L’école catholique secondaire Loyola a demandé à être exemptée du cours d’ECR imposé par le Monopole de l’Éducation. Qu’en est-il des autres écoles confessionnelles ?
À notre connaissance, l’école chrétienne Emmanuel de Dollard-des-Ormeaux est la seule autre école du Québec qui ait officiellement demandé à être exemptée. Le Monopole de l’Éducation n’a pas encore répondu à sa requête.
On ne parle pas souvent des écoles évangéliques privées non subventionnées dans la presse et de la manière dont elles perçoivent ce cours. Pourquoi ne sont-elles pas montées au créneau alors que ce cours tend à banaliser le christianisme et prône une découverte autonome par l’élève de l’éthique dénuée de toute perspective religieuse qui lui donnerait une assise ?
D’après nos renseignements, une douzaine de représentants d’écoles évangéliques qui enseignent le programme ACE se sont réunis le 26 et 27 juin à l’Assemblée du Plein Évangile (Full Gospel Assembly) à Montréal à quelques pâtés de maison du pont Mercier pour une session de formation sur le nouveau cours d’éthique et de culture religieuse.
L’instructrice originaire de l'Inde aurait précisé à son auditoire de chrétiens convaincus que ce cours permettrait à de nombreux élèves dans les écoles publiques, dépourvus de toute connaissance chrétienne, d’entendre parler de Jésus et que le volet d’éthique permettrait à l’enseignant de souligner le point de vue chrétien dans certaines décisions éthiques alors que les élèves pourraient ne connaître auparavant que la réponse éthique « laïque », contraire à la Bible. Notons que certains musulmans et juifs se disent également la même chose, pensant tous que ce cours leur offrira une exposition supplémentaire dans les écoles québécoises et ne pensant jamais que tous pourraient peut-être bien y perdre.
Lors de cette réunion, l’instructrice qui a beaucoup insisté sur les préjugés racistes des Québécois à cause de sa couleur de peau aurait indiqué que les écoles évangéliques privées pourraient adapter le cours et ne seraient pas obligées d’enseigner ce qu’elles considèrent répréhensible pour autant qu’elles enseignent des éléments factuels sur les autres religions.
On leur aurait également signalé que, bien qu’idéalement le professeur doive adopter une position neutre, il est évident que les convictions de celui-ci ne pourront rester totalement cachées. L’important étant de fournir, une heure par semaine, des faits sur d’autres religions et de développer des compétences favorables au dialogue. Les sujets en éthique pourraient être choisis afin de ne pas aborder des sujets contraires au projet éducatif de l’école (ne pas aborder le droit à l’avortement ou les mariages homosexuels par exemple).
Si ces informations (provenant de deux sources différentes) devaient se vérifier, pourquoi le Monopole de l’Éducation n’adopte-t-il pas la même souplesse envers l’école Loyola ?
Il n’est pas clair à ce stade que la formatrice ne sera pas désavouée ultérieurement par le Monopole de l’Éducation, ni que ces mesures conciliantes, si elles sont avérées, à l’égard d’écoles évangéliques ne seront pas supprimées une fois l’opposition au cours aura été vaincue dans les secteurs public et privé subventionnés. « Il faut harmoniser ». Rappelons que ces écoles évangéliques avaient été déclarées illégales par le Monopole et que leur existence est toujours menacée par un non-renouvellement de permis. Me Claude Grant de Gatineau représente ces écoles dans leurs déboires avec le Monopole de l'Éducation.
À notre connaissance, l’école chrétienne Emmanuel de Dollard-des-Ormeaux est la seule autre école du Québec qui ait officiellement demandé à être exemptée. Le Monopole de l’Éducation n’a pas encore répondu à sa requête.
On ne parle pas souvent des écoles évangéliques privées non subventionnées dans la presse et de la manière dont elles perçoivent ce cours. Pourquoi ne sont-elles pas montées au créneau alors que ce cours tend à banaliser le christianisme et prône une découverte autonome par l’élève de l’éthique dénuée de toute perspective religieuse qui lui donnerait une assise ?
D’après nos renseignements, une douzaine de représentants d’écoles évangéliques qui enseignent le programme ACE se sont réunis le 26 et 27 juin à l’Assemblée du Plein Évangile (Full Gospel Assembly) à Montréal à quelques pâtés de maison du pont Mercier pour une session de formation sur le nouveau cours d’éthique et de culture religieuse.
L’instructrice originaire de l'Inde aurait précisé à son auditoire de chrétiens convaincus que ce cours permettrait à de nombreux élèves dans les écoles publiques, dépourvus de toute connaissance chrétienne, d’entendre parler de Jésus et que le volet d’éthique permettrait à l’enseignant de souligner le point de vue chrétien dans certaines décisions éthiques alors que les élèves pourraient ne connaître auparavant que la réponse éthique « laïque », contraire à la Bible. Notons que certains musulmans et juifs se disent également la même chose, pensant tous que ce cours leur offrira une exposition supplémentaire dans les écoles québécoises et ne pensant jamais que tous pourraient peut-être bien y perdre.
Lors de cette réunion, l’instructrice qui a beaucoup insisté sur les préjugés racistes des Québécois à cause de sa couleur de peau aurait indiqué que les écoles évangéliques privées pourraient adapter le cours et ne seraient pas obligées d’enseigner ce qu’elles considèrent répréhensible pour autant qu’elles enseignent des éléments factuels sur les autres religions.
On leur aurait également signalé que, bien qu’idéalement le professeur doive adopter une position neutre, il est évident que les convictions de celui-ci ne pourront rester totalement cachées. L’important étant de fournir, une heure par semaine, des faits sur d’autres religions et de développer des compétences favorables au dialogue. Les sujets en éthique pourraient être choisis afin de ne pas aborder des sujets contraires au projet éducatif de l’école (ne pas aborder le droit à l’avortement ou les mariages homosexuels par exemple).
Si ces informations (provenant de deux sources différentes) devaient se vérifier, pourquoi le Monopole de l’Éducation n’adopte-t-il pas la même souplesse envers l’école Loyola ?
Il n’est pas clair à ce stade que la formatrice ne sera pas désavouée ultérieurement par le Monopole de l’Éducation, ni que ces mesures conciliantes, si elles sont avérées, à l’égard d’écoles évangéliques ne seront pas supprimées une fois l’opposition au cours aura été vaincue dans les secteurs public et privé subventionnés. « Il faut harmoniser ». Rappelons que ces écoles évangéliques avaient été déclarées illégales par le Monopole et que leur existence est toujours menacée par un non-renouvellement de permis. Me Claude Grant de Gatineau représente ces écoles dans leurs déboires avec le Monopole de l'Éducation.
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