Depuis 2017, le gouvernement fédéral a dépensé :
En 2024, le coût moyen par demandeur d’asile hébergé à l’hôtel est de 132 $/jour, en baisse par rapport à 199 $/jour en janvier 2024.
À son pic en 2023, 46 hôtels étaient utilisés à travers le pays, pour un coût moyen de 205 $/nuit.
Le fédéral finance encore actuellement 500 demandeurs dans 5 hôtels (1 au Québec, 4 en Ontario).
Installations et mesures
Le gouvernement maintient environ 3 500 lits en réserve.
En 2024, des avis de quitter les hôtels ont été envoyés à des demandeurs d’asile pour les inciter à se reloger dans les communautés. Résultat :13 000 personnes ont quitté les hôtels entre janvier et mars 2024.
Le plus grand centre d’accueil au pays a ouvert récemment dans la région de Peel, près de Toronto, avec une capacité de 680 places, financé à hauteur de 22 millions $.
Financement municipal et provincial (2017 à 2024)
Réactions et critiques
Des élus (NPD, conservateurs) jugent que le système actuel n’est pas viable, trop coûteux et perçu comme injuste pour les Canadiens vivant une crise du logement.
Le ministère reconnaît que l’hébergement en hôtel n’est pas une solution durable, et que le but est d’aider les demandeurs à accéder à un logement autonome le plus tôt possible. Également subventionné ?
Nouvelles politiques
Le projet de loi C-2, déposé avant la pause estivale du Parlement, vise à réduire le nombre de demandes d’asile, notamment en limitant les audiences à ceux arrivés depuis moins d’un an et en refusant l’accès à ceux qui franchissent illégalement la frontière depuis les États-Unis.
En résumé
Depuis 2017, 2,6 milliards $ au total ont été engagés pour loger les demandeurs d’asile.
Le recours aux hôtels, bien qu’important, est officiellement considéré comme transitoire.
L’afflux continue, notamment au Québec et en Ontario, ce qui sature les systèmes d’hébergement locaux et suscite des tensions politiques.
- 1,1 milliard $ pour loger temporairement les demandeurs d’asile dans des hôtels, en raison de la surcharge des refuges.
- 1,5 milliard $ supplémentaires ont été versés aux provinces et municipalités via le programme Programme d'aide au logement provisoire (PALP) pour les aider à couvrir les coûts liés à l’accueil.
- Le recours aux hôtels a commencé en 2017, comme solution d’urgence.
- Le nombre de demandeurs d’asile au Canada est passé de 50 365 en 2017 à 173 000 en 2024.
- En 2024, les principales villes d’arrivée sont Montréal et Toronto.
En 2024, le coût moyen par demandeur d’asile hébergé à l’hôtel est de 132 $/jour, en baisse par rapport à 199 $/jour en janvier 2024.
À son pic en 2023, 46 hôtels étaient utilisés à travers le pays, pour un coût moyen de 205 $/nuit.
Le fédéral finance encore actuellement 500 demandeurs dans 5 hôtels (1 au Québec, 4 en Ontario).
Installations et mesures
Le gouvernement maintient environ 3 500 lits en réserve.
En 2024, des avis de quitter les hôtels ont été envoyés à des demandeurs d’asile pour les inciter à se reloger dans les communautés. Résultat :13 000 personnes ont quitté les hôtels entre janvier et mars 2024.
Le plus grand centre d’accueil au pays a ouvert récemment dans la région de Peel, près de Toronto, avec une capacité de 680 places, financé à hauteur de 22 millions $.
Financement municipal et provincial (2017 à 2024)
Destinataire | Montant reçu (M. $) |
---|---|
Ville de Toronto | 669,7 |
Québec (province) | 542,7 |
Ottawa (ville) | 105,7 |
Colombie-Britannique | 14,4 |
Région de Peel | 97,8 |
Réactions et critiques
Des élus (NPD, conservateurs) jugent que le système actuel n’est pas viable, trop coûteux et perçu comme injuste pour les Canadiens vivant une crise du logement.
Le ministère reconnaît que l’hébergement en hôtel n’est pas une solution durable, et que le but est d’aider les demandeurs à accéder à un logement autonome le plus tôt possible. Également subventionné ?
Nouvelles politiques
Le projet de loi C-2, déposé avant la pause estivale du Parlement, vise à réduire le nombre de demandes d’asile, notamment en limitant les audiences à ceux arrivés depuis moins d’un an et en refusant l’accès à ceux qui franchissent illégalement la frontière depuis les États-Unis.
En résumé
Depuis 2017, 2,6 milliards $ au total ont été engagés pour loger les demandeurs d’asile.
Le recours aux hôtels, bien qu’important, est officiellement considéré comme transitoire.
L’afflux continue, notamment au Québec et en Ontario, ce qui sature les systèmes d’hébergement locaux et suscite des tensions politiques.
Source : Globe and Mail
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