vendredi 16 août 2013

L’Association étudiante rembourse un étudiant victime du boycott étudiant (m.-à-j.)


Mise à jour (Radio-Canada se réveille après les radios rebelles) :

Les associations étudiantes préoccupées

La situation est préoccupante, dit Antoine Genest-Grégoire, président de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ). Les associations étudiantes craignent que cette décision n'établisse un précédent.

« On analyse le procès. Évidemment, c'est alarmant. Ça met en cause certaines choses qui ne sont pas nécessairement couvertes dans la loi. Ça fait beaucoup référence à la Loi 32 sur les associations étudiantes. C'est une loi qu'on est en train d'étudier en ce moment pour voir ce qui peut être changé à l'intérieur. C'est quelque chose sur lequel on va se pencher au cours des prochains mois », dit-il.

De son côté, Jean-François Morasse, un étudiant qui avait fait appel aux tribunaux durant la grève pour pouvoir assister à ses cours, estime que plusieurs étudiants dans la même situation pourraient être tentés d'avoir recours aux petites créances.

« Il y a des pertes de session, des pertes de diplômes, des retards sur le marché du travail. Moi-même j'ai été retardé même si j'ai pu obtenir mon certificat en arts plastiques, j'ai été retardé d'un mois », souligne-t-il.

Il examine actuellement la possibilité d'inscrire son dossier à la cour des petites créances.


Billet originel de jeudi 15 août 2013

Marc-Antoine Dumas, étudiant en histoire à l'Université Laval, a poursuivi son association étudiante à la suite du boycott du « Printemps érable ». Il vient de gagner sa cause devant les tribunaux et l'association syndicaliste-étudiante doit lui rembourser ses frais de scolarité.

Émission radio.

Silence radio dans les médias conformistes.

Voir aussi

Deux étudiants en justice pour mettre fin au « monopole » des associations étudiantes

Aucun commentaire: