Ottawa prévoit lancer une campagne publicitaire nationale visant à informer davantage de Canadiens blancs sur le racisme systémique.
Manifestation pro-noire à Ottawa en 2016 |
Cette stratégie indique que 3,3 millions seront consacrés à des activités de marketing [de culpabilisation univoque.]
Les détails de ce que recherche Patrimoine canadien dans une telle campagne, dont le lancement est prévu plus tard cette année, sont inclus dans les documents affichés sur le site web de Services publics et Approvisionnement Canada.
Le ministère affirme que son public cible réside dans « les adultes canadiens d’âge moyen non racialisés » [blancs donc] — définis comme ayant entre 30 et 44 ans – vivant dans n’importe quelle zone rurale ou urbaine.
Il précise que cela comprend les adultes résidant dans des endroits comme Hamilton, Thunder Bay et Québec, considérés comme des « points chauds du racisme » en raison du volume élevé de crimes haineux rapportés par la police.
Selon les documents, le gouvernement souhaite que son auditoire soit informé des « préjugés implicites » et que la campagne tisse un récit convaincant au plan affectif de l’identité et des valeurs canadiennes contemporaines comme antithèse au racisme.
Le ministère affirme que l’objectif de la campagne est d’amener plus de Canadiens à lutter contre le racisme systémique en les sensibilisant à ses impacts par l’entremise de la publicité, des médias sociaux et de l’engagement du public.
[CTV ajoute : « Dans ce contexte de COVID-19, les Canadiens bénéficient d’une occasion unique de réinventer le contrat social de manière à placer l’antiracisme, l’équité, la réconciliation et les droits de la personne au cœur du processus de rétablissement », indiquent les documents. »]
Il souhaite que la campagne cherche des moyens d’attirer la participation d’« influenceurs pertinents ».
Exacerbé par la pandémie
Le ministère cite des données montrant que pendant la pandémie, les communautés autochtones, noires, asiatiques, musulmanes et juives ont été confrontées à plus de discrimination et de crimes haineux. [On aimerait avoir des preuves…]
La question du racisme systémique a été mise au premier plan en mai dernier après le meurtre de George Floyd, un Afro-Américain de Minneapolis, par l’ancien policier Derek Chauvin. [Aux États-Unis… et si tant est que c’était du racisme systémique. Rappelons que les autres policiers dans l’équipe de Derek Chauvin lors de l’arrestation de Floyd n’étaient pas tous blancs et qu’ils ne sont pas intervenus.]
Sa mort a déclenché des manifestations et des rassemblements un peu partout au Canada, dénonçant également le racisme dans le pays. [Récupération que la Presse canadienne amplifie.] Plus récemment, le pays a été confronté à l’héritage du système des pensionnats pour les enfants autochtones. Des Premières Nations ont découvert à l’aide d’un radar à pénétration de sol des centaines de tombes anonymes [parfois centenaires] sur des sites d’anciens pensionnats où, selon elles, des enfants autochtones ont été enterrés. [Quel rapport avec les quadragénaires blancs d’aujourd’hui habitant Québec ?]
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