jeudi 4 avril 2013

Seuls 6 % des enfants d’homosexuels seraient élevés par des couples homosexuels

Selon une récente Politique de  l’Académie américaine de pédiatrie (AAP)  sur le mariage homosexuel :

« Le recensement des États-Unis de 2010 a indiqué que 646.464 ménages sont constitués de deux adultes de même sexe. Ces couples de même sexe élèvent environ 115.000 enfants de moins de 18 ans. Ils vivent dans pratiquement tous les comtés des États-Unis. Lorsque ces enfants sont ajoutés à ceux des homosexuels célibataires qui élèvent des enfants, près de 2 millions d'enfants sont élevés par des parents homosexuels aux États-Unis. »

Notons d’emblée qu’il y avait un total 114.761.359 ménages aux États-Unis à la même époque, le pourcentage de foyers homosexuels est donc de 0,56 % dans la population. La grande majorité de ces ménages homosexuels n’éduque aucun enfant puisqu’il y a plus de 4 fois plus de ces ménages que d’enfants éduqués par ceux-ci.

Au Canada, les couples homosexuels (pas nécessairement mariés) ne formaient que 0,8 % de l'ensemble des couples (mariés ou non) au Canada. Seuls 9,4 % des couples homosexuels avaient des enfants à la maison, soit 6.410 couples homosexuels avec enfants comparés à 4.102.880 couples hétérosexuels avec enfants. Au Canada, les couples homosexuels avec enfants représentent donc 0,15 % des couples avec enfants.

Si l'estimation de l’AAP que 2 millions d'enfants sont élevés par des «parents homosexuels » est correcte, alors quand on la compare avec le chiffre de 115.000 élevés dans des ménages de même sexe on s’aperçoit que seul 1 enfant sur 17 de parents homosexuels vit actuellement avec un même couple homosexuel. Cela signifie que le modèle «homoparental» mentionné par les militants homosexuels – à savoir que ces enfants seraient élevés dans des foyers stables par un couple aimant et stable de même sexe – est extrêmement rare dans la réalité, même parmi très petite minorité d’enfants ayant un parent homosexuel.

Ceci concorde avec l’étude novatrice du sociologue Mark Regnerus de l'Université du Texas sur les parents ayant eu des relations homosexuelles publiée dans la revue Social Science Research. Il y démontrait que les enfants de parents ayant eu des homosexuels étaient à risque dans de nombreux domaines, à la fois quand on les compare avec les enfants élevés dans une famille biologique intacte et même avec les enfants élevés en comparaison avec d'autres situations parentales, moins stables (mais hétérosexuelles) comme les familles dites décomposées. Voir notre billet ici.

L'une des principales critiques faites à cette étude  (en réalité la seule critique de fond) est que ses 236 sujets  – de jeunes adultes dont les parents ont eu une relation homosexuelle pendant la jeunesse de leur enfant – n'avaient pas vécu assez longtemps avec son parent et le partenaire de même sexe de son parent.

La raison de la rareté des enfants élevés longtemps par des couples de même sexe dans l'étude Regnerus était simple: on en trouvait à peine dans la population de l'échantillon. L’association de collecte de données embauchée par Regnerus pour son étude sur les Nouvelles Structures familiales a interrogé 15.000 jeunes adultes. Elle n’a trouvé parmi ces 15.000 jeunes que deux qui avaient été élevés par un couple de même sexe de leur naissance jusqu’à l'âge de 18 ans. Dans les deux cas, le couple était formé des lesbiennes. Elle n’a trouvé aucun jeune qui avait été élevé par un couple homosexuel masculin de sa naissance jusqu’à ses 18 ans. (Voir notre billet ici). Si les lesbiennes éduquent plus souvent les enfants, leurs unions se terminent également plus que celles des couples hétérosexuels, voir le Royaume-Uni où 62% des dissolutions d’unions civiles (c.-à-d. des divorces) ont lieu entre des femmes malgré le fait que les unions lesbiennes n’y représentent que 44% des unions civiles.

Selon l’AAP : « En 2010, les adultes mariés élevaient 65,3 % de tous les enfants dans ce pays.  Même si le Bureau du recensement (source de ce chiffre) a choisi d'inclure quelques-uns des 646.464 couples de même sexe dans ce nombre, il est évident que l'écrasante majorité de ces 48 millions de couples mariés sont de sexe opposé.

  • Bref, seul 1 enfant sur 17 de parents « homos » vit avec un couple de même sexe.
  • D'autre part, près de 2 enfants sur 3 de parents hétérosexuels vivent avec un couple marié.
  • Enfin, le nombre d’enfants éduqués par des couples hétérosexuels est quatre cents (400) fois plus grand que celui des enfants élevés dans des foyers homosexuels.


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La Marche printanière contre l’euthanasie

Québec, le 4 avril 2013 – Ce matin, le Rassemblement québécois contre l’euthanasie (RQCE) a annoncé une importante mobilisation citoyenne contre l’euthanasie lors de points de presse simultanés à Québec et à Montréal (devant le Parlement de l’Assemblée nationale du Québec et le Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal). Le 18 mai prochain, les Québécoises et les Québécois sont conviés à « La Marche printanière », un grand événement familial pour dénoncer l’ouverture à l’euthanasie que le Gouvernement du Québec s’apprête à concrétiser avec un projet de loi sur l' « aide médicale à mourir ».

Point de presse à Québec

Lors du point de presse de Québec, le Dr Claude Morin, organisateur principal de la Marche et urgentologue, le Dr Marc Bergeron, hémato-oncologue et M. Louis-André Richard, professeur de philosophie, ont présenté cette « initiative citoyenne ouverte à toute personne consciente du danger que représente l'euthanasie pour la société québécoise. » Sous le thème « L’euthanasie, chez nous, non merci ! », le rassemblement débutera dès midi le samedi 18 mai sur les plaines d'Abraham, devant le Musée national des Beaux-Arts. La marche se mettra en branle à 13 h 45 en direction du Parlement via la Grande-Allée. Des allocutions auront lieu tout au long de la journée qui se terminera vers 16 h 30. Les porte-parole du Rassemblement tendent la main à tous les actrices et acteurs de la société civile, et plus particulièrement aux politiciens, afin « que tout soit mis en œuvre pour que la sécurité, la dignité et le confort des personnes souffrantes en fin de vie soient assurés par des soins palliatifs de qualité et universels ». « L'euthanasie élimine le souffrant, pas la souffrance. Nous n'en voulons pas ! » rappellent-ils.

Au point de presse de Montréal, le Dr Patrick Vinay, chef de service d’une unité de soins palliatifs et président par intérim de Vivre dans la dignité et la Dre Catherine Ferrier, membre du collectif du Refus médical de l’euthanasie ont tenu à partager aux organisateurs de La Marche printanière l’appui de leurs organismes respectifs. Le r Vinay rappelle que « Tuer n’est pas un soin médical, c’est l’arrêt instantané de tous les soins. Nous devons plutôt soigner, soulager, aider, et apaiser toute souffrance. » « Soyons nombreux le 18 mai prochain pour montrer clairement à nos élus qu’il n’existe pas de consensus québécois sur la question de ‘l’aide médicale à mourir’ » a-t-il ajouté de concert avec la Dr Ferrier.

Pour obtenir toutes les informations sur La Marche printanière, consultez le site web www.euthanasienonmerci.org ou suivez le RQCE sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook et YouTube).

Point de presse à Montréal




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