Tiré du très intéressant site du Professeur Masqué :
En fait, les deux ne sont pas contradictoires. Cette étude de l’université Salford au Royaume-Uni nous apprend que les facteurs de l’environnement physique qui favorise la réussite sont notamment :
Les trois autres facteurs (qualité de l’air, température, lumière naturelle) expliquent environ 50 % de cette amélioration.
Par contre, la même étude souligne que l’architecture hors de la classe, la taille de l’établissement, les couloirs, les salles ou ateliers où les élèves se rendent à l’occasion, le design des bâtiments ont peu d’effets. C’est la classe qui compte.
Pour ce carnet, cela ne doit pas valoir licence à construire de laides écoles, des blocs bien carrés et bétonnés, car de beaux bâtiments (pas trop dispendieux toutefois) peuvent embellir la ville et être une fierté pour tous, parents, professeurs et élèves.
Voir
Lab-École : comme une contradiction
Dans son livre « Un Québec libre est un Québec qui sait lire et écrire », le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, affirme : « l’architecture seule n’a pas une incidence significative sur la réussite des élèves ». (p. 50)
Or, dans cet article du chroniqueur François Bourque, du Soleil, on peut lire :
« Une étude britannique vient cependant de démontrer un lien entre l’environnement physique des classes et la réussite des élèves. Jusqu’à 16 % de mieux en lecture, écriture et mathématiques. [Note du carnet : argument déjà repris dans Osons l’école d’Ugo Cavenaghi et Isabelle Sénécal.]
Cette recherche a inspiré l’architecte Pierre Thibault, le chef Ricardo Larrivée et le promoteur de sport Pierre Lavoie pour le projet de Lab-École. »
Qui entre le ministre et les gens qu’il a choisis dit vrai ? À cette ère des données probantes, pourrait-on faire preuve d’harmonie à défaut de rigueur ? :)
En fait, les deux ne sont pas contradictoires. Cette étude de l’université Salford au Royaume-Uni nous apprend que les facteurs de l’environnement physique qui favorise la réussite sont notamment :
- la qualité de l’air dans la classe ;
- la température de la classe ;
- la couleur et simplicité des murs (couleurs pastel, pas trop de couleurs vives, pas de murs surchargés) ;
- et la lumière naturelle.
Les trois autres facteurs (qualité de l’air, température, lumière naturelle) expliquent environ 50 % de cette amélioration.
Par contre, la même étude souligne que l’architecture hors de la classe, la taille de l’établissement, les couloirs, les salles ou ateliers où les élèves se rendent à l’occasion, le design des bâtiments ont peu d’effets. C’est la classe qui compte.
Pour ce carnet, cela ne doit pas valoir licence à construire de laides écoles, des blocs bien carrés et bétonnés, car de beaux bâtiments (pas trop dispendieux toutefois) peuvent embellir la ville et être une fierté pour tous, parents, professeurs et élèves.
Voir
BARRET, Peter et al. Clever Classrooms: Report of the HEAD Project, University of Salford, Manchester, 2015.
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