La qualité du français semble beaucoup préoccuper la ministre Courchesne, surtout depuis que son cabinet a appris que la dictée n'est plus un outil d'enseignement à la commission scolaire de Laval. On laisse entendre que la dictée a aussi été délaissée dans d'autres établissements.
Un peu plus tôt dimanche, le premier ministre Jean Charest a indiqué, lors de son allocution radiophonique hebdomadaire sur les ondes de Corus, que son gouvernement « va agir dès cet automne pour qu'il y ait un retour en force de la dictée dans les écoles du Québec ». Selon lui, « on a un peu délaissé la dictée dans les dernières années [...] alors qu'à son avis, ça demeure un des meilleurs moyens pour apprendre à écrire sans faute ».
À l'heure actuelle, la dictée à l'école est facultative comme outil pédagogique. Toutefois, plusieurs professeurs l'utilisent régulièrement avec leurs étudiants. À la Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE), on précise que la dictée, comme outil d'enseignement, n'a jamais disparu du milieu de l'éducation.
Quant à savoir si la dictée deviendra obligatoire dans les écoles ou son utilisation plus fréquente, la réponse devrait venir directement du Monopole de l'Éducation. Mais si on se fie à ce qu'a annoncé le premier ministre Charest dimanche, « la ministre de l'Éducation, Michelle Courchesne va faire des propositions aux parents du Québec dans les prochaines semaines ».
On se demande bien comment ces parents vont s'exprimer. Le plus simple ne serait-il pas la liberté d'enseignement et le chèque d'éducation afin de permettre à tous les parents de choisir l'école de leur choix et le meilleur enseignement pour leurs enfants sans que l'État n'intervienne dans les moindres détails pédagogiques des écoles québécoises (privées comme publiques) ?
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