Pierre Trudel dans le Journal de Montréal revient sur l’activité sur l’islam (« dessine Mahomet qui monte au paradis ») en ECR et la réaction du père de Lanoraie qu’elle a suscitée.
Le Journal de Joliette rapporte qu’un résident de Lanoraie a reçu une mise en demeure de la Commission scolaire des Samares. On lui demandait de retirer de sa page Facebook ses propos critiques contre le cours d’éthique et de culture religieuse. La Commission scolaire soutient qu’elle a l’obligation d’agir lorsque les propos sont haineux, diffamatoires, discriminatoires. Mais elle n’indique pas en quoi les propos contreviennent à une loi. L’attitude de la Commission scolaire fait très bon marché de la liberté d’expression de ce citoyen.
Une autre illustration du réflexe frileux de censure qui caractérise plusieurs des élites québécoises.
Le citoyen a exprimé son mécontentement face au travail scolaire de son enfant. Son propos a été partagé par plusieurs milliers d’internautes.
Il déplore le fait que son enfant se voit enseigner les bases de l’islam dans le cours Éthique et cultures religieuses. [Et une certaine normalisation joviale de l'islam] « Ils ont banni le catéchisme de nos écoles pour faire place à l’enseignement de l’Islam », déplore-t-il.
Il a photographié les pages du devoir en question et les a publiés sur Facebook.
Nous avons ici d’un citoyen exprimant un point de vue critique au sujet d’une question hautement débattue dans la société québécoise. On peut convenir que le choix des mots peut parfois laisser à désirer. Mais le droit de s’exprimer n’est pas réservé qu’aux récipiendaires du Prix Goncourt.
Il faut s’étonner qu’une Commission scolaire se donne spontanément mission de policer Facebook et l’Internet. Plusieurs croient que les commissions scolaires en ont plein les bras à s’occuper des écoles sous leur responsabilité.
De toute évidence, le cours d’Éthique et de culture religieuse ne doit pas accorder beaucoup de place à l’enseignement des libertés et droits fondamentaux. Car un tel réflexe d’exiger que les citoyens se taisent est peu conciliable avec l’exercice effectif des libertés fondamentales.
Ici, nous avons une autorité publique qui utilise des ressources publiques pour menacer de poursuivre un citoyen dont le tort aura été de protester contre un enseignement qui lui semble contestable.
Il n’est certainement pas le seul à considérer que l’approche de ce genre de cours n’est pas adaptée à la réalité québécoise. Il a le droit constitutionnel de le dire haut et fort. Une autorité publique ne peut l’en empêcher que si elle est en mesure de démontrer que le propos contrevient à une loi.
Mais ici, la Commission scolaire choisit d’utiliser les ressources publiques pour le contraindre au silence.
Faut-il se demander encore longtemps pourquoi les citoyens se désintéressent des affaires publiques, pourquoi ils sont si peu nombreux à voter pour élire les commissaires d’école ?
Lorsqu’on constate la vitesse à laquelle on a eu recours à des procédés pour faire taire la critique, on peut s’interroger sur le caractère démocratique de telles institutions.
Mais, cet épisode donne à penser qu’au Québec on est plus intéressé à prêcher les religions et le « toé tais-toé » que le respect des droits fondamentaux.
L’éthique est à géométrie variable !
Le Journal de Joliette rapporte qu’un résident de Lanoraie a reçu une mise en demeure de la Commission scolaire des Samares. On lui demandait de retirer de sa page Facebook ses propos critiques contre le cours d’éthique et de culture religieuse. La Commission scolaire soutient qu’elle a l’obligation d’agir lorsque les propos sont haineux, diffamatoires, discriminatoires. Mais elle n’indique pas en quoi les propos contreviennent à une loi. L’attitude de la Commission scolaire fait très bon marché de la liberté d’expression de ce citoyen.
Une autre illustration du réflexe frileux de censure qui caractérise plusieurs des élites québécoises.
Le citoyen a exprimé son mécontentement face au travail scolaire de son enfant. Son propos a été partagé par plusieurs milliers d’internautes.
Il déplore le fait que son enfant se voit enseigner les bases de l’islam dans le cours Éthique et cultures religieuses. [Et une certaine normalisation joviale de l'islam] « Ils ont banni le catéchisme de nos écoles pour faire place à l’enseignement de l’Islam », déplore-t-il.
Il a photographié les pages du devoir en question et les a publiés sur Facebook.
Nous avons ici d’un citoyen exprimant un point de vue critique au sujet d’une question hautement débattue dans la société québécoise. On peut convenir que le choix des mots peut parfois laisser à désirer. Mais le droit de s’exprimer n’est pas réservé qu’aux récipiendaires du Prix Goncourt.
Il faut s’étonner qu’une Commission scolaire se donne spontanément mission de policer Facebook et l’Internet. Plusieurs croient que les commissions scolaires en ont plein les bras à s’occuper des écoles sous leur responsabilité.
De toute évidence, le cours d’Éthique et de culture religieuse ne doit pas accorder beaucoup de place à l’enseignement des libertés et droits fondamentaux. Car un tel réflexe d’exiger que les citoyens se taisent est peu conciliable avec l’exercice effectif des libertés fondamentales.
Ici, nous avons une autorité publique qui utilise des ressources publiques pour menacer de poursuivre un citoyen dont le tort aura été de protester contre un enseignement qui lui semble contestable.
Il n’est certainement pas le seul à considérer que l’approche de ce genre de cours n’est pas adaptée à la réalité québécoise. Il a le droit constitutionnel de le dire haut et fort. Une autorité publique ne peut l’en empêcher que si elle est en mesure de démontrer que le propos contrevient à une loi.
Mais ici, la Commission scolaire choisit d’utiliser les ressources publiques pour le contraindre au silence.
Faut-il se demander encore longtemps pourquoi les citoyens se désintéressent des affaires publiques, pourquoi ils sont si peu nombreux à voter pour élire les commissaires d’école ?
Lorsqu’on constate la vitesse à laquelle on a eu recours à des procédés pour faire taire la critique, on peut s’interroger sur le caractère démocratique de telles institutions.
Mais, cet épisode donne à penser qu’au Québec on est plus intéressé à prêcher les religions et le « toé tais-toé » que le respect des droits fondamentaux.
L’éthique est à géométrie variable !
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