mercredi 30 janvier 2019

États-Unis — Cachez ce Colomb que nous ne saurions voir, mais porno ça va (m-à-j)

Mise à jour du 30 janvier

Une des fresques recouvertes.
Le Sycamore Trust rapporte que plus de 1000 pétitionnaires, principalement des étudiants, ont demandé au président de l’université Notre Dame, le père Jenkins, d’installer un filtre pour bloquer le flot de pornographie que l’université fournit aux étudiants 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 via son service Internet.

Le père Jenkins a été remarquablement silencieux à ce sujet depuis environ trois mois, tandis qu’un porte-parole de Notre Dame a indiqué qu’il n’y aurait aucun changement.

Le Sycamore Trust souligne l’incongruité de voir l’Université catholique pudiquement dissimuler des « fresques héroïques » de la vie de Christophe Colomb alors qu’elle permet la diffusion des images rances, sexuellement explicites et pornographiques à des étudiants.

Fr. Jenkins
Les étudiants ont présenté au Fr. Jenkins une documentation complète « sur les conséquences corrosives de la pornographie ».

Le journal estudiantin se demande pourquoi il est devenu nécessaire de rappeler à un prêtre catholique les conséquences de la diffusion aveugle de la pornographie par le réseau internet de Notre Dame à ses étudiants, car l’enseignement de l’Église sur la pornographie est très clair :
La [pornographie] contrevient à la chasteté parce qu’elle pervertit l’acte conjugal, le don intime d’époux l’un à l’autre. Cela porte gravement atteinte à la dignité de ses participants (acteurs, vendeurs, public), chacun devenant un objet de plaisir bas et de profit illicite pour les autres. Il plonge tous ceux qui sont impliqués dans l’illusion d’un monde fantastique. C’est un délit grave.





Billet originel du 23 janvier

L’université Notre-Dame, dans l’Indiana, a décidé de participer au mouvement d’effacement de la mémoire de Christophe Colomb qui parcourt toute l’Amérique politiquement correcte depuis quelque temps. Il y a dans le bâtiment principal douze peintures de la fin du XIXe siècle sur la vie de Christophe Colomb. Elles vont être recouvertes, parce qu’elles véhiculeraient des stéréotypes outrageants pour les Amérindiens et font fi des horreurs du colonialisme...


Les 12 fresques seraient « aveugles aux conséquences du voyage de Columb », a déclaré dimanche le président de l’université, John Jenkins, dans une lettre annonçant sa décision. Au pire ? Elles seraient « avilissantes. » Jenkins a ordonné que les peintures murales soient recouvertes d’un tissu ce qui permettra de les exposer occasionnellement. Dans sa déclaration, le président a déclaré qu’il comprenait la « catastrophe » que l’arrivée de Columbus représentait pour les autochtones et qu’il reconnaissait ce qu’il appelait « le côté le plus sombre de l’histoire ».


La très prestigieuse université Notre-Dame, qui s’appelle toujours ainsi, en français, est toujours dirigée par les Pères de Sainte-Croix (venus du Mans en 1842). Le directeur est le P. John Jenkins. Il avait invité Obama à prononcer une allocution en 2009, puis Ruth Ginsburg (la juge très progressiste à la Cour Suprême), puis avait honoré de la Laetare Medal (la plus haute distinction catholique américaine) le vice-président Biden, autre militant proavortement. Pour le P. John Jenkins, la création d’un groupe LGBT dans l’université a été « un grand pas en avant » ; mais il a refusé la création d’un groupe dédié au mariage chrétien.


L’artiste italien Luigi Gregori peignit ces peintures murales illustrant les différentes étapes du voyage de Christophe Colomb vers l’Amérique. Les peintures ont été peintes dans les années 1880 après la reconstruction du bâtiment. Elles ont été peintes à même le mur du bâtiment principal, appelé « la pièce maîtresse du passé et du présent de Notre-Dame ».


1 commentaire:

thucydide a dit…

Bonjour,

merci pour cet article consacré à une affaire aberrante. Je viens, à ce propos, je viens d'y consacrer un article sur mon blog :
https://blogthucydide.wordpress.com/2019/04/13/ces-fresques-delictueuses/