lundi 13 juin 2011

Seuls 40 % des cégépiens terminent leur diplôme dans les délais normaux

À peine 38,1 % des jeunes inscrits dans les programmes « préuniversitaires » offerts dans les collèges publics du Québec arrivaient à les compléter en deux ans en 2007, indiquent des données du ministère de l’Éducation. La proportion est encore plus faible dans les programmes techniques (36,5 % en 2006) qui sont censés durer trois ans.

La Fédération des cégeps assure que le phénomène n’a rien à voir « avec la performance du réseau collégial. » La situation serait plutôt attribuable au désir des jeunes d’aujourd’hui « d’allonger » la durée de leurs études, explique la porte-parole de l’organisme, Caroline Tessier au Journal de Montréal.




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8 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais on s'en fout de cette statistique!

Le cégep est un parcours qui ne suit pas la logique de la performance!

Âgé de 17 ans, plusieurs étudiantEs s'inscrivent à un programme pour leur première session et changent par la suite car ils/elles découvrent plus tardivement leurs intérêts.

Pour ma part, j'ai fait mon cégep en 6 ans! 2 années en technologie de l'architecture, 1 année de transition, 1 année en technique administrative et 2 année en sciences humaines (la mère des sciences!).

Et comme disait Dédé:
J'vais recommencer mon autre vie d'la même façon
J'vas avoir d'l'instinct, j'vas rester fidèle à mon style
L'entente parfaite entre mon coeur et ma raison!

je ferais la même chose!

Marre des anonymes a dit…

Anonyme : le réseau des cégeps coûtent 2 MILLIARDS PAR AN.

Que le cégep soit payant alors pour ceux qui redoublent.

Anonyme a dit…

Wouhou.... 2 milliards!

J'en ai les jambes coupées.

Je n'ai plus d'arguments!

Franchement, ils ont mis la taxes à l'échec entre 1996 et 2003 et la seule chose que cela a produit c'est de pousser des jeunes dans le travail précaire!

Le cégep est une particularité au Québec qui l'enrichit bien plus que la pauvreté de ta statistique d'homo-économicus blasé.

Le cégep ne doit pas être payant pour les jeunes mais devrait être financé avec une fiscalité qui devrait aller chercher la richesse où elle est: chez les ploutocrates!

En somme, il y a jamais eu autant de richesse par tête de pipe au Québec et en même temps autant de personnes qui n'arrivent pas à manger correctement malgré souvent deux jobs minables!

Pourquoi taper sur les pauvres? car ainsi on a l'attention des médias appartenant aux riches? J'avoie qui faut avoir du courage pour dénoncer les puissants... et mon courage, je l'ai acquis au cégep et par la suite à l'université... voilà probablement l'unique raison du démantèlement de l'accessibilité universelle aux études post-secondaires!

Marre des anonymes a dit…

"Le cégep est une particularité au Québec qui l'enrichit bien plus que la pauvreté de ta statistique d'homo-économicus blasé."

Prouvez-le.

Facile de ressortir des slogans éculés des années soixante.

Les DEUX MILLIARDS ne vous embêtent pas? Je pense qu'il faudrait que des gens comme vous paient plus d'impôts, mais pas tout le monde.

Votre laxisme ne doit pas être supporté par tous les contribuables.

En ce qui me concerne c'est utilisateur (tire-au-flanc), payeur.

Herjulfr a dit…

Ces statistiques prouvent surtout qu'il y a un manque en amont, au secondaire. Le problème n'est pas les deux milliards engloutis par les cégeps mais la médiocrité des études secondaires. Celles-ci améliorées, les cégépiens seraient moins indécis et plus performants, dès le départ, et le système coûterait probablement moins cher.

Théophile a dit…

Eh bien... mes deux enfants ont changé de parcours en cours de route et les deux pour de bonnes raisons (ils n'ont PAS 'redoublé'!). L'un a quitté le CEGEP pour la construction et l'autre a changé de programme au CEGEP. Les deux réussissent très bien.

Durandal a dit…

Les cégepiens se plaignent qu'ils mangent trop de kraft dinner, mais plusieurs d'entre eux vont au bar chaque semaine, mangent souvent au resto, sans parler des voyages en Europe / Amérique latine qu'un bon pourcentage d'entre eux se payent malgré leur "précarité".

Personnellement, je fais mon DEC en 5 sessions plutôt que 4. Ça ne coûte pas plus cher car au final je fais le même nombre de cours. Ce qui coûte plus cher c'est l'AFE (aide financière aux études) qui s'étale sur plus longtemps. Et je ne me sent pas coupable : c'est le Ministère de l'éducation qui m'oblige, pour aller à l'université dans une branche donnée, à suivre pleins de cours dans pleins d'autres branches qui ne sont aucunement reliées à mon choix de carrière. Vous me faites perdre mon temps, payez-moi.

Ces cours hors-programme constituent un immense gaspillage de ressources humaines et financières. Ils devraient être abolis.

■ Les cours de philo : endoctrinement athée ou divagations insignifiantes

■ Les cours d'éducation physique : franchement on est assez grand pour faire de l'exercice en dehors de l'école

■ Les cours d'anglais : améliorez ceux du secondaire plutôt que nous réapprendre les mêmes notions ad vitam etarnam

■ Les cours de français : on apprend pas le français, mais on fait toutes sortes de niaiseries (vidéos stupides, dissertations ésotériques sur des sujets obscènes, etc.). De toutes façons le primaire + secondaire ça devrait être suffisant pour apprendre sa langue maternelle, sinon ladite langue est trop complexe et de surcroît mal enseignée

■ Les cours de mathématiques : impertinent pour de nombreux métiers

Encore mieux : les cégeps devraient être abolis en même temps que le Ministère de l'éducation, ça réglerait la question.

Anonyme a dit…

J'ai moi-même changé de programme. Sciences de le nature (qui était peu pertinent par rapport aux cours de physique et mathématique pour mon intérêt) aux DEC soins-infirmiers.