Le bilan démographique du pays pour l’année 2024 va se dégrader encore, avec un taux de fécondité s’établissant à 1,15 enfant par femme, rapporte la presse japonaise, qui cite le rapport d’un institut de recherche.
Cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, les conséquences de cette crise sur la démographie japonaise, déjà en berne depuis des décennies, commencent à apparaître dans les statistiques. Ce mardi 3 décembre, le groupe de réflexion nippon Japan Research Institute a publié sa projection démographique pour l’année 2024 en s’appuyant sur les statistiques gouvernementales.
Selon le rapport, le constat est sans appel : “la baisse de natalité s’accélère”, déplore le quotidien économique du pays, Nihon Keizai Shimbun. Le nombre de nouveau-nés en 2024 devrait très probablement descendre en dessous du seuil symbolique de 700 000, pour s’établir à 685 000, alors que celui-ci se situait au-dessus de 800 000 il y a à peine deux ans. “C’est la neuvième année de suite que cet indice recule, en battant les records précédents. Le taux de décroissance en la matière [5,8 % par rapport à 2023] dépasse la moyenne entre 2018 et 2023, située à 4,6 %”, continue le quotidien sur un ton très inquiet.
“Il faut inverser la tendance avant 2030”
Quant au taux de fécondité, soit le nombre de naissances par femme en âge de procréer, il s’établirait à 1,15 : un niveau très, très loin du seuil de 2,07 nécessaire pour garantir la stabilité d’une population. Les effets de la gestion draconienne de la pandémie Covid-19 sont plus que palpables, estime l’institut, qui souligne que la chute du nombre de mariages durant la période a entraîné une baisse du nombre de naissances, à hauteur de 179 000 bébés. Au Japon, en effet, pour des raisons culturelles et institutionnelles, les enfants nés hors mariage sont très rares.
Pour la presse japonaise, il ne s’agit pas vraiment d’une surprise. Les statistiques de la première moitié de l’année laissaient déjà entendre que la crise démographique s’accélérait. Quant au gouvernement japonais, “il met en place des ‘mesures d’une autre dimension’ pour lutter contre la baisse de la natalité, soutenant qu’il faudrait impérativement inverser la tendance avant 2030. Parmi ces dispositifs figurent des aides financières destinées aux foyers avec enfants ou l’élargissement des subventions pour faciliter l’obtention du congé parental”, rapportait, début novembre, le journal Tokyo Shimbun. L’année 2024 touchant à sa fin, le temps qu’il reste aux autorités japonaises est désormais compté.
Cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, les conséquences de cette crise sur la démographie japonaise, déjà en berne depuis des décennies, commencent à apparaître dans les statistiques. Ce mardi 3 décembre, le groupe de réflexion nippon Japan Research Institute a publié sa projection démographique pour l’année 2024 en s’appuyant sur les statistiques gouvernementales.
Selon le rapport, le constat est sans appel : “la baisse de natalité s’accélère”, déplore le quotidien économique du pays, Nihon Keizai Shimbun. Le nombre de nouveau-nés en 2024 devrait très probablement descendre en dessous du seuil symbolique de 700 000, pour s’établir à 685 000, alors que celui-ci se situait au-dessus de 800 000 il y a à peine deux ans. “C’est la neuvième année de suite que cet indice recule, en battant les records précédents. Le taux de décroissance en la matière [5,8 % par rapport à 2023] dépasse la moyenne entre 2018 et 2023, située à 4,6 %”, continue le quotidien sur un ton très inquiet.
“Il faut inverser la tendance avant 2030”
Quant au taux de fécondité, soit le nombre de naissances par femme en âge de procréer, il s’établirait à 1,15 : un niveau très, très loin du seuil de 2,07 nécessaire pour garantir la stabilité d’une population. Les effets de la gestion draconienne de la pandémie Covid-19 sont plus que palpables, estime l’institut, qui souligne que la chute du nombre de mariages durant la période a entraîné une baisse du nombre de naissances, à hauteur de 179 000 bébés. Au Japon, en effet, pour des raisons culturelles et institutionnelles, les enfants nés hors mariage sont très rares.
Pour la presse japonaise, il ne s’agit pas vraiment d’une surprise. Les statistiques de la première moitié de l’année laissaient déjà entendre que la crise démographique s’accélérait. Quant au gouvernement japonais, “il met en place des ‘mesures d’une autre dimension’ pour lutter contre la baisse de la natalité, soutenant qu’il faudrait impérativement inverser la tendance avant 2030. Parmi ces dispositifs figurent des aides financières destinées aux foyers avec enfants ou l’élargissement des subventions pour faciliter l’obtention du congé parental”, rapportait, début novembre, le journal Tokyo Shimbun. L’année 2024 touchant à sa fin, le temps qu’il reste aux autorités japonaises est désormais compté.
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