mardi 22 juin 2010

Pauline Marois : « L'école doit uniquement transmettre des connaissances ». Chiche !

Madame Pauline Marois, chef du Parti québécois (PQ), est revenu à plusieurs reprises dans les médias hier (y compris son passage chez Desautels) que l'école doit instruire, mais pas transmettre des valeurs.

Le National Post rapporte ses paroles ainsi « It is up to parents and the church to transmit faith. Schools must transmit knowledge. »

Signalons d'abord que le cours d'éthique et de culture religieuse (ECR) instruit fort peu (quasiment aucune connaissance n'est prescrite dans le programme), mais vise le développement « de compétences ». Madame Marois ne sait-elle plus qu'elle a lancé cette réforme pédagogique axée sur les « compétences » ?

Ce vide de connaissances et l'insistance sur la compétence centrale qu'est le dialogue ont été considérés par plusieurs universitaires comme la porte ouverte à l'endoctrinement (voir Joëlle Quérin et Jacques Dufresne).

Ensuite, est-ce que Mme Marois s'oppose à une des missions que le Monopole de l'Éducation a donnée à l'école québécoise publique et laïque : « socialiser » ?

Mission et compétence qui permettent toutes les dérives politiquement correctes et sous-tendent d'ailleurs l'imposition des cours d'ECR, d'histoire et d'éducation à la citoyenneté et toutes ces innovations urgentes de l'école québécoise...

Rappelons que les missions officielles de l'école québécoise : « instruire, socialiser, stimuler et qualifier ». Pour ce qui est du volet socialiser, il s'agit de « développer des attitudes » selon le MELS (et non acquérir de simples connaissances) qui tiennent compte :« 
  1. du « vivre ensemble » ;
  2. de l'appartenance à une collectivité ;
  3. des valeurs reliées à la démocratie ;
  4. de la culture.
 »

Alors, chiche ? L'école publique québécoise ne fera plus qu'instruire et arrêtera de rééduquer « socialiser » les élèves et laissera aux parents et aux institutions privées la transmission de valeurs ?




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Sélection novlangue de la semaine (en construction)

Appel au consensus social  — permet d'ignorer l'avis de la majorité ou d'être intolérant envers une minorité. C'est ainsi que — même si deux sondages Léger-Marketing successifs [1] [2] révèlent que l'immense majorité des Québécois veut pouvoir choisir la formation morale et religieuse de leurs enfants et ne pas suivre le cours ECR si c'est leur choix — la présidente de la Fédération des commissions scolaires (FCSQ), Josée Bouchard, s'insurge au nom du « consensus social » contre la possibilité pour une école privée d'avoir un choix en la matière. « Même s'il existe pourtant un consensus au Québec sur la laïcité de l'enseignement, a-t-elle confié au Journal de Québec, le jugement du juge Gérard Dugré est « dangereux », envoyant le message que le privé peut se soustraire au programme du ministère de l'Éducation (MELS). » Puis, « Je pense que les tribunaux ne peuvent pas faire fi de consensus sociaux, c'est important pour la société québécoise de démontrer qu'elle fait des choix et qu'elle doit les faire respecter à l'ensemble des communautés qui désirent vivre autrement dans leur vie privée », a-t-elle soutenu. Rappelons également à Josée Bouchard le but des chartes : « et une charte des droits qui protège les individus et les groupes de la tyrannie de la majorité. »

Moyen-âgeépoque où aurait existé le libre choix en matière d'enseignement. Apprenant qu'une école catholique pourrait désormais enseigner le cours d'éthique et culture religieuse dans une perspective catholique, Pauline Marois, chef du PQ, s'est exclamée « Non mais, sur quelle planète on vit ! » pour conclure par un très étayé « On n'est pas au moyen âge ! » (Pour voir comment Pauline Marois a renié ses promesses en la matière, lire ici).

Pouvoir être laïc — empêcher autrui de ne pas être laïc (dans le sens areligieux ou antireligieux du terme). Andrée Lajoie, professeure émérite au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal, citée par la Presse de ce lundi à la page 11, sortant de sa réserve universitaire, pense que, même si le gouvernement ne parvenait pas à renverser le jugement Loyola pour des raisons de liberté religieuse, il pourrait toujours utiliser la clause dérogatoire. « On verra si le Canada est un pays où l’on peut être laïc », avance-t-elle. Qu'est-ce qui empêche Madame Lajoie d'être laïque, d'envoyer ses enfants à une école laïque gratuite ? Il s'agit plutôt pour elle d'imposer à tous son point de vue laïciste.






Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

The Gazette welcomes the Loyola ruling

The Gazette's editorial in today's issue is favorable to Justice Dugré's ruling. Extract.


Loyola High's principal, Paul Donovan, assailed by reporters at yesterday's press conference.
The ruling, in a case brought by the private Catholic Loyola High School, is excellent news for those who believe in freedom of religion and in parental choice in education. However, the ruling sends the government, and society in general, back to Square One in the matter of teaching about religious tolerance and the equality of religions in the public sphere.

The ERC course, with its no-religion-is-more-right-that-any-other theme, was part of Quebec's too-often-panicky approach to the whole problem of accommodating and integrating religious and other minorities. There might well be a need to ensure that no Quebec schools are systematically producing religious bigots, but mandating this course was using far too big a hammer for the job. Loyola has given Montreal a steady stream of distinguished citizens; we haven't heard of any religious fanatics among them.

A strong majority of Loyola parents had asked that their children not be taught the mandatory ERC course, since it prevented the school from teaching from a Catholic perspective, which is after all the purpose of a Catholic school. When the government refused an exemption, Loyola's administration was emboldened to go to court. It has now won vindication for freedom of choice across the board: Other religious high schools will surely apply the ruling, and public schools will also have to grapple with the problem.

That's fine. This ill-conceived denial of religious orientation in the teaching of ethics won't be missed.




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Le séminaire Saint-François considère une demande d'exemption au cours ECR

Selon le Journal de Québec, le Séminaire Saint-François, une école privée confessionnelle de Québec voit d'un bon œil le jugement que vient de rendre la Cour supérieure.

Le père Jean-Marc Boulé, directeur général du Séminaire Saint-François, qui a admis au Journal n'avoir jamais vraiment compris pour quelle raison le MELS avait décidé d'imposer aux écoles privées ce cours d'éthique et de culture religieuse, assure que ce sujet sera à l'ordre du jour à l’occasion de la prochaine rencontre avec ses homologues des autres établissements d'enseignement privés. « Le gouvernement a été très dur avec les écoles privées », a-t-il dit.

Il ne cache pas non plus qu'il envisage d'évaluer si une demande d'exemption devra être faite par chaque école qui désire s'y soustraire ou si le précédent que constituera le jugement permettra aux écoles privées de revenir à leur programme de science religieuse.

Mais M. Boulé craint des sanctions vindicatives de la part du Monopole de l'Éducation.

« Ce qui nous pend au-dessus de la tête actuellement, c'est que si on ne donne pas ce cours, ils peuvent enlever les subventions », a-t-il signalé, avant de préciser que le gouvernement participe à hauteur de 50  %, mais que ce sont les parents qui payent le reste, et que certains d'entre eux font des sacrifices pour pouvoir envoyer leurs enfants dans une école privée.

Nous voulons cependant rassurer M. Boulé : Loyola donne bien le cours ECR, mais dans une perspective catholique, ce qui est désormais permis, il n'y a donc pas de raisons légitimes pour que le gouvernement suspende le financement uniquement aux écoles privées qui donneraient le cours ECR, mais dans une perspective religieuse plutôt que « pluraliste normative ».





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Who are the real pluralists now ?


John Zucchi, father of a Loyola student and a plaintiff in the case, called the government's approach to Loyola heavy-handed.
"There's a plurality of views out there, and we're defending our right to have our own particular view in the public forum," he said. "There are neutral perspectives out there, there are liberal perspectives, Jewish perspectives, Muslim, Catholic, Marxist, whatever. I think they all have a right to be heard, and there's no reason in the name of pluralism to silence one of these voices."
Source : National Post





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

André Pratte : la ministre de l’Éducation aurait dû accueillir la proposition de Loyola


L'éditorialiste de la Presse André Pratte, étonnant, de prendre parti pour  un accommodement envers Loyola dans son éditorial de ce jour.

Au Québec, le système public d’éducation a été déconfessionnalisé et l’enseignement de la religion a été relégué à la sphère privée. Toutefois, il n’a jamais été question de déconfessionnaliser les écoles privées. La Charte québécoise des droits et libertés de la personne protège le droit des parents « d’assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs convictions » et « de choisir pour leurs enfants des établissements d’enseignement privés ».

Le ministère de l’Éducation rappelle que les écoles privées peuvent toujours offrir des cours de religion. Cependant, dans une authentique école confessionnelle, la dimension spirituelle est présente dans toute la vie de l’école, pas seulement durant les cours de religion. Imposer à Loyola d’enseigner un cours de culture religieuse dont est absente cette dimension, c’est selon elle lui imposer « la diffusion d’une vision du monde incompatible à sa mission catholique ».

Le problème se résume ainsi : après avoir déconfessionnalisé son système scolaire public, le Québec veut-il maintenant sortir la religion des écoles privées ? Pourvu qu’on sache, la réponse à cette question a toujours été non. Cela étant, au lieu de rédiger une sèche fin de non-recevoir, la ministre de l’Éducation aurait dû accueillir la proposition de Loyola comme le fondement d’un accommodement aussi raisonnable que souhaitable.





Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Jugement Loyola — le ras-le-bol majoritaire s'exprime

Article nuancé et assez juste d'Yves Boisvert dans la Presse de ce mardi. Extraits.
À lire les nouvelles, on pourrait croire que le juge Gérard Dugré a rendu une sorte de jugement ultra-catholique un peu délirant sur les bords.

Ce n’est pas le cas. C’est essentiellement une décision de droit administratif. Le juge de la Cour supérieure reproche au ministère de l’Éducation une décision qu’il juge déraisonnable: refuser à un collège privé catholique d’enseigner sa propre version du cours d’éthique et de culture religieuse (ECR).

[...]

Le juge estime que le cours proposé par le collège Loyola est comparable et donc équivalent et qu’il n’y a pas de raison de l’interdire. Par ailleurs, le juge estime que le fonctionnaire qui a formulé le refus n’avait pas l’autorité juridique pour le faire.
         [...]
Ce n’est qu’à la toute fin de ce jugement de 63 pages qu’il est question de Galilée et d’Inquisition. Il ne s’agit pas d’une envolée lyrique. En fait, le juge Dugré paraphrase un passage classique d’un jugement de Jean Beetz, de la Cour suprême : l’affaire Slaight Communications. Dans cette affaire, on avait annulé un congédiement et ordonné à l’employeur d’écrire une lettre de recommandation favorable à l’employé. Le juge Beetz trouvait qu’on poussait le bouchon pas mal trop et avait écrit qu’on ne peut forcer un employeur à faire une recommandation contre son gré. Cela « équivaut à l’ordre donné à Galilée par l’Inquisition d’abjurer la cosmologie de Copernic », avait écrit le juge Beetz.

Le juge Dugré reprend à son compte le passage en le paraphrasant. Ce n’est certes pas particulièrement habile dans ce genre de contexte, mais cela fait partie de la collection des phrases préfabriquées qu’on répète devant les tribunaux pour faire de l’effet – Gérard Dugré était encore plaideur il y a un an et demi, on sent les réflexes rhétoriques...
Tout cela nous paraît fort juste.
Le juge ne remet nullement en question la validité du cours ECR.

Peut-être, mais il enfonce un coin dans l'approche pluraliste normative chère à Georges Leroux qui n'est en éthique souvent qu'une absence de transmission de valeurs, un subjectivisme, du relativisme dans les faits.
Un autre juge de la Cour supérieure a d’ailleurs rejeté l’an dernier les arguments de parents catholiques qui en attaquaient la constitutionnalité.
 C'est tout simplement faux. Comme dans le cas de Loyola, c'était avant tout une cause en droit administratif. Les parents n'ont jamais attaqué la constitutionnalité du cours. Les parents ont, d'une part, attaqué la validité du refus administratif d'exemption qui ne considérait pas la foi des parents, ne trouvant pas l'atteinte à leur foi sincère comme un grief suffisamment important pour accorder l'exemption, d'autre part, les parents prétendent que ce refus s'est fait sous la dictée d'un tiers, invalidant ainsi la décision de la commission scolaire. L'affaire a été portée devant la Cour suprême.

Non, ici, la question, au fond, était une question (on hésite à utiliser le mot)… d’accommodement. On voit que le juge est irrité par la rigidité du ministère de l’Éducation. La loi prévoit pourtant un espace de souplesse.
Or, puisqu’on parle d’un collège privé catholique, ne pourrait-on pas faire un compromis raisonnable ? Les parents de 630 des 730 élèves ont appuyé la direction, les autres ne se sont pas manifestés. Personne n’est obligé de choisir cette école et, d’autre part, son cours ECR se compare tout à fait à celui du Ministère, sauf qu’il est fondé sur la foi catholique.
Le Ministère a répondu que l’école peut toujours offrir des cours de religion en plus du cours ECR, tout simplement.

Pour le collège, le cours ECR suppose le « relativisme moral » : tout se vaut. 
Comment cela ne remet-il pas en question le cours ? C'est exactement l'argumentation des parents de Drummondville, le relativisme !
 On juxtapose pour l’élève une série de croyances, d’us et de coutumes au nom de la neutralité. Bel objectif mais, d’un point de vue religieux, cette démarche elle-même, qui vise à enseigner le respect, est destructrice. Elle ne permet pas tellement plus que la caricature des religions enfilées les unes derrière les autres.

Les gens de Loyola ont raison de dire que la « simple explication des pratiques externes » de chaque religion fera bien peu pour promouvoir la tolérance « sans une compréhension plus complète des autres fois ». Ce que se propose de faire le programme ECR de Loyola.

Manifestement, ce plaidoyer a plu au juge Dugré. Je ne connais pas ses croyances, mais son émotion ici ne me semble pas vraiment religieuse. Elle apparaît plutôt mue par le principe de liberté. Les tribunaux aiment rarement les mesures étatiques qui s’appliquent sans nuance.

Il est certes étonnant de voir le juge citer le principe de la « suprématie de Dieu et de la primauté du droit », mais tel est le préambule de la Constitution. Ce n’est pas le fondement de son jugement, mais disons que ça le colore, car si on a déjà utilisé la « primauté du droit », on a laissé aux archives la « suprématie de Dieu », formule toute faite d’un autre siècle.

En fait, on lit entre les lignes ce que j’appellerais une sorte de ras-le-bol majoritaire.

Le juge se dit étonné de l’attitude de la ministre « en ces temps de respect des droits fondamentaux, de tolérance, d’accommodements raisonnables ».

Traduction maison : si les accommodements raisonnables sont bons pour les sikhs, les musulmans, les juifs, les Témoins de Jéhovah, pourquoi en refuser un aussi minime aux catholiques ?

La Cour d’appel aura à dire si la liberté de religion peut être revendiquée par une institution, comme le conclut le juge Dugré. Et si la possibilité offerte à tous d’ajouter des cours de religion est justement cet accommodement raisonnable que cherchent des institutions catholiques.
Voir à ce sujet : Les personnes « morales » jouissent-elles de la protection des Chartes ?
Mais le raisonnement constitutionnel n’est que la deuxième raison du juge d’annuler le refus de la ministre, le premier étant le caractère « déraisonnable » et « illégal » de la décision bureaucratique.

Bref, il y a amplement matière à débat, mais c’est loin d’être un jugement fantaisiste. Ce pourrait même être une occasion de raffiner le « modèle laïque » québécois…




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Jugement Loyola — l'ADQ plaide pour la souplesse et contre le totalitarisme bureaucratique

L'Action démocratique (ADQ) a plaidé pour la souplesse et la flexibilité en matière d'enseignement du cours d'éthique et de culture religieuse.

La porte-parole de l'ADQ dans le dossier de l'éducation, Sylvie Roy, a déclarer que Québec ne devrait pas contester le jugement. « Ce jugement me plaît », a affirmé la leader parlementaire de l'ADQ. En point de presse à Québec, elle a dénoncé le « totalitarisme bureaucratique » du ministère de l'Éducation manifeste dans ce dossier et a revendiqué plus d'autonomie pour les écoles. Le juge Dugré dans son jugement avait également condamné l'attitude du MELS parlant du fait que « L'obligation imposée à Loyola d'enseigner la matière ÉCR de façon laïque revêt un caractère totalitaire » (alinéa 331).

« Il faut laisser le libre choix aux parents » en matière d'enseignement religieux, a-t-elle dit, en ajoutant que le jugement lui plaisait.

Selon la Gazette, Sylvie Roy a ajouté que le juge a bien précisé qu'il ne s'agit pas de rétablir des écoles confessionnelles publiques au Québec. « Il s'agit ici d'une école privée. »

Selon Mme Roy, le gouvernement emploie la « méthode forte » avec cette école catholique alors qu’il préconise le « dialogue » et fait preuve de « souplesse » avec les écoles privées d’autres confessions, juives par exemple, a-t-elle affirmé.

« Pourquoi être aussi intransigeant avec une école qui respecte la loi, qui demande d’accommoder, d’assouplir certaines choses pour que ça continue à être en correspondance avec ses valeurs ? On était prêt à changer le calendrier scolaire de toutes les écoles pour accommoder certaines écoles de confession différente. Et avec cette école : bang ! On matraque, on va les poursuivre jusqu’en Cour suprême. Je me demande pourquoi c’est deux poids, deux mesures. Ce sont encore des attitudes qui vont pousser l’intolérance. »

Le gouvernement fait-il de la discrimination ? lui a-t-on demandé. « Je ne dis pas ça. Je dis qu’on est très prompt à réagir quand c’est cette confession-là (catholique) alors que, pour d’autres, il y a une souplesse. Je réclame la même souplesse. » Assiste-t-on à une « chasse aux catholiques » ? lui a-t-on demandé. « C’est à peu près ça », a-t-elle répondu. « Les parents ont l’impression qu’on diminue la valeur » du catholicisme par rapport aux autres religions dans le programme ECR, a-t-elle ajouté.


Source : La Gazette, La Presse (mardi, page A2) et Presse canadienne.



Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Me Darche et le prof. Zucchi sur la décision Loyola


Me Darche (un des avocats du collège Loyola) et le prof. Zucchi (parent d'élève) expliquent les raisons qui ont poussé le collège Loyola à aller en justice




Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)

Réactions à la suite du jugement Loyola



Apparaissent dans l'ordre le père Rob Brennan, S.J., le directeur Paul Donovan,  Michelle Courchesne, Jean Charest, Pauline Marois, Sylvie Roy,  Sébastien Grammond, Andrée Lajoie, Brigitte Meunier, Christian Provencher (une des statuettes), Richard Décarie et Julius Grey.



Soutenons les familles dans leurs combats juridiques (reçu fiscal pour tout don supérieur à 50 $)