Un enseignant a été congédié, il y a une semaine, par une prestigieuse école secondaire privée de Colombie-Britannique après qu’une étudiante s’est plainte qu’il avait exprimé son opposition personnelle à l’avortement lors d’un cours de droit.
Le récit des derniers jours de cet enseignant anonyme dans une école privée « chic » a été raconté mercredi dans le National Post par la chroniqueuse Christie Blatchford.
À la lecture de cet article, John Hof de l’organisme pro-vie, United for Life BC, a déclaré : « C’est atroce. Cela dépense les bornes du bon sens. Il prive ce gars de ses libertés fondamentales. Il s’agit d’un exemple extrême de rectitude politique ».
John Carpay du Centre juridique pour les libertés constitutionnelles a ajouté : « Bien qu’une l’école privée puisse décider de ses propres règles internes, je me demande ce que les parents qui envoient leurs enfants à cette école pensent de cette réaction extrême. Est-ce qu’ils veulent vraiment que leurs propres enfants soient élevés dans de délicats cocons qui les protègent de toute idée contrariante et qu’ils se mettent à crier “on me provoque” dès qu’ils entendent des propos qui leur déplaisent ? »
L’enseignant avait été amené à mentionner son propre point de vue sur l’avortement en classe de droit en dernière année de cette école (12e année) pour expliquer qu’« Il y a une différence entre la morale souvent privée et la loi. Je désapprouve personnellement l’avortement, mais la loi est souvent différente de nos opinions personnelles. »
Peu après, le cours a été suspendu pour une pause. Plusieurs élèves ne sont pas revenus, l’une d’entre elles était en train de se plaindre à l’administrateur sur le fait que l’enseignant avait l’« avait provoquée » (triggered dans le jargon moderne de politiquement correct) et que l’opinion de son professeur l’avait fait sentir « en danger ».
« Ce qui arriva à l’enseignant les deux jours suivants rappela la Révolution culturelle dans la Chine de Mao », de déclarer Blatchford. Dans un premier temps, la jeune fille, flanquée d’un enseignant qui la soutenait, brava le professeur hérétique. « Alors que je ne faisais pas montre de suffisamment de contritions [parce qu’il considérait qu’un couloir bondé était le mauvais endroit pour traiter de cette question], je fus convoqué à l’étage et je fus bombardé de questions par deux administrateurs qui m’ont dit que je risquais mon poste. »
Les administrateurs ne purent définir son crime, mais ils lui ont clairement fait comprendre que si ses excuses n’étaient pas satisfaisantes, il serait congédié. Bien qu’il ait été un bon professeur, le « confort » de l’étudiant prenait le pas, déclara-t-il.
Le professeur fut ensuite soumis à une séance de critiques devant sa classe de droit alors que les administrateurs de l’école et l’élève offensée répertoriaient ses infractions et lui dictait la manière de s’amender. Sa tentative d’excuse devant toute la classe fut loin d’être satisfaisante pour le tribunal scolaire : quand l’enseignant déclara à la plaignante qu’il pensait qu’elle était une bonne élève et qu’il l’aimait bien, celle-ci s’enfuit de la classe en larmes et les supérieurs de l’enseignant le « fustigèrent », pour reprendre les paroles de Blatchford, car il avait été « trop personnel ».
Le 30 novembre, on lui interdit l’accès à sa classe alors qu’il s’y rendait en classe, il fut illico amené devant le principal de l’établissement et sommairement licencié, puis ramené à la porte de l’école. « Tel est le coût, écrit Blatchford, d’un petit faux pas dans un monde à la rectitude politique écrasante ».
L’enseignant refuse pour l’instant d’identifier l’école si ce n’est en la caractérisant comme un établissement visiblement militant dans son soutien à la cause LGBT au point de soumettre les enseignants à une « formation sur le genre » animée par le groupe de pression Qmunity qui, selon les souvenirs du professeur, leur disait que « nul n’est à 100 % homme ou femelle (même si visiblement dans ce cas, le professeur hérétique était trop mâle pour pouvoir exprimer son opinion sur l’avortement.) »
Le professeur refuse de nommer l’école, il ne veut pas donner une mauvaise réputation : « Ils m’ont mal traité, dit-il, mais je suis réticent à l’idée de donner un mauvais nom à l’école... Elle valorise et aide beaucoup d’enfants qui, autrement, seraient laissés pour compte... », a-t-il déclaré.
Le récit des derniers jours de cet enseignant anonyme dans une école privée « chic » a été raconté mercredi dans le National Post par la chroniqueuse Christie Blatchford.
À la lecture de cet article, John Hof de l’organisme pro-vie, United for Life BC, a déclaré : « C’est atroce. Cela dépense les bornes du bon sens. Il prive ce gars de ses libertés fondamentales. Il s’agit d’un exemple extrême de rectitude politique ».
John Carpay du Centre juridique pour les libertés constitutionnelles a ajouté : « Bien qu’une l’école privée puisse décider de ses propres règles internes, je me demande ce que les parents qui envoient leurs enfants à cette école pensent de cette réaction extrême. Est-ce qu’ils veulent vraiment que leurs propres enfants soient élevés dans de délicats cocons qui les protègent de toute idée contrariante et qu’ils se mettent à crier “on me provoque” dès qu’ils entendent des propos qui leur déplaisent ? »
L’enseignant avait été amené à mentionner son propre point de vue sur l’avortement en classe de droit en dernière année de cette école (12e année) pour expliquer qu’« Il y a une différence entre la morale souvent privée et la loi. Je désapprouve personnellement l’avortement, mais la loi est souvent différente de nos opinions personnelles. »
Peu après, le cours a été suspendu pour une pause. Plusieurs élèves ne sont pas revenus, l’une d’entre elles était en train de se plaindre à l’administrateur sur le fait que l’enseignant avait l’« avait provoquée » (triggered dans le jargon moderne de politiquement correct) et que l’opinion de son professeur l’avait fait sentir « en danger ».
« Ce qui arriva à l’enseignant les deux jours suivants rappela la Révolution culturelle dans la Chine de Mao », de déclarer Blatchford. Dans un premier temps, la jeune fille, flanquée d’un enseignant qui la soutenait, brava le professeur hérétique. « Alors que je ne faisais pas montre de suffisamment de contritions [parce qu’il considérait qu’un couloir bondé était le mauvais endroit pour traiter de cette question], je fus convoqué à l’étage et je fus bombardé de questions par deux administrateurs qui m’ont dit que je risquais mon poste. »
Les administrateurs ne purent définir son crime, mais ils lui ont clairement fait comprendre que si ses excuses n’étaient pas satisfaisantes, il serait congédié. Bien qu’il ait été un bon professeur, le « confort » de l’étudiant prenait le pas, déclara-t-il.
Le professeur fut ensuite soumis à une séance de critiques devant sa classe de droit alors que les administrateurs de l’école et l’élève offensée répertoriaient ses infractions et lui dictait la manière de s’amender. Sa tentative d’excuse devant toute la classe fut loin d’être satisfaisante pour le tribunal scolaire : quand l’enseignant déclara à la plaignante qu’il pensait qu’elle était une bonne élève et qu’il l’aimait bien, celle-ci s’enfuit de la classe en larmes et les supérieurs de l’enseignant le « fustigèrent », pour reprendre les paroles de Blatchford, car il avait été « trop personnel ».
Le 30 novembre, on lui interdit l’accès à sa classe alors qu’il s’y rendait en classe, il fut illico amené devant le principal de l’établissement et sommairement licencié, puis ramené à la porte de l’école. « Tel est le coût, écrit Blatchford, d’un petit faux pas dans un monde à la rectitude politique écrasante ».
L’enseignant refuse pour l’instant d’identifier l’école si ce n’est en la caractérisant comme un établissement visiblement militant dans son soutien à la cause LGBT au point de soumettre les enseignants à une « formation sur le genre » animée par le groupe de pression Qmunity qui, selon les souvenirs du professeur, leur disait que « nul n’est à 100 % homme ou femelle (même si visiblement dans ce cas, le professeur hérétique était trop mâle pour pouvoir exprimer son opinion sur l’avortement.) »
Le professeur refuse de nommer l’école, il ne veut pas donner une mauvaise réputation : « Ils m’ont mal traité, dit-il, mais je suis réticent à l’idée de donner un mauvais nom à l’école... Elle valorise et aide beaucoup d’enfants qui, autrement, seraient laissés pour compte... », a-t-il déclaré.
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