Un sondage Nanos pour le Globe and Mail a révélé que 53 % des Canadiens souhaitent que le gouvernement fédéral accepte moins d’immigrants que l’objectif de 465 000 résidents permanents prévu pour 2023. Il s’agit d’une augmentation de près de 20 points de pourcentage depuis le mois de mars, lorsque seulement 34 % des personnes interrogées souhaitaient une diminution de l’immigration. Un peu plus d’un tiers des répondants soutiennent les niveaux d’immigration actuels, tandis que seulement 8 % pensent que le Canada devrait accepter davantage d’immigrants.
Le sondage a également révélé que 55 % des Canadiens souhaitent que le Canada réduise le nombre d’étudiants étrangers, qui devrait atteindre 900 000 cette année. Un peu moins d’un tiers des personnes interrogées sont favorables au nombre actuel d’étudiants étrangers, tandis que 7 % pensent que nous devrions en accepter davantage.
Nik Nanos, président de Nanos Research, attribue le soutien croissant à la restriction de l’immigration à l’augmentation astronomique des coûts de logement due à la croissance de la population canadienne alimentée par l’immigration :
Le sondage a également révélé que 55 % des Canadiens souhaitent que le Canada réduise le nombre d’étudiants étrangers, qui devrait atteindre 900 000 cette année. Un peu moins d’un tiers des personnes interrogées sont favorables au nombre actuel d’étudiants étrangers, tandis que 7 % pensent que nous devrions en accepter davantage.
Nik Nanos, président de Nanos Research, attribue le soutien croissant à la restriction de l’immigration à l’augmentation astronomique des coûts de logement due à la croissance de la population canadienne alimentée par l’immigration :
« Indépendamment de la tradition canadienne d’accueil des nouveaux arrivants, les gens se demandent où ils vont vivre et ce que cela pourrait signifier en termes d’augmentation de la pression sur le logement. »
Le sondage Nanos nous apprend que les Prairies sont le bastion du soutien à la restriction de l’immigration dans le pays, avec un pourcentage retentissant de 61 % des personnes interrogées qui souhaitent des chiffres plus bas. Seuls 43 % des personnes interrogées en Colombie-Britannique sont favorables à une diminution du nombre d’immigrants — toutefois, ce pourcentage est probablement faussé par le soutien élevé à l’immigration à Vancouver, qui compte 41,8 % de personnes nées à l’étranger.
Il est intéressant de noter que c’est au Québec que le soutien à la réduction du nombre d’étudiants étrangers est le plus élevé : 59,7 %.
Au cours des six derniers mois, pendant lesquels le soutien à la limitation de l’immigration a augmenté de façon spectaculaire, les médias grand public anglophones ont, pour la première fois depuis des décennies, abordé le sujet de façon sérieuse (sur le plan économique). Presque chaque jour, un nouvel article d’opinion critiquait la politique d’immigration de M. Trudeau sous un angle différent. Il suffit pour s’en convaincre de jeter un coup d’œil à la liste des articles sur l’immigration publiés par le Globe and Mail.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire