mercredi 22 avril 2009

Réal Gaudreault sur le cours d'éthique et de culture religieuse

Capsule 20 — Le Parti libéral et la désinformation



Notre premier ministre Jean Charest ainsi que sa ministre de l’Éducation Mme Michelle Courchesne s’y connaissent bien en désinformation. M. Charest a prétendu que le cours ÉCR reçoit l’appui d’une large majorité de citoyens au Québec. Que dire de Mme Courchesne qui juge que ce cours est bon alors qu’elle n'a pas prouvé en savoir grand-chose dans ses déclarations précédentes ?
  1. 72 % des parents québécois en faveur de la liberté de choix en éducation morale et religieuse (octobre 2008)
  2. Louis O'Neill sur le 72 % des parents québécois en faveur de la liberté de choix en éducation morale et religieuse
  3. 57 % de la population serait d’accord pour que les parents « aient le choix entre l’enseignement religieux confessionnel et le cours d’éthique et de culture religieuse » (décembre 2007)

Capsule 21 — Le Comité sur les affaires religieuses



En 2000, on assiste à la déconfessionnalisation des structures scolaires québécoises (dans le public). Arguant de cette déconfessionnalisation, il n’y aurait donc plus de cours de religion dans les écoles au Québec. Pourtant, la même année, le gouvernement crée le Comité sur les affaires religieuses, un groupe de travail qui publie des textes sur la religion dans les écoles. Étrangement, en 2008, on nous ramène un cours de religion (ÉCR). Plutôt drôle, non ?

La semaine dernière, le 15 avril, le Comité sur les affaires religieuses, présidé par Jacques Racine, l'un des pères du cours ÉCR, avait demandé à la Table de concertation protestante de rencontrer quelques parents protestants pour discuter de l'« implantation » du programme d'ÉCR.

Guère plus de 20 personnes se sont déplacées. La réunion ne s'est pas déroulée comme les fonctionnaires s'y attendaient. Des parents mécontents ont clairement exprimés leur désaccord au sujet du cours ÉCR de telle sorte que même ceux qui, au départ, appuyaient le cours ÉCR n'étaient plus aussi certains à la fin de la soirée. M. Racine, vexé de la tournure des évènements, a annulé la période de questions prévue.

Commission permanente de l'éducation du 19 mars 2008

Mme Malavoy du Parti québécois et M. Michel David du Devoir, deux phares du correctivisme politique, d’appeler à l’interdiction des écoles confessionnelles.

Capsule 22 — Mme Marois et Mme Malavoy, même parti, même délire



Dans les années 90, les députés et les ministres du P.Q. ont travaillé très fort à la déconfessionnalisation du système scolaire québécois. Or, comme il leur manquait de bons arguments, ils ont cru bon en inventer de toutes pièces. Les plus savoureux sont ceux de Mme Marois et de Mme Malavoy qui, ensemble, battent tous les records de déclarations tordues et mensongères. Pauvres Québécois ! car elles veulent en plus prendre le pouvoir au Québec.

Rappelons que Mme Pauline Marois avait solennellement déclaré le 26 mars 1997 à l'Assemblée nationale :
« L'école publique se doit donc de respecter le libre choix ou le libre refus de la religion, cela fait partie des libertés démocratiques. »

« Le libre choix entre l'enseignement moral et l'enseignement religieux catholique et protestant continuera d'être offert, en conformité avec la Charte québécoise des droits et libertés. »

« Cette école devra être capable d'offrir le libre choix aux parents qui la fréquenteront... c'est-à-dire aux parents des enfants qui la fréquenteront, soit la possibilité d'une formation religieuse catholique, protestante ou une formation morale. »

« Je répète, M. le Président, que l'école publique doit respecter le libre choix comme le libre refus de la religion qu'expriment les parents. »

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