mercredi 30 septembre 2009

Les parents de Drummondville font appel

Les parents de Drummondville ont déposé ce mardi, à la Cour d’appel du Québec, une « Requête pour permission d’en appeler » du jugement rendu le 31 août dernier par lequel le Juge Jean-Guy Dubois, de Drummondville, a refusé à leur enfant le droit d’être exempté du cours gouvernemental d’Éthique et culture religieuse.

Cette requête pour permission d’en appeler sera entendue le 6 octobre prochain, à partir de 9 h 30, à la salle RC-18 du siège de Montréal de la Cour d’appel, situé au 100, rue Notre-Dame Est.

La Cour d’appel décidera alors si elle accepte ou non d’entendre cette cause en appel.

Les arguments des appelants seront affichés ici après la décision du 6 octobre. Ils seront aussi distribués à Montréal, peu après la décision de la Cour d'appel de recevoir ou non la requête en appel.

Renseignements : Coalition pour la liberté en éducation (CLÉ),
(514) 464-5930
(514) 772-9205

Voir également le texte intégral du jugement ainsi que la requête, la réplique et des transcriptions.








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Éthique et culture religieuse: lettre ouverte à la ministre

Madame,

Mon mari et moi avons retiré notre fille du cours d'Éthique et de culture religieuse parce que nous considérons qu'il porte atteinte à sa liberté de conscience et de religion et qu'il peut-être même nocif pour sa vie psychologique et spirituelle. Ce cours va à l'encontre de notre religion dans laquelle nous apprenons et croyons qu'il n'y a qu'un seul Dieu qui agit en tout. Ce cours est donc incompatible avec ce que nous lui enseignons puisqu'il suggère dans son contenu qu'il puisse exister d'autres dieux selon les croyances de chacun. Il peut donc apporter de la confusion dans la tête d'un enfant qui n'a pas encore le sens du discernement et affecter sa quête de sens. De plus, vous avez déchristianisé et non déconfessionnalisé les écoles. En effet, ce cours laisse la porte ouverte à toutes sortes de rites et de cultes religieux qui peuvent affecter grandement sa spiritualité. Le yoga qui est un rite hindouiste et qui contient certains cotés néfastes est obligatoire ou optionnel dans certaines écoles, sans oublier la fabrication de certains objets de culte, exemples : mandalas, capteurs de rêve, amulettes, etc.

Quand on force des gens et spécialement des enfants à apprendre des croyances et des idéologies autres que les leurs, cela n'est plus de la démocratie. Nous reprenons donc mon mari et moi notre liberté de choix en retirant notre enfant du cours. À cause de votre manque d'ouverture pour nous accommoder, notre enfant n'ira pas à l'école les journées de ce cours puisque nos engagements nous empêchent d'aller la chercher à l'école et de la ramener après le cours. D'ailleurs nous ne comprenons pas pourquoi qu'avec un billet du médecin on nous accommode en lui faisant faire autre chose que la gym et qu'un accommodement nous est refusé à nous, premiers éducateurs et guides. Pourquoi notre autorité parentale est-elle contestée?

Comme ministre de l'Éducation, nous croyons mon mari et moi que votre rôle n'est pas de nous dicter une conduite mais plutôt de nous supporter dans nos responsabilités de parents pour l'éducation de nos enfants. Pour notre part, nous considérons que nous prenons nos responsabilités de parents en enlevant notre enfant d'un cours qui peut être néfaste pour elle. Vous vous êtes engagée dans une lettre signée de votre main que nous avons reçue au début de l'année que vous feriez tout ce qui est en votre pouvoir pour nous aider dans l'éducation de notre enfant. Alors nous vous demandons un accommodement possible. S'il n'y a pas d'ouverture de votre part, nous demanderons aux professeurs de lui donner du travail à faire à la maison puisque nous désirons le succès de notre fille. Advenant un échec de sa part, nous considérerons en partie que vous auriez manqué à votre engagement.

Avec tout notre respect,

Jeannelle Cantin (mère)
Sylvain Allard (père)
Farnham






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mardi 29 septembre 2009

2.13 — Je n'ai pas encore choisi ma religion

Exemple de plainte reçue par la CLÉ (anonymisée ici) et remise au comité éducation de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec.
« 
2.13 — Je n'ai pas encore choisi ma religion

Mon fils de secondaire I qui suit le cours d'ECR m'a mentionné récemment « Je n'ai pas encore choisi ma religion » ! Pourtant, notre famille est catholique, pratiquante et animée de convictions profondes... J'ai dû ramener à l'ordre mon fils et lui dire que sa religion est celle de sa famille. Je trouve malsain d'avoir à faire cela, mais que puis-faire d'autre avec un enfant de 12 ans ? J'ai la nette impression que l'école mine la foi de mon enfant. »






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lundi 28 septembre 2009

Forte progression des protestants évangéliques chez les autochtones

Forte progression des protestants évangéliques chez les autochtones au Québec, alors que l’école québécoise est pour sa part comme fascinée par les spiritualités autochtones qui servent souvent de prétexte à l'écologisme.



 
Journée de la Terre avec écoliers Spiritualité autochtone, écologie et norme universelle moderne






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France — L’École européenne de Strasbourg



Les Écoles européennes (EE) sont des écoles publiques, fondées sur un traité international (la Convention des Écoles européennes), ayant pour but principal d’accueillir les enfants des fonctionnaires européens et de leur offrir un enseignement complet (maternelle, élémentaire et secondaire) dans leur langue maternelle. Cette formation débouche sur le Baccalauréat européen.

L'originalité de l'enseignement des EE est fondée sur les principes suivants :
  1. L'enseignement est axé sur la langue nationale de l'enfant (section linguistique),là où le nombre d'élèves le permet.

  2. La seconde langue est choisie parmi les trois langues véhiculaires de l'Union européenne (français, allemand ou anglais) dès le début du primaire. Il est par la suite possible d'apprendre une ou deux langues supplémentaires.

  3. Les cours des sciences humaines (histoire et géographie) sont, dès la 3e secondaire, donnés dans la seconde langue de l’élève. De même pour l’option économie à partir de la 4e secondaire.

  4. Les élèves suivent un enseignement harmonisé, les programmes sont donc identiques pour toutes les sections linguistiques.

  5. Les élèves sont éduqués dans des écoles qui abritent les différentes sections linguistiques et la mixité linguistique (les EE disent "culturelle") est encouragée.

  6. En section primaire, un cours spécial dit « heures européennes » rassemble les enfants autour d'un projet commun, toutes nationalités confondues. Dans les cours administrés en langue étrangère, les sections sont mélangées.

  7. Les écoles comprennent généralement les 2 dernières années de maternelle, 5 années en primaire et 7 années en secondaire.
Cette formation aboutit à un baccalauréat européen reconnu dans tous les États membres.

Le budget moyen des EE consacré par élève est d'environ 10 700 € soit 17 165 $ canadiens. En France, le cout moyen d’une année au primaire est 3 270 € (5 250 $) et 5 641 € (9 100 $) au secondaire. Au Québec, la dépense moyenne des commissions scolaires pour chaque élève est de 8 663 $.






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Les parents de Drummondville feraient appel

D'après des sources dignes de foi et généralement bien informées, les parents de Drummondville feraient appel de la décision du juge Dubois qui, en première instance, les avait déboutés en refusant le droit d'exemption du controversé cours gouvernemental d'éthique et de culture religieuse à leurs enfants.

Plus de détails dès que la nouvelle sera confirmée ou infirmée ; les avocats des parents ont jusqu'au 30 septembre pour déposer leur inscription en appel.






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Site utile pour contacter votre évêque et lui soumettre une pétition

Le site http://www.eveques-du-quebec.com/ permet d'envoyer aux évêques catholiques du Québec une pétition afin qu'ils reconnaissent la position du Vatican en matière d'éducation et — pour citer le site — qu'« ils cessent leurs multiples collaborations avec le gouvernement du Québec menant à l'imposition sauvage du cours d'éthique et culture religieuse contre notre foi et celle de l'Église ».

Une page pratique permet aussi par un simple clic d'envoyer un courriel à un évêque particulier.






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dimanche 27 septembre 2009

Instruction à la maison pour éviter le cours ECR

Extrait d'un article du Journal de Québec :
La pratique de l’école à la maison a connu un regain d’intérêt depuis l’imposition du cours d’éthique et de culture religieuse, l’année dernière.

« Je ne parlerai pas d’un mouvement très marqué, mais on a le sentiment que des parents ont pris la décision de faire l’école à la maison à leurs enfants depuis que ce cours est devenu obligatoire », a expliqué Adèle Dufour, présidente de l’Association québécoise pour l'éducation à domicile (AQED)

Cela dit, les facteurs religieux sont loin de figurer en tête de la liste des motivations des familles québécoises qui décident de faire le saut.

« Nourrir les passions »

Dans son mémoire de maîtrise, déposé à l’Université de Sherbrooke, en 2004, Christine Brabant, évoque plusieurs motifs que voici par ordre d’importance : le désir de vivre un projet familial, une objection au mode d'organisation sociale et pédagogique de l'école, une volonté d'enrichir la scolarité des enfants et un souci de leur développement socioaffectif.

[...]

« Récemment, quelqu’un m’a dit qu’il voulait nourrir les passions de son enfant plutôt que de les tuer. Ça résume l’état d’esprit de plusieurs familles », a noté Annik Desrosiers, membre du CA de l’AQED. D’autres parents réalisent les difficultés d’apprentissage de leur enfant et préfèrent se charger eux-mêmes de son éducation. Une mère de la Montérégie a choisi de retirer sa fille de l’école à cause de la drogue qui y circulait allègrement.

[...]






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samedi 26 septembre 2009

Voltaire, cet inconnu, ce mythe, ce sectaire


« Je combattrai toujours vos idées ; mais je me ferais tuer pour que vous ayez le droit de les exprimer. » On connaît le mot attribué à Voltaire. Depuis l’affaire Calas, le patriarche de Ferney est vénéré comme le symbole même, avec Zola, du triomphe de la vérité et de la justice. Dès qu’une tentative pour bâillonner la liberté d’expression se fait jour, on réveille ses mânes. Son nom sert de symbole, parfois même de culte. Comme le remarquait Thomas Carlyle, « les Français, par ailleurs si sceptiques, croient en leur Voltaire ».


Écoutez l'émission avec Xavier Martin (48 min)

Professeur d’histoire du droit, Xavier Martin, est un des meilleurs spécialistes des idées du XVIIIe siècle sur lequel il a écrit depuis longtemps de très puissants ouvrages. Il n’a pas les honneurs médiatiques car il a un tort au pays de la tolérance affichée : il n’aime pas le siècle des Lumières. C’est une faute impardonnable. Il le connaît trop bien pour ignorer ce qui en fait toute la « modernité », le sectarisme que cache le grand discours sur la tolérance, les poses et les mots d’ordre de ces « philosophes » à la solde du grand homme. Xavier Martin traque les faux-semblants de ce siècle raffiné et venimeux.

Son Voltaire méconnu fascinera tous ceux qui sont avides de découvrir des détails nouveaux. Un exemple tiré de ce véritable réquisitoire dont on ne ressort pas indemne : quand Voltaire, jaloux, écrit le plus ignoble de ses pamphlets contre Rousseau, ce « sentiment du citoyen » qui sent son délateur, l’auteur du Traité sur la tolérance ne se contente pas de « balancer » Jean-Jacques, en révélant qu’il vient d’abandonner ses enfants à la DPJ (comme on dirait aujourd’hui). Martin nous montre qu’il va beaucoup plus loin : il invite les autorités suisses à brûler le livre de Rousseau, et, pour finir, il suggère de pendre « ce séditieux »...

Tout cela va à l'encontre du discours officiel perpétué par l'école (enfin si on lit encore Voltaire dans les écoles québécoises). Mais justement ce discours convenu sur l'humanisme des Lumières tend à sous-estimer l'une de ses composantes les plus originales : la propension à s'exprimer sur le mode du mépris ou de la haine. Généreusement documenté, l'essai présent inventorie les foisonnantes catégories qu'a honorées l'acrimonie des « philosophes » — celle de Voltaire principalement. Haine ou mépris du genre humain en général et des gens modestes en particulier... Mépris des femmes, à l'occasion jusqu'au sordide... Haine ou mépris des religions, éventuellement jusqu'au délire... Réelle absence de sympathie pour les Arabes et pour les Juifs... Inimitié envers les Turcs, jusqu'à certains fantasmes d'extermination... Mépris des Calas, que Voltaire, en douce, avec insistance tient pour « imbéciles »... Exécration des jeunes auteurs trop talentueux, que ce même humaniste a su œuvrer parfois à faire incarcérer par lettre de cachet... Tout cela est peu connu, en tout cas peu vulgarisé, comme si certains considéraient, avec l'intéressé lui-même, que « le vulgaire » ne mérite pas d'être informé. Or l'énumération n'est pas limitative. Car ce qui revit et palpite au fil de ces pages de lecture aisée, c'est la richesse thématique d'un moment dense et attachant de l'histoire de l'esprit humain. Ce moment, bien sûr, n'est pas réductible au mépris et à la haine, mais restituer ces composantes de son identité aide à moins mal saisir certaine complexité des valeurs décisives qu'il nous a léguées.


Voltaire méconnu
Aspects cachés de l'humanisme des Lumières (1750-1800)
de Xavier Martin
Éd. Dominique Martin Morin
Paris, septembre 2006
350 pages
ISBN-13: 978-2856523032





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Abbé Cloutier et les dérapages du cours ECR

L'abbé Silvain Cloutier relate sur le site Adventus :
« Un des problèmes face à ce cours d’éthique et culture relgieuse, bien des jeunes nous disent que les professeurs enseignent tout ce qui est mauvais dans la foi chrétienne et louange plusieurs sectes religieuses et options ésotériques allant à l’encontre de la foi des parents. »






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vendredi 25 septembre 2009

Colloque sur les origines catholiques de la Révolution tranquille québécoise

Le 30 juillet 2009, en la paroisse de Sainte-Julienne de Montcalm, eut lieu un colloque sur la Révolution tranquille, ses origines catholiques et ses effets sur la société contemporaine québécoise. Un reportage de Marie-Josée Lavoie. (12 minutes) Le NIC publie deux articles sur cet événement dans son numéro du 13 septembre.







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Y a-t-il un parti de l'opposition à Québec ?

Lettre ouverte de M.  Réal Gaudreault :
La question mérite d'être posée puisque dans la cause qui oppose de nombreux parents québécois au ministère de l'Éducation et au gouvernement de M. Charest dans le dossier du cours Éthique et culture religieuse, c'est le silence complet à l'Assemblée nationale. À moins qu'il s'agisse plutôt d'un silence complice ? Depuis septembre 2008, tous les parents québécois ont perdu le droit d'exempter leurs enfants de contenu pédagogique qu'ils jugeraient contraire à leur liberté de conscience religieuse. Ce droit est pourtant garanti dans les chartes québécoises et canadiennes des droits. Mais voilà, plus rien ne s'applique. Pis encore, la presque totalité des citoyens québécois ignore tout de cette affaire.

Rappelons seulement que ce cours de religion d'État (ÉCR) est imposé dans les écoles publiques et privées sans droit d'exemption sur une période de 11 ans à tous les enfants du Québec.

Mais croyez-moi, il y encore pire que la méconnaissance des parents dans ce dossier. Les députés du Parti québécois, grands lecteurs de récits historiques devant l'Éternel au Moulin à paroles, sont très au courant de la situation. À moins qu'ils se soient contraints à une règle du silence puisque la chef, Mme Marois, est en bonne partie responsable de recul démocratique dont sont victimes les parents québécois. C'est elle qui, avec M. Stéphane Dion, a ouvert la porte de la déconfessionnalisation des structures scolaires en 1997. Elle a retiré le Québec de l'application de l'article 93 de la Constitution canadienne en matière d'enseignement confessionnel. Puis, en 2005, elle et son Parti appuyaient le Parti libéral de Jean Charest pour retirer un droit fondamental des parents : celui de choisir ou de refuser un enseignement religieux à l'école.

Une seule question Mme Marois : si vous refusez de jouer votre rôle de chef de l'opposition dans le dossier de l'imposition du cours Éthique et culture religieuse, qui le fera à votre place ? Qui se lèvera pour défendre ce droit à la liberté de conscience ? Où bien êtes-vous plutôt d'accord avec le gouvernement Charest ? Vous copinez donc ensemble dans cette affaire. Quelle honte Mme Marois !


Réal Gaudreault, Saguenay






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Silence radio

Plus d'une semaine après la remise de la lettre des évêques catholiques québécois inquiets à la ministre Courchesne, trois jours après la publication de cette lettre où les évêques demandent des corrections importantes à l'implantation du programme d'éthique et de culture religieuse (ECR), deux jours après leur conférence de presse où ils parlaient d'un échec possible de ce programme et de dérapages observés dans les cahiers d'activités ECR, c'est le silence de la part du Monopole de l'Éducation (MELS) et des médias du groupe GESCA (La Presse, La Voix de l'Est, Le Soleil, La Tribune...) et du Devoir.

On pourrait penser que ces inquiétudes ne font pas leur affaire et qu'ils ne tiennent pas à alimenter la discussion et le dialogue sur ces remarques épiscopales et les problèmes liés à l'implantation du cours gouvernemental d'ECR. Un droit à l'ignorance de leurs lecteurs et électeurs ?

On serait tenté d'avancer que, les évêques ayant servi de caution morale pour imposer ce programme unique, les partisans du multiculturalisme obligatoire et du pluralisme normatif n'ont plus besoin de ces épiscopes dès lors qu'ils ne vantent plus ce programme et qu'ils deviennent plus réticents et inquiets. Ils ignorent donc les évêques.

Sur un autre sujet, le jugement dans l'affaire de Drummondville. Le gouvernement maintient également son silence radio, prétextant que l'affaire est devant les tribunaux, alors que depuis quatre semaines les parents déboutés n'ont toujours pas décidé de faire appel et que l'affaire n'est donc pas en justice...

Mais comme l'a révélé le responsable du programme ECR, M. Jacques Pettigrew, alors qu'il était interrogé par Me Bélisle, il ne faut pas informer les parents par des réunions publiques, discuter du cours, car ce serait offrir une tribune pour les parents sceptiques devant le pluraliste obligatoire dès six ans ou outrés par l'imposition de ce programme à leur insu.
Me Bélisle, continue la lecture – …ce genre de rencontres risque d’offrir aux représentants de la CLÉ une tribune que ce mouvement, pour l’instant marginal, recherche à des fins de promotion de ses idées, ainsi nous estimons qu’il serait préférable de ne pas répéter ces rencontres. C’est bien ça ?

M. Pettigrew – Exact.

Me Bélisle – Alors votre stratégie à vous autres c’est on ne fait plus de rencontres, on ne va pas exposer ou communiquer ou faire la pro-mo-tion é-ner-gique du programme, du nouveau produit parce qu’on se fait brasser. Vous l’avez dit aux pages précédentes que vous vous êtes fait brasser.
Imposer le cours doucement loin des yeux des parents, faire des enfants les ambassadeurs du cours auprès des parents. Regardez les reportages : les fonctionnaires ne parlent presque plus, les médias interrogent les enfants qui répètent déjà la doxa multiculturelle : c'est merveilleux, on apprend plein de choses sur plein de religions, on discute de plein de choses. Sans savoir que cet apprentissage est aseptisé, orienté (pardon, « ouvert sur la diversité », « tout est légitime ») et très superficiel.






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mercredi 23 septembre 2009

Évêques catholiques du Québec : échec possible du programme ECR



Notez que, dans cette vidéo, Mgr Saint-Gelais aborde le problème des cahiers d'activités ECR et qu'il parle à leur sujet de dérapages observés. Ceci n'a été relevé dans aucun article de presse (tous apparemment inspirés d'une courte dépêche de la Presse Canadienne, parfois édulcorée).





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Sel + Lumière sur la lettre inquiète des évêques







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Réaction de la CLÉ face aux inquiétudes des évêques catholiques

Nous reproduisons ci-dessous le communiqué que nous a fait parvenir la CLE, coalition opposée au caractère du programme d'éthique et de culture religieuse, à la suite de publication de la lettre inquiète des évêques catholiques québécois relative à ce programme.
Pour la Coalition pour la liberté en éducation — CLÉ :

L’Assemblée des évêques du Québec – AÉCQ démontre que bien qu’elle fasse tout pour s'entendre avec le gouvernement, elle reconnait la validité de la position de la CLÉ – respect du libre choix des parents – et dit s’inquiéter du contenu du cours Éthique et culture religieuse – ÉCR.


Bien que la nouvelle position de l’AÉCQ aille dans le sens de la position claire de la CLÉ, cette dernière va plus loin et maintient que « le caractère obligatoire de ce cours doit être aboli immédiatement », selon Richard Décarie, porte-parole de la CLÉ. L’implantation obligatoire du cours ÉCR reçoit donc la note « E » pour « échec » !


« Que Mme Courchesne ouvre un véritable dialogue avec les représentants de la CLÉ et cesse cette attitude dictatoriale, allant à l’encontre de la liberté de conscience et de religion des Québécois », a-t-il ajouté.






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Pour Radio-Canada, les évêques dressent un bilan mitigé

Pour Radio-Canada, « L'Assemblée des évêques catholiques du Québec trace un bilan mitigé du cours d'éthique et de culture religieuse au terme de sa première année d'implantation. » C'est la première phrase de la dépêche de la SRC, donc la plus lue.

Mitigé signifie « mélangé », « partagé », « réservé ».

Or, voici ci-dessous le communiqué officiel complet des évêques catholiques du Québec, en quoi dresse-t-il un bilan mitigé ? Il ne fait mention que d'inquiétudes, de modifications à apporter, de beaucoup plus d'efforts à consentir. On ne voit pas de points positifs qui feraient en sorte que le bilan soit « partagé ».

Radio Canada cite sa source : la Presse Canadienne, or comment commence la dépêche de cette agence ? Par cette phrase (nous soulignons une différence) : « Un an après l'implantation du cours d'éthique et de culture religieuse dans les écoles primaires du Québec, l'Assemblée des évêques catholiques du Québec fait un bilan pour le moins mitigé de ses résultats.  »

Les évêques se disent inquiets, la Presse Canadienne relate que le bilan est pour le moins mitigé, Radio-Canada écrit que ce bilan est mitigé. Demain Le Devoir, s'il ne tait pas la nouvelle, relatera-t-il les encouragements des évêques à améliorer le programme et soulignera-t-il que la composante éthique est bien accueillie par les jeunes ?

Cours d'Éthique et de Culture religieuse – des correctifs s'imposent

Communiqué de l'Assemblée des évêques catholiques du Québec – AÉCQ


Trois-Rivières, le 23 septembre 2009 – Dans le cadre de leur assemblée plénière qui se tient du 21 au 24 septembre, à Trois-Rivières, les évêques catholiques du Québec désirent communiquer les résultats d’un premier bilan qu’ils ont effectué sur le cours d’Éthique et de Culture religieuse mis en place depuis un an par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.

Dans une lettre adressée à la Ministre le 15 septembre et rendue publique hier (www.eveques.qc.ca), le président, Mgr Martin Veillette, a souligné d’emblée « que les indices s’accumulent pour démontrer que de sérieux correctifs s’imposent, sans quoi le programme ne sera pas fidèle à ses objectifs et ne remplira pas ses promesses. »

Rappelant que les évêques s’étaient engagés, l’an dernier, à mettre en place des mécanismes de vigilance, le président a déclaré qu’ils sont aujourd’hui en mesure d’établir plusieurs constats. Ils sont le résultat de données recueillies dans les milieux diocésains, auprès de parents, d’enseignants et de catéchètes, ainsi que de la part d’un groupe d’experts qui a analysé les manuels. Les principaux sujets d’inquiétude sont les suivants :

· la compréhension et la réception du programme sont compromises par le manque d’information des parents, premiers responsables de l’éducation de leur enfant;

· la place et le traitement de la tradition chrétienne dans les manuels approuvés pour le primaire ne respectent pas les prescriptions du programme;

· la formation des maîtres est largement insuffisante et les guides pédagogiques sont encore inexistants.

Après avoir commenté ces sujets d’inquiétude dans sa lettre à la Ministre, le président a affirmé que « le programme d’Éthique et de Culture religieuse comporte des défis très exigeants, à la jonction des valeurs et des droits fondamentaux de notre société ».

Les parents devront être mieux informés et écoutés. Il faudra consentir beaucoup plus d’efforts et de ressources à l’encadrement et à la formation des maîtres. Et les sérieuses lacunes signalées dans les manuels devront être corrigées grâce à un processus d'approbation respectant rigoureusement les prescriptions du programme et les engagements explicites du Gouvernement envers la tradition chrétienne. Pour notre part, de conclure Mgr Veillette, nous continuerons à suivre attentivement la question, comme nous nous y sommes engagés.

(30)
Voir aussi Évêques québécois inquiets quant à la mise en œuvre du programme ECR.






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Importantes lacunes dans les manuels ECR approuvés pour le primaire

On trouvera ci-dessous les lacunes constatées par l'Assemblée des évêques catholiques du Québec relatifs aux manuels d'éthique et culture religieuse approuvés du primaire.Ces lacunes sont identifiées dans la lettre envoyée la semaine passée par les évêques à la ministre, Mme Courchesne. Rappelons que l'enseignant peut utiliser en classe des cahiers d'activités non approuvés.
« 2. Importantes lacunes dans les manuels approuvés pour le primaire

a. La place accordée à la tradition chrétienne

Votre ministère a émis une prescription très claire sur l’importance à accorder à la tradition chrétienne dans le cours d’Éthique et de Culture religieuse :
« Dans l’élaboration des situations d’apprentissage et d’évaluation, l’enseignant doit s’assurer que le christianisme (le catholicisme et le protestantisme) est traité tout au long de chaque année d’un cycle. »

(Mise à jour 2008 du Programme de formation de l’école québécoise. Éducation préscolaire. Enseignement primaire. - page 325.)

Une telle exigence n’est spécifiée pour aucune autre tradition religieuse. Elle fait de plus l’objet, un peu plus loin, d’un rappel explicite que « l’importance historique et culturelle du catholicisme et du protestantisme » doit être « particulièrement soulignée » (id. - page 325).

Cette prépondérance accordée à la tradition chrétienne avait été évoquée par votre prédécesseur, monsieur Jean-Marc Fournier, lors de son intervention à l’Assemblée nationale avant le vote d’adoption du Projet de loi 95, une assurance qui a certainement servi à favoriser une ouverture au nouveau programme. Il déclarait en effet :
« Les apprentissages devront prendre racine dans la réalité immédiate du jeune, pour ensuite élargir ses horizons. Or, cette réalité, c’est la culture du Québec, une culture largement façonnée par l’influence des religions catholique et protestante. Le nouveau programme devra donc faire une place appropriée à l’héritage religieux du Québec et il l’inscrira dans une perspective plus large, ouverte à la pluralité religieuse. »

(Journal des débats, Cahier 169, 15 juin 2005.)

Sur ce point crucial, cependant, l’analyse démontre que les manuels ne respectent pas le programme.

Nos experts ont constaté que la place qui y est faite au christianisme reste très comparable à celle des autres religions
, bien éloignée de la prescription d'en traiter tout au long de chaque année d'un cycle. Ces manuels exposeront les élèves à la diversité religieuse bien plus qu'ils ne les introduiront de façon significative à la connaissance de la tradition chrétienne québécoise.

b. Le traitement de la tradition chrétienne

Dans la présentation du programme d’Éthique et de Culture religieuse publiée par votre Ministère, on lit que le cours permettra aux élèves de...
« ... saisir progressivement, compte tenu de leur âge, le phénomène religieux dans ses dimensions expérientielle, historique, doctrinale, morale, rituelle, littéraire, sociale ou politique. »

(Mise à jour 2008 du Programme de formation de l’école québécoise. Éducation préscolaire. Enseignement primaire. - page 280.)

Notons que la première dimension mentionnée est la dimension expérientielle. La foi religieuse est d’abord une expérience vécue et il est difficile d’y comprendre quoi que ce soit sans essayer de saisir ce que vivent les croyants. En cela, le programme a vu juste. Malheureusement, ici encore, les manuels analysés ne sont pas à la hauteur des attentes.

Certes, l’approche est généralement respectueuse — nos experts l’ont signalé — mais elle est le plus souvent anecdotique, tout particulièrement en ce qui a trait à certains récits fondateurs de la tradition chrétienne. Les manuels relatent matériellement ces récits, souvent par le moyen d'une paraphrase ou d'une transcription, sans aider le jeune à en découvrir la signification. La dimension expérientielle est absente.

Or, sans un effort de compréhension adapté à leur âge, il se pourrait que des préjugés puissent déjà prendre racine dans l'esprit des élèves sur telle ou telle croyance ou pratique religieuse.

Cela irait manifestement à l'encontre d'une véritable reconnaissance de l'autre, finalité majeure du programme.

c. L'apport du christianisme à la vie sociale et culturelle du Québec

L'apport du christianisme à la vie sociale et culturelle du Québec, fréquemment réitéré au cours des démarches ayant conduit à l'approbation du programme, demeure très peu présent dans les manuels étudiés, et même absent dans plusieurs cas.

On mentionne parfois la guignolée, la Société de Saint-Vincent de Paul ou le YMCA, et certains manuels vont rappeler des figures comme Martin Luther King ou Mère Teresa. Par contre, sauf de très rares exceptions, on ne relève pas la trace du christianisme dans des caractéristiques québécoises telles que l'importance du mouvement coopératif ou sociocommunautaire, ni la mention de l'engagement de chrétiens dans différentes sphères de la vie sociale et culturelle d'aujourd'hui. »






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mardi 22 septembre 2009

Commission scolaire refuse demande d'exemption en invoquant la position des évêques catholiques

Des parents de la Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-loup se sont fait répondre non à leur demande d'exemption. Un des prétextes invoqués est la perception de la commission scolaire relative à l'accueil favorable, selon eux, des évêques catholiques par rapport au cours ECR.

Voir dans le procès verbal de janvier :
« ATTENDU QUE la Conférence des évêques du Québec a reconnu officiellement la pertinence du cours d’Éthique et culture religieuse et qu’elle rappelle que l’éducation de la foi de l’enfant est de la responsabilité des parents ; »
Voir aussi Évêques québécois inquiets quant à la mise en œuvre du programme ECR.






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Évêques québécois inquiets quant à la mise en œuvre du programme ECR

Un an après l'imposition du programme gouvernemental d'éthique et de culture religieuse (ECR), les évêques catholiques québécois dressent un premier bilan dans une lettre envoyée à la ministre du Monopole de l'Éducation du Québec, Mme Courchesne. Ils se disent inquiets, non pas tellement en ce qui concerne la nature même de ce cours pluraliste censément « neutre » (aspect dont ils ne parlent pas, ce qui est une grave erreur selon nous), mais principalement en ce qui a trait à sa mise en œuvre. Extraits de leur lettre du 15 septembre 2009 :
Nous nous étions engagés publiquement à maintenir « une attitude d’ouverture et de prudence..., critique et vigilante ». Pour ce faire, nous avons mis en place ce que nous avons appelé des mécanismes de vigilance :
  1. la cueillette des échos des milieux par le moyen de notre réseau de responsables diocésains de la formation à la vie chrétienne ;

  2. des sondages auprès de parents, d’enseignants et de catéchètes;

  3. une analyse systématique, par un groupe d’experts constitué à cette fin, des manuels approuvés [note du carnet : et tout le reste du matériel didactique ?] par votre Ministère ;

  4. l’accueil, par notre Comité de l’éducation chrétienne, d’opinions et de témoignages de personnes et de regroupements divers ;

  5. et la synthèse par un comité spécial relevant du Comité exécutif de notre Assemblée.

Nous disposons maintenant d’informations et d’observations concrètes, fondées sur l’expérience vécue sur le terrain et sur l’analyse objective [d'une partie] du matériel pédagogique. Nous sommes donc en mesure de faire un premier bilan. Nous devons vous dire que nous sommes inquiets. Les indices s’accumulent qui démontrent que de sérieux correctifs s’imposent, sans quoi le programme ne sera pas fidèle à ses objectifs et ne remplira pas ses promesses.

Nos principaux sujets d’inquiétude sont les suivants :
  1. la compréhension et la réception du programme sont compromises par le manque d’information des parents, premiers responsables de l’éducation de leur enfant [N. du carnet : il faut mieux informer les parents peu ouverts au pluralisme ?] ;

  2. la place et le traitement de la tradition chrétienne dans les manuels approuvés [c'est encore pire dans les cahiers d'activités qui ne le sont pas !] pour le primaire ne respectent pas les prescriptions du programme;

  3. la formation des maîtres est largement insuffisante et les guides pédagogiques sont encore inexistants.


Ouverture à la liberté de choix

Par ailleurs, les évêques catholiques du Québec semblent manifester une certaine ouverture envers la liberté de choix des parents :
Un certain nombre [de parents] demandent l'exemption. Ce mouvement de contestation ne peut être ignoré. Dans notre déclaration publique de mars 2008, nous abordions ce sujet délicat en ces termes :
L'Assemblée des évêques a toujours exprimé sa préférence pour le respect du choix des parents en matière d'éducation morale et religieuse. C'est pourquoi elle a favorisé l'établissement d'un régime d'options entre un enseignement confessionnel et un enseignement moral sans dimension religieuse. Cette liberté de choix disparaîtra avec l'implantation du nouveau programme. Cela représente à nos yeux une perte et nous estimons qu'il faudra demeurer très attentifs au respect intégral de la liberté de conscience dans le nouveau contexte
qui vient d'être créé.

(Déclaration du 17 mars 2008)

De même, dans la lettre que nous vous adressions le 11 mars 2008, nous avions voulu « réitérer notre conviction qu'en toute matière touchant la liberté de conscience, il faut consentir tous les efforts possibles pour s'assurer d'un respect intégral. »


Défis très exigeants, informer et écouter les parents

Les évêques catholiques du Québec concluent leur lettre à la ministre Courchesne :
« Le programme d’Éthique et de Culture religieuse comporte des défis très exigeants, à la jonction des valeurs et des droits fondamentaux de notre société. Les parents devront être mieux informés et écoutés [N. du C. : formule plus habile, et on espère plus fidèle à la pensée de leurs excellences, que celle ci-dessus qui ne parlait que d'informer les parents]. Il faudra consentir beaucoup plus d’efforts et de ressources à l’encadrement et à la formation des maîtres. Et les sérieuses lacunes que nous avons signalées dans les manuels devront être corrigées grâce à un processus d'approbation respectant rigoureusement les prescriptions du programme et les engagements explicites du Gouvernement. [Cela n'empêchera pas l'utilisation de cahiers d'activités non approuvés et nettement plus biaisés que le matériel approuvé.]





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Le modèle suédois : baisser les impôts

À considérer alors que nos impôts vont augmenter sous l'égide d'un gouvernement PLQ prétendument de centre-droit et que le PQ, censément de centre-gauche, invoque si souvent le modèle suédois...

Le gouvernement suédois a annoncé samedi de nouvelles baisses de l'impôt sur le revenu atteignant 10 milliards de couronnes (1,55 milliard de dollars canadiens) dans le cadre du budget 2010. Angela Merkel la chancelière chrétienne-démocrate (CDU-CSU) a martelé vendredi que chaque contribuable allemand bénéficiera de réductions d'impôts si elle est réélue la fin de semaine prochaine.

Le gouvernement de centre-droit suédois a annoncé samedi que chaque salarié suédois économisera ainsi de 200 à 250 couronnes (30 à 37 $) chaque mois afin de stimuler le marché du travail et la reprise.

Le plan de baisse d'impôts a en fait été lancé en janvier 2007. Cette mesure en constituera si elle est adoptée par le Parlement, le quatrième volet. Selon l'administration suédoise du Budget, au total, ce plan aura permis à 99 % des salariés à plein temps suédois de bénéficier d'une économie d'impôts d'au moins 1 000 couronnes (155 $) par mois et même de 1500 couronnes (232 $) pour les trois quarts.

L'idée de Stockholm est de réduire la fiscalité du travail afin d'inciter les chômeurs à reprendre un emploi, ce qui permettra aux pouvoirs publics d'économiser sur les allocations, très élevées, et qui jusque-là pouvaient atteindre le montant d'un salaire après impôts.

Source






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Nonce Ventura quitte Ottawa pour Paris

Un nonce peu conformiste et fin analyste s'en va à Paris, un des postes les plus prestigieux. La nouvelle est saluée par les Français [1], [2]. Sel + Lumière lui rend un vibrant hommage. Nous croyons savoir de sources sûres que Mgr Ventura a porté un intérêt studieux au cours d'éthique et de culture religieuse. En octobre 2008, il s'était montré très réticent quant à l'imposition du programme ECR (éthique et culture religieuse).






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lundi 21 septembre 2009

Réunion d'information sur le cours ECR
Magog le 24 septembre

Le 24 septembre 2009 à 19 h



au sous-sol de l'église Saint-Jean-Bosco
900, rue Sherbrooke
Magog (Québec)


Deux conférenciers aborderont les sujets suivants:
  1. La procédure d'exemption ;
  2. une analyse des manuels ;
  3. l'idéologie sous-jacente au programme.

Une période de questions suivra ces exposés.

Pour tout renseignement complémentaire,
contactez Brigitte au 819-868-2872.

Courriel : libre.choix<arrobe>live.ca

Antidépresseurs : consommation en hausse de 196 % chez les jeunes Québécois

Les jeunes Québécois sont accros aux antidépresseurs. En cinq ans, la vente de ces médicaments utilisés entre autres pour traiter la dépression et l’anxiété a pratiquement triplé chez les enfants et les adolescents de la province, révèlent des données obtenues par RueFrontenac.com.

Entre 2005 et 2008, le nombre d’ordonnances d’antidépresseurs à des jeunes de moins de 19 ans est passé de 676 642 à 2 004 416, soit une hausse fulgurante de 196 %.

Pour la première fois l’an dernier, le Québec est ainsi devenu la province canadienne où l’on prescrit le plus d’antidépresseurs aux jeunes, devançant même l’Ontario, selon des données obtenues auprès de IMS Health, une firme spécialisée dans la recherche et les statistiques du secteur pharmaceutique.






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« Nos ancêtres, les Amérindiens »

Il fut un temps où l'on se moquait des écoles françaises qui auraient enseigné aux jeunes Africains que leurs ancêtres étaient des Gaulois. On a fait le même reproche à Tintin qui, dans la première version de ses aventures au Congo, présentait la Belgique comme leur patrie.

Voilà qu'aujourd'hui, lors des célébrations subventionnées entourant la journée de la Terre, on raconte aux enfants captifs amenés par leur école que les Amérindiens sont nos ancêtres au Québec, qu'ils ont créé le Québec (voir la vidéo ci-dessous).



Enfants amenés pour défiler lors de la Journée de la Terre


Le 22 avril 2009, des centaines de jeunes du primaire et du secondaire de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs et des étudiants du Cégep ont été amenés — pendant les heures de classe — à marcher ensemble pour exprimer leur solidarité et leur engagement envers la protection et le respect de l’environnement, dans le cadre de Célébrons la Terre. Les célébrations étaient organisées par un organisme appelé Atelier 19. Deux mille élèves devaient se voir réunis pour ces célébrations pendant les heures de classe, mais la pluie força plusieurs écoles à ne pas envoyer leurs élèves.


La Journée de la Terre et le Rituel pour la Terre


Spectacle subventionné pour les écoliers

À midi, un spectacle gratuit (entendre subventionné) était offert aux élèves présents au parc Daniel-Johnson. Mais avant ce spectacle, on assista à la cérémonie du lâcher du cerf-volant signé par les écoliers. La présidente de l'Atelier 19, Francine Charland, y alla alors de son laïus :
« Un grand côté rouge et blanc, pour nous ça veut dire : la reconnaissance que le Québec a été créé, d'abord par un peuple rouge, les Amérindiens qui vivaient ici depuis des milliers d'années et que [sic] avaient réussi à vivre en respectant la Terre. Donc, une civilisation qui s'est développée en respectant la Mère Nature. Je pense donc qu'on peut apprendre de ce peuple-là qui sont nos ancêtres du Québec. Le peuple blanc c'est depuis quatre cents ans. Les blancs sont arrivés et ont [hésitation]... vécu avec les Amérindiens. Et dans le cerf-volant, on a aussi un cercle qui représente les quatre races de la Terre : donc le noir, le blanc, le jaune et le rouge. Et c'est le défi actuel qu'on a actuellement au Québec avec l'accueil qu'on a fait aux personnes immigrantes, on a de plus en plus des gens d'origines diverses et notre défi en tant que Québécois c'est de vivre ensemble dans un monde de paix et aussi de protéger cet environnement-là parce qu'on est des riches de la Terre d'avoir des forêts, des lacs, des cours d'eau comme ça. »
Tous les clichés du prêt-à-penser se sont donné rendez-vous : écologisme, mythification de l'Amérindien comme écologiste de la première heure ce qui est très discutable, multiculturalisme racialisant et le slogan du cours d'éthique et de culture religion : la promotion du vivre ensemble.

Ateliers avec les « elfes » et « camps d'estime de soi »

Atelier 19 organise un ensemble d'activités dans les écoles afin d'éveiller la conscience écologiste et créatrice des enfants. C'est ainsi que, cet automne 2009, de nombreuses classes de la région de Granby participeront à des ateliers de formation avec les « elfes ». Cela peu avant que les enfants de certaines de ces écoles ne soient amenés à assister à un « camp d’estime de soi ». Comme si cela était vraiment une priorité à l'école québécoise. Toujours plus de rééducation et moins d'instruction ?

Atelier avril 2009, les Elfes de la Forêt qu'il faut encourager


La roue de médecine du cerf-volant

Le cerf-volant rouge et blanc a été laché deux fois, une fois le matin et une fois en soirée. Ce que la présidente d'Atelier 19 a omis de dire lors de son allocution c'est que cercle « des quatre races » est d'abord une roue de médecine amérindienne. Quatre directions, quatre vents, quatre totems, quatre qualités. Ces totems seront invoqués plus tard en soirée au « Rituel pour la Terre » où étaient conviés les participants de la matinée. Interrogée par l'auteur de ces lignes sur le sens de cet événement et de ce cerf-volant, une des organisatrices déclara : « Il faut faire prendre conscience aux enfants du mal ». Ce mal s'entendait comme toute atteinte à la Mère Terre. L'homme devrait-il devenir une espèce à impact écologique nul ?

Un peu plus loin, discussion avec des participants au rituel. Une dame corpulente vient d'arriver. Elle revient de l'inauguration d'une succursale de la Caisse populaire Desjardins totalement rénovée. Elle dit lire les Évangiles à l'église catholique locale le dimanche.

Totems et chalet du parc

Le rituel se tenait à partir de 19 h dans une tente située à côté du chalet des patineurs. Le lieu est bien choisi : la tente était plantée au milieu de huit hauts totems. Apparemment ceux-ci ont été plantés par la ville de Granby.

Quant au chalet voisin, ses peintures s'accordaient également parfaitement avec le thème de l'autochtone exemplaire. Les murs intérieurs sont tapissés de peintures murales chamarrées à connotations autochtones et écologistes. Le style est naïf, les bons sentiments dégoulinant.

Un seul mur, près des toilettes, est en noir et blanc. Il est consacré à la guerre. Tous les acteurs sont occidentaux: Grecs, Vikings, Napoléon, soldats alliés des deux guerres mondiales. Pas un guerrier iroquois pour rappeler l'éradication des Pétuns, des Neutres ou le quasi-anéantissement des Hurons. Pas un Aztèque ou un Inca belliqueux. Bizarre. Seuls un enfant et une Terre multicolore ressortent de l'image pieuse. Puis, en dessous, un proverbe dit autochtone. Eh, oui ! encore.

Proverbe autochtone

Quel est donc de proverbe censément autochtone ? « On n'hérite pas de la Terre de nos ancêtres, on emprunte la Terre de nos enfants » L'ennui c'est que ce proverbe est attribué à un peu tout le monde, dans le monde francophone on l'attribue plutôt à Saint-Exupéry, les Américains aiment à penser qu'il serait de Ralph Waldo Emerson ou même des Amish. Mais bon, de nos jours, on semble prêter d'office au bon sauvage amérindien.

Le rituel commence au son du tambour autochtone

Un gong sonne, les badauds sont conviés à rentrer dans la tente par les organisateurs de la journée de la Terre à Granby, l'Atelier 19. Le rituel pour la Terre va bientôt commencer. On rentre dans le tabernacle au son répétitif d'un tambour amérindien.

L'office commence par une prière totémique aux quatre vents, au Soleil et à la Terre. Des enfants s'exclament en entendant invoquer les animaux du totem : « Le Serpent ! », « Un ours ? »

Conte esquimau&nbsp: la femme chamane

Après quelques boniments, c'est au tour de la conteuse de la soirée. Michèle Rousseau, une yogini. Elle narre avec beaucoup d'entrain et force expressions, un conte esquimau : « La femme chamane ». Il s'agit d'abord d'une femme ordinaire, battue par un mari brutal et mauvais chasseur. Les femmes comme on le comprend auront beau rôle dans le conte. Fuyant son mari, elle est accueillie par des chiennes. Elle rentre dans le museau d'une d'entre elles et devient chienne. Suit une longue série de morts et de réincarnations en une série d'animaux polaires. Lors d'une de ces incarnations, on apprend le type de relation préférée de la chamane : l'amour libre, pas être collée à un homme, oh non. Le cercle est bouclé quand la femme chamane redevient femme. La yogini conclut alors par un vibrant « que tout homme devienne chamane » « que la Terre devienne un paradis ».

Mandala, bols chantants et danse wicca

La soirée se termine par la construction d'une spirale de lumières au son envoûtant des bols de quartz chantants et d'un didjeridou, un instrument aborigène d'Australie. Enfin, touche nouvel-âgeuse finale, trois femmes dansent au milieu du mandala alors que l'assistance frigorifiée observe. Un camion-grue loué se trouve à proximité. Qui paie ? Perché dans sa nacelle, un photographe filme et photographie à lente exposition le mandala. (Une photo à lente exposition du mandala conclut la vidéo ci-dessus.)

Les étudiants du cégep du Granby ont résumé la soirée de la sorte :
« Chant, musique, danse, silence et la création d’un immense mandala de lumières - réalisé avec des conserves transpercées à l'intérieur desquelles des bougies étaient allumées - ont fait partie de la célébration.

Cet hommage à la Terre représentait un retour aux sources qui vivifie, féconde, unifie et donne un sens à notre présence sur la Terre. »
Tout est beau, circulez, ces rituels vivifient et donnent sens à notre présence sur Terre. On vous le dit ! Plus de prêtres pour guider les enfants dans les écoles, mais des membres de l'Atelier 19 à inspiration wiccan et chamaniques... ?





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dimanche 20 septembre 2009

Nos enfants n'appartiennent pas à l'État

Lettre ouverte dans La Voix de l'Est :

« Notre fille ne fait pas de gymnastique à l'école pour cause médicale et on lui fait faire autre chose car elle a un billet du médecin. Mon mari et moi refusons qu'elle aille au cours d'Éthique et de culture religieuse, mais on nous oblige à aller la chercher. C'est notre droit, mais nous ne pouvons pas demander de lui trouver autre chose à faire et si elle manque trop souvent, l'école peut lui donner des sanctions et plus.


Pourquoi est-ce qu'on accepte d'accommoder notre fille à cause du billet du médecin et qu'on refuse pour nous ? Pourquoi est-ce que notre autorité est contestée ? Plein de parents voudraient retirer leurs enfants de ce cours, mais la plupart des parents travaillent et ne peuvent pas aller les chercher pour la période. Le gouvernement sait très bien ce qu'il fait en obligeant les parents à aller chercher leurs enfants. Il veut les décourager pour éviter que les gens se lèvent. Je suis d'accord pour dire que la technique est pernicieuse et vicieuse.

Sommes-nous juste des géniteurs irresponsables pour le gouvernement ? Si je considère que ce cours porte atteinte à la foi de ma fille et à sa conscience, je pense que je suis la mieux placée pour le dire. Le gouvernement me dit que je suis responsable de mon enfant jusqu'à sa majorité et même plus. Alors qu'il me laisse Ma responsabilité et Mes choix face à elle. Ma fille n'appartient pas au gouvernement et les décisions que mon mari et moi prenons pour son bien ne le concernent pas. On lui a donné un mandat pour diriger la province pas pour nous materner. Quand on est des parents honnêtes et responsables, il n'a pas à s'ingérer dans nos décisions et à nous dire quoi inculquer à nos enfants.

Pour ceux qui pensent que je veux que ma fille reste ignare, je peux vous dire que ma fille connaît plusieurs choses sur les autres religions, car elle regarde avec nous les nouvelles et les documentaires, et je lui explique la différence entre notre religion et les autres. Je n'ai rien contre les autres religions, même que j'ai eu le privilège de prier avec une musulmane dont l'enfant était en danger de mort et que j'ai supporté moralement un papa hindou avec son bébé gravement malade. Je ne crois pas qu'on ait à forcer nos enfants à apprendre les croyances de chacun pour les respecter. Ce cours d'Éthique et de culture religieuse est un ramassis de toutes les croyances et peut affecter grandement la foi et même la vie familiale des enfants.

Quand on regarde le cours de près, il met toutes les religions sur le même pied et c'est une insulte à tous les croyants de toutes religions. Si j'étais musulmane, hindouiste, juive ou autre, je serais aussi insultée qu'en étant catholique. On n'a pas le droit de forcer quelqu'un à apprendre la croyance de l'autre. Ma religion est une religion de liberté et ne force personne à l'apprendre. Ce cours ne respecte pas la liberté de choix ni la liberté de conscience. Le gouvernement ne respecte pas la démocratie en imposant ce cours. Il outrepasse ces droits.

Il faut nous lever pour garder notre liberté de choix.

Jeannelle Cantin
Granby







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vendredi 18 septembre 2009

Étude exhaustive sur le programme d'expérimentation du cours ECR

La Firme Jolicœur et Associés affirme avoir mené l'étude suivante auprès de ce qui semble être uniquement 19 personnes : « Étude sur l’expérimentation du programme « Éthique et culture religieuse » pour le compte du Monopole de l'Éducation (MELS).

Dix-neuf personnes. Étude très sérieuse et exhaustive.
« Huit (8) écoles ont participé à une démarche d’expérimentation d’un programme d’éthique et de culture religieuse, suite à l’adoption, en juin 2005, de la Loi modifiant diverses dispositions législatives de nature confessionnelle dans le domaine de l’éducation. Les huit écoles étaient situées à Québec, Montréal, Sherbrooke, Paspébiac (Gaspésie) et à Gatineau. Ainsi, le présent mandat consistait à tenir des consultations sous forme d’entrevues téléphoniques individuelles auprès d’enseignants du secondaire (3), de directions d’écoles (3) et de conseillers pédagogiques (3), de même que des groupes de discussion auprès d’enseignants (3) et de parents du primaire (3) et d’élèves du secondaire (4). Les entrevues ont été réalisées en français et en anglais. »








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jeudi 17 septembre 2009

La lutte au décrochage en Allemagne

Bon dossier du Journal de Québec sur la lutte au décrochage en Allemagne, les élèves forts y sont séparés des élèves faibles, il existe une panoplie de diplômes disponibles afin de s'adapter aux besoins différents des élèves et plus particulièrement des garçons qui décrochent massivement au Québec.

Effets sur les résultats aux tests PISA

Les élèves allemands — principalement les immigrés non germanophones — traînent de l’arrière dans le classement international PISA, qui compare le niveau de connaissances en mathématiques, en lecture et en science. Le Québec réussit généralement mieux dans ce palmarès, dont la méthodologie est par ailleurs loin de faire l’unanimité. Ironiquement, c’est justement la lutte au décrochage qui expliquerait cette situation, selon Wolfgang Koch, du ministère de l’Éducation de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. « Notre système est conçu de façon à faire réussir le plus grand nombre d’élèves, en nous concentrant sur ceux qui performent moins bien, dit-il. Nous avons négligé les plus doués, mais nous sommes en train de renverser la vapeur. »

Le très fort décrochage des élèves les moins motivés au Québec explique également que la moyenne des élèves qui passent les tests PISA (dont sont absents ces décrocheurs) est meilleure que dans certains pays comme l'Allemagne où le décrochage est fort limité.




Source : OCDE. Graphique Excel traduit et raccourci pour omettre tous les pays sous la moyenne de l'OCDE afin d'augmenter la lisibilité. Cliquer sur l'image pour une version plus grande.





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Québec — manuels en retard en secondaire V

La Presse nous apprend que, trois semaines après la rentrée, les élèves de cinquième secondaire n'ont toujours aucun manuel de mathématiques, de sciences ou d'éthique et culture religieuse approuvé par le Monopole de l'Éducation (MELS).

L'application de la réforme - pour laquelle il faut du nouveau matériel didactique - est pourtant obligatoire jusqu'à la fin du secondaire, cette année.

Seuls des manuels de français, d'anglais et du cours Monde contemporain de cinquième secondaire ont reçu l'imprimatur — c'est notre nouvelle Église — du Monopole.

Pas de manuel ECR approuvé pour la 5e secondaire

Selon les syndicats, il est vrai que du matériel à l'essai a été envoyé aux enseignants de mathématiques, mais « un chapitre à la fois », a précisé M. St-Germain. En éthique et culture religieuse, un seul volume non approuvé circule, celui des Éditions Grand Duc, en quelques exemplaires. Il existe par contre de très nombreux cahiers d'activités souvent de qualité très discutable, mais plus francs quant à l'idéologie pluraliste, multiculturelle, féministe et politiquement correcte prônée.

C'est pire pour les écoles anglophones : aucun manuel n'a encore été approuvé pour leurs élèves de cinquième secondaire. Quant aux quelques manuels approuvés pour la quatrième, ils ne l'ont été qu'en juillet et en août dernier. C'est-à-dire un an après que la réforme soit devenue obligatoire pour ces élèves.

« L'an passé, la ministre Courchesne nous a garanti que les livres allaient être prêts en même temps que dans les écoles francophones, a dit Serge Laurendeau, président de l'Association provinciale des enseignants du Québec, qui représente 7500 professeurs du secteur anglais. Nous sommes le 16 septembre [hier] et il y a plein d'écoles qui n'ont même pas de matériel provisoire. On nous dit que ce sont les commissions scolaires ou les écoles qui n'ont pas passé les commandes. C'est complètement ridicule. »






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France — l'instruction à la maison, une liberté compromise

Le Monde (version papier) consacre un article à l'école à la maison et apporte ces précisions :

« Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas l'école, mais l'instruction que Jules Ferry a rendue obligatoire. Pour enseigner en famille, il suffit, à chaque rentrée scolaire, de faire une déclaration au maire de sa commune et à l'inspecteur d'académie. Le phénomène reste marginal mais tend à se développer. Selon le ministère de l'éducation nationale, 3 240 enfants de 6 à 16 ans étaient instruits à la maison par choix des familles en 2007-2008, soit une hausse de plusieurs centaines d'élèves par rapport à la précédente étude, conduite en 2000-2001. [...] Un élève de 9 ans témoigne :

"à l'école, on a une maîtresse pour trente enfants. On prend une journée pour faire ce qu'on fait en deux ou trois heures à la maison. Moi, je peux aller au musée, faire des sorties l'après-midi."
Quant à la fameuse socialisation de l'enfant, un psychiatre indique :
« Si les parents sont attentifs à ce que leurs enfants aient une vie sociale avec d'autres référents adultes, il n'y a aucune raison qu'ils développent une quelconque pathologie [...]. On peut se socialiser en dehors de l'école, avec la famille, les cousins, ou au travers des activités sportives et culturelles. »
Mais cette liberté non négociable est compromise :
« Craignant dérives sectaires et maltraitances, soucieux d'unifier les enseignements [note du carnet : pourquoi restreindre la diversité ?], l'État, depuis dix ans, a renforcé les contrôles des enfants instruits en famille, au grand agacement des parents. La loi du 18 décembre 1998 donne priorité à l'école et les enfants font l'objet d'une enquête sociale tous les deux ans et d'un contrôle annuel des connaissances par un inspecteur de l'éducation nationale. Très peu d'enfants font l'objet d'une obligation de rescolarisation. [...] Le 5 mars, un décret est venu imposer aux enfants instruits à la maison de maîtriser, à l'issue de la scolarité, le socle commun de connaissances et de compétences prévu par la loi sur l'école d'avril 2005.
Une mère déplore ainsi :
« L'instruction en famille est considérée comme un sous-choix. Nous n'avons plus de réelle liberté dans nos enseignements. »
En février 2007, le gouvernement a interdit l'instruction pour les enfants d'une autre famille (quatrième alinéa de l’article L. 131-10 du Code de l’éducation).





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mercredi 16 septembre 2009

Calendrier multiinterculturel officiel du Monopole de l'Éducation québécois

Jeu : trouver les fêtes traditionnellement célébrées au Québec par plus de 90 % de la population.



Cliquer sur l'image pour l'agrandir.

Ou version PDF (8½″ x 11″) pour vos classes d'interculturalisme.




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Crise de confiance à l'égard des gros médias

Cette nouvelle n'étonnera pas ceux qui ont suivi le dossier ECR et sa couverture dans la grosse presse. Grosse presse qui, par exemple, reproduit dans trois de ses journaux (La Presse, La Voix de l'Est, Le Soleil) la même affirmation sur la supposée demande d'un droit à l'ignorance pour leurs enfants (plutôt qu'à la priorité de choix de certains enseignements) pour enfin broder un éditorial panurgien sur le sujet, mais qui refuse la lettre où la personne impliquée corrige le tir. Invoquant ainsi un droit paternaliste à l'ignorance des faits pour ses lecteurs.

En 1985, 55 % des Américains considéraient que les gros médias d’information (télévisions, journaux) rapportaient correctement les faits. Depuis, c’est la dégringolade : en 2009, ils ne sont que 29 % à avoir cette opinion. C’est la plus petite proportion jamais enregistrée.

En 1985, 53 % des Américains étaient d’avis que les gros médias d’information étaient biaisés. Depuis cette proportion n’a cessé de croître pour atteindre un sommet à 74 %.

Fait à noter, 55 % des Américains ont une opinion favorable de Fox News vouées aux gémonies par la gauche; le New York Times, idole des bobos, doit se contenter d’un maigre taux d’approbation de 29 %.

À noter également, le fait que l'Internet dépasse désormais les journaux comme principale source d'informations nationales et internationales.



Source : Press Accuracy Rating Hits Two Decade Low (via Antagoniste).

Méthode de Singapour pour la 3e année du primaire en français

Manuel de mathématiques - Librairie des écolesMéthode de Singapour – Éd. Librairie des Ecoles, 2008

Préface de Laurent Lafforgue


Ce manuel, traduction et adaptation de manuels du ministère de l'éducation de Singapour, fait suite au manuel de CE1 [2e année du primaire au Québec], du même éditeur.

La méthode de Singapour repose toujours en CE2 sur des cas concrets. Pour l'apprentissage de la division par exemple, les élèves doivent faire entrer 14 figurines d'indiens dans 4 tipis, et comprennent ainsi que deux d'entre eux vont devoir rester à l'extérieur. C'est ainsi que les enfants apprennent à distinguer dividende, diviseur, quotient et reste. La grande diversité de problèmes permet aux enfants de s'exercer en profondeur à utiliser les quatre opérations avec les unités de mesure et de grandeur : litre et millilitres, kilomètres, mètres et centimètres, grammes et kilogrammes, heures, minutes et secondes…

Si les exercices se réfèrent à des applications pratiques, les leçons proprement dites sont assez schématiques et abstraites. Les maîtres et les parents doivent concevoir eux-mêmes les explications et commentaires nécessaires.

Le manuel est globalement conforme aux programmes français de 2008. Par exemple, les tables de multiplication de 6 à 9 y sont étudiées, et ne figurent pas au manuel de CE1.

La logique du système décimal est largement travaillée, avec de nombreux exercices de conversion entre unités, dizaines, centaines, milliers. Un certain nombre de procédures de calcul mental sont détaillées. La division posée (avec diviseur à un chiffre) est présentée de façon plus développée qu'il n'est habituel en France.

Sur quelques points, le manuel va au-delà du programme 2008, notamment :
 - la présentation décimale des montants en euros et centimes,
 - une initiation aux fractions,
 - une présentation de la notion d'aire.

Enfin, nous approuvons l'emploi du terme « poids » au lieu de « masse :», terme figurant au programme, car il est impossible d'expliquer aux élèves la différence entre poids et masse ; or nous pensons que l'acquisition du vocabulaire scientifique doit accompagner et non précéder les connaissances.

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Trois commissaires scolaires appuient la demande d'exemption au cours ECR en Gaspésie, quatre s'abstiennent

Rencontre du lundi 22 juin 2009, à 19 h 30, à la Salle des commissaires, 435, avenue Rouleau à Rimouski dans la Commission scolaire des Phares où était entendue une demande de révision dans le cadre de l'imposition du cours gouvernemental d'éthique et de culture religieuse (ECR).

À la fin de la rencontre, le commissaire Luc Marcoux demande le vote et trois commissaires votent en faveur de la demande d'exemption des parents, quatre s'abstiennent et dix décident de priver les parents du droit d'exemption.

On retrouve le compte rendu de la décision aux pages 353-354 du procès-verbal. On remarquera que les commissaires qui refusent le droit à l'exemption se contentent de reproduire la sempiternelle même liste d'attendus pour justifier l'imposition que ceux d'autres commissions. De grands libres penseurs originaux, assurément.