lundi 1 octobre 2012

Le français nuit-il au Québec ?


L’enseignement intensif de l’anglais au primaire financé à coup de dizaines de millions de dollars par Ottawa

Réaction contre l'imposition de l'année bilingue aux jeunes écoliers francophones québécois

Québec — la 6e année bilingue pas imposée aux anglophones, mais bien aux francophones et aux immigrants que l'on prétend franciser

L'ADQ pour que l'État impose plus d'anglais dès la première année du primaire, qu'en dit un linguiste ?

Mythe : « seuls les enfants peuvent apprendre de nouvelles langues avec un haut degré de maîtrise »

Lent déclin du français à Montréal et sa banlieue

Résultats en lecture du français très médiocres, on impose l'anglais intensif de manière « brutale »

Élèves de l'école publique à Montréal : le français perd du terrain depuis 1998 tandis que l'anglais demeure stable

Les francophones bientôt minoritaires à Montréal, légère baisse des francophones dans l'ensemble du Québec

Écoles lavalloises — vague d'immigration, pauvreté et tensions raciales

200 000 immigrants en 4 ans au Québec, bon pour le développement durable !?

L'immigration, le remède imaginaire





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Ontario — La « Loi pour des écoles tolérantes » anticonstitutionnelle ?

La nouvelle Loi pour des écoles tolérantes de l'Ontario est sujette à une contestation juridique parce qu'elle viole les droits des catholiques de la province. C'est ce qu'affirme le renommé spécialiste en droit constitutionnel Eugene Meehan dans le dernier numéro de LexView (en anglais).

« Certains éléments de la Loi ne tiennent pas compte de la doctrine catholique et ignorent les protections constitutionnelles dont bénéficient les écoles confessionnelles. Ils ouvrent la porte à un modèle « taille unique » qui ne peut respecter les différences catholiques et l'idée même d'avoir des systèmes scolaires séparés », écrit Meehan.

« En empiétant sur les aspects confessionnels liés au fonctionnement des écoles dans le but de prévenir les préjugés, le projet de loi 13 risque de manière paradoxale de porter préjudice aux groupes religieux minoritaires. Au lieu de favoriser le respect de la diversité des croyances et des choix scolaires, elle risque d'encourager et de n'approuver qu'un seul point de vue et de contredire le but des écoles confessionnelles », a-t-il ajouté.

Eugene Meehan, cr, est un partenaire de Supreme Advocacy défense suprême SRL, à Ottawa. Il est l'auteur ou le coauteur de 14 livres sur le droit canadien. Il est un ancien directeur juridique de la Cour suprême du Canada et a été président national de l'Association du Barreau canadien.

Voir aussi

Le texte en français du « Projet de loi 13, Loi de 2012 pour des écoles tolérantes »

LexView 77.0 — Constitutional Implications of Bill 13 Amendments

Media Advisory : Ontario's Bill 13 vulnerable to legal challenge

Ontario — Père demande exemption pour ses enfants pour les matières morales auxquelles il s'oppose

Intimidation à l'école : insultes sur le physique, les notes, l'origine culturelle et linguistique bien avant « l'homophobie »

Ontario — Les parents se rebiffent contre le nouveau programme de lutte contre l'« homophobie »

Lutter contre l'« homophobie » à 4 ans, c'est la Loi !




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Un enfant de la DPJ créé par procréation assistée au frais du gouvernement

Une femme au passé violent et torturé a été inséminée en janvier 2011 grâce à un don de sperme. Au cours des années précédentes, elle avait déjà fait des démarches - vaines - dans deux cliniques privées pour avoir accès à un don de sperme, puisque son conjoint était infertile. Dès l'accouchement, le nouveau-né a été enlevé à sa mère. Il ne retournera vraisemblablement jamais dans sa famille...

La patiente, dont nous ne pouvons révéler l'identité pour protéger celle de son enfant, est bien connue des milieux policiers pour des histoires de vol, d'actes violents, de conflits avec les voisins et de violence conjugale. Elle a reçu à l'adolescence un diagnostic de dépression majeure et de troubles obsessionnels compulsifs. Elle souffre d'anxiété et de désorganisation. Son conjoint, de 28 ans son aîné, est atteint de déficience intellectuelle et d'un début de démence. Il est agressif, physiquement et verbalement. Incapable de s'occuper lui-même de ses affaires, il est sous la responsabilité du Curateur public.

Dès sa sortie de l'hôpital, l'enfant a été placé en famille d'accueil, où il vit toujours, près d'un an plus tard. Les coordonnées de la famille sont tenues secrètes par ordre de la cour, parce que la mère est parfois «agressive ou insistante» envers les intervenants qui lui viennent en aide. Elle conserve tout de même des droits de visite, lors desquels elle a besoin de surveillance constante, parce qu'elle manipule l'enfant avec tant de maladresse qu'on craint qu'elle le fasse tomber, selon ce qu'a indiqué la DPJ au tribunal. Le bébé évite les contacts visuels avec sa mère et pleure «intensivement» lorsqu'elle le touche. Malgré les conseils des intervenants, elle ne s'améliore pas. De plus, toujours selon les observations de la DPJ, elle souffre de problèmes de santé mentale (un nouveau diagnostic de trouble de personnalité avec traits limites s'est récemment ajouté à son dossier), elle a plusieurs antécédents judiciaires et vit une instabilité conjugale.

Selon la cour, les chances de l'enfant de retourner un jour vivre avec sa mère sont «sombres».

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Sondage — Les Canadiens pour un débat sur l'avortement...

Il n'existe pas de loi encadrant au Canada l'avortement. On peut donc avorter, à la limite, un enfant parfaitement viable quelques minutes avant sa naissance.

Un député conservateur, Stephen Woodworth, a déposé une motion afin qu’un comité parlementaire étudie si un fœtus peut être considéré comme un être humain avant la naissance.

Ce qui a été frappant, plus particulièrement au Québec, ce sont les ravages du consensualisme sur la liberté de penser et la remise en question de tabous du siècle passé (l'avortement un droit sans limite, le fœtus un amas de cellules dont on peut se débarrasser sans entrave peu importe son âge).

Dans un même élan pavlovien, on a donc entendu des politiciens dire qu'il ne fallait même pas discuter du sujet (tous les députés du NPD), ce qui est quand même étonnant pour des gens qui se disent ouverts d'esprit et se considèrent souvent rebelles. L'affaire aurait été décidée une fois pour toutes... Les médias, comme Radio Canada, ont d'ailleurs éludé la question de fond : ils ne parlèrent pas du fait qu'on pouvait avorter des fœtus viables à quelques semaines de leur terme normal, mais ils ont résumé le débat à une sombre attaque de conservateurs rétrogrades anglophones contre les droits les plus élémentaires des femmes.  On nageait dans la subjectivité émotive la plus flagrante.

L'ennui c'est que, d'une part, cela ressemble fort à du dogmatisme et que, d'autre part, ce n'est pas l'opinion des électeurs canadiens.

En effet, une étude d'Abacus Data de mai 2011 montrait que la majorité des Canadiens étaient pour un débat robuste en la matière, contrairement aux parlementaires et au prétendu consensus colporté par les médias.

Pire, pour les chiens de garde du « consensus » dit progressiste, l'opinion des Canadiens étaient assez claire. Seuls 22 % étaient pour le statu quo : ne protégez la vie des enfants qu'à partir de leur naissance.



Tout le ramdam fait autour de cette motion était assez comique à voir. Ne voyait-on pas tous les habitués du micro et de la presse nous dire que même parler du statut du fœtus c'était brimer les droits des femmes ? Dans quelle crise d'apoplexie ne verront-on pas ces gens si on en venait à empêcher les avortements tardifs comme dans la majorité des pays européens ? Car la France et l'Espagne, notamment, balisent le droit à l'avortement : tuer peu de temps avant sa naissance à terme un enfant viable y est interdit alors que ce n'est pas le cas au Canada. Les chiennes de garde de l'avortement trouvent-elles que ces pays européens sont rétrogrades et ne respectent pas le droit des femmes ?

Les féministes des années soixante ne veulent aucune restriction au « droit à avorter ». Est-ce que les prétendues « progressistes » (en fait des conservatrices qui ne veulent rien changer au vide juridique) sont alors pour l'avortement sélectif des filles si les mères le décident ? Après tout, « c'est leur corps, elles décident, ces fœtus ne sont que des amas de cellules, etc. » Non ?

Le pompon revient aux féministes qui exigent la démission de la ministre de la Condition féminine Rona Ambrose, car celle-ci a eu l’audace de voter pour la motion M-312 qui voulait se pencher sur la possibilité de donner des droits au fœtus… C’était choquant de la part d'une femme nous dirent-elles. Comprendre : les femmes doivent TOUTES penser PAREIL, c’est ça ? On ne peut pas être une femme et être pro-vie ? TOUTES les féministes devraient être pro-avortement et de gauche ? Pourquoi cela semble-t-il même concevable pour la soi-disant élite médiatique et politique au Québec ? Trop habituée au consensualisme ?

Ah, une pétition pour soutenir Rona Ambrose (malheureusement en anglais) : ici.  Et une page Facebook. On trouve aussi une vidéo de jeunes femmes qui appuient Rona Ambrose :




Voir aussi

Le consensualisme, nouvel extrémisme






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