nient la réalité. »
The Guardian, organe de presse britannique de gauche, a salué ce décret en titrant « L’ordonnance anti-discrimination sexuelle de Joe Biden offre de l’espoir aux jeunes athlètes trans ».
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Andraya
Yearwood (né garçon) remporte le 200 mètres lors de sa première compétition sur piste en tant que « femme » transgenre en 2017 (à 15
ans) à l’école secondaire Cromwell. Yearwood a remporté le 200 mètres en
26,34 secondes loin devant ses concurrentes. Le
record scolaire dans un petit État comme le Nebraska est de 21,31
secondes pour les garçons et de 24,11 secondes pour les filles.
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