Pierre Gaultier de Varennes, seigneur de la Vérendrye (né le 17 novembre 1685 à Trois-Rivières, décédé le 5 décembre 1749 à Montréal) est un explorateur de la Nouvelle-France. Avec ses fils, il effectue de multiples expéditions dans le nord-ouest du continent américain. Pionnier de l’exploration française en Amérique du Nord, il est à l’origine d’un important réseau de forts et de postes de traite (notamment au Manitoba) et noue des relations diplomatiques avec de multiples tribus autochtones.
Pierre de la Vérendrye au Lac des Bois (frontière Manitoba et Ontario) |
À un âge où d’autres savourent la retraite, il va explorer l’Ouest canadien et faire construire huit forts ou postes de traite entre le lac Supérieur et l’actuel Manitoba. Deux de ses fils sont les premiers Français à avoir vu et décrit le versant est des montagnes Rocheuses.
Le 9 avril 1742, Louis-Joseph et François quittent le fort La Reine avec la mission d’aller aussi loin que possible vers l’ouest. Le 1er janvier 1743, ils avaient remonté le Haut Missouri jusqu’à la rivière Yellowstone. Un écran de pierre leur barrait la route et la vue sur l’Ouest. Ils étaient au pied des montagnes Rocheuses.
En 1743, Pierre Gaultier de La Vérendrye quitte l’Ouest, sans savoir qu’il n’y reviendra plus. Peu après son retour, il démissionne : la France n’accorde aucune importance aux découvertes effectuées par son clan. Ni à ce qu’elles ont rapporté.
Beauharnois, qui l’avait toujours soutenu, adoucit ses jours en lui attribuant, en 1744, quelques fonctions honorifiques. Cinq ans plus tard, le gouverneur avait si bien plaidé la cause de l’explorateur que le roi reconnaissait la valeur de ses découvertes en lui confiant la direction des postes de l’Ouest et en lui octroyant la Croix de Saint-Louis, la distinction la plus prestigieuse de l’époque.
Pierre Gaultier de La Vérendrye préparait une expédition sur la rivière Saskatchewan quand il est décédé, à Montréal, le 5 décembre 1749. Ses fils n’ont en rien profité de ce qu’ils avaient accompli. « l’envie est encore icy plus qu’ailleurs une passion à la mode dont il n’est pas possible de se garantir, écrivit Louis-Joseph à Maurepas, en 1750.
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