Chers amis,
Plus le succès de ces valeureuses écoles est patent, plus les tracasseries administratives et les discriminations en tous genres s’abattent sur elles. Mais nous sommes sans cesse leur bouclier pour les défendre et amortir au maximum les coups qui les frappent, de sorte qu’elles continuent à se développer envers et contre tout. Citadelles de l’espérance, elles rendent le sourire à toujours plus d’enfants et leur transmettent notre précieux héritage européen : plus de 130 000 enfants bénéficient aujourd’hui d’une scolarisation dans l’une des 2 500 écoles libres et indépendantes de France !
Ces victoires, c’est grâce à votre mobilisation que nous avons pu les arracher, et je veux ici vous en remercier chaleureusement. Nous pouvons être fiers d’avoir tenu ensemble dans la tourmente, et d’avoir su développer ces écoles coûte que coûte. Mais nous pouvons faire plus. Nous pouvons faire en sorte que ce trésor qu’elles apportent bénéficie à bien plus d’enfants sur tout le territoire.
Nous seulement nous pouvons faire plus mais nous y avons même collectivement intérêt, parce qu’il ne suffit pas de former une élite morale et intellectuelle pour assurer l’avenir de notre pays. Bien sûr que c’est fondamental de forger des élites, pour tenir allumé le flambeau du génie européen. En quelque sorte, les écoles libres et indépendantes d’aujourd’hui jouent un rôle comparable à celui que jouèrent les monastères au Moyen-Âge, dans la sauvegarde et la transmission du patrimoine gréco-romain.
Mais il faut aussi apporter une solution accessible à tous les enfants, car la France ne demeurera la France que si notre culture et notre art de vivre sont inculqués à chacun de ses futurs citoyens. Et nous en sommes très loin.
Il n’est évidemment pas possible d’accueillir dans des écoles indépendantes tous les enfants qui sont dans l’école publique aujourd’hui. Et nous n’avons d’ailleurs pas les moyens de payer les frais de scolarité de 30, 50, 70 fois plus d’écoles qu’aujourd’hui, alors que l’État ponctionne des impôts toujours plus écrasants. En revanche, il est à notre portée de changer le mode de financement de notre système éducatif de sorte que l’argent public aille uniquement aux écoles plébiscitées par les parents. Il nous faut obtenir la mise en place d’un financement public des écoles publiques comme privées, qui dépendrait seulement du nombre d’enfants qui y ont été librement inscrits par leurs parents. C’est l’esprit du chèque éducation que l’on doit repenser pour l’adapter au contexte présent.
Nous n’y parviendrons pas en un seul jour, mais nous pouvons réussir, en conduisant une campagne résolue et bien organisée. D’autres États nous montrent la voie, à commencer par les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, l’Irlande, ou certains États des États-Unis bien sûr.
💣 La polémique sur l’éducation sexuelle montre l’urgence pour l’enseignement catholique sous contrat de retrouver le goût de défendre ses propres libertés.#EVARS @Eglisecatho pic.twitter.com/DxnpGWtZXE
— Anne Coffinier-Barry (@AnneCoffinier) December 4, 2024
L’introduction du financement public du libre choix de l’école fera faire de puissantes économies à l’État. Chaque enfant passant d’une école publique à une école privée fait économiser jusqu’à la moitié des dépenses publiques d’éducation. Dans le contexte budgétaire actuel, c’est vraiment un atout auxquels les hommes politiques ne peuvent qu’être sensibles. Notre pays n’a plus les moyens financiers de garder plus longtemps le système éducatif actuel qui est à la fois trop coûteux et pas assez performant. La méritocratie scolaire était le fondement du pacte républicain. Elle n’existe plus aujourd’hui, et tout le monde en convient. Il est urgent de permettre de nouveau aux élèves méritants d’origine modeste de s’élever socialement grâce à l’école. Et ce n’est pas simplement en renforçant l’autorité et la place des fondamentaux à l’école que l’on pourra relever notre école publique. Cela aurait pu suffire il y a… 40 ans, mais plus aujourd’hui, au regard de ce que sont devenus l’ensemble des acteurs éducatifs : les élèves bien sûr mais aussi leurs parents, les enseignants et, plus largement, tout l’écosystème éducatif. Nous ne pouvons plus faire l’économie d’une profonde restructuration de notre système d‘éducation français, et la voie de la réforme de son financement est la plus efficace pour y parvenir. Elle permettra aussi de redonner vie à la méritocratie en France.
Cette refonte du système éducatif par la réforme de son financement devra être préparée dans le détail et expliquée dans le cadre d’une campagne d’information et d’influence de longue haleine. Il y a urgence à lancer le chantier du libre choix de l’école sans plus tarder. Nous ne pourrons pas continuer bien longtemps à payer des impôts si lourds tout en payant ou soutenant par nos dons des écoles indépendantes de plus en plus nombreuses. C’est intenable.
Il nous faut investir aujourd'hui avec détermination pour que demain, ce soient les impôts qui financent les écoles que les familles auront librement choisies. Il est temps d’allouer l’argent public à des écoles qui fonctionnent et qui confortent le rôle éducatif des parents. Non plus à des écoles publiques en faillite qui pèsent sur les finances de l’État sans pour autant offrir une instruction de qualité.
C’est le moment d’être audacieux et déterminés en lançant une puissante campagne d’influence qui aboutisse à l’adoption d’une loi donnant enfin aux familles le libre choix de l’école. Le pire qui puisse arriver à une vieille nation comme la nôtre est de baisser les bras, par lassitude, devant les grands chantiers politiques qui s’imposent.
Ne nous résignons pas. Seules les batailles qui ne sont pas livrées sont perdues d’avance. Rendons le pouvoir aux familles et aux contribuables. Nous le devons à nos enfants comme à nos ancêtres. Aidez-nous à faire campagne pour obtenir le financement public du libre choix de l’école.
Nous comptons sur vous. Nous avons deux à trois ans pour construire et mener à bien cette campagne. Si nous gagnons, vous n’aurez plus tant à dépenser en frais de scolarité pour vos enfants tout en payant des impôts écrasants pour financer une école publique en faillite. Soutenez-nous maintenant et vous réaliserez demain de fortes économies tout en rendant à notre pays une école dont il puisse être fier.
Faites sans tarder un don à Créer son école.
NB-2 : Pour rappel, 66 % de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu. Un don de 200 euros vous revient, après déduction, à 68 euros seulement.
Pour un don déductible au titre de l’IFI, vous pouvez soutenir la Fondation Kairos pour l’innovation éducative-Institut de France, que j’ai fondée pour conduire des actions complémentaires à celles de Créer son école, au bénéfice des enfants. En savoir plus : https://www.fondationkairoseducation.org/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire