L'Irlande a enregistré en 2008 son nombre de naissances le plus élevé depuis 1896, selon des statistiques officielles publiées lundi. Un total de 75.065 naissances ont été recensées en 2008, a annoncé l'Office central des statistiques (CSO).
Le taux de fécondité (2,1) a dépassé pour la première fois depuis 1990 le seuil de deux enfants par femme, qui garantit le renouvellement naturel des générations. Ce taux de fécondité a augmenté dans toutes les tranches d'âge entre 20 et 49 ans.
Contrairement au Québec, l'Irlande n'a pour l'instant pas de service de garderie, mais privilégie les allocations directes. Plus de 73 000 familles, soit 42,5 % de toutes les familles irlandaises avec des enfants d'âge préscolaire, utilisent des services de garderie pour s'occuper de leurs enfants pendant des heures de travail normales.
Depuis 2006, le gouvernement verse une allocation familiale universelle de 1 000 € par enfant de moins de 6 ans. Même les parents dont les enfants vivent à l’étranger peuvent percevoir cette allocation. Malheureusement, lors de l’annonce du budget 2009, en avril de la même année, le gouvernement a annoncé le versement mensuel du Supplément aux allocations pour la petite enfance (Early Childcare Supplement) sera divisé par deux à partir du 1er mai 2009 pour s’établir à 41,50 € par enfant. Le supplément sera supprimé à la fin de 2009 et remplacé en janvier 2010 par l’ouverture d'école maternelle gratuite tous les enfants âgés entre 3 ans et 3 mois et 4 ans et 6 mois. Il faudra observer dans les années à venir les effets de cette politique moins universelle.
Rappelons que l'indice synthétique de fécondité au Québec s'établit à 1,7 enfant par femme (les chiffres de 2008 sont encore une prévision), ce que les médias appellent un peu vite un « baby boom » (alors qu'il faut 2,1 enfants par femme pour simplement remplacer les générations) et que les féministes et le gouvernement (sont-ce vraiment deux choses différentes ?) attribuent à la politique non universelle et très chère des CPE et des congés parentaux. Attribution que rien jusqu'à présent ne justifie vraiment, car on n'a pas su isoler, par exemple, les effets de l'embellie économique ces dernières années, ni la part croissante des immigrés dans la natalité. Un programme plus universel et nettement moins cher dans les années 1990 s'était accompagné d'une remontée similaire de la fécondité alors que l'économie était nettement moins florissante. L'aide aux familles n'est pas condamnable, bien au contraire, mais elle ne doit pas être sélective comme aujourd'hui pour ne cibler que les femmes qui adoptent des comportements « modernes » : travailler dans un bureau, tout en privant de multiples aides celles qui décident plutôt d'élever elles-mêmes leurs enfants en bas âge.
Le taux de fécondité (2,1) a dépassé pour la première fois depuis 1990 le seuil de deux enfants par femme, qui garantit le renouvellement naturel des générations. Ce taux de fécondité a augmenté dans toutes les tranches d'âge entre 20 et 49 ans.
Contrairement au Québec, l'Irlande n'a pour l'instant pas de service de garderie, mais privilégie les allocations directes. Plus de 73 000 familles, soit 42,5 % de toutes les familles irlandaises avec des enfants d'âge préscolaire, utilisent des services de garderie pour s'occuper de leurs enfants pendant des heures de travail normales.
Depuis 2006, le gouvernement verse une allocation familiale universelle de 1 000 € par enfant de moins de 6 ans. Même les parents dont les enfants vivent à l’étranger peuvent percevoir cette allocation. Malheureusement, lors de l’annonce du budget 2009, en avril de la même année, le gouvernement a annoncé le versement mensuel du Supplément aux allocations pour la petite enfance (Early Childcare Supplement) sera divisé par deux à partir du 1er mai 2009 pour s’établir à 41,50 € par enfant. Le supplément sera supprimé à la fin de 2009 et remplacé en janvier 2010 par l’ouverture d'école maternelle gratuite tous les enfants âgés entre 3 ans et 3 mois et 4 ans et 6 mois. Il faudra observer dans les années à venir les effets de cette politique moins universelle.
Rappelons que l'indice synthétique de fécondité au Québec s'établit à 1,7 enfant par femme (les chiffres de 2008 sont encore une prévision), ce que les médias appellent un peu vite un « baby boom » (alors qu'il faut 2,1 enfants par femme pour simplement remplacer les générations) et que les féministes et le gouvernement (sont-ce vraiment deux choses différentes ?) attribuent à la politique non universelle et très chère des CPE et des congés parentaux. Attribution que rien jusqu'à présent ne justifie vraiment, car on n'a pas su isoler, par exemple, les effets de l'embellie économique ces dernières années, ni la part croissante des immigrés dans la natalité. Un programme plus universel et nettement moins cher dans les années 1990 s'était accompagné d'une remontée similaire de la fécondité alors que l'économie était nettement moins florissante. L'aide aux familles n'est pas condamnable, bien au contraire, mais elle ne doit pas être sélective comme aujourd'hui pour ne cibler que les femmes qui adoptent des comportements « modernes » : travailler dans un bureau, tout en privant de multiples aides celles qui décident plutôt d'élever elles-mêmes leurs enfants en bas âge.
1 commentaire:
Depuis 14 ans que je chiale contre ces mesures, vous me faites un énorme plaisir.
J'ai fait il y a quelques années un certificat en petite enfance à l'université de Montréal dans un optique non-professionel et j'ai cotoyé de pres et en grand nombre ces modernes universalistes.
Je me croyais presque seule a croire que l'aide directe aux familles serait une option plus equitable,logique et économique mais surtout bénéfique pour les enfants et leurs familles et respectueuse de la diversité.
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