mercredi 19 mai 2010

Réactions à la suite des propos de Mgr Ouellet sur l'avortement

Le cardinal Marc Ouellet, archevêque catholique de Québec et primat du Canada, a fait quelques déclarations récemment où il rappelait la doctrine catholique sur l'avortement. (Voir son billet paru dans le Soleil.) Rien de bien neuf.


Campagne Québec Vie — Allocution du Cardinal Ouellet — dimanche 16 mai 2010


Rien de neuf donc... Et pourtant. Les réactions à la suite de ce rappel furent très vives, souvent dogmatiques et peu tolérantes, ce qui est paradoxal de la part de gens qui accusent Mgr Ouellet de dogmatisme, de sectarisme et autres gentillesses.

Désir de mort et allusion mesquine


La palme de la déclaration outrancière revient sans doute au chroniqueur Patrick Lagacé de La Presse de Montréal : « Le cardinal Ouellet va mourir, un jour. J'espère qu'il mourra d'une longue et pénible maladie. [...] Oui, le paragraphe que je viens d'écrire est vicieux. Mais Marc Ouellet est un extrémiste. Et dans le débat, tous les coups sont permis avec les extrémistes religieux. La prochaine fois, j'évoque le silence de l'extrémiste de Québec face à son frère pédophile. » Jolie prétérition qui laisse planer le doute sur l'affaire exacte. Paul Ouellet n'est pas prêtre et l'affaire impliquait deux jeunes filles. Petit mot allemand pour M. Lagacé : Sippenschuld.

L'avortement — un geste de « santé reproductive »


Pour Mme Françoise David (communiqué de Québec solidaire, le 17 mai), toujours mesurée, « les fondamentalistes chrétiens dans notre pays représentent un danger immédiat et grandissant pour les femmes québécoises, canadiennes et dans d'autres pays. » Rien que cela. « Les femmes québécoises ont obtenu de décider elles-mêmes de leur comportement en matière de santé reproductive… » Voilà qu'avorter est un geste de « santé » « reproductive ».

Parler au nom de toutes les femmes et bien des hommes...


Viennent ensuite toutes les associations, subventionnées, les politiciens et politiciennes libérales et péquistes (il n'y a pas de différences véritables sur les sujets de société) qui prétendent parler au nom de toutes les femmes en incluant de manière variable les hommes. Étrange discours sexiste, alors que, d'une part, de nombreuses femmes réprouvent l'avortement, et que, d'autre part, de nombreux hommes progressistes sont tout autant pro-avortement que les femmes progressistes.

Mme Parent (!) de la Fédération du Québec pour le planning des naissances a déclaré « Le respect de la vie passe aussi par le respect de la vie des femmes et de leurs droits reproductifs » Leur quoi ? Et les « droits reproductifs » des pères alors ? Et le droit de vivre des enfants à naître ?

L'avortement un respect de la vie... Il fallait oser. On comprend bien l'idée : il existe une infime partie aujourd'hui des grossesses qui peuvent mettre en danger la mère, tous les avortements sont « donc » permis pour respecter la vie des mères. C'est toujours le même truc : prendre un cas limite et en déduire un nouveau « droit » pour toutes les situations, plutôt qu'une exception, une dispense.

La présidente de la CSN, Claudette Charbonneau, s'est également dite inquiète ainsi que le chef du PQ, Mme Pauline Marois, enfin, elle est « outraged » dans la Gazette qui la cite.

La ministre de la Condition féminine du Québec, Christine Saint-Pierre, a déclaré que « Jamais on n'acceptera, nous les femmes, puis bien des hommes au Québec, de revenir aux broches à tricoter, jamais. » Toutes les femmes, bien des hommes. Broches à tricoter, comme si devant l'absence de loi sur l'avortement au Canada, il n'y avait que cette alternative : les aiguilles à tricoter ou l'avortement à tout moment, sous n'importe quel prétexte et remboursé par le contribuable.

Les démocrates pour qui « le débat est clos »


La ministre de la Condition féminine, Christine St-Pierre, déclarait lundi par ailleurs : « L’Église devrait plutôt chercher à panser les plaies des victimes des prêtres pédophiles, plutôt que d’essayer d’ouvrir un débat qui est réglé ».

Très élégant. Comme si une faute en excusait une autre, comme si l'Église catholique préconisait la pédophilie des prêtres, comme s'il n'y avait pas de très nombreuses victimes de la pédophilie des enseignants et de moniteurs sportifs par exemple. Pourquoi ne jamais en parler ? Voir pour la France et les États-Unis : « les atteintes et sévices sexuels perpétrés sur les élèves dans les écoles sont probablement 100 fois plus fréquents que ceux commis par des prêtres. »

Et puis, en quoi le débat est-il clos ? Comment cela se peut-il en démocratie ?

Dans un communiqué publié à la suite de la tempête lancée par les médias progressistes, le cardinal Ouellet rappelait également que lorsqu'il invite « à rouvrir la question de l’avortement, c’est pour offrir une protection à l’enfant dans le sein maternel. Le Canada est le seul pays au monde à maintenir un vide juridique complet à ce sujet. Quel modèle le Canada devrait choisir ? [Le cardinal Ouellet] laisse le soin aux politiciens d’étudier une solution équilibrée parmi la pléiade d’options qui existent ailleurs. Cependant, la priorité à l’heure actuelle n’est pas la criminalisation, c’est un éveil moral et une éducation des consciences face au drame de l’avortement. »

C'est mon affaire, pas de loi, mais l'État doit payer


Il y a aussi toutes ces lauréates méritantes du prix de la contradiction, toutes ces politiciennes et journalistes qui clament haut et fort que l'être qui est dans leur ventre est leur affaire, c'est leur corps (ce qui est bien sûr très discutable, c'est un être à part) et qu'elles ne veulent pas qu'on ouvre le débat, que l'État légifère, mais qui mystérieusement sont tout à fait d'accord quand il s'agit que l'État paie pour leurs avortements...

Discours religieux...de la part des pro-avortements dans les médias


Ce qui est également frappant dans l'hystérie qui a envahi tant de politiciennes et de journalistes, c'est le ton religieux qu'ils adaptent dans leur déclaration sans concession. Les détracteurs du cardinal qu’on a pu entendre dans les médias québécois avaient un discours… religieux. On était soit d’accord sur toute la ligne avec eux ou bien on était un vil infidèle impie.

Ne pas avorter « met la vie de l'enfant à naître en danger »


Au niveau des loufoques, il semble que les Raëliens (des membres de « nouveaux mouvements religieux » comme les appelle pudiquement le programme ECR) remportent le pompon. En effet : « La réponse vient tout droit du Prophète Raël. Forcer une mère, dit-il, qui ne veut pas accoucher à porter son bébé jusqu'à terme, met la santé de l'enfant en danger. » (voir commentaire de Gabriel ici et billet là). Une affaire de stress de ne pas être désiré qui affecterait l'enfant à naître, apparemment, selon le prophète...

Le sociologue des religions partial invité à répétition


Il y a enfin l'universitaire progressiste, « sociologue des religions », qui ne peut cacher son parti-pris et que Radio-Canada invite à répétition. C'est ainsi qu'hier Radio-Canada réinvitait (à nouveau) Louis Rousseau, professeur au Département de sciences des religions de l'UQAM au sujet du débat sur l'avortement qu'a relancé le cardinal Marc Ouellet. M. Rousseau est un chaud partisan du cours d'éthique et de culture religieuse.

Le professeur Rousseau ne s'est pas embarrassé d'un vernis d'objectivité dans son intervention. Il a ainsi critiqué la conception des catholiques qu'il dit conservateurs pour qui la hiérarchie guide le peuple chrétien. Il s'oppose à cette vision, car il existerait une autre Église qu'il dit « réelle » et qui réclamerait le droit de réfléchir.

Pour le professeur Rousseau, un esprit « sectaire » animerait le cardinal Ouellet et le Vatican parce qu'ils s'en tiennent à une doctrine claire et qu'ils seraient peu ouverts au dialogue, etc. Ceci alors que la représentante féministe qui le précédait au micro, Alexa Conradi, la présidente de la Fédération des femmes du Québec, s'en tenait à la ligne simpliste que l'avortement ne concerne « que les femmes », alors qu'en toute logique il y a un autre être distinct en jeu... Là, pas de commentaires de la part de M. Rousseau, alors qu'on peut très bien concevoir la « ligne » de Mme Conradi comme dogmatique...

Écoutez l'émission, le passage du professeur Rousseau commence à la 18e minute).

Le professeur Rousseau, sociologue des religions, affirme ensuite (24:50) que
« l'avortement ne fait pas partie de ce qu'aux cours des premiers siècles on estime les causes d'excommunication, ce n'est pas un péché mortel. »
M. Rousseau dévoile déjà ici son jeu qui consistera à faire croire — à l'aide d'omissions savantes — que la condamnation de l'avortement est le fait de quelques intégristes tardifs isolés de l'« Église réelle ».

Or, il est certain que l'avortement a toujours été considéré — à de très rares exceptions près — comme un péché chez les chrétiens.

Tertullien (en 220) condamne ainsi très explicitement l'avortement :
« Le fœtus est donc un homme dans le sein maternel aussitôt qu'il est complètement formé. La loi de Moïse, en effet, punit par le talion, quiconque est coupable d'avortement, puisque le principe qui fait l'homme existe, puisqu'il peut déjà vivre et mourir, puisqu'il est déjà soumis aux vicissitudes humaines, quoique vivant encore dans sa mère, il participe à tout ce qu'éprouve sa mère. » (De anima, XXXVII)
De nombreux apologistes chrétiens des premiers siècles moins connus que Tertullien, comme Athénagoras, défendent la même position : les chrétiens ne tuent pas, « pas même les fœtus dans le ventre des mères ».

Saint-Jérôme dans sa lettre à Eustochium en 384 disait déjà :
« Plusieurs, quand elles s’aperçoivent qu’elles ont conçu dans le crime, songent aux poisons qui font avorter. Souvent elles en meurent aussi du même coup. Alors, coupables d’un triple crime, elles sont traînées aux enfers : suicidées, adultères du Christ, parricides[1] d’un enfant non encore né.

Ce sont celles-là qui ont coutume de dire : « tout est pur pour les purs ! » (Tite 1, 15) ma conscience me suffit.
 »
S'appuyant notamment sur Tertullien, dès le concile d'Elvire en 305 ou 306, l'Église catholique sanctionne l’avortement par l'excommunication, quel que soit le stade de développement du fœtus (canon 63) : « Si une femme a conçu dans l'état d'adultère et qu'elle avorte ensuite, elle ne peut plus communier, même au seuil de la mort, car elle a pêché deux fois. »

Le concile d'Ancyre en 314 (canon 21) fait de même. La liste ensuite est longue.

Le professeur Rousseau n'hésite pas ensuite à dire que
« Or l'avortement a toujours été pratiqué autant dans les sociétés du premier siècle du christianisme qu'aujourd'hui »...
Comme si cela prouvait que l'Église ne le condamnait pas, même à l'époque ! Mais on comprend que M. Rousseau veut faire croire que les chrétiens se désintéressaient et ne condamnaient pas l'avortement à l'époque. C'est faux comme on l'a vu.

Le présentateur demande ensuite « Même Thomas d'Aquin pouvait se poser les questions que l'on se pose aujourd'hui ? »

Le sociologue des religions répond alors doctement :
« Pour Thomas d'Aquin, il n'est pas question d'imaginer que, dans les premières semaines, il s'agit là d'un être humain autonome. L'Église aujourd'hui rejoint une espèce de vision biologique à la limite non humaine, que dès les quatre premières cellules on a affaire à une personne dotée de capacités d'autonomie, non. On a un vivant qui va devenir un humain, mais qui pendant longtemps ne l'est pas encore. »
Il s'agit ici d'un plaidoyer personnel, loin d'un exposé objectif. Il faudrait d'abord définir ce qu'autonomie veut dire ici, car il y a ambiguïté pour l'homme contemporain.

On peut aussi dire que le nouveau-né n'est pas autonome dans le sens de « qui ne dépend de personne », car il est totalement démuni à sa naissance. Peut-on le tuer parce que non autonome ? Mais, si on parle d'autonomie dans le sens de « distinction », le fœtus est bien un être autonome (différent, distinct) de sa mère dès sa conception.

Le professeur Rousseau veut donner l'impression que le point de vue de Thomas d'Aquin est fondamentalement différent de celui des catholiques aujourd'hui.

S'il y a bien une différence, c'est au niveau de ce qu'on nomme l'animation de l'embryon au Moyen Âge. Le moment quand l'embryon ou le fœtus devient humain, a une âme. Pendant tout le Moyen Âge, l'Église a suivi les théories des anciens Grecs qui pensaient qu’il y avait une animation tardive de l’embryon. Aristote que suit saint Thomas d'Aquin pensait qu’il fallait 40 jours pour que le fœtus masculin soit animé (80 pour le féminin !) Il est vrai que l'Église distinguait en conséquence deux fautes de gravité inégale : « l’avortement homicide » et « l’avortement contraception » en cas d’élimination de l’embryon avant son « animation » (avant qu’il ne soit humain).

Cependant, il faut dire qu’aucun scolastique n’a jamais conclu qu’avant ce nombre de jours on pouvait avorter. Bien au contraire, ils ont toujours considéré l’acte comme un péché (une faute morale) particulièrement grave.

Car l'avortement n'est pas condamné en tant que meurtre sur un être humain complètement animé, mais à cause du respect dû à l'embryon dès sa conception, que sa nature entièrement humaine soit réalisée ou non, de par son potentiel à devenir pleinement humain. Le débat sur l'animation auquel le professeur Rousseau fait allusion en parlant de Thomas d'Aquin n'a donc pas de réelle portée.

La bulle effraenantum de Sixte V en 1588 fait de tout avortement un crime méritant excommunication. Plusieurs documents par la suite rappelleront que quel que soit le moment de l'animation de l'embryon (40 jours ou dès le début), l'avortement est péché. Après de nombreuses tergiversations, l’Église en est venue à soutenir la théorie de l’animation immédiate. Pour les théologiens catholiques, c’est cette théorie qu’il faut soutenir comme étant la plus probable, en raison de la révolution scientifique opérée par les progrès de la génétique qui nous montrent que tous les caractéristiques de l’être humain sont présents dès la fécondation de l’ovule. L'Église catholique n’a donc pas changé son enseignement au sujet de la défense de la vie humaine, mais elle l’a affiné en fonction de progrès de la science.

Aline Lizotte, docteur en philosophie et théologie de l'université Laval, qui avait déjà abordé la question il y a quelques années rappelle qu'il n'y a pas de solution de continuité entre la doctrine de Saint Thomas d'Aquin et la doctrine actuelle de l'Église romaine :
[Pour Thomas d'Aquin] « Celui qui frappe une femme enceinte commet un acte illicite et s'il s'ensuit la mort de la femme ou de l'enfant, il ne peut échapper à l'accusation du crime d'homicide » (IIa-IIæ, q. 65, a. 1, ad. 2).

On dira qu'ici saint Thomas ne vise que l'« animation » du fœtus en tant que doué d'une âme rationnelle. Sur cette question, il faut préciser trois choses :
  1. Saint Thomas distingue dans l'embryon l'apparition de degrés spécifiques de vie. Pour lui, la vie de l'intelligence ne peut apparaître avant que le fœtus soit doué d'un cerveau. Qui dirait le contraire ? Mais dès qu'il y a embryon, ce dernier est un être autonome et distinct de la mère. L'Aquinate insiste bien : c'est par son propre principe vital qu'il se développe non par celui de sa mère (De Potentia, q.3, a.9).

  2. Cet être qui est dans le sein maternel, de quelle espèce est-il ? Saint Thomas ne connaît rien à l'ADN ni à la transmission génétique de l'espèce. Mais pour lui la génération d'un individu d'une espèce est le fait d'une cause univoque. Un homme engendre un homme ; un chien, un chien. Quel que soit état de développement, initial ou terminal, l'être engendré est de même espèce que ses générateurs. Cet embryon engendré d'un homme et d'une femme est donc un « être » et un « être humain ».

  3. Tout être humain, quel que soit son état de faiblesse, est « sujet de droit », car le droit ne se définit pas en vertu de la « qualité » ou de quelque autre considération relativiste, mais en vertu de « ce qui est dû ». La vie est un droit dès le moment où l'on est en présence de l'être humain… et cela est le fait de l'embryon dès son apparition.
Le témoignage engagé de Louis Rousseau, qui semble regretter que l'Église catholique affine son raisonnement à la lumière des progrès de la science, ne fut pas suivi à l'antenne de la société de radiodiffusion d'État d'aucune intervention d'un autre philosophe ou théologien spécialiste du dossier qui aurait pu corriger son exposé partiel et partial.





[1]  « parricide » (de ses parents) ou tout « meurtrier », voir le Grand Gaffiot qui cite Cicéron (assassin, meurtrier Si quis eum occiderit, parricida ne sit), Dictionary of Greek and Roman antiquities (« anyone who kills another dolo malo ») et plusieurs traductions anglaises.

Voir aussi :

Débat sur l'avortement : l'aînée est pro-avortement et défend l'ordre établi, la cadette pro-vie veut dialoguer (2 vidéos)






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9 commentaires:

Anonyme a dit…

Fabuleuses réactions, que vous avez là ! Merci infiniment pour ces précisions... Il semble que les recherchistes des émissions de la SRC devraient s'en abreuver... On peut toujours rêver !

Brigitte Bédard

Romanus a dit…

Ce qui est extraordinaire est que Patrick Lagacé puisse tenir de tels propos sans qu'il y ait de réaction. Il faut aussi savoir que Patrick Lagacé aime provoquer... ca fait part de son succès. En fait, le simple fait qu'un journal comme La Presse puisse permettre la publication de propos d'une telle brutalité dépasse l'imagination. Ça explique en partie pourquoi je ne lis plus les journaux.

Moralement, le Québec a atteint le fond du baril.

Julie Tranchemontagne a dit…

M'est avis que les féminissses et les progresssisses paniquent.

Elles sentent bien que l'absence de loi sur l'avortement est intenable à long terme.

Elles savent aussi que tout "dialogue" ne peut se conclure que par une défaire pour elles puisque tout est permis actuellement.

Elles adoptent donc un comportement dogmatique et religieux qu'elles disent être celui de ceux qui posent des questions sur le sujet.

Niet. Le débat est clos. Taisez-vous de criez à l'unisson hystérique ceux qui ont accès aux médias.

Sylvie A. a dit…

Revue de presse :

http://www.cqv.qc.ca/fr/revue-de-presse-suite-au-congres-campagne-quebec-vie-2010

Étonnant, non ? a dit…

Étonnant de la part de Richard Martineau :

« OÙ SONT LES HOMMES?

Selon un prof de Harvard, les sociétés occidentales manquent d'hommes virils.

La virilité, dit-il, c'est d'avoir le courage de ses opinions, et ne pas avoir peur d'aller à l'encontre des idées reçues.

Mais, c'est le cardinal Ouellet, ça! »

http://www.canoe.com/infos/chroniques/richardmartineau/archives/2010/05/20100509-094501.html

Luc N a dit…

Les propos controversés du cardinal Ouellet sur l'avortement sont défendus par une jeune femme de 25 ans.

http://videos.lcn.canoe.ca/video/86428815001/denis-levesque-emission-du-18-mai-1/

Luc N a dit…

http://videos.lcn.canoe.ca/video/86428815001/denis-levesque-emission-du-18-mai-1/

Les propos controversés du cardinal Ouellet sur l'avortement sont défendus par une jeune femme de 25 ans.

Anonyme a dit…

TOUT CEUX QUI CHIALE CONTRE L'AVORTEMENT. LEUR MÈRE AURAIS DUE AVORTÉE

Je dis ça, je ne dis rien a dit…

Anonyme a écrit «
TOUT CEUX QUI CHIALE CONTRE L'AVORTEMENT. LEUR MÈRE AURAIS DUE AVORTÉE
»
Merci pour ce morceau de bravoure orthographique.

1) On n’écrit pas en majuscules, c'est crier.

2) On corrige l'orthographe très Monopole-de-l'Éducation et autonomie précoce :
Tous[1] ceux qui chiale[nt, 2][se plaignent mieux] contre [au sujet de] l'avortement, leur mère aurait[3] dû [4] avorter[5].

3) On ne souhaite pas la mort de ses contradicteurs.

4) On fait preuve de cohérence logique : pourquoi ceux qui sont contre l'avortement devraient-ils avoir été avortés, puisqu'ils sont contre ?