mercredi 14 décembre 2011

L'intimidation — la saveur du mois

Du carnet Contrepoids :

Depuis le décès de l’adolescente Marjorie Raymond, Dieu ait son âme, l’espace médiatique foisonne de références à l’intimidation à l’école. On en vient même à croire, les médias ayant le don d’exagérer certains faits, que ce problème, car il ne s’agit pas d’une problématique, comme le prétendent de nombreux experts qui ne maîtrisent pas la langue de Molière, que ce problème, disais-je, est en progression dans les écoles du Québec.

Plusieurs indices montrent cette nouvelle tendance depuis quelques semaines. Tout d’abord, les politiciens, le PQ en tête, se sont accaparés du sujet, l’ont transformé en une cause qui dans le fond avantage tous les politiciens, car ils ne peuvent qu’être en accord avec toutes les mesures visant à enrayer ce « fléau ».

Évidemment, des mesures sont nécessaires afin de diminuer l’intimidation à l’école (j’utilise volontairement le verbe « diminuer » pour demeurer réaliste), comme en améliorant la vigilance des professeurs et en sensibilisant (même si je trouve cette expression galvaudée) les élèves, mais il ne faut pas tomber dans le piège tendu par les politiciens et les forces de l’immobilisme, qui a pour effet d’occulter les autres problèmes majeurs inhérents au système d’éducation, comme le taux de décrochage élevé, la drogue et la piètre qualité de l’enseignement. En mettant l’accent sur l’intimidation, les politiciens évitent de poser les vraies questions qui s’imposent afin de réformer le système.

Le tourbillon médiatique a tellement emporté la raison que la référence est maintenant évoquée à toutes les sauces. Quand c’est rendu qu’un syndicat brandit le spectre de l’intimidation lorsque le gouvernement songe à diminuer l’effectif d’un ministère, généralement par attrition en plus, ça veut dire que c’est la saveur du mois!

Cette histoire me fait penser à un candidat à la mairie d’une petite ville du Québec, lors des dernières élections municipales, qui a mentionné avoir puisé son inspiration dans la victoire du président nouvellement élu de l’époque Barack Obama… quand il était populaire. Il ne faut pas avoir peur des comparaisons !

Pour en revenir au tourbillon médiatique, il s’est accentué depuis l’arrivée des chaînes d’information continue. Loin de moi l’idée de critiquer leur venue, mais je trouve quand même que certains sujets sont trop souvent repris dans tous les angles imaginables et inimaginables. Il manque parfois de diversité dans les médias québécois. Peut-être est-ce en raison du petit marché, je ne saurais dire. Chose certaine, il manque de rigueur.

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Père faussement accusé, exclus, sans aide de l'État, dort avec sa fille dans sa voiture, alors que les hébergements pour femmes sont vides

Si les mères dites monoparentales disposent de nombreuses ressources subventionnées pour les aider, en revanche, les pères dans le besoin sont généralement laissés à eux-mêmes.

Sébastien (nom fictif) représente, selon plusieurs intervenants en milieu social consultés, un cas parmi tant d’autres de jeunes pères de famille en grande situation de pauvreté qui peine à trouver un centre d’aide pour l’accueillir avec son enfant.

La semaine dernière, il a même dû se résoudre à passer la nuit dans sa voiture avec sa fille.

À la suite d’un divorce — il faudra revenir dans un prochain billet sur les dégâts sociaux causés par les lois sur le divorce actuelles — s’étant soldé par des frais importants, le jeune travailleur s’est retrouvé à la rue, avec son sac à dos, il y a un mois, avec sa jeune fille dont il a la garde partagée.

Il s’est alors déniché un logement, qu’il n’était plus en mesure de payer quelques semaines plus tard, lorsque son employeur l’a congédié après plusieurs absences dont certaines occasionnées par le divorce.

Incapable d’acquitter les frais de garderie et n’ayant pas de famille dans la région de Québec, il devait s’occuper de sa fille et ne pouvait plus se présenter au travail.

Dans la rue

Se retrouvant dans la rue, il a ensuite cherché désespérément des centres d’aide de Québec prêts à l’accueillir pour quelques jours, avec sa fille, le temps qu’il se replace.

« J’ai fait le tour des ressources. Pour les mères, il y a environ huit organismes, mais pour les pères, il n’y a rien. Ils m’ont dit qu’ils s’occupaient juste des femmes. Je suis allé à des places comme à Lauberivière, mais ils m’ont dit qu’il n’accueillait pas d’enfants », raconte-t-il.

L’organisme l’Archipel d’entraide a pu le dépanner quelques jours plus tard, en lui offrant une chambre dans une maison hébergeant des individus avec des problèmes de santé mentale.

L’organisme lui a ensuite trouvé un logement qui sera payé pour le premier mois, le temps qu’il s’inscrive aux programmes sociaux et qu’il tente de retourner sur le marché du travail.

Directrice générale au centre de Service 211, Mme Claude Vanasse scande, depuis 2008, que l’hébergement temporaire aux pères de famille en difficulté est un véritable trou de service qui doit être signalé aux bâilleurs de fonds.

Chapeauté par Centraide, le 211 est un service permettant de rediriger toutes demandes de ressources vers les organismes adéquats dans la région.

« On a reçu plusieurs appels d’hommes qui avaient leurs enfants avec eux et avaient besoin d’un endroit temporaire de crise, ça n’existe pas ! », explique celle qui déplore qu’un homme en situation de détresse parvienne aussi difficilement à rester dans l’univers familial.

Mme Lise Bilodeau, présidente l'Action des nouvelles conjointes et nouveaux conjoint du Québec, révèle en outre que Sébastien a été victime de fausses accusations

Vers un réseau de maisons d’entraide ?

« Ce n’est pas parce que les hommes ne demandent pas d’aide que le besoin n’existe pas. »

C’est l’avis de Manuel Prats, coordonnateur de la Maison Oxygène de Montréal. Ce centre d’aide fondé en 1989 offre un logement et une garderie pour venir en renfort à une vingtaine d’hommes en situation de pauvreté qui souhaitent se sortir de la misère, chaque année.

Étant un des seuls centres d’aide spécialisés en hébergement temporaire pour les pères en difficulté, la Maison Oxygène souhaite implanter un réseau à travers la province.

Un centre a déjà été implanté à Drummondville et à Baie-Comeau. Un autre ouvrira durant l’année à Sherbrooke et celui de Montréal devrait doubler sa capacité d’accueil. Un centre pourrait même ouvrir à Québec.

Des refuges pour femmes inoccupés à près de 500 000 $ la pièce

Comme Barbara Kay du National Post le rappelait il y a quelques années au sujet des cent six (106) centres d'hébergement pour femmes violentées ou en difficulté :
«
Cette année, le rapport du vérificateur général du Québec a projeté une lumière accusatrice sur le gaspillage et le manque de contrôles financiers qui prévalent dans l'industrie de la violence contre les femmes. Les subventions accordées à des projets associés à la violence faite aux femmes est passé de 30 millions de $ en 2002-2003 à 60 millions en 2007-08. Les subsides pour un refuge de six lits pendant cette période ont bondi de 58 832 $ à 406 817 $, bien que ce centre d'hébergement n'ait abrité que neuf femmes tout au long de 2006-07, son taux d’occupation ayant été de 12 % alors qu'il était de 29 % en 2005-2006 (v. § 3.69 du rapport). Presque un demi-million de dollars pour loger neuf femmes ? Pourtant un public que l'on mène en bateau croit que des milliers et des milliers de femmes battues cherchent un refuge.

La réalité ne correspond tout simplement pas avec cette image d'Épinal. En 2004, la Yellow Brick House, un refuge à Aurora en Ontario a été fermé à la suite d'une grève. On s'aperçut alors que des huit femmes et trois enfants qui y résidaient, seule une femme fuyait la violence. Les autres étaient des sans-abri.

Des exceptions, rétorqueront les croyants. Tout le monde « sait » que la violence contre les femmes est une épidémie.

Vraiment ? Les services de police d'Edmonton de 1999 à 2000 indiquent que la police est intervenue à 3 000 reprises dans des incidents domestiques. Elle n'a conseillé un refuge qu'à exactement 24 femmes — soit moins de 1 %.
 »


Statistiques erronées sur la violence conjugale (1re partie)


Statistiques erronées sur la violence conjugale (2nde partie)

Pas de ressources consacrées aux pères

À Rimouski, Jean-Marc Bessette est directeur général de Pères pour toujours, venant en aide aux pères de famille lors de ruptures conjugales. Il a lui-même créé l’organisme après avoir vécu un « horrible » épisode, explique-t-il, à la suite d’une séparation l’ayant conduit à la misère, où il a dû se démener pour conserver la garde de son enfant.

M. Bessette martèle que les services sociaux concentrent leurs ressources pour les femmes. « Ce n’est pas compliqué, pour 1 $ dépensé pour les hommes sur le plan des services sociaux, on en dépense environ 11 $ pour les femmes, et le dollar qu’on dépense, c’est presque uniquement pour les hommes violents. Donc, pour un père qui cherche de l’aide et qui n’est pas violent, il ne reste plus grand-chose », a-t-il lancé.

La présidente fondatrice de l’Action des nouvelles conjointes et nouveaux conjoints du Québec, Lise Bilodeau, dit observer ce phénomène grandissant au Québec. « Cette année, ça a particulièrement retenu mon attention. Le téléphone ne dérougit pas [...] Le père divorce, il se retrouve avec le bébé dans les bras et on lui ordonne de ne plus entrer en contact avec la mère. Souvent, il doit aussi payer les frais d’avocat de la mère pour le divorce, et là ça dérape. Il cherche de l’aide, il n’a plus assez d’argent, il n’avait pas vu le train passer et il ne sait plus où aller », explique Mme Bilodeau, qui dit même que la situation afflige régulièrement des hommes de classes aisées qui n’avaient rien vu venir.

Elle déplore surtout que l’aide aux pères représente le dernier maillon du soutien aux familles. « Il n’y en pas d’aide ! J’ai déjà eu le cas d’un homme qui devait coucher dans sa voiture avec son chien et son laptop. J’ai tout fait, j’ai appelé tout le monde, même les presbytères, mais personne ne peut l’aider [...] Des cas dramatiques, il y en a plein. »

Quart des demandes

Des discussions ont été entreprises avec le centre AutonHommie, qui voudrait lancer le projet si des ressources sont disponibles, explique M. Prats, rappelant qu’il effectue une cinquantaine de sorties médiatiques par année pour sensibiliser les bâilleurs de fonds.

Constatant la hausse du nombre de pères en difficulté, M. Prats dit répondre au quart des demandes de pères qui tentent de trouver refuge avec leur enfant, à Montréal. Selon lui, 80 % des cas découlent d’une rupture conjugale (de plus en plus facilités par la Loi et les mœurs...)

Ignorés des politiques

Le réseau public n’a tout simplement pas encore pris le virage paternité.

C’est le constat de Raymond Villeneuve, directeur du Regroupement de la valorisation de la paternité.

Loin d’être surpris de la situation de Sébastien, M. Villeneuve estime que le phénomène des pères en difficulté est en hausse constante.

« Le phénomène a toujours été sous-estimé. Quand on parle d’une famille monoparentale, on pense toujours à une femme seule avec son enfant. Il y a peu d’études sur les pères au Québec et c’est normal, on n’adresse jamais les questions aux pères dans les statistiques. La monoparentalité féminine est considérée, mais pas la monoparentalité masculine », indique-t-il, précisant que les pères deviennent de véritables fantômes au plan statistique.

Le mot « mère » 56 fois, mot « père » 0 fois

Dans le programme national de santé publique, on retrouve le mot « mère » 56 fois, et le mot « père » n’apparaît pas une seule fois. Quand on examine la santé de l’enfant, les conditions de la mère sont des facteurs déterminants pour les politiciens et bureaucrates, mais pas celles du père.

Ainsi, le père n’existe tout simplement pas lorsque le gouver nement lance des programmes de soutien aux familles, peste-t-il.

« On est creux ! Il n’y a pas de politique véritable pour soutenir les pères en difficulté, ce sont des initiatives de petits groupes qui font des miracles en travaillant à remonte-courant. Il faut reconnaître que le gouvernement est de plus en plus sensible à la question, mais il reste beaucoup de travail à faire », conclut le directeur, qui souligne que 13 % des actions visant à aider les pères en difficulté proviennent du réseau public.

Shockingly, violence against men is almost as common as that against women. Men assaulted by their spouse are often the ones arrested...


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Violences conjugales : les hommes battus oubliés en France comme au Québec ?

« Le délit de violence psychologique est liberticide et contre-productif »

Violence against women — a money grabber (en anglais).

Le 25 novembre et le 6 décembre, hier et aujourd'hui

282 references examining assaults by women on their spouses or male partners, Martin S. Fiebert, California State University, Long Beach (en anglais).

OCDE — L'autonomie de gestion des établissements favorise-t-elle la performance des élèves ?

Dans les établissements scolaires, « l’autonomie et la responsabilisation vont de pair : un plus grand degré d’autonomie dans les décisions portant sur les programmes, les évaluations et l’affectation des ressources est en général associé à une meilleure performance des élèves, en particulier lorsque la culture de la responsabilisation est favorisée dans le système d’éducation. » Tel est le constat formulé par une étude de l’OCDE parue en octobre 2011 et qui s’appuie sur les résultats de l’enquête PISA.

Cette enquête distingue trois éléments, qui se conjuguent de manière différente selon les pays :
  1. le degré d’autonomie des établissements dans l’affectation des ressources humaines ou financières,
  2. le degré d’autonomie des établissements dans le choix des programmes et des évaluations,
  3. le degré de responsabilisation des établissements, c’est-à-dire le pourcentage d’élèves fréquentant un établissement qui publie ses résultats.

(Apparaissent ci-dessous en gras les pays placés dans les 10 premiers du programme PISA 2009, que ce soit en mathématiques, en sciences ou en lecture.)

L’étude démontre l’absence de lien systématique entre le degré d’autonomie de gestion des ressources humaines et financières et la performance scolaire.

L’OCDE a intégré dans un seul critère l’autonomie des moyens financiers et l’autonomie des ressources humaines : le choix des enseignants à engager ; la possibilité de les congédier ; la détermination du salaire de départ et des augmentations des enseignants ; le budget de l’établissement ; la ventilation de ce budget.

En matière de gestion de ces ressources, l’autonomie des établissements est plus grande en République tchèque, aux Pays-Bas, en Bulgarie et à Macao, en Chine. Dans ces pays et territoires, « plus de 90 % des élèves se rendent dans des établissements qui peuvent recruter et renvoyer les enseignants, et plus de 90 % des élèves se rendent dans des établissements qui, en accord avec les autorités régionales et nationales, sont responsables de l’allocation de leur budget ». En revanche, en Grèce, en Italie, en Turquie, en Roumanie et en Tunisie, « plus de 80 % des élèves se rendent dans des établissements qui ne disposent pas de cette compétence, seules les autorités régionales et nationales l’ont ». On note que ces derniers établissements ne sont pas bien classés dans PISA.

L’organisation internationale remarque cependant qu’aucune relation n’est « clairement établie entre l’autonomie en matière de gestion des ressources [note du carnet : humaines et financières] et la performance [ndc : scolaire] d’un pays. Cela peut-être parce que l’allocation des ressources touche les établissements en particulier, mais n’affecte pas nécessairement la performance du système dans son ensemble. » Ainsi, cette relation peut s’avérer « positive » ou « négative », selon les pays : elle est positive notamment au Chili, en Grèce, en Corée du Sud, dans les pays partenaires tels que le Pérou ; elle est négative en Suisse et dans les pays partenaires de l’OCDE tels que la Colombie, la Croatie, le Kirghizistan et la Thaïlande.

L’autonomie dans le choix des programmes, associée ou non à l’autonomie de gestion, est au cœur de la performance scolaire.

L’autonomie pédagogique peut se manifester dans la libre définition des politiques d’évaluation des élèves, le choix des manuels, le choix du contenu des cours et le choix des cours eux-mêmes. On évalue ensuite qui, de l’établissement ou des autorités locales, régionales ou nationales assume ces choix et ces responsabilités.

L’étude considère diverses situations, selon le degré de corrélation de ce facteur avec le précédent. Cela donne donc quatre possibilités :
  1. Autonomie de gestion et autonomie pédagogique. Il en est ainsi en République tchèque, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et à Macao.
  2. Ni autonomie de gestion, ni autonomie pédagogique : en Grèce, en Turquie, et dans les pays partenaires tels que la Jordanie et la Tunisie.
  3. Absence d’autonomie de gestion mais grande autonomie pédagogique. Au Japon, en Corée, en Nouvelle-Zélande et à Hong-Kong.
  4. Grande autonomie de gestion et peu ou pas d’autonomie pédagogique : en Bulgarie et à Chang-haï.

L’autonomie pédagogique prévaut. « Au niveau national, plus les établissements d’enseignement sont nombreux à détenir la responsabilité de la définition et de l’élaboration de leurs programmes et évaluations, plus la performance du système d’éducation dans son ensemble est élevée, même après contrôle du PIB », note l’OCDE. Cette liberté bénéficie donc à tous les élèves, y compris aux moins favorisés ou aux moins doués, qui trouveront des établissements à la pédagogie et aux programmes adaptés à leur profil.



« Les systèmes d’éducation qui accordent aux établissements une plus grande marge de manœuvre dans les décisions portant sur les systèmes d’évaluation des élèves, les cours proposés, le contenu de ces cours et les manuels utilisés, sont aussi ceux qui font état des meilleurs résultats en compréhension de l’écrit », précise cette étude.

La responsabilisation des établissements, comprise comme publication des résultats, est cause de performance, à condition que les établissements jouissent aussi d’une forte autonomie de gestion.

Pour l’OCDE, cette responsabilisation se traduit par la publication des résultats des établissements. Parmi les États membres de l’OCDE, « en moyenne, 37 % des élèves sont scolarisés dans des établissements dont les personnels de direction attestent rendre publics les résultats de l’établissement ».

Aux États-Unis et au Royaume-Uni notamment, plus de 80 % des élèves sont scolarisés dans des établissements qui publient leurs résultats. Ils ne sont que 10 % en Autriche, en Belgique, en Espagne, en Finlande, au Japon et en Suisse, par exemple.

Le seul fait de publier des résultats n’a pas guère d’impact sur la performance moyenne des élèves. Pour que celle-ci soit légèrement supérieure à la moyenne, il faut que les établissements bénéficient aussi d’une large autonomie de gestion.

Il ressort de cette étude que l’autonomie financière ne suffit pas, à elle seule, à générer de la performance. Le tiercé gagnant associe large autonomie dans la gestion des personnels, autonomie pédagogique et liberté dans les systèmes d’évaluation : « savamment dosées, l’autonomie et la responsabilisation sont généralement associées à une meilleure performance des élèves » conclut l’OCDE.

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