mardi 10 décembre 2024

Canada — 50 % des réfugiés syriens dépendaient encore de l'aide sociale cinq ans après leur arrivée

Une étude menée en 2024 par Statistique Canada révèle des tendances inquiétantes chez les réfugiés syriens qui sont arrivés au Canada en tant que réfugiés pris en charge par le gouvernement (certains sont pris en charge par les particuliers, par exemple les membres de leur famille) dans le cadre du programme de réinstallation du Premier ministre Justin Trudeau.


L'étude, intitulée « Résultats sur le marché du travail à court terme pour les réfugiés désignés par un bureau des visas au titre du Programme mixte », dont les auteurs sont Yasmin Gure et Feng Hou, révèle que les réfugiés pris en charge par le gouvernement ont obtenu certains des pires résultats sur le marché du travail par rapport à d'autres catégories.

Les chercheurs ont souligné que 42,3 % de la cohorte 2014 des réfugiés pris en charge par le gouvernement, âgés de 15 à 54 ans, dépendaient encore de l'aide sociale six ans après leur arrivée au Canada.

La situation s'est aggravée pour les cohortes suivantes, les arrivées de 2015, coïncidant avec le lancement par le gouvernement libéral de l'opération « Réfugiés syriens », montrant une dépendance de 50,4 % à l'égard de l'aide sociale après cinq ans.

Le recours à l'aide sociale était encore plus élevé pour la cohorte de 2016, alors que la relocalisation des Syriens se poursuivait, 69,5 % des réfugiés pris en charge par le gouvernement ayant déclaré avoir recours à l'aide sociale quatre ans après leur arrivée.

Les coûts d'installation des réfugiés pris en charge par le gouvernement sont entièrement couverts par les contribuables, contrairement aux réfugiés parrainés par le secteur privé, dont les parrains assument la responsabilité financière.


En outre, l'étude a révélé que les réfugiés originaires du Moyen-Orient, en particulier l'afflux important de réfugiés syriens, étaient représentés de manière disproportionnée parmi les personnes ayant accès à l'aide sociale. En 2016, 81,6 % de cette catégorie de réfugiés étaient originaires de cette région.

L'identification par l'étude de la région d'origine comme variable clé influençant les taux d'assistance sociale soulève des questions sur les processus de filtrage et de sélection des réfugiés.

En outre, un rapport sur les résultats de la réinstallation d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a montré que la catégorie des réfugiés pris en charge par le gouvernement avait également le taux de participation au marché du travail le plus bas.

Seuls 56 % des réfugiés pris en charge par le gouvernement participaient directement au marché du travail canadien. Le taux de participation directe comprend les personnes qui travaillent, qui cherchent un emploi ou qui commenceront bientôt à travailler.

Voir aussi

Seuls 29 % des femmes syriennes en âge de travailler (30-64 ans) ont un emploi au Danemark. Les autres bénéficient de l'aide sociale. Ce chiffre est étonnamment bas, même pour des immigrés au Danemark. (Voir Tableau 2-5)

Suède — 79 % des réfugiés sont déjà retournés en vacances dans le pays qu'ils ont fui 

Une étude néerlandaise a montré que chaque immigrant syrien coûte aux contribuables entre 157 000 (2e génération) et 480 000 euros (1re génération qui ne retourne pas en Syrie) en moyenne. (voir Tableau 4.3)  Si l'immigrant retourne en Syrie, le coût moyen va de 322 000 euros (pour la 1re génération) et 96 000 euros (2e génération).

Aux Pays-Bas, chaque réfugié africain coûterait en moyenne 600 000 euros à la société

 
 

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