lundi 12 avril 2021

Formation des fonctionnaires fédéraux en racialisme (pardon antiracisme...) et stéréotypes anti-blancs

Jeudi dernier, le Toronto Sun a dévoilé des documents qui montre à quel point l’idéologie woke est en train de contaminer nos institutions.

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Selon le Toronto Sun, tous les fonctionnaires fédéraux doivent désormais suivre une formation destinée à les sensibiliser au racisme.

Voici des extraits des documents que les employés de l’État fédéral doivent lire :

  • « Le racisme est aussi grave au Canada qu’aux États-Unis. »
  • « Au Canada, les Blancs détiennent le pouvoir en raison des modes de pensée eurocentriques, enracinés dans le colonialisme, qui perpétuent et privilégient l’hégémonie blanche. »
  • « Il existe des préjugés à l’égard des Blancs (exemple : les Blancs ne savent pas danser), mais cela n’est pas du racisme. »
  • « Le racisme et le colonialisme font partie des fondements de ce que nous appelons aujourd’hui le Canada. »
  • « La suprématie blanche est présente dans nos hypothèses institutionnelles et culturelles, qui attribuent une valeur, une moralité, une bonté et une humanité au groupe blanc, tout en attribuant aux personnes et aux communautés de couleur le rôle de sans valeur, d’immoraux, de mauvais et d’inhumains ainsi que non méritants. » 

 

 « Voici des caractéristiques de la culture de la suprématie blanche qui existe au Canada : 

  •  Le perfectionnisme 
  • La quantité au détriment de la qualité 
  • Le culte de la parole écrite
  •  Le paternalisme
  •  La peur du conflit
  •  L’individualisme 
  • Le progrès, c’est nécessairement plus
  •  Le droit au confort 
  • L’objectivité »

On reconnaîtra des thèses répandues notamment par la militante Judith Katz

 

Pour Brian Lilley du Toronto Sun, alors que les participants à cette formation, offerte par Affaires mondiales Canada, sont invités à remettre en question le nom même du pays, on les informe également de ne pas remettre en question d’autres questions telles que l’affirmation selon laquelle seuls les Blancs peuvent être racistes. Le premier « mythe » que le cours tente de déboulonner est que le racisme inversé existe et que des noirs ou des autochtones peuvent être racistes. Le début de cette section est repris ci-dessous :

Mythe n° 1 :  Le racisme inversé existe, et les Noirs, les Autochtones et les personnes de couleur peuvent être racistes envers les Blancs.

Bien qu’il existe des suppositions et des stéréotypes sur les Blancs, on considère qu’il s’agit de préjugés raciaux et non de racisme. Le préjugé racial désigne un ensemble d’attitudes discriminatoires ou méprisantes fondées sur des suppositions découlant de perceptions au sujet de la race ou de la couleur de la peau. Ainsi, des préjugés raciaux peuvent être entretenus à l’égard des Blancs (p. ex. « les Blancs ne savent pas danser »), mais cela ne constitue pas du racisme en raison des rapports de force systémiques.

Cette section suscite beaucoup de questions pour Brian Lilley.

Les blancs pauvres qui n’ont aucun pouvoir peuvent-ils alors être considérés comme racistes ? Selon ce cours, le racisme concerne la structure du pouvoir et l’autorité et il y a beaucoup de pauvres blancs, dont certains seront racistes, mais devrions-nous simplement les désigner comme ayant des « préjugés raciaux ».

Lectures essentielles selon le gouvernement du Canada, des ouvrages (majoritairement en anglais) et militants. C’est ainsi que l’« antiracisme » dont Kendi est l’exposant le plus sûr n’est pas simplement un nouveau nom pour un vieux concept. C’est plutôt la doctrine politique derrière les manifestations de rue, les « annulations », les attaques sur Twitter, les boycottages, les renversements de statues et l'intimidation des adversaires politiques. Ces nouveaux antiracistes considèrent que les systèmes politique, économique et policier américains sont gangrénés par des préjugés raciaux et que ces préjugés expliquent toute la différence de statut socio-économique entre les Noirs et les autres (y compris les Asiatiques), que le statu quo doit être combattu et que quiconque ne cherche pas à abattre cet état de fait est un collaborateur du racisme structurel de nos sociétés.

Les personnes qui ne sont pas blanches peuvent-elles être racistes les unes envers les autres ?

L’expérience de Brian Lilley, y compris de son éducation très multiculturelle, me dirait, oui, mais ce cours tente de prétendre que toutes les personnes de couleur sont unies dans une lutte pour la « libération ».

C’est en fait ce mot même, plusieurs autres phrases à la mode dans tout le document qui me disent que cette « formation » pour tous les travailleurs du service extérieur [ministère des Affaires étrangères] n’est rien de plus qu’une tentative d’inculquer une idéologie politique utilisant la race comme point d’entrée.


Les documents en question :

Voir aussi 

« Nous irons dans les écoles pour entamer un dialogue » sur le racisme systémique au Québec   

Éducation à la sexualité : « les craintes des parents sont légitimes »  

« La blanchité multiraciale » : comment les wokes expliquent que des non blancs votent pour Trump 

La théorie de la « fragilité blanche » (une nouvelle ordalie de l’eau utilisée pour découvrir les sorcières)

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